sportifs

Rencontre avec Perrine Laffont lors d’un retour aux sources aux Monts d’Olmes

Perrine Laffont est devenue un des espoirs français féminin dans le ski de bosses. Sélectionnée pour Sotchi en 2014, elle navigue aujourd’hui en équipe de France sur toutes les courses de sa discipline partout sur la planète. Nous l’avons rencontrée aux Monts d’Olmes où elle profitait de rares instants avec sa famille et ses copines…

C’est une histoire familiale qui a fait que Perrine est aujourd’hui sur les planches.  Son père est moniteur de ski ; son frère l’est devenu également et tous deux sont aujourd’hui spécialisés dans le ski de bosses.

« La famille » gère le Boss Club des Monts d’Olmes, depuis des années, et Perrine n’y a pas échappé : comme une vingtaine d’enfants et de passionnés de son âge, elle a été initiée au ski de bosses.

Elle est progressivement devenue accro, mordue, puis passionnée de glisse, de free ride et de ski acrobatique.

Ses copains de virées et de virages, elle les retrouvait tous les week-ends, pendant les vacances scolaires, ou parfois pour certains en compétition,  dans sa station fétiche ou sur les stations françaises comme La Plagne, en catégorie junior…Et puis le niveau et la notoriété a fait que Perrine est montée plus haut, est partie plus loin que tous les autres.

Aujourd’hui, à de rares occasions, elle se ressource enfin avec « ses potes » qu’elle retrouve pour se rappeler les soirées pyjama, les bons moments qu’ils passaient aux Monts d’Olmes. Pour eux, Perrine n’a pas pris la « grosse tête » elle a gagné en maturité mais est toujours restée leur copine comme avant.

La saison dernière, elle a atteint un niveau tel que la fédération l’a choisit du haut de ses 15 ans, pour intégrer l’équipe féminine de l’équipe de France pour les Jeux de Sotchi et pour cette saison qui va s’achever dans quelques semaines, dans les différentes courses du championnat du Monde.

Depuis le début de l’année scolaire, elle n’a été que quatre semaines en cours ; le reste du temps a été comblé par les déplacements, les entrainements et les courses.

Dominique, sa mère, a fait face en tant que maman pour se plier aux contraintes « imposées » par la Fédération lorsqu’on est à ce niveau international et ce malgré le jeune âge de Perrine. Elle suit comme elle peut, certains déplacements surtout en début de saison pour voir comment se comporte sa fille « psychologiquement« , si elle est bien dans sa peau, si son niveau de confiance est bon pour progresser et assurer la charge de « championne » qui est la sienne.

« En tant que maman, on se doit d’être présente auprès de son enfant pour qu’il soit bien équilibré» , c’est d’importance pour l’équilibre du sportif,  à l’adolescence surtout pour Perrine où tout change, la présence des parents est indispensable. Elle a un très bon niveau aujourd’hui, elle assure face au challenge et est bien encadrée par la Fédération, cela rassure tout le monde à la maison !

La chute ? Oui ça peut arriver mais on maîtrise ce qu’on fait et on est prêt pour ça. Quant on prend des risques, ça fait de l’adrénaline !

Malgré tout, Perrine est d’une étonnante lucidité et d’une maturité forgée par ses derniers mois de déplacements et circuits internationaux. A tout juste 16 ans, elle évoque les chutes, les entraînements et la séparation d’avec ses parents pour cause de voyages « sportifs » comme un passage obligé.  Oui c’est parfois dur de se retrouver seule loin des siens, mais parcourir le monde apporte des compensations : tous les ados de 16 ans rêvent de parcourir la planète, pour elle c’est devenu une réalité !

Pour l’avenir Perrine avoue : « je rêve d’une médaille aux jeux, des podiums et surtout toujours autant de plaisir »!

1 Comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

To Top