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« Brexit » : Henri Nayrou répond à l’inquiétude d’une ressortissante britannique en Ariège

Même si les conséquences du « Brexit » ont été atrocement submergées dans la presse par les attaques terroristes perpétrées en France et en Allemagne, il n’en demeure pas moins vrai que la victoire dans les urnes des électrices et électeurs de Grande-Bretagne tournant le dos à l’Europe engendrera de grands désordres dans les domaines économiques et financiers. Elle importera également, négativement, la vie des Britanniques résidant en France.

A ce propos, j’ai reçu il y a quelques jours à peine le témoignage d’une Anglaise habitant dans le Mirapicien, et s’en réjouissant. Elle s’interrogeait à la fois sur son futur statut et sur l’opinion des élus et citoyens ariégeois à l’égard des ressortissants britanniques.

Je crois être en mesure de porter le message de la quasi-totalité de nos compatriotes qui apprécient le fait que des Britanniques aient choisi de vivre dans notre département. Lors de mes « années député », j’ai eu l’occasion d’en côtoyer un certain nombre et aussi de Ies interroger sur leurs motivations à prendre racine chez nous. Deux raisons émergeaient : la qualité de nos services publics et notre organisation de santé publique, comme un pied-de-nez aux Français qui ne se rendent pas compte de la chance que nous avons de posséder de tels atouts.

Nos amis britanniques auraient pu également citer notre cuisine et notre philosophie de vie ou tant d’autres domaines dans lesquels nous sommes supérieurs à leur pays d’origine.

Mais là n’est pas l’objet de mon intervention publique. Je veux leur dire combien je comprends leur désappointement et même leur désarroi devant ce choix à peine majoritaire de leurs compatriotes qui n’ont jamais été, hélas, des supporters de l’Europe alors que celle-ci a tant fait pour la paix des peuples.

Je reconnais cependant que les technocrates de Bruxelles ont eu le tort de faire passer les intérêts financiers et budgétaires avant l’aspect humain dans l’ordonnancement et les priorités de la société européenne. Mais, de deux maux, mieux valait choisir le moindre.

Je tiens à témoigner enfin aux Britanniques vivant en Ariège, devenus de vrais Ariégeois de Grande-Bretagne, notre solidarité ainsi que notre espoir que les conséquences à venir du « Brexit » ne compliquent pas leur existence.

Nous nous tenons à leur écoute.

Henri Nayrou

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