Salon du Livre de Mirepoix, une belle édition ensoleillée
Depuis le Salon de 2015, c’est une équipe motivée et enthousiaste qui oeuvre au bon déroulement du Salon de Livre.
Grace à Jean-Louis Doumerc « logisticien », qui a déployé des trésors d’imagination, c’est plus de soixante-dix auteurs, éditeurs, associations, bouquinistes et artisans du livre qui se sont côtoyés pendant toute la journée du dimanche 3 juillet sous la Halle au rythme du jazz manouche du groupe « voisin et ami » qui a animé la journée.
Durant des semaines, le comité de lecture avait longuement débattu autour d’une vingtaine d’ouvrages qui lui avaient été proposés par les auteurs et les éditeurs ; neuf d’entre eux ont été lauréats du prix « Joseph-Laurent Olive » et du « Prix Spécial du Jury ».
Des auteurs éclectiques qui nous transportent depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, en passant par tous les siècles riches, lourds d’événements incontournables, mystérieux ou inconnus.
Les récompenses
Prix Joseph-Laurent Olive :
Agnès et Robert Vinas pour «La croisade de 1285 en Roussillon et Catalogne» – TDO éditions – www.tdo-editions.fr/nos-livres
Louis IX (saint Louis) et Jaume Ier le Conquérant, en signant le traité de Corbeil en 1258, croyaient avoir mis fin à la rivalité des deux maisons de France et d’Aragon dans le midi : la frontière était fixée aux Corbières, chacun renonçant à ses prétentions, Louis IX sur le sud et Jaume sur le nord, et les deux monarques avaient décidé de marier leurs enfants…
Prix spécial du Jury :
Claude Aliquot pour «Les Dardanelles 1915, les soldats oubliés» – Edition du Centenaire
Sandrine Biyi pour «Cathares» – Edition du Halage editionsduhalage.com
Juillet 1206 en Agenais. Prunelle et Trojan sont les enfants du seigneur de Durefort. Loup, le fils de serfs est leur meilleur ami. Prunelle est attirée par la nouvelle foi et, avec l’aide de Marie, la prieure, elle essaie de maîtriser les transes dangereuses qui l’envahissent parfois. Trojan rêve de devenir troubadour. Meurtri par le mépris de son père, il se réfugie auprès de Loup qui a fait serment de toujours les protéger. Entre la montée de la foi cathare et la colère du prêtre Bérard qu’elle horrifie, l’inquiétude commence à sourdre.
Philippe Brassart pour «Le voyage chez les yeux pâles» – Edition Michel Lafon www.michel-lafon.fr/
1827. Six Indiens osages venus de leur Missouri natal débarquent au Havre avec armes, plumes et bagages. Ils veulent voir comment vivent ceux qu’ils nomment les « Yeux-Pâles ». L’accueil est délirant : on s’arrache les « sauvages » – quatre guerriers et deux femmes. Les voilà à Rouen, et à Paris où le roi Charles X les reçoit. Ils sont exhibés dans les théâtres, des artistes font leur portrait, les gazettes ne parlent que d’eux.
Jean-Philippe Zanco pour «Boué de Lapeyrère (1852-1924) : l’amiralissime gascon» – Editions Gascogne – jeanphizanco.wordpress.com
Gaston Boué de Lapeyrère entra dans la marine à l’époque où Jules Verne publiait ses premiers Voyages extraordinaires.
Sorti dernier de sa promotion de l’Ecole navale, sévèrement noté par ses supérieurs comme peu doué pour le métier de marin, il fut trente ans plus tard le plus jeune vice-amiral de sa génération.
Bernard Mahoux pour «Jeanne la faussaire» – TDO Editions – www.tdo-editions.fr
Dès son plus jeune âge, Jeanne est l’objet de toutes les convoitises. Fille du comte d’Auvergne et de Boulogne en Mer, mais abandonnée à l’âge de trois ans par sa mère à la cour de son «oncle » Gaston Fébus, le grand prince pyrénéen, son état de riche héritière fera son malheur…
Brigitte Gaston-Lagorre pour «Ardoise et tableau noir» – Editions Le Pas d’Oiseau – lepasdoiseau.fr/ecole-montagne
L’implantation de l’École laïque en zone rurale montagnarde ne s’est pas faite sans obstacles. Mais au fond que sait-on aujourd’hui de l’école d’hier, de cette école qu’un regard brouillé de nostalgie a tendance à idéaliser ?
Patrick DE Meerleer pour «Le nom du père» – Editions Empreinte –empreinteditions.fr/
Que faire quand on s’appelle Van de Putte et que le passé nous empêche d’avancer ? Pour changer de vie, Willy vole l’identité de Ted, bûcheron dans les Pyrénées. En allant rendre visite à son père, il fait la connaissance de la jeune Ariane. Leurs vies sont bouleversées.
Association sur les pas d’Adeline Moulis pour «Folklore enfantin de l’Ariège»
Toutes les coutumes et superstitions autour du bébé, les berceuses et les comptines qui vont l’accompagner tout au long de son enfance sont transmises dans notre belle langue d’oc ardemment défendue par le Félibre natif de la haute vallée de l’Hers.
Ils n’ont pas eu de prix mais on les aime quand même
«Les hommes du Vernet» par les éditions du camp du Vernet
Bruno FREI, de son vrai nom Benedikt FREISTADT, est interné au camp de concentration du Vernet d’Ariège du 12 octobre 1939 au 17 janvier 1941. En 1948 il écrit en allemand : « Die Männer von Vernet ».
Yves Carchon pour «Le cerbère du Canal» Editions Aloès
Troisième opus des aventures du taciturne privé Paolo Fragoni, « Le Cerbère du Canal » est un polar finement élaboré qui chasse sur les territoires du fantastique – www.e-litterature.net