Carla-Bayle : 24ème Festival d’Arts Plastiques « Habiter le bâti » – du 7 juillet au 2 septembre
En 2017 le festival était placé sous le thème de la « Nature à l’ouvrage ». La nature était montrée comme un lieu d’existence de l’homme et donc par là même d’habitation.
Cette année la Rue des Arts à souhaité adresser le thème de « l’Habiter » en questionnant les multiples faces de l’espace social, celui de l’espace urbain et rural qui nous entoure mais également celui des créations éphémères des utopies.
Dédaignant les réalisations des « grands architectes » pour s’intéresser à notre environnement architectural, Nicolas Daubanes, Alexis Judic et Yan Bernard élaborent un constat critique et parfois désabusé.
Le festival d’été 2018 est un état des lieux, certes partiel, de ce que l’art peut apporter dans la critique de l’architecture en tant que représentation sociale.
Bernard Roy président de Rue Des Arts
«Comme un grand nombre des artistes de sa génération, Yan Bernard est un peintre qui pratique la photographie. Il choisit des images qui s’attachent au stéréotype, à la banalité, lieux insignifiants constituant des inventaires d’évènements, des images factuelles, susceptibles de servir à la préparation de ses peintures»
Né en 1963, il vit et travaille à Perpignan. En 2010, Nicolas D. obtient le Diplôme National Supérieur d’Expression plastique de l’école des Beaux Arts de Perpignan. Depuis 2008, il ouvre son champ d’action en milieu carcéral, notamment dans l’établissement pénitentiaire pour mineur de Lavaur, et multiplie les expériances d’ateliers, de résidences d’artistes et de professorat en prison. La pratique de Nicolas Daubanes parle de choses compliqués.
«Des ruines en construction et des constructions en ruine, des mondes entropiques, des architectures dystopiques, des petites machines de guerre. Des formes assemblés, coulées, bétonnées»
En archéo-anthropologue des «formes perdues», A.J reconstitue des sculptures nées d’architectures auxquelles il redonne mémoire et matérialité. Dans une perspective historique et quasi scientifique, il explore à travers ses voyages réels et virtuels les inventions singulières lointaines créées par l’Homme.
Le vernissage aura lieu le Samedi 7 Juillet, à 18h00, à la Galerie du Philosophe