Daumazan sur Arize : « La chanson en campagne » Dick Annegarn – Nicolas Grosso – 6 octobre
« La Chanson en Campagne » c’est un plateau de 2 artistes avec un(e) artiste régional(e) en découverte et 1 artiste confirmé en chanson française
Nicolas Grosso – Swing Jazz Rock
Fils et petit fils d’une tribu d’origine italienne version sud, Nicolas est élevé au biberon à six cordes… Dans cette grande famille d’ouvriers mélomanes, ses premiers mots seront do-do, si-si, la-la puis Django, Charles Trénet, Brassens, sétois lui aussi, qu’il aura loupé de deux ans à peine puisque ce dernier est décédé en 1981. Dès l’âge de six ans, années de primaire, le plus naturellement du monde, il s’empare de la guitare de son père et fait ses premières gammes. Ne vivant pas dans une roulotte mais dans un modeste appartement sur les quais de la petite Venise, la famille Grosso grâce à l’insistance du patriarche, inscrit le petit Nico au conservatoire de Sète. Il apprend là-bas à lire et écrire la musique avant de savoir lire un livre et découvre le jazz sous la baguette d’un maestro, Louis Martinez.
A 35 ans, l’âge où certains font une croix sur leur passé, Nicolas se lance, après avoir griffonné une multitude de cahiers, dans une carrière solo. Ses textes en français se posent sur une musique hybride ou la pompe chère à Django s’entremêle au « picking » du sud des États Unis. Elvis avec Django. Charles Trenet contre Eddie Cochran. Eddy Mitchell tutoie Duke Ellington. Le pire c’est que cela fonctionne ! (Marc Esteve).
Dick Annegarn – Chanson Folk Blues
Dick Annegarn est né aux Pays-Bas, mais sa jeunesse s’est déroulée pour l’essentiel à Bruxelles : il y a vécu près de 15 années, de 1958 à 1970, et y a fréquenté l’école européenne ; il sera fait « citoyen d’honneur » de la ville en 20053. Puis s’inscrit en faculté d’agronomie à l’université de Louvain.
Après avoir appris la guitare en autodidacte sur celle de son frère, en écoutant des disques folks et blues américains, il s’installe en 1972 à Paris, où il enregistre en décembre 1973 son premier disque, lequel rencontre un succès public immédiat avec des chansons comme Ubu, Bruxelles, Sacré géranium etc. Après un premier Olympia en 1974, deux autres disques suivent, avec un autre grand succès, Mireille (en hommage à la chanteuse Mireille qui l’avait accueillie dans son Petit conservatoire de la chanson) , et de nombreuses tournées, mais le chanteur se lasse vite de ce rôle et choisit assez rapidement la voie underground, vivant sur une péniche, participant à la vie associative de la banlieue parisienne, continuant à enregistrer, par exemple l’album en public Ferraillages en 1979 — dont il partage l’affiche avec le bluesman de légende Robert Pete Williams — ou Frères ? en 1985, un des quatre opus de sa collaboration avec le saxophoniste Jean Avocat, et sur lequel joue aussi l’accordéoniste Richard Galliano.
Samedi 6 octobre – 20h30
Salle Léo Ferré – Daumazan-sur-Arize