Musicien ariégeois. Treize barcarolles, treize nocturnes, six impromptus, une centaine de mélodies, de la musique religieuse dont ses deux chefs-d’oeuvre, “ la messe basse ” et “ la messe de requiem ”, c’est un faible aperçu des créations de Gabriel Fauré, né à Pamiers en 1845, mort à Paris en 1924. Fils d’un sous-inspecteur de l’instruction primaire, Gabriel Fauré fut rapidement remarqué par M. de Saubiac, député de l’Ariège, pour ses dispositions étonnantes pour la musique. Pendant neuf ans il fut l’élève de Niedermeyer, célèbre compositeur et pédagogue du XIXe siècle. D’abord inspecteur général puis professeur de composition, il occupa ensuite le poste de directeur du Conservatoire national. Il était beau et séduisant, comme son oeuvre, et troublait, dit-on, profondément ses élèves du Conservatoire. Il a formé des artistes aussi différents que Maurice Ravel, Georges Enesco, Nadia Boulanger et Louis Aubert . Gabriel Fauré fut un précurseur. Sa musique contient en germe toutes les conquêtes de l’écriture moderne. Depuis mai 1996, à l’initiative de Jean Dardigna, il existe un festival Gabriel Fauré, à Pamiers. (Crédits photos www.imedici.mcgill.ca)
Avec Gabriel Fauré l’Ariège a son compositeur !
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