Parti tôt de ma terre natale, (dès deux ans) et toute mon enfance et préadolescence passée dans le Nord de l’Afrique, au Maroc plus exactement, j’ai atterri dans un petit coin d’Ariège, plus exactement le Haut-Couserans à Seix. Plusieurs étés avant le grand saut du retour sur la France, j’ai pu apprécier combien les Ariégeois pouvaient être aussi accueillant et jaloux de leurs prérogatives et de leur terre. L’atterrissage fut finalement effectué dans la capitale régionale (Toulouse) où des études supérieures en économie m’ont permis de gouter également aux charmes de la vie étudiante (de jour comme de nuit). C’est il y a dix ans après avoir gagné mes premiers salaires dans l’agglomération toulousaine, que l’Ariège m’a tendu de nouveau les bras en me proposant de développer les technologies numériques sur le département ; réseau haut débit, e-commerce, multimédia,…Aujourd’hui, je vis et travaille entre Pays d’Olmes et Pays de Mirepoix et assure l’éducation de deux enfants. Pour moi, ces plus de 30 ans d’Ariège me font réaliser que l’expression « Déplacer des montagnes » prend tout son sens ici.
Eric Fourcaud «en Ariège, l’expression déplacer les montagnes, prend tout son sens» septembre 2010, pour Azinat.com
Crédits photo : Christophe Batier