Mine de Salau : Jerome Azéma invite à agir rapidement
Les derniers développements concernant la mine de SALAU, et la confirmation de la présence d’un (et très probablement de plusieurs) transformateurs éminemment polluants, montrent à quel point il était nécessaire d’alerter Madame la Préfète de l’Ariège sur l’urgence d’agir pour endiguer au plus vite ce potentiel problème de santé publique et environnementale.
J’ai sensibilisé également sans relâche, dans les 6 derniers mois, les cabinets du Premier Ministre, du Ministre de l’Intérieur, de la Ministre de la Santé et du Ministre de la transition écologique et solidaire à cette problématique, car elle nécessitait toute l’attention des pouvoirs publics. Lors de leur visite en Ariège, j’ai fait de même auprès des Ministres Gérald DARMANIN et Julien DENORMANDIE. Et j’ai informé régulièrement les Ariégeois de la situation, dans la presse et les radios locales.
A contratio, nous avons été collectivement surpris du silence et de l’immobilisme des principaux élus de notre département, pourtant d’habitude si prompts à s’exprimer, face à une situation qui pouvait affecter gravement nombre de nos concitoyens.
Je me félicite donc que Madame la Préfète ait pu faire mener à bien ces premières constatations concernant la présence de PCB toxique dans des équipements hautement polluants : ce sont, je l’espère, les prémices d’autres investigations qui permettront rapidement la mise en œuvre d’un état des lieux complet, préalable indispensable à toute prise de décision sereine quant à l’avenir du site de la mine de Salau.
Ce qui est arrivé concernant l’aire de protection du gypaète barbu est assurément regrettable et semble d’ordre accidentel. Cependant, cela invite toutes les parties prenantes à redoubler de vigilance à l’avenir.
Ce dossier n’est évidemment pas clos et connaitra encore de nombreux développements mais je me réjouis que la problématique liée à ce site puisse être traitée à la fois dans le respect de l’environnement et des enjeux économiques majeurs qui y sont liés.