Également appelé « cheval du Biros » ou « Saint Gironnais » (du nom de la ville de Saint Girons où a lieu, le lendemain de la Toussaint, une importante foire aux chevaux), le cheval Castillonnais a suscité dès le début du siècle (1908) l’intérêt d’un éminent hippologue ariégeois Gabriel Lamarque, à qui nous devons les premiers actes de mise en valeur de la population chevaline autochtone. Comme toutes les populations chevalines pyrénéennes (Pottok, Anglo-Arabe, Landais…) le cheval Castillonnais, issu de hardes sauvages très anciennes, dont les grottes ariégeoises recèlent force représentations peintes ou sculptées, a été, au cours des âges, imprégné de sang oriental et surtout ibérique, ce qui se lit encore de nos jours dans son expression si particulière. La légende attribue sa source à la Grèce, ainsi d’ailleurs que celle du costume folklorique particulièrement original des hautes vallées de Bethmale et du Biros. En 1996, la race est reconnue officiellement, comme cheval de sang, par le Ministère de l’Agriculture.
(voir le site officiel de la race)