Catégorie : Saint-Girons Couserans

  • Castillon en Couserans : Venez savourer les meilleures tommes des Pyrénées au lait cru !

    Castillon en Couserans : Venez savourer les meilleures tommes des Pyrénées au lait cru !

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    Cette XIIIème édition du concours se déroulera les samedi 9 et dimanche 10 août dans le cadre de la fête du fromage. Le jury se réunira le samedi 9 août, pour déguster les fromages et délibérer sur le palmarès du concours. Rendez-vous au bar Le Picolo à 19h30 pour rencontrer le jury et profitez des danses et chants traditionnels grâce aux Bethmalaises, apéritif offert par la Mairie de Castillon en Couserans.

     Programme du dimanche 10 août :

    –        Toute la journée, sur la place des écoles, marché aux fromages et aux miels, démonstration de fabrication du fromage au chaudron, exposition d’animaux de races locales (brebis castillonnaises, vaches gasconnes, ânes des Pyrénées, chevaux Castillonnais, chèvres des Pyrénées), dégustation de fromages et vins …

    –        L’AOP Laguiole est l’invitée de cette fête du fromage. Retrouvez le terroir de l’Aubrac en savourant le célèbre Laguiole au lait cru. Vente, information et dégustation sur le marché.

    –        De 11h à 14h, venez décerner le « prix du public » aux meilleures Tommes des Pyrénées Ariégeoises

    –        A 11h30 discussion « Des prairies fleuries dans votre assiette » : le lien entre alimentation des animaux et produit du terroir. Discussion animée par Florence Daviaud, technicienne fromagère à l’AFFAP et Julien Ait El Mekki, botaniste au PNR des Pyrénées Ariégeoises.

    –        A 15h, proclamation officielle des résultats du concours, avec remise des récompenses et du prix du public.

    –        A 16h, atelier « Connaître et déguster les fromages au lait cru d’Ariège ». Au menu, un peu d’histoire sur la tradition fromagère ariégeoise, présentation des pratiques locales d’élevage et de transformation fromagère, tour d’horizon des différentes dénominations et marques des fromages ariégeois, et bien sûr, dégustation sensorielle accompagnée de différents fromages locaux.

    –        Le soir à 20h, repas Aligot et concert sous chapiteau avec les Chanteurs du Comminges. Réservation au 05 61 96 15 54 (19€).

     

    Le programme de la manifestation est consultable sur le site internet du PNR des Pyrénées Ariégeoises : www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr

  • Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    Avec « L’homme du Grand Fleuve » Catherine Chancerel nous fait découvrir cet homme au destin digne d’un roman d’aventure.

    Pierre Soulé, un destin épique

    Pierre Soulé voit le jour à Castillon-en-Couserans, en Ariège en 1801. Il étudie au collège jésuite de Toulouse, puis à l’académie de Bordeaux. Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    En 1816, il est exilé en Navarre après avoir été jugé pour activités anti-royalistes. L’année suivante, il part dans les Pyrénées comme garçon berger. Il obtient son pardon en 1818 et retourne à Bordeaux pour continuer ses études.

    Il part ensuite à Paris pour étudier le droit et, à la fin de ses études, s’inscrit au barreau de la capitale. Il s’essaie au journalisme en publiant des pamphlets révolutionnaires. Capturé, il est emprisonné en 1825 mais parvient à s’évader pour l’Angleterre. La même année, il s’embarque pour Haïti puis, de là, rejoint les États-Unis. Après avoir voyagé quelque temps dans le pays, il se fixe à La Nouvelle-Orléans, obtient sa naturalisation américaine, et commence à pratiquer le droit.

    Il est élu au Sénat comme démocrate le 21 janvier 1846, puis réélu jusqu’au 11 avril 1853, date à laquelle il démissionne. Pendant cette période, il est secrétaire de la commission à l’agriculture.

    En 1853, il est nommé ambassadeur en Espagne pour deux ans. À cette époque, il est l’auteur du Manifeste d’Ostende sur l’évolution des rapports entre les États-Unis et Cuba. À la fin de son mandat, il reprend ses activités d’avocat.

    Lors du déclenchement de la guerre de Sécession, il est opposé aux idées sudistes de séparation, mais reste loyal à sa patrie d’adoption, la Louisiane. Lors de la capture de La Nouvelle-Orléans par les troupes de l’Union, il est arrêté et emprisonné au Fort Lafayette dans l’État de New York pour quelques mois comme sympathisant de la Confédération.

    Libéré sur parole à Boston, il s’enfuit aux Bahamas avant de retourner à Richmond (Virginie). À la fin de la guerre, en 1865, il s’exile pour La Havane afin d’éviter la prison. Quelques années plus tard, le gouvernement l’autorise à revenir sur le sol américain. Il revient alors à La Nouvelle-Orléans. À cette époque, pris d’un accès de folie, il brûle tous ses papiers et documents personnels dont seules quelques lettres ont échappé à la destruction.

    Il décède le 26 mars 1870 et est inhumé dans le cimetière Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans.

    source wikipédia

    L’homme du Gand Fleuve

    pierre soulePar quels hasards de l’histoire ce modeste Gascon, journaliste et avocat, happé par le bouillonnement d’idées neuves dans la France des années 1820, est-il devenu une figure majeure de l’histoire américaine, sénateur de la Louisiane à Washington, ambassadeur des États-Unis à Madrid, trait d’union entre les républicains européens et leur lutte pour la libération des peuples, l’Amérique qui fait son entrée sur la scène internationale et la libération de Cuba du joug espagnol ?

    La première grande crise américano-cubaine, c’est lui. L’expansionnisme américain et la course à l’isthme transocéanique, qui préfigure le canal de Panama, c’est encore lui. Des montagnes ariégeoises à la Maison Blanche, de la France au Sénat américain, des rues de Paris à celles de la Nouvelle-Orléans sur les bords du Mississippi, l’homme du Grand Fleuve épouse les grandes luttes pour la liberté au XIXe siècle. Jusqu’à donner son nom à l’un des Liberty ships, ces bateaux venus libérer l’Europe dès 1942.

    L’auteur

    Catherine Chancerel est avocate et passionnée d’histoire. Elle est à l’Origine  de la découverte de cet ariégeois méconnu mais toujours célébré aux Etats-Unis.
    Elle a prêté serment en 1979, a ensuite exercé successivement au barreau de Fort-de-France, à celui de Paris et de Tahiti. Inscrite au barreau des Hauts-de-Seine depuis 1984, elle est aujourd’hui installée à Issy-les-Moulineaux, spécialisée en droit immobilier.