Catégorie : Environnement

  • La déchèterie d’Arconac parée pour l’hiver !

    La déchèterie d’Arconac parée pour l’hiver !

     

    Depuis le 3 octobre, la déchèterie d’Arconac a rouvert ses portes aux usagerères, après un mois de travaux.

    La plateforme en béton avait subi les ravages des hivers rigoureux de la vallée d’Auzat pendant plusieurs années : toute sa surface était dégradée.

    Dans le cadre de l’optimisation des déchèteries, le Smectom du Plantaurel a mandaté le bureau d’étude NJ2I qui a proposé de recouvrir la plateforme d’un béton spécifique aux conditions météorologiques de montagne. Une pente a été ajoutée pour permettre l’évacuation des eaux et ainsi éviter les attaques du gel.

    La société Eiffage est intervenue tout au long du mois de septembre pour réaliser les travaux dont le coût global s’élève à 35 700 €.

    Désormais, les habitant·es de la vallée peuvent déposer leurs déchets en toute sécurité, même quand le mercure descend en dessous de zéro.

    À propos du Smectom du Plantaurel
    Le Smectom du Plantaurel, Syndicat Mixte d’Étude, de Collecte et de Traitement des Déchets Ménagers, fête en 2017 sa 30ème année d’existence. Aujourd’hui, il gère les collectes de 110 communes et traite au total les déchets de 237 communes. Le syndicat couvre plus de 80% des habitants du département (près de 128 000 sur 153 000 Ariégeois). En 2015, le syndicat a traité 95 000 tonnes de déchets, dont 38% ont été redirigés vers des filières de revalorisation. Basé à Varilhes (09) et présent sur 12 sites ariégeois, le Smectom emploie aujourd’hui près de 200 personnes.

    Source : SMECTOM

  • Le Fossat, un atelier participatif sur les énergies renouvelables en Ariège avec le CESEA – 17 octobre

    Le Fossat, un atelier participatif sur les énergies renouvelables en Ariège avec le CESEA – 17 octobre

    Organisme indépendant de consultation composé de 83 membres, le CESEA, Conseil Economique Social et Environnemental de l’Ariège, est un outil de démocratie participative, présidé par Jean-Pierre Stahl, dont le principal objectif est de renforcer la participation citoyenne et de nourrir ainsi de ses réflexions les actions du Département.

    Son Président est venu dans nos locaux pour faire un point sur le CESEA et nous parler de cet atelier.

    Cet Atelier territorial, troisième du genre après ceux proposés l’an passé sur les thèmes de : la ressource en eau (qualité et quantité) et de l’accessibilité des services aux publics en milieu rural, s’adresse à toutes celles et tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution aux réflexions du CESEA.

    Cet atelier se fera en présence des techniciens et présentera les différentes énergies renouvelables étudiées tout au long de l’année par les experts du CESEA : la méthanisation et la biomasse, le géothermie, le petit et le gros éolien, le photovoltaïque et l’hydroélectricité.

    A noter que les échanges des premiers Ateliers territoriaux ont notamment donné lieu à la rédaction de rapports, disponibles en libre téléchargement sur le portail Internet du Département de l’Ariège (www.ariege.fr/Le-Departement/Conseil-Economique-Social-et-Environnemental-de-l-Ariege). Ces rapports ont été présentés en séance plénière aux Conseillers Départementaux ariégeois.

     Mardi 17 octobre, à 18 heures, dans les locaux de la Communauté de Communes Arize-Lèze, au Fossat.

    Renseignements : tél. 05.61.02.09.38 / cesea.dame@ariege.fr

  • Lorp : Couserans Plastique Industrie produit la Georgette recyclable

    Lorp : Couserans Plastique Industrie produit la Georgette recyclable

    Couserans Plastique Industrie produit depuis quelques semaines une version « recyclable » de la Georgette. Cette unité industrielle de 25 salariés développe un savoir-faire en injection plastique pour l’automobile et d’autres secteurs industriels. Aujourd’hui elle espère avec ces productions « spécifiques » faire tourner son outil industriel à fort potentiel. Reportage en vidéo.

    Jean-Louis Orengo travaille depuis des mois sur son projet de Georgette « Recyclable » et c’est aujourd’hui avec CPI qu’il arrive enfin à donner une version très locale de son fameux couvert.

    Tout le monde a reconnu les qualités de la Georgette dans le milieu de la restauration professionnelle et notamment celui des « grands chefs » en France et à l’étranger. Mais acquérir un tel outil reste assez onéreux pour certains et il était assez difficile d’intégrer ce couvert dans sa panoplie professionnelle notamment les traiteurs amenés à produire et servir des centaines de convives.

    Aujourd’hui ce sera possible avec les Georgettes recyclables, qui sont proposées aux professionnels en deux dimensions (10 et 18 cm); une adaptée pour des verrines ou encore une dégustation d’huitres  et l’autre pour des cocktails ou les clients sont amenés à manger debout : la Georgette recyclable sera utile pour piquer et trancher comme elle sait le faire pour son modèle « Inox » et ce avec une seule main !

    Pour l’instant le modèle recyclable a base d’amidon et colorés en vert est destinés aux seuls professionnels de la restauration qui pourront de ce fait améliorer leur empreinte écologique et ne plus utiliser de couverts en plastique ou limiter leur utilisation d’eau pour laver les couverts comme le précise jean-Louis Orengo. Une démarche qui plait à notre inventeur pour qui nature et progrès ne font qu’un !

  • Le CESEA ouvre le débat sur les énergies renouvelables en Ariège

    Le CESEA ouvre le débat sur les énergies renouvelables en Ariège

    3e Atelier territorial : le CESEA ouvre le débat sur les énergies renouvelables en Ariège

    Désireux d’associer les Ariégeoises et les Ariégeois à ses travaux, le Conseil Economique Social et Environnemental de l’Ariège (CESEA) ouvre le débat sur les énergies renouvelables dans le département. Un Atelier territorial est ainsi organisé le mardi 17 octobre, à 18 heures, dans les locaux de la Communauté de Communes Arize-Lèze, au Fossat.

    Cet Atelier territorial, troisième du genre après ceux proposés l’an passé sur les thèmes de l’eau (à Dun) et de l’accessibilité des services aux publics (à La Tour du Crieu), s’adresse à toutes celles et tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution aux réflexions du CESEA. A noter que les échanges des premiers Ateliers territoriaux ont notamment donné lieu à la rédaction de rapports, disponibles en libre téléchargement sur le portail Internet du Département de l’Ariège (www.ariege.fr/Le-Departement/Conseil-Economique-Social-et-Environnemental-de-l-Ariege). Rapports présentés en séance plénière aux Conseillers Départementaux ariégeois.

    Organisme indépendant de consultation composé de 82 membres, le Conseil Economique Social et Environnemental de l’Ariège est un outil de démocratie participative, présidé par Jean-Pierre Stahl, dont le principal objectif est de renforcer la participation citoyenne et de nourrir ainsi de ses réflexions les actions du Département.

    Renseignements : tél. 05.61.02.09.38 / cesea.dame@ariege.fr

  • Irrigation : l’Organisme unique de la Vallée de l’Ariège au centre du dispositif de régulation

    Irrigation : l’Organisme unique de la Vallée de l’Ariège au centre du dispositif de régulation

    La campagne d’irrigation 2017 a été marquée par d’importants déficits au niveau des réserves en eau : les retenues de Montbel et Mondély n’étaient par exemple remplies qu’à 63,9% et 59,3% au 1er juillet 2017, en début de campagne. Une situation de crise qui a incité la Préfecture de Région à instaurer des restrictions, pour les départements de l’Ariège, de l’Aude et de la Haute-Garonne, conformément aux différents arrêtés de crise.

    Dans cette période particulièrement difficile, les professionnels agricoles, l’Organisme unique de la Vallée de l’Ariège », la Chambre d’Agriculture de l’Ariège, le Syndicat Mixte d’Aménagement Hydraulique de la Lèze, la SICA de l’Ouest Audois, ainsi que le SIAHBVA et l’IIABM, en concertation avec les services de l’Etat, ont travaillé ensemble pour gérer la crise au jour le jour.

    En cette fin de campagne d’irrigation, les volumes restants dans les barrages de Montbel et de Mondély sont faibles, mais on note avec satisfaction que l’essentiel des cultures ont pu être conduites à terme sans dommages majeurs pour les agriculteurs dans l’essentiel des secteurs irrigués des bassins versants de l’Hers et de l’Ariège.

    Le Conseil Départemental de l’Ariège et la Chambre d’Agriculture, partenaires au sein de l’Organisme unique de Gestion collective (OUGC) de la Vallée de l’Ariège », ont décidé de faire un retour d’expériences de la campagne d’irrigation 2017 et d’engager, en concertation avec l’Etat, une réflexion co-construite sur une stratégie de répartition optimisée des volumes d’eau destinés à l’irrigation.

    L’OUGC démontre sa volonté de mobiliser et fédérer l’ensemble de la profession pour une gestion plus efficiente de l’irrigation à l’échelle des bassins versants de l’Hers et de l’Ariège. Pour sa part, la profession agricole s’engage à poursuivre les efforts en matière de bonne gestion de la ressource, à l’aide de matériels d’irrigation innovants (pivots, asperseurs, goutte à goutte) et de pratiques agronomiques adaptées.

    Préserver le potentiel d’irrigation, c’est aussi préserver la pérennité des exploitations agricoles des bassins versants de l’Ariège et de l’Hers-Vif, et le dynamisme du secteur agricole local tourné vers des filières à haute valeur ajoutée.

    L’OUGC « Vallée de l’Ariège » présentera les différentes initiatives sur la bonne gestion de l’irrigation lors d’un Forum de l’eau qui se déroulera dans le courant du mois de décembre prochain.

    Source : CD09

  • Pays d’Olmes, 12 réunions publiques avec le SMECTOM

    Pays d’Olmes, 12 réunions publiques avec le SMECTOM

    Le Smectom du Plantaurel va installer sur 12 communes du Pays d’Olmes des bacs individuels pour la collecte des ordures ménagères.

    Ce système de collecte, qui remplacera les bacs de regroupement, a pour double-objectif d’améliorer la salubrité des communes et de responsabiliser les habitants en matière de gestion des déchets.

    Ce genre de dispositif étant toujours sensible à mettre en place, le Smectom a décidé d’organiser 12 réunions publiques d’information, dans chaque commune concernée.

    Les premières auront lieu le jeudi 5 octobre.

    Vous êtes invités à participer ces réunions, les équipes du SMECTOM seront présentes pour présenter le dispositif et répondre aux questions.

    Chiffres-clés
    – 120 kg de déchets ultimes par ariégeois et par an d’ici 2020 (- 200 kg d’ici 2025)
    34 kg d’emballages non triés par habitant et par an en Ariège
    23 kg de gaspillage alimentaire par habitant et par an en Ariège

  • CD09 : Ours, le groupe des élus indépendants regrette le manque de concertation

    CD09 : Ours, le groupe des élus indépendants regrette le manque de concertation

    Le groupe d’élus indépendants constitué par Nadège Denjean, Jessica Miquel, Benoit Alvarez, Alain Sutra et Marc Sanchez communique :

    « Le groupe des élus indépendants regrette que la prise de position sur l’ours n’ait donné lieu à aucune concertation au sein du Conseil départemental pour répondre tous d’une même voix au retrait de l’ours sur nos territoires».

    Nous sommes solidaires avec les éleveurs ariégeois ; nous tenons à leur apporter notre appui, eux qui ont été durement frappés,  cet été encore, par des attaques d’ours.

    Nous rappelons au Gouvernement les propos de la Confédération paysanne de l’Ariège soulignant : « le pastoralisme, garant de biodiversité et d’une montagne vivante et accueillante, n’est pas compatible avec la réintroduction de grands prédateurs ».

    Les dégâts, tant financiers qu’humains, engendrés par l’ours doivent être entendus au plus haut niveau.

    Notre principale préoccupation sur ce dossier est le bien-vivre de nos agriculteurs et éleveurs garants d’un savoir-faire reconnu. Outre le pastoralisme, nous faisons aujourd’hui le choix pour nos montagnes du tourisme vert, garant d’une nouvelle économie. »

  • EELV ARIEGE : L’ours bouc émissaire ?

    EELV ARIEGE : L’ours bouc émissaire ?

    Avant toute chose, il est bon de rappeler que notre espace montagnard est un espace collectif et que nous nous devons de préserver l’espace naturel que nous utilisons. La conservation de la biodiversité est fondamentale pour la survie même et le bien-être de l’humanité.  De quel droit l’homme qui joue en permanence à l’apprenti sorcier, sous la pression des puissances financières, avec notre planète, peut-il prétendre éradiquer tout ce qui le dérange ? Lorsque  l’ours aura disparu, viendra le tour du loup,  du renard, des vautours, des abeilles… et pourquoi pas du voisin…

    Nous comprenons la colère des éleveurs et leurs inquiétudes que certains-es d’entre nous partagent au quotidien étant eux-mêmes du métier, mais ne se trompent-ils pas de cible ?

    La cause du problème est à notre sens purement économique, liée à la mondialisation et aux besoins de croissance incessants de nos sociétés. La filière ovine est depuis de nombreuses années touchée de plein fouet par la crise en raison de la baisse constante des prix et de la concurrence directe des moutons néo-zélandais par exemple.  Les éleveurs, tout comme les petits producteurs, n’arrivent plus à vivre décemment malgré les subventions qui représentent souvent plus de 50% de leur revenu. Dans ces conditions, le gardiennage est difficile à financer.

    Il faut donc réfléchir à la modification des pratiques pastorales actuelles. Le rassemblement des troupeaux la nuit, le gardiennage constant et la protection par des chiens de type patou, sont des  solutions efficaces comme on peut le constater sur le versant espagnol des Pyrénées. Des efforts ont été faits en la matière comme la création de la convention collective pour les bergers, grâce et suite à la réintroduction des derniers ours, mais sont largement insuffisants. Certaines pratiques masquent  également de nombreux scandales autour des indemnisations.

    Nous dénonçons les prises de positions démagogiques qui surfent sur la colère, les actions violentes, et tout ce qui bafoue notre démocratie. Nous demandons la reprise d’un dialogue responsable afin que cessent ces querelles qui génèrent la haine et ternissent  l’image de l’Ariège et de nos Pyrénées.

    Nous pensons qu’une réflexion profonde avec tous les acteurs doit être menée pour demander des prises de position économiquement viables car le retrait de l’ours, par ailleurs totalement illégal, ne résoudra en rien la situation de la filière ovine. Les pouvoirs politiques doivent prendre des décisions, faire respecter les lois, et s’engager dans la promotion de l’exceptionnelle richesse de notre patrimoine naturel.

    Les écologistes défendent un modèle pastorale respectueux de la santé humaine et de l’environnement qui assure un revenu décent et stable à nos éleveurs dans la considération de la biodiversité pour les générations futures et le bien vivre ensemble.

     

    Florence Cortès

    Porte-parole EELV Ariège

     

  • L’Ariège aime le vélo ! Mais encore ?

    L’Ariège aime le vélo ! Mais encore ?

    L’Ariège aime le vélo ! Oui c’est certain et c’est avec ce slogan que notre département surfe sur cette discipline qui apporte notoriété et retombées économiques. Les grandes épreuves de cet été passées, on voudra faire un point sur toute cette stratégie, qui veut faire croire que l’Ariège aime le vélo…

    Ce slogan on le connait tous et le département l’utilise dans sa communication horizontale et verticale, car l’Ariège, c’est bien connu ça monte et ça descend ! 

    «L’Ariège est un département pyrénéen qui aime le vélo sous toutes ses formes : cyclotourisme, VTT, cyclosportive, BMX, descente, …» telle est la raison de toute les aides au développement des courses mythiques organisées sur le département avec les cyclosportives : La Casartelli, la Ronde de l’Isard, l’Ariègeoise  avec des parcours de toute beauté, une sécurité exemplaire, des communes animées, le tout assisté par des bénévoles qui s’investissent sans compter, voilà les atouts de ces manifestations sportives, mais avant tout humaines comme l’Ariégeoise   «Participer à L’Ariégeoise, c’est la garantie d’un grand moment de cyclisme dans une ambiance festive au cœur des Pyrénées. »

    Et c’est bien vrai, comme nous avons pu le constater cette année avec une étape du Tour de France « 100% ariégeoise de Saint-Girons à Foix » qui a été suivie par les fans au bord des routes, ainsi que des millions de téléspectateurs en France et à l’étranger.

    L’Ariège et le vélo c’est aussi « la voie verte » Foix-Saint-Girons » qui permet aux touristes ou promeneurs du Dimanche de profiter en famille et en toute sécurité de leur passion pour le vélo…ou la marche bien entendu..

    Mais encore ?

    Passé les grandes courses, passé le dimanche, que reste t’il aux Ariégeois en matière de vélo ? Comment peuvent-ils profiter de leur passion visible pour la petite reine ? Comment peuvent-ils prolonger en semaine leur désir de se déplacer à vélo pour aller à l’école, au travail, faire leur courses ? C’est là que ça se complique : pas ou très peu d’aménagement pour les liaisons douces le long des principales routes départementales, peu de villes et villages qui développent l’accessibilité à vélo, des voies cyclables absentes. Trop peu de politique pour promouvoir ce mode de transport si « aimé » par les Ariégeois en définitive.

    Alors que les grandes villes rivalisent d’efforts pour faire du vélo le moyen de locomotion du futur, que les vélos à assistance électrique sont promus par l’Etat (avec des primes pour l’achat), l’Ariège reste à la traine semble t’il et c’est dommage !

     

     

     

  • Compteur Linky : Azinat.com mène l’enquête sur le Pays d’Olmes

    Compteur Linky : Azinat.com mène l’enquête sur le Pays d’Olmes

    L’équipe d’Azinat.com a suivi il y a quelques semaines les équipes d’ENEDIS en charge de la mise une oeuvre du plan « Linky » sur le Pays d’Olmes. Entre Laroque et Lavelanet, les installations démarrent et l’entreprise ENEDIS qui recontre parfois des réticences sur le territoire national, met en place un dispositif d’information et d’accompagnement pour permettre le déploiement en toute sérénité. Reportage en vidéo. 

    Le compteur Linky  a fait parlé de lui il y a quelques temps et nous relations, il y a quelques temps les quelques difficultés rencontrées par ENEDIS dans le cadre de son plan de déploiement : campagne de dénigrement et de fausses informations sur la dangerosité des ondes émises, surveillance des consommateurs,…

    Aujourd’hui, le compteur s’installe progressivement sur l’Ariège en passant par le Pays d’Olmes où nous avons rencontré Xavier « installateur » chez Centenero pour le compte d’ENEDIS, qui nous a fait une démonstration montre en main de la célérité de remplacement d’un compteur ancienne génération par le nouveau compteur Linky.

    ENEDIS déploie pas mal d’effort pour que ces installations et ces remplacements se passent au mieux : avertir la population et les clients du fonctionnement du nouveau compteur, avantages pour lui pour la gestion de ses consommations, facilité de remplacement et mise en route rapide des nouveaux compteurs avec un temps d’arrêt de moins de 45 minutes, tarification, …

    Pour ce faire ENEDIS a recruté des médiatrices chargées de préparer la venue des techniciens dans les quartiers. Certes le nouveau compteur est plus simple d’utilisation et permet de nouvelles fonctionnalités notamment sur Internet, alors il est de son devoir d’informer les clients en sus des prospectus d’informations qui sont remis après chaque branchement par les installateurs.

    Une opération importante pour ENEDIS Ariège qui croit fermement en l’avenir de ce nouveau compteur qui ouvrira des perspectives pour la transition énergétique et l’auto-consommation des futurs producteurs individuels tant annoncée ces derniers jours au niveau national.

  • Gestion estivale des prélèvements d’eau sur le bassin versant Hers-Ariège

    Gestion estivale des prélèvements d’eau sur le bassin versant Hers-Ariège

    Si les pluies des derniers jours ont permis d’apporter l’eau nécessaire aux cultures, elles ne participent pas au remplissage des réserves et des nappes.

    Ainsi, la retenue de Montbel n’est remplie qu’à 60 % de sa capacité. Il est donc indispensable pour chaque usager de gérer avec précaution, dès aujourd’hui et jusqu’à l’automne, ce volume réduit tant pour la compensation des prélèvements sur l’Hers et sur l’Ariège que pour le soutien d’étiage de l’Hers.

    Suite à l’avis de la cellule de vigilance sécheresse, une dérogation préfectorale a été prise à titre exceptionnel pour la mise en œuvre des compensations par le barrage de Montbel visant un débit d’objectif diminué de 20 %. Cette dérogation doit s’accompagner d’une limitation des prélèvements à 25 % sur ces deux rivières afin de pouvoir assurer le soutien d’étiage automnal.

    En conséquence et au regard de la faible hydrologie de l’Hers-Vif, les prélèvements en eau dans l’Hers Vif et ses affluents sont interdits un jour sur quatre selon les modalités précisées dans l’arrêté préfectoral signé le 30 juin 2017 à compter du 1er juillet 2017 pour le secteur 1, allant de la source de l’Hers à la commune de Trémoulet, et à compter du 3 juillet pour le secteur 2, allant de la commune de Gaudiès à la confluence avec l’Ariège.

    Ne sont pas concernés par ces restrictions les prélèvements opérés pour l’adduction d’eau potable, la lutte contre l’incendie, l’abreuvement des animaux, les piscicultures et les parcs à volailles.

    L’arrêté préfectoral est en ligne sur : www.ariege.gouv.fr

    Source : Préfecture de l’Ariège

  • Fermeture exceptionnelle du Smectom le 30 juin pour son 30ème anniversaire

    Fermeture exceptionnelle du Smectom le 30 juin pour son 30ème anniversaire

    À l’occasion des 30 ans du Smectom du Plantaurel, le personnel du Syndicat mixte prévoit de se rassembler le vendredi 30 juin pour la célébration de cet anniversaire.

    Tous les sites du Smectom du Plantaurel seront donc exceptionnellement fermés : certaines déchèteries ne seront pas accessibles, les transports seront reportés et une partie des collectes réorganisée.

    – Les déchèteries d’Arconac, Arignac, les Bordes-sur-Arize, Varilhes et Villeneuve d’Olmes seront fermées aux particuliers et aux professionnels le vendredi 30 juin. Elles seront de nouveau ouvertes le samedi 1er juillet.

    – Aux Pujols, à Arvigna, aux Issards et à Coussa, la collecte des sacs jaunes au porte-à-porte sera reportée au lundi 3 juillet.

    – Les collectes des bacs individuels à ordures ménagères et de sacs jaunes de la Tour-du-Crieu et du secteur des Impôts à Pamiers (entre route du Capitaine Tournissa et N20, de l’avenue du 9ème RCP à la route de Mirepoix) seront reportées au vendredi 7 juillet.

    Le Smectom remercie ses usagers de leur compréhension et les prie de bien vouloir s’organiser en conséquence.

    À propos des 30 ans du Smectom du Plantaurel

    Créé le 4 juin 1987 par les élus des communes de Verniolle, Saint- Jean-du-Falga et la Tour-du-Crieu, il avait pour objectif de fédérer les collectivités afin de leur proposer des solutions alternatives à la gestion des déchets, problématique pour chaque commune.

    Les ariégeois venaient alors jeter leurs déchets ménagers et autres dans les décharges de leurs communes : ces déchets étaient parfois partiellement incinérés, mais le plus souvent enterrés et recouverts. En mutualisant leurs moyens, les collectivités ont petit à petit permis au Smectom de mettre en place des filières de recyclage du verre (1989), des emballages (1999), pour aujourd’hui gérer la revalorisation de plus de 30 types de matériaux.

    Un cheminement qui a permis à ce syndicat, au départ composé d’un seul agent et de quelques élus visionnaires, de devenir en 30 ans l’un des 3 grands syndicats mixtes du département et une référence technologique en matière de production d’énergie générée à partir de déchets.

    Basé à Varilhes et présent sur 12 sites ariégeois, le Smectom emploie aujourd’hui près de 200 personnes. Il gère les collectes de 110 communes, traite au total les déchets de 237 communes : le syndicat couvre ainsi plus de 80 % des habitants du département (près de 128 000 sur 153 000 Ariégeois). Il est également doté d’un centre de tri qui traite chaque jour plus de 12 tonnes d’emballages, développe des projets innovants tels que celui de la vente d’ordinateurs reconditionnés Éco-Ordi 09, et assure une mission d’insertion professionnelle en ayant remis sur la voie de l’emploi plus de 250 personnes depuis sa création en 2004.

    Même si le traitement actuel de nos déchets, encadré par une réglementation stricte, est opéré dans le respect de l’environnement, ce qui était loin d’être le cas dans les années 80, la densification de la population ariégeoise depuis 30 ans et les évolutions économiques et commerciales de notre société ont significativement augmenté la production de déchets par habitant. En outre, la capacité de l’installation de stockage de déchets à Berbiac, sur la commune de Manses, est limitée.

    Le meilleur déchet reste celui que l’on ne produit pas : en 2017, il est primordial de réduire nos déchets, ce qui nous engage à repenser nos habitudes de consommation.