Catégorie : Histoire et Patrimoine

  • Camp de concentration du Vernet d’Ariège 1939 – 2019 :  80 ans d’histoire et de mémoire

    Camp de concentration du Vernet d’Ariège 1939 – 2019 : 80 ans d’histoire et de mémoire

    C’est après la défaite de la République espagnole, que le Camp de concentration du Vernet d’Ariège a servi à interner les soldats de l’armée républicaine espagnole.

    Dans des conditions inhumaines, dormant dehors sous le froid et la neige sans presque rien à manger, c’est jusqu’à 15000 personnes qui sont internés en juin 1939.

    A partir du 3 septembre 1939, date de déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne, ce camp de concentration est devenu un camp répressif où sont enfermés « les indésirables étrangers » habitants sur le sol français. Citoyens allemands, communistes étrangers (Espagnols, Italiens, Yougoslaves,…) ainsi que tous les étrangers (Russes blancs, Juifs, Tsiganes) sont arrêtés sur le sol français et internés au camp du Vernet. Cela durera jusqu’à la fermeture du camp le 30 juin 1944.

    Parallèlement, à partir de 1942, Le camp a servi de transit pour les juifs, notamment des enfants, raflés en Ariège et dans le Gers par l’administration de Vichy, avant leur déportation en Allemagne. Une liste de 46 enfants juifs déportés est consultable dans le wagon de la gare du Vernet.

    En 2019 l’Amicale des Anciens Internés Politiques & Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège rendra hommage à toutesles personnes internées dans ce camp de concentration français defévrier 1939 au 30 juin 1944. Dans leur grande majorité, c’étaient des hommes étrangers de 70 nationalités différentes, dont plus de la moitié d’origine espagnole ; quelques français y furent également internésainsi que des femmes et des enfants.

    Tout au long de l’année, des expositions, des conférences-débats, des projections de films, des concerts jalonneront cette année symbolique, au Vernetd’Ariège, à Mazères, à Pamiers et à Saverdun. Toutes ces manifestations seront en accès gratuit, avec des accès réservés aux scolaires.

    A suivre dans notre rubrique sorties ! 

  • RECONCILIATION, dans les pas des Cathares

    RECONCILIATION, dans les pas des Cathares

    «RECONCILIATION, dans les pas des Cathares» est un film de Freddy Mouchard, metteur en scène et réalisateur. Destiné à sortir en salle au printemps 2019, l’équipe du film a besoin de soutien pour assumer en partie la dernière phase de la fabrication à savoir la post production : mixage, étalonnage, effets spéciaux.

    C’est pourquoi aujourd’hui Freddy Mouchard lance un appel aux dons sur la plate-forme de financement participatif Prorati.

    Depuis plus de 2 ans, il a commencé à produire et réaliser ce film de long métrage de fiction de 2 heures. Dans le respect de l’inspiration première, étape après étape, il a voulu faire un film de contenu spirituel tout en étant destiné à un large public.

    Bien évidemment tourné en Ariège, l’action se déroule entre aujourd’hui et le XIIIème siécle. Le parcours initiatique du personnage principal, permet de découvrir de manière inédite l’histoire et la sagesse des Cathares. 

    «C’est un film est très personnel tant dans sa forme que dans son contenu. C’est un film d’aventure historique et psychologique.
    J’aime la nature et la mettre en image pour la magnifier et faire partager au plus grand nombre sa beauté, sa sagesse. Je suis passionné d’histoire et c’est pourquoi j’ai fait pendant plusieurs années des documentaires historiques pour France 3.
    La spiritualité, le travail sur soi et la quête de transcendance accompagnent mon chemin de vie depuis des années.» explique Freddy.

    Synopsis 

    A peine arrivé à Montségur, La première démarche de Guillaume est de chercher à comprendre ce qui s’est passé dans cette région au XIIIe siècle lors des croisades contre les Cathares.

    Au fur et mesure des visites de châteaux, des lectures, des randonnées dans les montagnes, les mémoires du Moyen Age se réactivent. Plusieurs espaces temps sont simultanément en action.

    De retour à Paris, l’appel se renouvelle, Guillaume est submergé par les images du passé. Il décide de repartir de nouveau en Ariège.

    Au fil des quatre saisons, en immersion dans les montagnes, loin du monde des hommes, il renoue contact avec la spiritualité et l’art de vivre Cathare.

    Le chemin qui s’ouvre devant lui est un chemin de libération et de réconciliation avec tous les êtres et surtout ceux du passé.

    La sagesse des Cathares n’a pas disparu. Au-delà des époques, elle est toujours vivante et accessible pour celui qui veut s’en approcher.

    Si vous voulez en savoir plus et faire un don, rendez-vous sur le site : www.proarti.fr

  • « Des gens de valeurs », un nouvel ouvrage pour rencontrer les femmes et les hommes qui font les Pyrénées Ariégeoises d’aujourd’hui

    « Des gens de valeurs », un nouvel ouvrage pour rencontrer les femmes et les hommes qui font les Pyrénées Ariégeoises d’aujourd’hui

    Un fromage exprime des arômes, parfois avec vigueur… Un fromage peut-il exprimer des valeurs ? Dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises, les producteurs pensent que oui.

    Ils sont plus de cinquante, ces ambassadeurs du bon goût, de la biodiversité, des traditions comme de la créativité, à raconter leur démarche dans ce livre. Richement illustré par le photographe Arnaud Spanï, et judicieusement raconté par Véronique Maribont Ferré et Bénédicte Boucays, ce dernier né des éditions Privat est un témoignage sensible de notre territoire.

    Les produits, les services que nous consommons, sont porteurs des valeurs de leurs auteurs. Ces valeurs doivent guider nos choix de consommation, comme elles ont guidé les choix de la personne ou de l’entreprise qui les a fait naître.

    « Au Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises, nous sommes fiers de ces valeurs. Nous sommes fiers des hommes et des femmes qui, tous les jours, y veillent de tout leur cœur et de toutes leurs forces. Ce sont des « gens de valeurs ». Nous sommes impatients de vous les faire connaître. »

    « Parc naturel régional Pyrénées Ariégeoise / Des gens de valeurs » est disponible depuis le 29 novembre dans les librairies.

  • Centenaire de l’Armistice, les enfants de Viviès se souviennent

    Centenaire de l’Armistice, les enfants de Viviès se souviennent

    C’est sur la proposition de René Dedieu, Maire de Viviès, et sous la houlette de plusieurs adultes dont Pauline Lemaître, conseillère municipale responsable de la commission enfants et Dominique Brette adjointe, qu’une douzaine d’enfants du village agés de 7 à 14 ans ont pris en main la commémoration du centenaire de l’armistice.

    Gabriel, Pénélope, Sol, Maël, Kalista, Luka, Morgane, Laura, Jordan Louca et Kélia n’ont pas compté leurs heures « péri scolaire » pour récolter des témoignages dont un série de lettres qu’un cousin du Maire envoyait à sa famille,  des objets et notamment une baïonnette de l’arrière grand-père de luka, ainsi que de nombreux documents qui ont permis de réaliser une exposition dans la salle de la mairie, ainsi qu’une lecture de « Pendant la Grande Guerre » le journal de la petite Rose dont le père est parti se battre.

    « Il nous a semblé qu’il fallait marquer le coup » explique Laura en seconde au Lycée de Mirepoix, « c’était au programme l’année dernière et nous avons fait un voyage scolaire à Verdun ». Pour Gabriel, en 4ème au collège de Mirepoix « Il est important de se souvenir des gens qui sont morts« .

    Voila donc une belle initiative pour le devoir de mémoire de la commune de Viviès. 

     

     

     

  • Les « Rencontres de Montségur » se délocalisent dans l’Aude à Cailhau pour la journée annuelle d’études consacrée à l’Histoire du catharisme

    Les « Rencontres de Montségur » se délocalisent dans l’Aude à Cailhau pour la journée annuelle d’études consacrée à l’Histoire du catharisme

    Samedi 3 novembre, pour la séquence 2018, à l’invitation de la mairie de Cailhau et des amis d’Achille Laugé et grâce au soutien de l’Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne, l’association ariègeoise « Rencontres de Montségur », a permis au public venu en nombre d’assister aux conférences extrêmement sérieuses données par des intervenants exigeants sur l’histoire du catharisme dans notre région.

    Raymond Richard relatait les destins croisés (sans jeu de mots) des deux frères ennemis que furent au 13° siècle Chabert de Barbeira et Olivier de Termes.

    Patrick Ducome revenait sur l’historiographie de la Mémoire grâce à la démonstration exceptionnelle et à distance de l’historien Michel Roquebert sur ce constat que «La torture et la disparition des Cathares résultaient d’un système et non d’un accident de l’histoire ou d’une bavure! »

    Annie Cazenave, historienne, ingénieur CNRS, bien connue en France et à Foix où elle réside, a conquis l’auditoire par son intervention très vivante sur le « mythe d’Esclarmonde de Foix. »

    Gilles-Henri Tardy de La Roque d’Olmes, ancien diplomate et historien des religions, développait comment en passant par les Yézidis et les Bogomiles, le catharisme a pu s’implanter en Languedoc, suivi du billet d’Eric Delmas, venu de Carcassonne, pour poser quelques petites questions ponctuelles pour éclairer la réflexion.

    En conclusion de cette journée d’Etudes, Olivier Cébe, secrétaire de la société du souvenir et des études cathares, livrait un vibrant réquisitoire fort documenté sur l’identité et l’unité de notre territoire titré « Moyen âge… en eaux troubles ».

    Ce qu’il y a de remarquable dans cette Journée de Cailhau est la formidable adhésion des publics pour se retrouver unis pour une journée complète avec repas de midi et même du soir afin de prolonger les échanges. Grâce à sa formule inédite, elle promet avec les « Rencontres de Montségur » de devenir un incontournable rendez-vous des chercheurs et des curieux de l’histoire.

  • 11 novembre 1918 – 11 novembre 2018 : cent ans de célébration d’un armistice

    11 novembre 1918 – 11 novembre 2018 : cent ans de célébration d’un armistice

    Signé le 11 novembre 1918 à 5 h15 près de Rethondes dans l’Oise, l’armistice mit un terme à la Première Guerre mondiale qui fit plus d’un million de morts et presque six fois plus de blessés et de mutilés parmi les troupes françaises. Il marquait la fin des combats de la Première Guerre mondiale, la victoire des Alliés et la défaite totale de l’Allemagne, mais il ne s’agit pas d’une capitulation au sens propre.

    Le 11 novembre célèbre à la fois l’Armistice du 11 novembre 1918, la Commémoration de la Victoire et de la Paix et l’Hommage à tous les morts pour la France. Pour commémorer l’anniversaire de l’armistice de 1918, la journée du 11 novembre fut instituée par la loi du 24 octobre 1922 « journée nationale pour la commémoration de la Victoire et de la paix ». La loi du 28 février 2012 élargit la portée à l’ensemble des morts pour la France.

    Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre qui a fait plus de 8 millions de morts, d’invalides et de mutilés.

    Le maréchal Foch, commandant en chef des armées alliées et l’amiral Wemyss, First Sea Lord, et, pour l’ Allemagne, le secrétaire d’État Erzberger, président de la délégation allemande, le comte von Oberndorff, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, le général major von Winterfeldt, et le capitaine de vaisseau Vanselow, se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d’État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

    La convention d’armistice du 11 novembre 1918 est conservée par le service historique de la défense. Ce document de 13 pages est relié avec les textes des conventions du 13 décembre 1918, 19 janvier et 16 février 1919 prolongeant la durée de l’armistice, auxquels sont joints le protocole du 4 avril 1919 et les cartes et rapports, annexes de ces conventions. Il est à noter que l’exemplaire allemand a été détruit.

    Cependant, l’armistice ne met pas fin à la guerre mais signe l’arrêt des combats et Il faudra attendre le traité de Versailles signé le 28 juin 1919  entre l’Allemagne et les Alliés pour mettre un terme définitif à la première guerre mondiale.

    Les derniers morts au combat ou l’absurdité de la guerre

    Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d’une opération majeure comme le Jour J en 1944. Certains soldats ont perdu la vie lors d’actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l’armistice avait déjà été signé :

    Par exemple, le général Wright de la 89ième division américaine prit la décision d’attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes.

    À 10 h 45 du matin, soit 15 minutes avant l’heure du cessez-le-feu, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué, estafette de la 9ième compagnie du 415ième régiment de la 163ième division d’infanterie, il est tué d’une balle dans la tête alors qu’il porte un message à son capitaine.

    Le dernier britannique, George Edwin Ellison a été tué à 9 h 30 alors qu’il faisait une reconnaissance non loin de Mons en Belgique. Le dernier soldat canadien a été George Lawrence Price, deux minutes avant l’armistice. Il a d’abord été enterré à Havré avant d’être transféré à Saint-Symphorien (Belgique), au cimetière militaire. La pierre tombale d’Havré est exposée au musée d’Histoire militaire de Mons.

    Enfin l’Américain Henry Gunther est généralement considéré comme le dernier soldat tué lors de la Première Guerre mondiale, 60 secondes avant l’heure d’armistice, alors qu’il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu’elles savaient le cessez-le-feu imminent.

    La date de décès des morts français du 11 novembre a été antidatée au 10 novembre par les autorités militaires. Deux hypothèses expliquent cette décision.

    L’hypothèse symbolique : pour les autorités militaires, il n’était pas possible ou trop honteux de mourir le jour de la victoire

    l’hypothèse matérielle : cette décision a été prise dans de nombreux cas par des médecins ou les chefs directs des soldats morts après l’armistice (dans ce cas, les épouses ne touchaient pas les pensions de guerre) afin d’éviter toute forme de contestation sur l’attribution des pensions des veuves de guerre.

    Sources: Wikipédia – servicehistorique.sga.defense.gouv

    Photos : Tableau représentant la signature de l’Armistice de 1918 dans le wagon-salon du maréchal Foch

  • Lavelanet : Commémoration de la première guerre mondiale du 5 au 11 Novembre

    Lavelanet : Commémoration de la première guerre mondiale du 5 au 11 Novembre

    Lundi soir a eu lieu le vernissage de l’exposition « Lavelanet se souvient », mise en scène avec brio par l’association Lavelanet d’hier à aujourd’hui, sous la baguette  du chef d’orchestre Franck Farez. Une belle et riche exposition pour se souvenir que nous fêtons dans quelques jours les cent ans de l’armistice de la Grande Guerre.

    « Lavelanet se souvient »,  un défi relevé avec talent

    Franck Farez a salué « le travail colossal accompli en si peu de temps par les équipes techniques » de son association qui ont répondu présentes pour « réaliser ce défi ; sans eux je ne serai rien ». Il a tenu à remercier « particulièrement les Lavelanétiens de résidence ou de cœur qui ont confié leurs documents, photos, archives… »

    Et en effet, de nombreux Lavelanétiens et habitants du Pays d’Olmes ont répondu à l’appel lancé par la mairie. Leurs objets ou documents venant enrichir cette exposition. Une expo plus vraie que nature, où le public se retrouve plongé dans de vrais décors narrant le quotidien des hommes et femmes qui ont vécu la Grande Guerre.

    Cette exposition retrace la vie des « Poilus »: armes et équipements, journaux, photos, lettres, décorations, habillement, ou objets de la vie quotidienne ; tous ces objets, pour certain exhumés des armoires et des greniers, sont variés et illustrent tous les aspects de la guerre. Adjointe en charge de la culture, Émilie Allabert a souligné : « tous plus émouvants les uns que les autres, ils nous rappellent que la Première Guerre mondiale reste dans la mémoire collective, la « Grande Guerre. Partager ensemble au travers de cette exposition son souvenir, notamment pour mieux la faire comprendre aux jeunes générations, est un des enjeux de Franck Farez et des élus. Nous avons, nous adultes un devoir de mémoire envers tous ces morts pour la France. » Et l’élue de conclure : «  Marc Sanchez retenu par ailleurs se joint à moi pour vous remercier encore et pour vous rappeler l’intérêt que nous portons à nos anciens combattants. Lavelanet, ville de tradition patriotique, a mis en place une semaine de commémoration ».

    En effet, pour se souvenir de ces évènements qui ont profondément bouleversé la France et l’Europe entre 1914 et 1918, la Ville de Lavelanet organise tout au long de cette semaine diverses animations autour du thème de la Grande Guerre. Films, conférences, spectacles seront à découvrir jusqu’au 11 novembre au centre culturel Mady de La Giraudière ou au Marché couvert.

    Le 11 novembre, la municipalité convie les Lavelanétiens à la cérémonie officielle de la Commémoration et à l’inauguration du Jardin public qui portera le nom de Suzanne Noël pionnière de la chirurgie esthétique, elle qui « répara les gueules cassées », et fondatrice du mouvement féminin Soroptimist en Europe. Un vin d’honneur sera offert à l’issue de la cérémonie au Centre de secours de Lavelanet.

    L’exposition « Lavelanet se souvient » est à découvrir jusqu’à dimanche 11 novembre de 10h à 12h et de 14h à 18h salle Jean Ferrat au Casino.

  • Armistice du 11 novembre 1918 : les Ariégeois invités à participer à la Grande Collecte nationale

    Armistice du 11 novembre 1918 : les Ariégeois invités à participer à la Grande Collecte nationale

    Les Archives Départementales de l’Ariège participent à l’édition 2018 de la Grande Collecte organisée par les Archives de France, la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et la Bibliothèque nationale de France, à l’occasion du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 (www.lagrandecollecte.fr).

    Du lundi 5 au dimanche 11 novembre, les Ariégeois sont invités à enrichir la connaissance de l’histoire de l’Ariège et de la Première Guerre mondiale, en apportant aux Archives Départementales de l’Ariège lesdocuments qu’ils conservent de cette période.

    Ces documents peuvent être de différentes natures : des correspondances entre les soldats et leurs proches, des carnets tenus sur le front ou des souvenirs écrits après la guerre, des carnets de chants, dessins, journaux de tranchée, photographies, cartes postales, plaques de verre… Les documents seront confiés aux Archives départementales sous la forme de dons ou prêtés le temps de les numériser.

    Pour participer à cette Grande Collecte, les Ariégeoises et les Ariégeois sont invités à prendre rendez-vous avec les Archives Départementales, au cours de la semaine du 5 au 9 novembre, ou bien plus tard.

    Renseignements complémentaires auprès des Archives Départementales de l’Ariège, à Foix : 05 34 09 36 80, ou arcdir@ariege.fr ; ou sur le site internet archives.ariege.fr

    Les Archives Départementales de l’Ariège (59 chemin de la Montagne, 09000 Foix ) sont ouvertes les lundi, mardi, jeudi vendredi, de 8 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, le mercredi de 8 h 30 à 12 heures.

    Source : CD09

  • Ustou, une vallée pyrénéenne méconnue

    Ustou, une vallée pyrénéenne méconnue

    Agrégée des lettres, Geneviève Durand-Sendrail, a déjà publié des ouvrages sur le canton d’Oust, le Haut Salat, Salau ou encore sr le cantonne Castanet-Tolosan. Récemment elle s’est intéressée à Ustou dans un ouvrage intitulé « Ustou, une vallée pyrénéenne méconnue ».

    C’est en découvrant cette vallée lors d’un voyage en famille il y a bientôt 50 ans, que la toulousaine Geneviève Durand-Sendrail en tombe amoureuse et construit un chalet sur la crête du Prat-Matou. 

    Entre le comté de Foix et le Comminges, le Couserans est souvent oublié et la vallée d’Ustou est absente des guides touristiques qui ignorent cette partie du Couserans et saute sans arrêt du Vicdessos à Bethmale.Elle n’ guère retenu l’attention des chercheurs universitaire, quand aux érudits ariégeois ils ont réduit son histoire à deux évènements : La descente des Miquelets en 1712 et à l’attaque du château en 1830 dans le contexte de la Guerre des Demoiselles. 

    Grâce au dépouillement de documents jusqu’ici inexploités : plusieurs sources d’archives, des témoignages convergent apportant des réponses à des questions jusqu’ici non résolues… Geneviève Durand-Sendrail replace ces évènements dans un continuité historique. 

    Dans cet ouvrage, l’auteur partage l’émerveillement de ces visiteurs et s’étonne, comme eux, que cette vallée soit si longtemps resté à l’écart. Elle a voulu répondre aux interrogations qu’elle s’était posées en découvrant cette vallée, de l’histoire dont certains souvenirs ont été effacés ou même refoulé et qui méritait d’être rappelés. 

    «Ustou, une vallée pyrénéenne méconnue» (Éditions de l’Acala)

    Pour se procurer l’ouvrage :

    gene.sendrail@wanadoo.fr

    www.editions-acala.fr

     

     

     

  • Centenaire de la Grande Guerre : Appel à la population

    Centenaire de la Grande Guerre : Appel à la population

    Pour se souvenir de ces évènements qui ont profondément bouleversé la France et l’Europe entre 1914 et 1918, la Ville de Lavelanet organise une  semaine de commémoration et d’animations autour du thème de la Grande Guerre.

    Expositions, films, conférences, spectacles, et de nombreuses surprises seront à découvrir du 5 au 11 novembre au centre culturel Mady de La Giraudière.

    Tout au long de cette semaine, des évènements seront mis en place par la mairie, comme l’inauguration du jardin public en cours de travaux et qui portera le nom de Suzanne Noël qui « réparait les gueules cassées ». Mais nous reviendrons plus en détail sur cette belle et riche programmation mise en œuvre par Émilie Allabert adjointe à la culture et Franck Farez élu.

    La municipalité lance un appel à la population.

    «Les familles détenant photos, documents, objets (militaires ou de la vie quotidienne), courriers de « poilus » et autres, sont invitées à se rapprocher du service patrimoine de la mairie. Tous les objets qui nous seront confiés et qui enrichiront notre fonds seront inventoriés et restitués à la fin de la manifestation. Nous vous en remercions par avance. Contact : 05 61 01 53 70, ou : lavelanet.communication@orange.fr »

  • Espace Jean Duvernoy, pose de la première pierre à Montaillou le 14 août dernier

    Espace Jean Duvernoy, pose de la première pierre à Montaillou le 14 août dernier

    C’est le 14 aout dernier que Jean Clergue maire de Montaillou, une partie du conseil municipal, Alain Naudy, président de la communauté de communes de la Haute Ariège et les descendants de jean Duvernoy sont venus pour la pose de la première pierre de ce que sera le « Centre Historique Jean Duvernoy » à Montaillou.

    Jean Clergue, Claire Dumont, Fredéric Duvernoy (un des fils de Jean Duvernoy) et Sylvain Athiel sont venus animer une « mini-conférence » sur les origines du projet de centre historique voulu et imaginé par l’association « le Castellas« . Quelques années de labeurs et de travail sur les dossiers de financements, des fouilles, un travail sur les textes permettent aujourd’hui d’envisager la pose de la première pierre ce de que sera très bientôt « Le centre Historique jean Duvernoy« . Les études de réflexion et de faisabilité ayant été démarrées en 2011 par la préfecture de l’Ariège.

    Un centre sur l’histoire du village, le catharisme dans le secteur, et les travaux historiques effectués sur ce fameux « Montaillou village Occitan » cher à Emmanuel Le Roy Ladurie qui s’est inspiré des travaux du juriste et traducteur « médiéval » que fut Jean Duvernoy, seront présentés dans cet espace « muséographique »

    L’espace Jean Duvernoy devrait ouvrir ses portes et être inauguré et ouvert en 2020 selon les informations annoncées lors de cette conférence. Le projet total est de 215 000 euros HT avec un financement de la Mairie à hauteur de 20% soit 43 000 euros dont une partie qui sera pris en  charge par la fondation du patrimoine. (les autres finances : 15% état, 15% département, 40% LEADER, 10% communauté de communes) 

    Jean Duvernoy était Docteur en droit et licencié ès lettres, et fut élu mainteneur de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse en 1989Après s’être intéressé aux Vaudois, Jean Duvernoy est à partir de 1958, l’auteur de textes, de transcription et de traductions sur le catharisme et l’inquisition. Sa traduction en français du Registre d’Inquisition de Jacques Fournier est à l’origine du livre d’Emmanuel Le Roy Ladurie Montaillou, village occitan de 1294 à 13242. Son souci de trouver les sources (en particulier celles conservées au Vatican) a permis de donner une vision complète, et dégagée de tout ésotérisme, du mouvement religieux cathare. (Sources : Wikipédia)

     

     

     

  • La Bastide-sur-l’Hers réhabilite une ancienne friche

    La Bastide-sur-l’Hers réhabilite une ancienne friche

    Au printemps 2016, le Pays d’art et d’histoire organisait un  workshop sur six friches industrielles emblématiques du territoire (voir la vidéo ci-dessous). Celui-ci avait permis de mettre en valeur les potentialités du patrimoine bâti hérité des activités du textile et du peigne, tout en invitant des étudiants à plancher sur de possibles futures réutilisations.

    Depuis lors, et parfois en s’inspirant de ces premières ébauches, les communes concernées ont cherché à concrétiser les potentiels identifiés, et à faire émerger de ces édifices parfois négativement perçus des perspectives de développement économique et culturel.

    A titre d’exemple, la municipalité de La Bastide-sur-l’Hers, soutenue par plusieurs partenaires, conduit actuellement un ambitieux projet de réhabilitation et de réaménagement de l’ancienne friche dite Bez / Jouret. A l’abandon depuis plusieurs années, ce site a successivement accueilli l’une des plus importantes entreprises de peigne en corne de France (Bez) puis une filature (Jouret).

    Entamé depuis l’été 2018, le chantier, en plusieurs tranches, verra à terme le lieu accueillir un restaurant gastronomique avec terrasse panoramique, une salle polyvalente, des locaux destinés à abriter plusieurs professionnels du secteur santé et bien-être, et des ateliers d’artistes. D’ici début 2019, le restaurant et les ateliers doivent être finalisés, avant l’achèvement complet du projet pour 2020.

    La conservation des éléments propres à l’activité passée (murs de la filature, base de la cheminée, ateliers des peigners…) étant chère aux yeux des porteurs du projet, le chantier constitue autant un moyen de dynamiser le tissu économique local que de sécuriser et valoriser un patrimoine industriel dont la dimension identitaire est évidente à l‘échelle du Pays d’art et d’histoire.