Catégorie : Mon métier en Ariège

  • Pigeons de concours : Rencontre avec un champion ariégeois « Mondain »

    Pigeons de concours : Rencontre avec un champion ariégeois « Mondain »

    Mardi dernier nous avons rencontré Rémi Laffont qui est devenu il y a quelques jours champion de France d’élevage de pigeon 2018 (colombophile). Remi élève et sélectionne ses pigeons depuis de nombreuses années une passion qui l’amène un peu partout en France.

    Depuis tout jeune Rémi s’occupe de pigeons, une passion qu’il développe grâce à son grand père. En 2008 suite à la mort de son grand père, il reprend le flambeau.

    Il décide de reprendre ses pigeons afin de les élever. Pour le consoler son père lui construit une volaillère pour qu’il puisse s’en occuper chez lui.

    Durant l’année qui suit la mort de son grand père il va au championnat de France pour voir les pigeons qui y sont exposés, à cette occasion il tombe amoureux des pigeons Mondains et décide de concourir. Pour y parvenir, il a du se créer des souches et y consacrer beaucoup de temps.

    Rémi ne veut pas trop faire d’expositions et de concours ; il en fait un à deux par an à cause du risque de maladie et des perturbations que cela provoque chez les pigeons (stress, maladies, …) « Je me concentre essentiellement sur les championnats de France » nous précise Rémi.

    En 2013, il décide de commencer à exposer. C’est à partir de 2014 qu’il commence à être sur le tableau des finalistes.

    « Les pigeons sont des animaux très curieux mais pas très sages» précise Rémi. Les couples de pigeons ne se forment pas par affinité mais par génétique  « Tous les mâles que l’on accouple avec une femelle blanche donneront des papillonnés ». Les pigeons qu’il utilise pour les expositions ne volent pas et ne font pas mal. Toute la saison les pigeons vivent dans des box.

    Un peu de génétique

    Selon les critères de la race, les pigeons blancs doivent avoir les yeux noirs. Les pigeons jaunes se font souvent confondre avec des pigeons de couleur chamois. La particularité des Texans (une race particulière), c’est qu’ils sont « autosexables ». Le chamois doit être travaillé avec des rouges ou des jaunes et ces derniers peuvent être travaillés ensemble. On peut mettre un mâle rouge et une femelle jaune ensemble mais les petits seront rouges et porteurs de jaunes alors que si on met un mâle jaune et une femelle rouge les petits seront autosexables. Si c’est un mâle, il naitra rouge et si c’est une femelle elle naitra jaune. Les plus beaux pigeons mâles seront toujours les blancs.

    Bref, vous le comprendrez c’est une affaire de « Pro » et de passionné comme l’est Rémi !

    Le palmarès de Rémi Laffont :

    2014 : 4ème au championnat de France en mâle rouge.

    2015 : triple champion de France en mâle rouge, femelle rouge et mâle jaune.

    2016 : vice champion de France mâle jaune et 4ème mâle blanc.

    En 2017 il n’a pas fait d’exposition, car il y avait une épidémie de « Circovirose ». (La Circovirose est une maladie chez les pigeons qui touche principalement les petits. )

    2018 : champion de France en femelle rouge.

    Article Co-écrit par Bastien Terré, étudiant en 3ème au Collège de Mirepoix, lors de son stage découverte.

  • Le Campus des Métiers du Tourisme Pyrénéen en Assemblée Générale

    Le Campus des Métiers du Tourisme Pyrénéen en Assemblée Générale

    Le CMQ du Tourisme Pyrénéen tient son Assemblée Générale aujourd’hui à Foix au Centre Universitaire. Après un an d’existence, il était temps de faire le point sur ce qui a été fait depuis un an, l’occasion pour la Région de faire le point sur son appui à cette initiative.

    CMQ ce sigle ne veut peut être pas dire grand chose pour le commun des mortels éloignés du monde de l’éducation et de la formation. L’idée est de menée sur les établissements de formation et d’éducation une offre de formation cohérente et en prise directe avec les besoins du territoire. Le CMQ de l’académie de Toulouse initié par Bruno Pasquet il y a un an sous la présidence de Marc Carballido a choisi l’ambition de créer une dynamique autour des métiers liés à la montagne Pyrénéenne    .

    Pour sa première bougie le CMQ des métiers du Tourisme à décider de changer de directeur opérationnel et c’est Pierre Torrente de l’Isthia qui prend le relais après un an de travail de fonda porté par Bruno Pasquet du LP Jacquard de Lavelanet qui a été remercié pour son travail de construction et de mise en place. C’est donc l’Université qui reprend les rennes de ce projet qui a pour ambition de créer une dynamique autour des métiers liés au tourisme pyrénéen : Hôtellerie, Stations de Ski, accueil touristique, accompagnateurs, etc.

    On parle de MOOC pyrénéen, de PIA et de gros sous qui permettront peut être un jour de voir se développer des outils et des formations

  • Fabien Haurat, Tourneur sur bois à Manses

    Fabien Haurat, Tourneur sur bois à Manses

    Ce que l’on aime dans l’Ariège c’est les ariégeois, qu’ils soient d’origine où d’adoption. Artisan·e·s, producteur·rice·s, cuisinie·ère·s… nous aimons aller à leur rencontre et cette fois nous avons poussé la porte de l’atelier de Fabien Haurat, un tourneur sur bois passionné.

    Dans son atelier de Manses, Fabien révèle les particularités du bois, pour donner une seconde vie aux arbres au travers de pièces artistiques et décoratives (pieds de lampes, tableaux, vaisselle).

    Pour vivre heureux vivons cachés 

    C’est un peu la philosophie de Fabien et Nathalie sa compagne, mais ils vous accueilleront avec plaisir pour vous faire découvrir ces créations uniques réalisées avec des produits naturels et des bois nobles et locaux.

    Pour vous donner envie d’aller faire un petit tour du coté de Manses, on vous laisse découvrir la vidéo.

    Et pour rendre à César ce qui est à César, le reportage à été réalisé pour notre stagiaire Matisse Perez. Bravo à lui !

    Atelier Création Bois
    6 avenue de Montségur – Manses

    Rendez-vous :  06 83 27 32 34 / 09 66 83 09 02
    fabien.haurat@orange.fr

     

  • ACE Paint Horse, pour découvrir le cheval autrement

    ACE Paint Horse, pour découvrir le cheval autrement

    Inédit en Ariège, original tant dans sa forme que dans son approche, ACE Paint Horse a ouvert ses portes à Mirepoix il y a deux ans. Un centre équestre pas comme les autres, où le bien-être et l’équilibre du cheval priment sur la vitesse sans pour autant négliger la performance.

    La belle histoire d’une môme du Couserans

    Môme du Couserans, Anaïs Champarnaud a roulé sa bosse aux quatre coins de France en recherche d’un lieu où s’installer. C’est finalement sur les hauteurs de Mirepoix, au hameau de Marty, qu’elle décide de créer sa structure. Un hameau perché sur les collines, battu à tous les vents, offrant une vue magique sur la chaîne des Pyrénées tout autant qu’une vision sauvage de l’Ariège. « Les montagnes me manquaient et je n’imaginais pas vivre loin de mes chevaux ! » explique t’elle 

    C’est ici qu’elle accueille des cavaliers venant de toute discipline avec ou sans leur cheval, adultes ou enfants pour découvrir le Mountain Trail, qui vient compléter depuis cette année, les cours et stages d’équitation éthologique qu’Anaïs propose par ailleurs. 

    Mountain Trail, quézako ?

    Le Mountain Trail est une nouvelle discipline équestre arrivant tout droit des Etat Unis. Un parcours d’obstacles 100% nature d’un genre nouveau, ici un pont à bascule, là un pont suspendu, là encore un champ de pierres… qui peut se parcourir à cheval ou à pieds. L’objectif est bien-sûr le plaisir, mais aussi une meilleure préparation du cheval à la randonnée de pleine nature, en développant la confiance et la connivence entre le cavalier et son cheval, en emmenant l’un et l’autre à aborder en binôme complice et en toute sécurité des situations parfois cocasses.

    « L’intérêt de cette discipline, outre le plaisir et la confiance mutuelle qui se créent, est de renforcer la capacité du cheval à faire face aux situations imprévues qui se présentent souvent en extérieur, sans que celles-ci soient synonyme de chute ou de fuite » explique Anaïs, fondatrice de la structure.

    Une question d’attitude

    Ici, pas question de chrono. La performance se mesure à la complicité monture/cavalier, au respect qui lui est démontré et à sa sécurité.

    Ce qui compte, c’est la bienveillance du cavalier vis-à-vis de son cheval, autrement dit le Horsemanship. Pas de brusquerie, pas de forcing, le cavalier accompagne son cheval en douceur pour lui permettre de comprendre ce qu’il attend de lui et exécuter le parcours avec habileté et harmonie. L’animal doit toujours se sentir en confiance. Cette discipline, née aux Etats-Unis, vient tout juste d’apparaître en France et l’Ariège est un des premiers territoires d’implantation.

    Pour celles et ceux qui veulent tenter l’aventure, plusieurs journées de stages auront lieu ce printemps 2018 !  prochain stage le 20 mai et concours officiel le 27 mai !

    Anaïs Champarnaud -ACE PAINT HORSE 
    Centre d’équitation éthologique et de Mountain Trail
    Hameau de Marty  – 09500 Mirepoix
    06 72 25 78 74 / www.acepainthorse.frPage FaceBook

     

  • Non voyante, elle gravit les pentes du Mont Fourcat dans la neige !

    Non voyante, elle gravit les pentes du Mont Fourcat dans la neige !

    Marie Hélène en cécité est venue tout droit de Bretagne et cherchait pour son projet un accompagnateur en montagne capable de la guider et de s’adapter à son handicap pour gravir un sommet. Ses recherches internet l’ont amené en Ariège et c’est Denis Wohmann du Dahu Ariégeois qu’elle a trouvé, grâce à un article sur Azinat.com…

    Après plusieurs échanges Denis a fixé trois sorties d’entraînement afin de mieux se connaître et qui a permis de mettre un nom sur le sommet : ce sera le Fourcat !

    Il était indispensable d’estimer l’aptitude physique de Marie Hélène et les limites liées à son handicap afin de mesurer la faisabilité de son projet. Rapidement la confiance s’installe. Le projet prend forme le 6 mars 2018 au départ de la station des Monts d’Olmes. Après 500 mètres de dénivelé et une corniche passée, Marié Hélène a accompli son rêve de gravir un nouveau sommet dans le noir complet.

    Mes yeux et ma voix étaient là pour lui décrire le paysage !

    « Tout le long de la sortie je me suis appuyé sur ses autres sens. Comme le toucher : « frôler l’empreinte d’un renard dans la neige dure ou apprécier la douceur de l’écorce du bouleau ». L’odorat : « Sentir et différencier les différents conifères » l’ouïe « le croassement d’un corbeau » et le goût…

    J’ai été impressionné du développement des capacités de Marie Hélène et de son adaptation à l’environnement. Elle est par exemple capable de s’orienter et de capter les ondes de masse notamment des montagnes …» nous explique Denis Wohmann

    Marie Hélène reviendra cet été pour faire, cette fois-ci, l’ascension du  Pic de Saint-Barthélemy. Plus technique.

    Après cette expérience Denis Wohmann a un projet personnel, il aimerait coacher et guider un non-voyant sur un trail version ascension. Il cherche un.e volontaire pour ce nouveau défi !

  • France 3 Ariège : Laurent Winsback quitte la rédaction pour se consacrer à une nouvelle aventure

    France 3 Ariège : Laurent Winsback quitte la rédaction pour se consacrer à une nouvelle aventure

    Après 23 ans  de journalisme, 18 ans à France 3 et  8 ans en Ariège, Laurent Winsback journaliste rédacteur au bureau excentré de France 3 Midi-Pyrénées en Ariège a décidé de se réorienter et d’abandonner le métier de journaliste…un appel de la forêt et du bien-être..

    On le retrouvait régulièrement sur le terrain, à Montségur à six heures du matin par couvrir le solstice d’été ou sur d’autres terrains d’actualité plus communs, il couvrait avec Pascal Dussol l’actualité ariégeoise avec un certaine assiduité depuis plus de 8 ans depuis l’antenne de Foix. La vie, sa propre sensibilité et  la nature ariégeoise l’ont conduit peu à peu à découvrir une autre passion que celle du journalisme…

    L’appel de la forêt

    C’est donc depuis quelques jours que Laurent a quitté la rédaction pour se consacrer à la Sophrologie qui l’a progressivement attiré.

    «Le processus s’est fait en plusieurs étapes» nous indique Laurent, « il y a 10 ans en 2008 j’ai été intéressé par les plantes médicinales et j’ai eu besoin  de voir ce qu’elles étaient et qui elles pouvaient être : alimentaires , medicinales …Et ça a été ma révolution et je n’ai plus vu la vie comme avant et j’ai trouvé plus intéressant que ce que devenait mon métier, que j’avais aussi choisit par passion»

    «J’ai ainsi commencé une formation  autour de la santé de l’être humain et trouvé cette orientation – « santé » et lien entre les plantes et la santé de l’être humain – très intéressante. C’est surtout l’aspect émotionnel de la plante qui m’a intéressé, en lien avec l’endroit où elle poussaient. Après avoir enchainé des stages de bien être personnels, peu à peu je me suis éloigné de mon métier de journaliste et cela est devenu plus terne, plus alimentaire, plus assez authentique» 

    Une nouvelle activité professionnelle en lien avec les plantes et la sophrologie

    Laurent s’est ensuite  formé à l’approche sensible du végétal  pendant deux ans et au développement personnel dans la nature, et a expérimenté qu’il se passait des choses très révélatrices de ses propres blessures. Il a ensuite commencé à organiser des stages sur son temps libre où il était lui même l’animateur.

    Ces derniers mois, Laurent à constaté, notamment avec l’épisode de la vidéo des « pseudo chasseurs cagoulés » qui souhaitaient reprendre la chasse à l’Ours et sa diffusion sur la chaine France 3 sans vérification, qu’il ne comprenait plus son métier. 

    Une installation en Ariège d’ici six mois

    Formé à la sophrologie depuis mars 2016, il s’installera en juin 2018, pour proposer des stages pour les citadins et bientôt pour les ariégeois. 

    «Je veux mettre en place des stages de développement pour un public citadin baignés dans le stress et l’anxiété. Ces prochaines semaines,  je vais faire des salons du « Bien-être »  à Perpignan et à Toulouse

    L’approche sensible du végétal et la sophrologie correspondent bien à la société hyper stressée dans laquelle on vit, son activité devrait donc intéresser un public assez nombreux.

    Le premier stage aura lieu à Ornolac au Centre Point soleil …

    Plus d’infos sur l’activité de Laurent : http://www.sophrologie-nature.com

     

     

  • La récolte de sève de bouleau bio a débuté au Haras Picard du Sant

    La récolte de sève de bouleau bio a débuté au Haras Picard du Sant

    Diurétique, détoxifiante, hydrate, drainante, detoxifiante…  la sève de bouleau fraîche s’apparente à un liquide claire quasi-incolore semblable à de l’eau, au goût neutre légèrement sucrée. Récoltée au printemps juste avant l’apparition des jeunes feuilles, la sève de bouleau ne cesse de séduire par ses bienfaits.

    Le printemps n’est pas encore là mais, au Haras Picard du Sant à Lasserrre dans le Couserans, Jean-Louis et Christine Savignol sont à la tache depuis déjà plusieurs semaines : la récolte de la sève de bouleau. Et par ce magnifique mardi matin et par -8 degrés, l’équipe d’Azinat est à la tache elle aussi. 

    Jean-Louis Savignol est ce qu’on peut appeler un « baroudeur ». A l’âge de 14 ans il quitte son Ariège et son Couserans natal pour rouler sa bosse.

    Bûcheron au Canada, exploitant forestier en Afrique Noire, courtier en céréales avec la Russie et les Etats Unis, cascadeur, routier, il termine sa vie d’expatrié en devenant ingénieur commerciale et en montant trois agences de publicités à Paris. En 1998, il décide de rentrer au Pays pour reprendre l’exploitation familiale qui comptait alors 15 chevaux de Mérens.

    Jean-Louis et sa femme Christine décident de s’installer en bio afin de conserver au maximum les caractères du cheval de Hérens et complètent leur activité en proposant des gîtes, des chambres d’hôtes ainsi que des week-end à thèmes.

    Mais difficile de s’en sortir financièrement, Jean-Louis et Christine se sont donc attelés, depuis l’an dernier, à  la production de sève de bouleau en activité complémentaire. Et ça marche ! 

    Nous sommes aujourd’hui à 600 mètres d’altitude sur une parcelle de un hectare avec 250 arbres « connectés ». En pleine saison, chaque arbre peut donner, par jour, 5 litres de sève. soit 1250 litres de sève sur cette seule parcelle, le domaine en contient trois. 

    En association avec un laboratoire de Lyon, ils mènent une étude sur les sportifs pour vérifier les bienfaits réels de la sève. Une série de premiers tests sur 10 sportifs va commencer. Et l’entreprise cherche des sportifs de hauts niveaux pour d’autres essais cliniques.

    Forts de cette réussite et n’étant jamais à cours d’idées, le couple, après avoir vu leur chien et leur chat boire les fonds de sève qu’ils récoltaient, décident de commercialiser de la sève de bouleau pour animaux. 

    La sève est d’ores et déjà commercialisée pour les chats et les chevaux mais, en ce qui concerne ces derniers, ils se sont rapprochés d’un laboratoire de contrôle hippique pour effectuer des tests dans le but de savoir si la sève de bouleau pour être considérée comme un produit dopant ou non, et ainsi attaquer le marché des chevaux de courses.

    Pour les chiens par contre, une étude est en cours aux Etats Unis, concernant un sucre présent dans le bouleau qui serait nocif. L’étude s’applique à démonter si ce sucre provient de la sève, de la décoction de feuilles ou de l’écorce de l’arbre. 

    «Il faut savoir qu’il y a un million de chevaux de sport et 13 millions de chats en France, ce sont des marchés extrêmement intéressants parce que cela peut nous permettre de développer sur d’autres secteurs que ce qu’il y aujourd’hui» conclu Jean-Louis. 

    Ariège Sève de Bouleau Bio

    GAEC Haras Picard du Sant
    Christine et Jean Louis SAVIGNOL
    Les Peyroutets
    09230 LASSERRE

    07 84 46 96 85

    www.seve-bouleau.fr

    info@seve-bouleau.fr

  • Lavelanet : La librairie « Au plaisir de lire » a fêté son premier anniversaire

    Lavelanet : La librairie « Au plaisir de lire » a fêté son premier anniversaire

    Voici un an, le 6 décembre 2016, Yvon Papaïx ouvrait sa librairie « Au plaisir de lire » avenue Jean Jaurès. Un changement de vie pour ce Lavelanétien qui rêvait depuis une vingtaine d’années de devenir libraire indépendant.

    Un rêve devenu réalité pour Yvon qui a conquis la population locale, mais aussi de Mirepoix, de Quillan ou du plateau de Sault. Dans un grand et beau local, Yvon Papaïx qui ne voulait pas quitter Lavelanet, propose une foultitude de livres.

    Des livres peu chers (neufs, mais déclassés), les dernières sorties et bestsellers, mais aussi des auteurs locaux, notre libraire mettant « un point d’honneur à mettre en avant » ces derniers.

    Dans une ambiance cosy et chaleureuse, le visiteur peut se poser quelques instants et partir à la recherche du « bouquin » dont il a envie. Les plus jeunes ne sont pas oubliés avec un rayon qui leur est consacré.

    Littérature jeunesse, petits jeux (toujours accompagnés du pendant côté lecture), sont à découvrir.

    Yvon Papaïx a réussi son rêve, mais il a en outre offert un nouveau lieu de rencontres culturelles à la population du territoire.

    Au Plaisir de lire
    20 rue Jean Jaurès 
    06 37 32 04 43

  • La Grange ariégeoise, au service de l’automobile ancienne de collection !

    La Grange ariégeoise, au service de l’automobile ancienne de collection !

    Fils d’agriculteurs, ariégeois de souche et de coeur, Jean-Marc Poulain s’en est allé, après le baccalauréat, faire son service militaire et poursuivre des études de mécanique. Après des années au service de grosses entreprises, il décide de revenir dans son Ariège natale, près de Mirepoix, pour vivre de sa passion, l’automobile ancienne de collection.

    Il y a à peine deux mois, Jean-Marc à créé son entreprise, la Grange ariégeoise, une entreprise de conseils, entretien/réparation et achat/vente de voitures anciennes de collection. 

    L’occasion pour lui de revenir aux sources et de vivre pleinement de sa passion. 

    «Cette passion m’est venue parce qu’elle m’a été transmise par mon père. Je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit, et j’ai toujours eu cette attraction très forte pour des voitures hors du temps, avec une vision décalée lorsque l’on est au volant» explique Jean-Marc.

    Une passion qui ne s’arrête pas à la voiture ; entre une Citroën CX 25 GTI Turbo 2 de 1985, la plus récente de la collection et une Peugeot 127 de 1911, la plus ancienne, en passant par une Delage de 1923,  elle s’articule en fait sur le moteur à explosion. C’est pourquoi Jean-Marc est en train de redonner vie à de vieux tracteurs ainsi qu’à une fabuleuse moto avec un moteur  des établissements Ballot de 225 cm3 de 1922 avec ses cuirs d’origine, une marque aujourd’hui disparue.

    «Une passion serait bien fade si elle n’était pas partagée

    Avec la Grange ariégeoise, Jean-Marc Poulain, ne veut pas seulement vivre de sa passion, mais également la communiquer.  

    «Redonner vie à de la mécanique comme ça, c’est une tâche qui me paraît noble» explique t’il et c’est ce qu’il propose de faire avec la Grange ariégeoise : d’accompagner les personnes dans ce genre de démarche pour faire revivre leur voiture.

    Si vous avez une vielle voiture ou moto qui dort au fond d’un garage, si vous avez en tête l’achat d’une voiture de collection, et si vous vous ne vous y connaissez pas, Jean-MArc Poulain est l’homme de la situation. 

    Pour contacter la Grange ariégeoise : 

    lagrangeariegeoise.com

    www.facebook.com

  • Carmen Hay Kolodzey, une artiste iconoclaste qui travaille le textile et la peinture

    Carmen Hay Kolodzey, une artiste iconoclaste qui travaille le textile et la peinture

    Née en Allemagne, Carmen Kolodzey suit des études « d’Art and Textile » à l’université d’Essen et à celle de Duisburg en Rhénanie. Elle enseigne dans plusieurs lycées, avant de s’installer, en 1990, dans la « grosse pomme », New York où « elle s’adonne à la création artistique ». 

    Artiste peintre textile, Carmen a développé sa propre technique. Dans ses créations, elle réalise une fusion du textile et de la peinture. Elle « déconstruit, avant de reconstruire ».

    Dans ses œuvres, les fibres du tissu s’intègrent dans la peinture et la partie peinte correspond au motif du tissu d’origine. Ses créations sont surtout abstraites, mais elle réalise également des œuvres d’inspiration socio-politique, comme celle sur l’industrie textile « où les travailleurs ont des conditions de travail inhumaines ». 

    Après avoir exposé dans le Wyoming (États-Unis), Carmen Kolodzey et son mari Andrew Hay Mc Connel, photographe, ont exposé au cinéma le Casino durant le festival international des droits de l’homme. En mai dernier elle a participé à l’exposition « des Artistes à suivre » à Quillan, et a organisé en juillet la troisième exposition d’artistes new-yorkais dans la galerie Avelan’Arts de Lavelanet.

    Elle dirige maintenant l’Espace D’Art International, un lieu présentant des artistes américains et européens aux amateurs d’art en Ariège. 

    Quand on lui demande pourquoi s’être installé à Lavelanet, Carmen glisse : «Lavelanet a une histoire textile ; ensuite, il existe beaucoup de maisons avec un atelier situé à l’arrière. ». Après « la fièvre de New York », des 25 années passées là-bas, Carmen et son mari avaient envie « d’une vie plus calme, plus proche de la nature. Et Lavelanet a un cinéma, autre passion » du couple. 

    Carmen expose au CHIVA jusqu’au 31 octobre (voir l’article)

  • Tissus Cazaméa, la culture du tissu depuis trois générations

    Tissus Cazaméa, la culture du tissu depuis trois générations

    Tissus d’éditeurs et tissus tendance sont à découvrir ici ainsi que le clé en main

    En 1943, le couple crée à Bélesta, en compagnie de M. Michau, une usine de draperie à Bélesta et emploie une cinquantaine de personnes. Fin 1970, le couple prend sa retraite et vend l’usine. Leur fils qui travaillait avec eux décide de reprendre le magasin de détail à Dreuilhe racheté à l’époque au mari de Mady de La Giraudière. Avec le soutien de son épouse Francine, Alain Cazaméa s’oriente vers l’ameublement, la décoration d’intérieur, voilage et confection sur-mesure et crée en 1996 l’atelier de confection. Tissus Cazaméa prend alors une nouvelle orientation et se diversifie progressivement. En 2003, Laurence, petite-fille du fondateur et son mari Laurent reprennent les rennes de l’entreprise. Dynamique et foisonnant d’idées, le jeune couple garde l’existant, mais après travaux, décloisonne le magasin, ouvre une mercerie, créé un univers ou plutôt des univers : linge de lit, de table, de toilette, coin patchworks et accessoires, petit mobilier, vaisselle, cadeaux… tout un univers autour de la maison et un showroom pour des mises en ambiance autour de marques reconnues.

    Conservation, préservation des savoir-faire et confection sur mesure

    Pour être au plus proche de leurs clients, Laurence et Laurent développent  le sur-mesure de A jusqu’à Z, avec devis gratuit. Le concept clé en main (rideaux, doubles-rideaux, voilages, stores, coussinages, dessus de lit, nappages…), « un sur mesure accompagné », est proposé afin de valoriser l’artisanat, le savoir-faire du Pays d’Olmes. Laurent a fréquenté l’école des Beaux-Arts à Bordeaux, ce décorateur d’intérieur est ici dans son élément et il en parle avec passion. Avec passion et tendresse aussi, il raconte la confection sur mesure, « la grand-mère qui ne peut détacher ses rideaux », rideaux qu’il va laver avant de les remettre en place.

    Tissus Cazaméa c’est 600m2  (400m2 de vente, 200m2 d’atelier où officie Nadine), d’un univers où les couleurs chatoyantes occupent l’espace ; un univers tout entier consacré à l’ameublement où gentillesse, compétence et savoir-faire constituent le fil des Tissus Cazaméa.

    Cazaméa : rte de Mirepoix, Dreuilhe, 09300 Lavelanet. 05 61 01 03 45. Du mardi au samedi de 9h à 12h, de 14h à 19h.

    tissus.cazaméa@wanadoo.fr

  • Tissages Cathares, un savoir-faire qui se découvre dans l’atelier-boutique de Philippe Bigou

    Tissages Cathares, un savoir-faire qui se découvre dans l’atelier-boutique de Philippe Bigou

    C’est au hameau Saint Nestor, sur son site de fabrication que Philippe Bigou et son épouse Brigitte ont franchi le pas, et créé en 2011 « des produits » à leur image. Jusqu’alors et depuis plus de vingt ans, Philippe travaillait « le tissage à façon » pour divers employeurs.

     La 5e génération de tisserands en Pays d’Olmes

     Pendant plus de vingt ans, Philippe Bigou tisserand a été prestataire de service. Un jour, en cette année 2011, lui et Brigitte décident de se lancer. « L’idée pouvait sembler un peu folle dans la conjoncture que traversait le Pays d’Olmes et alors que presque toutes les usines textiles avaient fermé le rideau ». Explique Philippe 

    Pourtant, le couple décide de se lancer, de faire table rase du passé et d’aller de l’avant. En 2011, ils ouvrent « Tissages cathares » une production de linge tissé. « Il nous a fallu beaucoup d’énergie, de patiente, un peu de folie aussi » glisse Brigitte qui rajoute : « mais maintenant on se dit qu’on a eu raison ». Raison de faire fi de sombres pronostics, d’y croire… Et l’avenir leur a donné raison. En 2013, « Tissages cathares » inaugurait, en présence de nombre d’invités, sa boutique au hameau de Saint-Nestor entre Lavelanet et Villeneuve d’Olmes.

    Une boutique bien achalandée et
    un savoir-faire transmis de génération en génération

    Avec l’ouverture de cette boutique, les Tissages cathares permettent à leur public de découvrir une large gamme de leurs produits : linges de table, rideaux, couettes, plaids, sacs, et autres cadeaux, dont un rayon bébé personnalisé grâce à la broderie ou les services sur mesure. « On ne vend que ce que l’on tisse » précise Philippe qui nous fait découvrir son atelier. Dans un coin de l’immense atelier, Michel son père prépare le peigne qui sera ensuite intégré dans un métier à tisser. Les Bigou tissent du pur coton, les fils sont teints à leurs couleurs et traités anti tâches. « Notre gamme est unique », glisse le tisserand qui prône « l’amour de son métier ». Aux « Tissages cathares », tout est créé par une équipe de quatre personnes : Philippe et Brigitte sont assistés par Patricia responsable de confection et Saby couturière. La semaine prochaine, Philippe se rendra à Tarbes au salon de la Montagne pour présenter son travail, conquérir de nouveaux marchés. En perspective pour les prochains mois, l’agrandissement et le réaménagement de la boutique, une présence durant le mois d’août au marché artisanal de Foix sur les allées de Vilotte (mardi et mercredi de 10 à 19h), ou bien encore un travail de prospective sur les voyagistes et les visites de groupe, « Tissages cathares » travaillant en collaboration avec le musée du textile et du peigne en corne de Lavelanet. En préparation également, un dossier qui doit être déposé au Ministère de l’Artisanat pour l’obtention du label « Patrimoine vivant ».

    Ici, le public est invité à découvrir les étapes de fabrication et l’atelier. 

    Bobinage, ourdissage, tissage ou confection n’auront de fait plus de secret pour les curieux, amoureux d’une fabrication authentique et de qualité (sur rendez-vous). Situé au bout de la rue Jacquard (un fléchage est en place depuis le rond-point de Super U), « Tissages cathares » est ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h30 à 18h30. 

    Tissages Cathares, 10 hameau de Saint Nestor, 09300 Villeneuve d’Olmes
    05 61 05 84 16 / www.tissages-cathares.fr