Catégorie : retrospective

  • Le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer s’invite en Ariège !

    Le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer s’invite en Ariège !

    Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, s’invite en Ariège, juste à son retour de vacances. Il sera en visite sur le département mardi 21 août toute la journée ; un programme resté secret depuis quelques jours, entre Foix et Ax-les-Thermes…

    Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer devrait arriver tôt dans la matinée et rencontrer sur Foix des représentants de l’éducation populaire et notamment les Francas de Foix, autour d’une activité aquatique. Le reste de la journée devrait être consacrée à la visite de l’Université d’été LUDOVIA et la rencontre des representants de l’éducation en Ariège.

    L’Université d’été du numérique dans l’éducation qui en est à sa quinzième édition a, semble t’il, intéressé le ministre qui semble avoir trouvé une occasion pour annoncer sa politique en matière de numérique éducatif. LUDOVIA, qui attendait depuis sa création, la venue d’un ministre, trouve ici une sorte de consécration pour le travail accompli depuis des années en matière de réflexion et de sensibilisation des enseignants au numérique.

    LUDOVIA avait envisagé en son temps la venue de Vincent Peillon, puis Najat Vallaud-Belkacem, qui n’ont pu confirmer leur venue sur cette Université d’été « ariégeoise » de renommée internationale ; ce sera finalement Jean-Michel Blanquer, d’un gouvernement « En marche » qui lui fera cet honneur. Un ministre appartenant à un gouvernement qui ne se fait pas que des amis parmi les collectivités locales et les territoires ruraux de par sa politique de baisse des dotations et une injonction à réduire les budgets ; une politique qui met à mal les équilibres financiers de certains départements. Les régions et départements de France avaient d’ailleurs boycotté la conférence des territoires du 12 juillet dernier, ce qui montre que l’ambiance n’est pas au beau fixe !

    Ce sera donc Henri Nayrou, président du Conseil Départemental et Kamel Chibli vice président du Conseil Régional d’Occitanie qui devraient accueillir le ministre avec un message de bienvenue, et peut-être quelques doléances, avant un discours officiel tant attendu par la communauté enseignante présente à Ludovia.
    Le moment sera donc partagé entre l’honneur d’accueillir, pour la première fois, un ministre sur cet évènement phare en Ariège, et les relations « complexes » entre collectivités et gouvernement.

    LUDOVIA accueille cette année, comme l’an passé, plus de 1000 participants enseignants et professionnels du secteur de l’éducation, sur le thème de l’innovation et des institutions dans le numérique. Plus d’une trentaine de stands et espaces de travail de collectifs d’enseignants seront visités par Jean-Michel Blanquer et les personnalités présentes. Ax-les-Thermes devrait donc accueillir du beau monde mardi prochain…

  • La CCI de l’Ariège en danger

    La CCI de l’Ariège en danger

    Le président Paul-Louis Maurat, lance un cri d’alarme ce matin après les propos du ministre de l’économique Bruno Le Maire. En jeu ; la baisse du financement des CCI en général et de la CCI de l’Ariège en particulier.

    « La CCI de l’Ariège a comme toutes les autres CCI contribué significativement à l’effort national de redressement des déficits publics, en diminuant de moitié ses ressources ces dernières années, et en honorant en 2014 et 2015 un prélèvement de l’Etat de 2,225 Millions €.

    En 2009, notre Taxe pour Frais de Chambre (TFC) s’élevait à 3,269 Millions €, pour cette année 1,624 Million € seulement.

    En 2019, elle tomberait à 1,450 Million €, à un niveau inférieur à sa masse salariale.

    Mais cela n’est pas fini, car le Ministre Bruno Lemaire a annoncé une nouvelle baisse de la moitié de nos ressources au plan national dans les années à venir, ce qui j’en suis sûr mettrait en danger notre Chambre et ses services aux entreprises, comme dans bien d’autres CCI rurales.

    En effet, le Ministre nous invite à compenser cette perte de ressources par une facturation aux entreprises pour les services que nous leur rendons. Cette facturation est contraire au principe de « service public »que nous devons à ces entreprises puisqu’elles payent déjà ce service au travers de la TFC.

    En tout état de cause, cette facturation ne permettrait pas d’équilibrer notre budget, car la TFC représente 70 % de nos produits d’exploitation, ce qui nous distingue sensiblement des CCI des grandes villes qui bénéficient d’autres ressources (de sorte que leur TFC ne représente que 25 % du total de ses ressources).

    Cette nouvelle réduction envisagée de nos moyens financiers, ajoutée aux réformes de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ainsi qu’au projet de Loi Pacte, aurait pour conséquence de menacer notre service public, pourtant indispensable à l’entreprise et aux territoires, comme en attestent nos réalisations sur l’année 2017 et celles depuis 1998 date de ma première présidence.

    Je vous rappelle que les élus consulaires sont bénévoles et que cette décision injustifiée du Ministre aurait pour conséquence de négliger nos territoires fragiles et de sacrifier nos collaborateurs (au nombre de 1200 en Occitanie).

    Ce sont 240 000 entreprises et plus de 5000 apprentis qui seraient impactés au plan régional.

    La baisse déraisonnable de nos moyens entrainerait malheureusement de nombreux licenciements et une réduction importante des services aujourd’hui fournis aux entreprises et aux territoires.

    Trente ans d’efforts pour, sous prétexte d’économies, amputer le service public dans nos zones rurales qui en ont pourtant tellement besoin.

    Les entrepreneurs ariègeois ne m’ont pas élu pour que je fasse un plan social, mais pour que nous leur apportions les services dont ils ont besoin pour rendre leurs entreprises compétitives.

    J’espère encore que la sagesse l’emportera et que face à l’enjeu de nos entreprises et de nos salariés, ces décisions seront réajustées.

    En 1599, la première CCI fut créée à Marseille, puis à l’initiative du Ministre Chaptal en 1802, Napoléon Bonaparte instaure la création des CCI en France, « des foyers de lumière destinés à éclairer le gouvernement sur l’état et les besoins de l’industrie ».

    Par décision de l’Etat, ces lumières risquent de s’éteindre aujourd’hui, et il n’est pas bon pour notre économie d’avancer dans l’obscurité.

     

    Paul Louis MAURAT

    Président CCI Ariège

  • Alain Fauré, ancien Député de l’Ariège est décédé, les hommages s’enchaînent !

    Alain Fauré, ancien Député de l’Ariège est décédé, les hommages s’enchaînent !

    Nous venons d’apprendre avec tristesse comme beaucoup le décès d’Alain Fauré ancien député de l’Ariège.

    Ancien Maire des Pujols, Alain Fauré avait été élu député PS de la deuxième circonscription de l’Ariège en 2012, succédant ainsi à Henri Nayrou dont il avait été le suppléant. 

    Il avait annoncé son retrait de la vie politique en 2017 suite à sa défaite au législatives face à Michel Larive.

    Nous l’avions reçu sur notre plateau TV à Mirepoix avec plaisir, un homme charmant, avec des belles convictions et engagement et un dévouement pour sa ville et son département sans faille

    Toutes nos condoléances à sa femme, à sa famille et à ses proches.

    Alain DURAN Sénateur de l’Ariège

    Toujours dans l’action, homme de terrain, visionnaire s’il en est, tel était Alain FAURE.

    Apprenant sa disparition ce matin, ce sont beaucoup d’images, de rencontres qui se bousculent dans ma tête : celles avec le parlementaire, attaché à cette terre d’Ariège ancrée au plus profond de lui même ; avec le chef d’entreprise dynamique et efficace, proche des ses collaborateurs et enfin avec l’ami fidèle, combattif, rempli d’une grande humanité.

    En cette journée d’été, il me semble que le soleil est un peu plus pâle que d’ordinaire.

    Mes pensées vont vers son épouse, ses filles et ses proches avec qui je veux partager cette immense douleur qui m’envahit.

    Alain DURAN
    Sénateur de l’Ariège

    La République En Marche pour l’Ariège 

    « Après l’annonce du décès d’Alain Fauré, La République En Marche Ariège présente toutes ses condoléances à sa famille, à ses proches et à tous les habitants des Pujols. Alain était un homme d’un dynamisme et d’un talent exceptionnels. Il n’eut de cesse, porté par sa faconde et ses valeurs, de faire progresser l’Ariège et la France, et de faire bouger les lignes avec ce pragmatisme qui le caractérisait.  Aujourd’hui, c’est l’Ariège toute entière qui pleure Alain Fauré. »

    Jérôme AZEMA, Référent Départemental, La République En Marche.

    Carole Delga Présidente de la Région Occitanie

    Apprenant le décès d’Alain Fauré, ancien député de l’Ariège de 2012 à 2017, Carole Delga, présidente de la Région, a salué « cet homme reconnu de tous qui a consacré sa vie aux autres et à l’Ariège ». 

    « Alain Fauré a toujours fait passer son engagement avant tout : pour les Ariégeois mais aussi pour son entreprise. Il est des hommes qui laissent une trace. Pas simplement par leurs paroles mais surtout par leurs actes. Alain en faisait partie. 

    Il m’est difficile de parler d’Alain au passé. Je garderai en mémoire sa sincérité et son engagement indéfectible que ce soit en tant que maire des Pujols, comme suppléant d’Henri Nayrou ou sur les bancs de l’Assemblée nationale que nous partagions côte à côte,  lorsque nous étions députés. J’ai tissé avec lui au fil des années des liens forts, personnels, qui allaient au-delà de notre engagement commun. Nous étions « amis pour la vie », comme il me l’avait si joliment affirmé et encore rappelé lors de notre dernière conversation en juin.

    J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille adorée, à ses proches, et à toutes celles et tous ceux qui ont partagé la vie et les combats de cet élu exemplaire, intègre, qui va nous manquer, me manquer terriblement ».

    Philippe CALLEJA, Maire de Saverdun

    M. Alain Fauré est décédé. 

    Je souhaite rendre hommage à l’homme public, Elu de la Nation, Elu Municipal qui a œuvré au service du bien commun avec un sens aigu des valeurs républicaines. 

    La France, et l’Ariège, perdent l’un de leurs serviteurs. J’ai été son opposant et respecte l’homme qu’il a été comme le parcours qui fut le sien.  

    Que ses proches trouvent ici l’expression de mes sincères condoléances

    La Fédération Socialiste de l’Ariège

    Les socialistes Ariégeois sont sous le choc et la consternation de la terrible nouvelle du décès de notre ami Alain FAURE.

    Homme d’action et de conviction, Alain FAURE a toujours été fidèle à son idéal. Il a su mettre toute son énergie et tout son talent au service de nos valeurs communes et œuvrer inlassablement dans l’intérêt de l’Ariège.

    Nous sommes aujourd’hui terriblement triste de perdre un compagnon de route loyal, un humaniste en prise avec le réel dont la pertinence de l’analyse et le regard sur la société vont cruellement nous manquer.

               

                                                                                                                             

  • Les Immigrants de l’Utopie : un film documentaire sur les néo-ruraux ariégeois

    Les Immigrants de l’Utopie : un film documentaire sur les néo-ruraux ariégeois

    Les Immigrants de l’Utopie c’est le projet d’un film documentaire de 52 minutes réalisé par Nicole Medjeveski, auteure et réalisatrice, qui parle de jeunes urbains, issus du baby-boom de l’après-guerre. Ils ont fuit les villes et la société de consommation, on les a appelé successivement les hippies, les babas cool, les punks, et aujourd’hui les néos.

    Pour parler de ces néo-ruraux, Nicole Medjeveski a choisi l’Ariège. «Les personnages de ce film ont été choisis pour leurs parcours singuliers, leur persévérance à expérimenter, au présent et en grandeur réelle, leur utopie et à œuvrer activement à un autre idéal de vie» explique t’elle «J’ai fait leur connaissance à l’occasion d’un voyage lorsque des amis m’ont invitée en Ariège. Sur le marché de Saint-Girons, haut lieu de vie des cultures alternatives, j’ai eu l’impression de me retrouver face à certains de mes camarades de jeunesse : même parcours, même choix de vie en communauté et en milieu rural.»

    Aujourd’hui, le film est écrit, les contacts établis, l’équipe constituée mais ils ont besoin de  soutien pour financer le tournage, qui débutera mi- juillet.

    Une aide à l’écriture avait déjà permis de réaliser les repérages, et la réalisatrice a la garantie de France 3 et de la RTBF (chaîne belge) d’assurer post-production et diffusion, si, grâce à votre soutien, elle peut boucler le budget « tournage ».

    Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici un Teaser (compilation des moments marquants des repérages effectués entre juin 2016 et avril 2017 ; il ne s’agit pas d’extraits du film)

     

    Pour soutenir le projet www.kisskissbankbank.com/

  • Secteur Mirepoix Nord : La grêle détruit tout sur son passage

    Secteur Mirepoix Nord : La grêle détruit tout sur son passage

    Dans la nuit du 3 juillet, l’orage a longé un couloir de Mazères à Mirepoix-Nord, les Hauts du Mirapicien ont été touchés ; les anciens n’avaient jamais vu ça ! Jimmy, maraîcher bio, retrouve au petit matin, avec amertume, le désastre de la nuit provoqué par la grêle.  Ses serres sont toutes percées et les plans en pleine terre broyés ; une calamité pour ses maraîchers qui vont avoir du mal à sauver la saison…

    Jimmy est là au petit matin pour contempler les dégâts ; les plans en pleine terre autour des serres ont été anéantis, des courgettes perforées, des courges bombardées et les salades déchiquetées ! Voilà le résultat d’une nuit d’orage ? Non, non, dix minutes à peine ont suffi pour provoquer ce désastre agricole. « La taille des grêlons était impressionnante ; ma belle soeur, Virginie, m’a envoyé une vidéo hier soir alors que j’étais en train de livrer une AMAP sur la région de Toulouse, mais le temps que je retourne ici en catastrophe, le mal était fait »!

    Pourtant, la grêle était localisée sur une bande assez large ; aux abords du Moulin des Bessous, pas de traces visibles d’un orage de grêle, quelques stigmates d’une eau qui a dû couler de manière abondante sur la route, et puis, arrivé sur les coteaux, la route est parsemée de feuilles d’arbres déchiquetées ; les abords, où sévissent d’habitude les fougères, font apparaitre des plantes brisées ! Pire, les champs de Colza qui arrivaient presque à maturité sont méconnaissables : tout semble gris, brûlé par une force étrange.

    Arrivé à » la Serette », tout semble calme, mais les trous dans toutes les serres et les légumes dévastés aux abords nous font dure qu’il s’est passé quelque chose de grave cette nuit, Jimmy estime les dégâts à 50 000 euros, si les tomates tiennent sous les pluies qui vont désormais pouvoir malheureusement les arroser sous serres avec les risques de maladies que cela engendrera forcément.

    Trois mille deux cent mètres carrés de plastique sont à changer ! Cet épisode sera peut être fatal mais Jimmy n’ose le dire : l’orage est annoncé pour cette nuit encore et la grêle risque de parachever l’oeuvre de la veille. « En fait, c’est au pied du mur que tu vois le mieux le mur et, là, on y est !  On verra ça demain au réveil. Je pense que les tomates ont pris une bonne douche », nous disait t’il hier soir alors que la tempête de la nuit s’éloignait…

    Plus d’infos sur l’exploitation Bio « Les trésors de la Serette » https://www.facebook.com/Les-trésors-de-la-Serette-257210861046203/

     

  • La Tomate du Jardin, un restaurant à découvrir absolument !

    La Tomate du Jardin, un restaurant à découvrir absolument !

    Un agréable jardin exposé plein sud, un ancien presbytère qui a retrouvé toute sa superbe suite à une rénovation toute récente, au coeur du village de Daumazan sur Arize. C’est le restaurant La Tomate du Jardin, où Ilona Rutgers en cuisine et son compagnon Lionel Sevenes en salle vous feront découvrir une cuisine locale, bio et de saison. 

    Depuis l’ouverture en 2011, l’esprit est toujours le même : consommer bien,  bio (à 95%), local et dans le respect de la nature et de l’environnement. Ilona possède son propre potager, et ce qu’elle ne produit pas provient des éleveurs et des maraîchers du coin. La cuisine se prépare de fait au jour le jour selon les produits qui arrivent et l’inspiration de la « Chef ». L’ardoise peut changer tous les jours au plus grand plaisir des habitués.

    Titulaire du bac hôtelier et d’un BTS en gestion hôtelière, Ilona à toujours voulu être en cuisine :  « Depuis toute petite je voulais avoir un restaurant et je savais que je serai en cuisine dans mon restaurant. » Explique Ilona  « C’est ma cuisine personnelle, l’expression de mon enfance, de mes voyages de mon expérience. C’est çà qui ressort de ma cuisine et ce qu’il y a autour de nous ici en Ariège. » 

    Une cuisine ouverte sur la salle permet aux clients de voir ce qu’il se passe de l’autre coté, un contact direct avec la cuisine. « Les gens nous remercient, nous laissent des petits messages en partant. C’est très agréable » nous dit Ilona.

    Pendant les trois mois de fermeture, place à une autre restauration, celle du bâtiment, l’ancien presbytère du village. Pour cela aussi, l’état d’esprit reste le même, bio et local : Les façades ont été refaites avec un enduit à la chaux comme autrefois par un artisan local, Monsieur Noël. Les tables également ont été faites par Philippe Guy un menuisier local, en chêne français et patinées avec une huile bio. Il a également refait les volets comme à l’époque. «Ce n’est pas ce qu’il y a a de plus pratique» plaisante Ilona «mais le résultat est là on redonne un vrai cachet à la bâtisse.» Les serviettes de table sont elles aussi bio et ariégeoise puisqu’elles ont été confectionnées par l’entreprise Futaine à Saint Jean de Verges. 

    Avec Ilona, Gaëtan, Lionel et Cédric en cuisine ; Lionel, Johan, Anaïs et Magali en salle, voilà donc une très sympathique adresse à découvrir, avec une équipe jeune et motivée. Mais pour vous mettre l’eau à la bouche vous vous pouvez aller lire les commentaires dithyrambique sur la page FaceBook du restaurant. 

    Egalement un joli 12/20 au fameux Gault et Millau avec une belle critique : « Une bouffée de fraîcheur et de plaisir embarque tout client franchissant la porte de ce restaurant plein de charme. Lionel Sevenes veille au confort de chacun quand sa compagne Ilona Rutgers, en cuisine, prépare des compositions issues essentiellement de l’agriculture biologique locale. Une cuisine intuitive fraîche et colorée, épaulée par une petite cave aux références intelligemment choisies.»

    1 place de l’eglise
    Daumazan-sur-Arize
    05 81 30 40 03

    Périodes d’ouverture

    – Mars, Avril : du jeudi au dimanche le midi et vendredi, samedi soir
    – Mai, Juin, Septembre et Octobre : du jeudi au dimanche Midi et Soir
    – Juillet Aout : tous les jours sauf Mercredi

    Donner son avis sur La Tomate du Jardin sur sortir.azinat.com

     Toute l’actu de la Tomate du jardin sur la Page FaceBook

  • Montaillou : Le restaurant « La Radio » a ouvert, au programme ; une belle carte et un village enchanté

    Montaillou : Le restaurant « La Radio » a ouvert, au programme ; une belle carte et un village enchanté

    On connait avec quelle énergie les gens du plateau de Sault veulent faire avancer leurs projets, celui de la « Radio », restaurant au village de Montaillou, vient enfin d’aboutir et Jean Clergue et son équipe de bénévoles comme Patricia et Patrick voient enfin leur travail aboutir : jean-Pierre et Laurie viennent de s’installer « à la Radio » pour servir des bons plats aux touristes de passage mais aussi pour les habitants du village et du plateau le week-end et en semaine.

    Patricia Ducourneau du « Pays d’Aillou », avec beaucoup de modestie, nous explique comment une équipe de bénévoles a travaillé pour livrer un restaurant clé en main à un couple de restaurateurs qui ont enfin trouvé leur bonheur  sur le plateau de Sault. Jean-Pierre « Chef en cuisine » et Laurie « chef en salle » ont choisi le village Occitan pour se lancer dans une nouvelle aventure.

    Après avoir bourlingué en Suisse, en Russie, dans les Alpes et à Los Angeles aux Etats Unis, Jean-pierre Gautier a choisi avec Laurie Lopez sa compagne, de s’installer dans cette nouvelle « demeure » dans notre petit village Occitan.

    Tous deux ont été accueilli à bars ouvert par la population qui attendait ce moment avec impatience. L’ouverture a eu lieu le 28 avril dernier, et AZINAT TV se devait d’aller y faire un petit tour ! 

    Au programme, une belle équipe de professionnels, une envie de faire travailler les gens du coins et les producteurs locaux ; un juste retour pour des gens qui les ont accueillis à bras ouverts.

    http://sortir.azinat.com/places/france/haute-ariege/montaillou/bistrot-bar-avin/la-radio/

  • Neiges tardives : de mémoire d’Ariégeois…

    Neiges tardives : de mémoire d’Ariégeois…

    Cette nuit la neige est tombée de nouveau sur les sommets et en plaine, en particulier dans la partie orientale du département. Et tout le monde peste contre ce temps qui semble détraqué : Déjà qu’on a connu un hiver très long, il semblait à tous légitime, d’avoir enfin des couleurs et des températures plus en phase avec ce printemps qui tarde à venir !

    Et c’est là que cette nuit, les paysages de verdure du département qui montraient que la montagne est belle aussi au printemps, se sont mis à blanchir alors qu’en plaine le tonnerre grondait. Les toits sont devenus blancs en quelques heures et les prairies du Donezan et les vallées d’Ax, Orlu ou les jardins de Perles et Castelet étaient recouvertes d’un manteau blanc digne des premières neiges.

    Et dire que certains avaient déjà mis en place quelques semis ou tomates dans leur potager alors que les premières fleurs de printemps se retrouvaient recouvertes d’une couleur plus pâle que de coutume  !

    Ma grand-mère me contait qu’un proverbe ariégeois rappelait que «l’hiver est dans un sac…S’il n’est pas au dessus du sac, il est au fond»…Qu’est ce qu’il devait être grand ce sac cette année ! 

    Mais de mémoire d’ariégeois ou d’ailleurs…On a toujours vu ça : les saints de glace ça vous dit quelque chose ?

     

  • Camon, le village aux 400 rosiers

    Camon, le village aux 400 rosiers

    A une quinzaine de kilomètres à l’Est de Mirepoix, non loin des montagnes ariègeoises, Camon s’est construit au pied de son abbaye fortifiée. Il est le seul « plus beau village de France » d’Ariège.

    Fortifié autour d’une ancienne abbaye-château, il est surnommé le village aux plus de 400 rosiers.  A quelques semaines de la 16ème fete des roses, qui aura lieu le 20 mai, un petit focus sur le village forteresse

    Un village-forteresse au milieu des rosiers

    Dans une boucle de l’Hers, aux confins de l’Ariège et de l’Aude, Camon est né d’une abbaye bénédictine fondée au IXème siècle au pied de laquelle s’implantent quelques maisons, en bordure de rivière.
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    En 1279, une terrible inondation emporte tout sur son passage. L’abbaye, elle-même, est sérieusement endommagée par la catastrophe. Devenu inhospitalier, le village est d’abord abandonné quelques années avant d’être reconstruit et de nouveau habité.

    En 1494, le monastère est cette fois-ci dévasté par un pillage. Il faut attendre le XVIème siècle pour voir le village retrouver sécurité et prospérité. Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix, fait en effet reconstruire l’abbaye en y ajoutant des fortifications, l’église commune aux religieux et aux habitants, et entoure l’ensemble du village d’une ceinture de remparts.

    Ainsi, Camon s’étoffe et s’embellit. Les maisons, serrées les unes contre les autres comme pour mieux se protéger, sont édifiées en matériaux du pays et couvertes de la traditionnelle tuile romane qui donne à l’ensemble cette silhouette caractéristique des villages fortifiés de l’Ariège.

    La « tour château » de l’abbaye, résidence du prieur, est une importante bâtisse de quatre niveaux, laissant toujours apparaître ses superbes fenêtres à croisées de meneaux.

    Autres pièces maîtresses du village : la Maison Haute et ses magnifiques colombages, construite le long des remparts et aménagée au XVIème siècle en maison seigneuriale occupée
    par un notaire royal ainsi que l’église, initialement modeste chapelle de l’abbaye, largement transformée au XIXème siècle. Elle abrite une série de sculptures du XIIème siècle représentant des évangélistes, un triptyque du XVIIIème siècle ainsi que des trésors inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques.

    Aujourd’hui : le village aux 400 rosiers

    Aujourd’hui, le village a conservé sa silhouette allongée au creux de la vallée de l’Hers avec, en arrière- plan, les cimes enneigées des Pyrénées ariègeoises.

    Le caractère parfois austère des pierres grises de ses façades est adouci par les teintes plus chaudes de ses toitures de tuiles rondes mais aussi par les nombreux rosiers qui, aux beaux jours, fleurissent dans une douce explosion de couleurs et de senteurs. Ce n’est pas pour rien si Camon est surnommé «le village aux plus de quatre cent rosiers» !

    Les premiers ont été plantés par la municipalité qui les a offerts aux Camonais en 1995. Ils se sont engagés à les entretenir.

    Chaque année en mai, une fête leur est consacrée qui rappelle le passé viticole de la cité. En effet au XIXème siècle, les habitants avaient eu l’idée, pour protéger leurs vignes, de planter à leurs pieds des rosiers. Plus sensibles aux maladies ils prévenaient ainsi les vignerons du danger. Si le phylloxéra a finalement eu raison des vignes, les rosiers, quant à eux, ont résisté et sont devenus l’emblème de la cité.

    Autre témoin du passé viticole de Camon, les anciennes «cabanes» de vignerons en pierre sèche. Elles font désormais l’objet d’une visite thématique sur l’histoire paysanne et le petit patrimoine bâti de Camon et donne l’occasion de découvrir la faune et la flore locale.

    Une balade accompagnée sur ce sentier sera proposée à l’occasion de la Fête des Roses.

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  • ACE Paint Horse, pour découvrir le cheval autrement

    ACE Paint Horse, pour découvrir le cheval autrement

    Inédit en Ariège, original tant dans sa forme que dans son approche, ACE Paint Horse a ouvert ses portes à Mirepoix il y a deux ans. Un centre équestre pas comme les autres, où le bien-être et l’équilibre du cheval priment sur la vitesse sans pour autant négliger la performance.

    La belle histoire d’une môme du Couserans

    Môme du Couserans, Anaïs Champarnaud a roulé sa bosse aux quatre coins de France en recherche d’un lieu où s’installer. C’est finalement sur les hauteurs de Mirepoix, au hameau de Marty, qu’elle décide de créer sa structure. Un hameau perché sur les collines, battu à tous les vents, offrant une vue magique sur la chaîne des Pyrénées tout autant qu’une vision sauvage de l’Ariège. « Les montagnes me manquaient et je n’imaginais pas vivre loin de mes chevaux ! » explique t’elle 

    C’est ici qu’elle accueille des cavaliers venant de toute discipline avec ou sans leur cheval, adultes ou enfants pour découvrir le Mountain Trail, qui vient compléter depuis cette année, les cours et stages d’équitation éthologique qu’Anaïs propose par ailleurs. 

    Mountain Trail, quézako ?

    Le Mountain Trail est une nouvelle discipline équestre arrivant tout droit des Etat Unis. Un parcours d’obstacles 100% nature d’un genre nouveau, ici un pont à bascule, là un pont suspendu, là encore un champ de pierres… qui peut se parcourir à cheval ou à pieds. L’objectif est bien-sûr le plaisir, mais aussi une meilleure préparation du cheval à la randonnée de pleine nature, en développant la confiance et la connivence entre le cavalier et son cheval, en emmenant l’un et l’autre à aborder en binôme complice et en toute sécurité des situations parfois cocasses.

    « L’intérêt de cette discipline, outre le plaisir et la confiance mutuelle qui se créent, est de renforcer la capacité du cheval à faire face aux situations imprévues qui se présentent souvent en extérieur, sans que celles-ci soient synonyme de chute ou de fuite » explique Anaïs, fondatrice de la structure.

    Une question d’attitude

    Ici, pas question de chrono. La performance se mesure à la complicité monture/cavalier, au respect qui lui est démontré et à sa sécurité.

    Ce qui compte, c’est la bienveillance du cavalier vis-à-vis de son cheval, autrement dit le Horsemanship. Pas de brusquerie, pas de forcing, le cavalier accompagne son cheval en douceur pour lui permettre de comprendre ce qu’il attend de lui et exécuter le parcours avec habileté et harmonie. L’animal doit toujours se sentir en confiance. Cette discipline, née aux Etats-Unis, vient tout juste d’apparaître en France et l’Ariège est un des premiers territoires d’implantation.

    Pour celles et ceux qui veulent tenter l’aventure, plusieurs journées de stages auront lieu ce printemps 2018 !  prochain stage le 20 mai et concours officiel le 27 mai !

    Anaïs Champarnaud -ACE PAINT HORSE 
    Centre d’équitation éthologique et de Mountain Trail
    Hameau de Marty  – 09500 Mirepoix
    06 72 25 78 74 / www.acepainthorse.frPage FaceBook

     

  • La récolte de sève de bouleau bio a débuté au Haras Picard du Sant

    La récolte de sève de bouleau bio a débuté au Haras Picard du Sant

    Diurétique, détoxifiante, hydrate, drainante, detoxifiante…  la sève de bouleau fraîche s’apparente à un liquide claire quasi-incolore semblable à de l’eau, au goût neutre légèrement sucrée. Récoltée au printemps juste avant l’apparition des jeunes feuilles, la sève de bouleau ne cesse de séduire par ses bienfaits.

    Le printemps n’est pas encore là mais, au Haras Picard du Sant à Lasserrre dans le Couserans, Jean-Louis et Christine Savignol sont à la tache depuis déjà plusieurs semaines : la récolte de la sève de bouleau. Et par ce magnifique mardi matin et par -8 degrés, l’équipe d’Azinat est à la tache elle aussi. 

    Jean-Louis Savignol est ce qu’on peut appeler un « baroudeur ». A l’âge de 14 ans il quitte son Ariège et son Couserans natal pour rouler sa bosse.

    Bûcheron au Canada, exploitant forestier en Afrique Noire, courtier en céréales avec la Russie et les Etats Unis, cascadeur, routier, il termine sa vie d’expatrié en devenant ingénieur commerciale et en montant trois agences de publicités à Paris. En 1998, il décide de rentrer au Pays pour reprendre l’exploitation familiale qui comptait alors 15 chevaux de Mérens.

    Jean-Louis et sa femme Christine décident de s’installer en bio afin de conserver au maximum les caractères du cheval de Hérens et complètent leur activité en proposant des gîtes, des chambres d’hôtes ainsi que des week-end à thèmes.

    Mais difficile de s’en sortir financièrement, Jean-Louis et Christine se sont donc attelés, depuis l’an dernier, à  la production de sève de bouleau en activité complémentaire. Et ça marche ! 

    Nous sommes aujourd’hui à 600 mètres d’altitude sur une parcelle de un hectare avec 250 arbres « connectés ». En pleine saison, chaque arbre peut donner, par jour, 5 litres de sève. soit 1250 litres de sève sur cette seule parcelle, le domaine en contient trois. 

    En association avec un laboratoire de Lyon, ils mènent une étude sur les sportifs pour vérifier les bienfaits réels de la sève. Une série de premiers tests sur 10 sportifs va commencer. Et l’entreprise cherche des sportifs de hauts niveaux pour d’autres essais cliniques.

    Forts de cette réussite et n’étant jamais à cours d’idées, le couple, après avoir vu leur chien et leur chat boire les fonds de sève qu’ils récoltaient, décident de commercialiser de la sève de bouleau pour animaux. 

    La sève est d’ores et déjà commercialisée pour les chats et les chevaux mais, en ce qui concerne ces derniers, ils se sont rapprochés d’un laboratoire de contrôle hippique pour effectuer des tests dans le but de savoir si la sève de bouleau pour être considérée comme un produit dopant ou non, et ainsi attaquer le marché des chevaux de courses.

    Pour les chiens par contre, une étude est en cours aux Etats Unis, concernant un sucre présent dans le bouleau qui serait nocif. L’étude s’applique à démonter si ce sucre provient de la sève, de la décoction de feuilles ou de l’écorce de l’arbre. 

    «Il faut savoir qu’il y a un million de chevaux de sport et 13 millions de chats en France, ce sont des marchés extrêmement intéressants parce que cela peut nous permettre de développer sur d’autres secteurs que ce qu’il y aujourd’hui» conclu Jean-Louis. 

    Ariège Sève de Bouleau Bio

    GAEC Haras Picard du Sant
    Christine et Jean Louis SAVIGNOL
    Les Peyroutets
    09230 LASSERRE

    07 84 46 96 85

    www.seve-bouleau.fr

    info@seve-bouleau.fr

  • Reconnaissance des surfaces pastorales par la PAC :  Le ministère prêt à lâcher les éleveurs !

    Reconnaissance des surfaces pastorales par la PAC : Le ministère prêt à lâcher les éleveurs !

    Suite à un audit européen sur les critères d’admissibilité des surfaces pastorales comportant moins de 50 % d’herbe, le ministère de l’agriculture propose aux éleveurs de sortir ces dernières de leurs surfaces éligibles aux aides PAC !

    ©JLLH et pict rider / Fotolia

    En Ariège, au moins 1 ferme sur 4 serait impactée, soit un peu plus de 8.000 hectares !

    Alors qu’à longueur de discours Macronien, il nous est rappelé la nécessité d’opérer une « révolution agricole », « une montée en gamme » de nos produits, nous avions compris, nous, éleveurs pastoraux des zones difficiles, dites à handicaps naturels, que nous étions désormais en pointe pour porter haut les couleurs des produits vertueux. Production peu consommatrice d’intrants chimiques, lien fort au territoire, entretien de milieux ouverts, maintien d’emplois et de vie dans nos vallées….

    Coutumier du fait, le gouvernement nous a rapidement consulté, sollicité pour faire des propositions argumentées ; pour finalement, dans la précipitation, nous mettre devant le fait accompli ! Il n’y a pas de marges de manœuvre possibles et les échéances sont imminentes, fixées au 31 mars !

    Pour la Confédération paysanne, il est incompréhensible et intolérable, de surcroît au regard des ambitions portées par le Président de la République, d’abandonner ces paysannes et paysans.

    Aussi, las, les paysans de la Confédération paysanne, ne participeront plus à ces mascarades de discussions au ministère.

    Nous sommes aujourd’hui vendredi 9 mars à l’Hôtel de Région à Toulouse au CRAEC pour porter la voix des éleveurs pastoraux qui se sentent totalement abandonnés par les propositions du ministère de l’agriculture. C’est l’État que nous interpellons concernant le règlement Omnibus et la reconnaissance des surfaces pastorales.

    De même, lundi 12 mars, lors de la session chambre à Foix, nos élus proposeront au vote une motion enjoignant l’État de profiter de la possibilité offerte par le règlement Omnibus (modifications de certaines dispositions à mi-parcours d’un programme européen, dont la PAC), avant le 31 mars pour faire enfin reconnaître définitivement les surfaces pastorales comme étant des surfaces productives.

    Et nous n’hésiterons pas à poursuivre ces mobilisations jusqu’à Paris dans le courant de la semaine prochaine.

    Ne pas reconnaître ces surfaces pastorales aujourd’hui, c’est accepter moins de paysans demain et plus de friches partout !

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    David Eychenne 
    co porte-parole de la Conf’09

    32 avenue du Général de Gaulle – 09000 Foix           
    05 61 02 14 31 ( permanence les mardi, mercredi et jeudi)
    confariege@gmail.com