Catégorie : retrospective

  • Les cascades pétrifiantes de Roquefort les Cascades

    Les cascades pétrifiantes de Roquefort les Cascades

    Alors que certains se ruent sur les stations de ski (il est vrai que la saison s’y prête), au risque de rester coincé en station ou dans un télécabine, nous avons préféré prendre une direction toute autre : Les cascades  de la Turasse.

    Au coeur du Pays des Pyrénées Cathares, dans le petit village de Roquefort-les-Cascades, les cascades de la Turasse s’élèvent à une trentaine de mètres de haut. L’eau s’y déverse sur une pente abrupte, à travers les arbres et les rochers.

    Depuis le parking, pas besoin de faire des kilomètres. Les premières cascades vous offre un déjà un magnifique paysage, des tables de pique-nique vous invitent à la contemplation et à l’écoute des clapotis.

    Si vous prenez le sentier qui remonte le long de la cascade vous ne serez pas déçu, vous découvrirez des lits plus ou moins secs et pléthore de petits ruisseaux qui sinuent et abreuvent la cascade….

    La curiosité de ces cascades c’est qu’elles produisent un phénoméne rare et très fragile ; une tufière. Véritable curiosité géologique naturelle, cette roche, très poreuse et légère, résulte d’un dépôt par l’eau saturée en calcaire. L’eau des sources de la Turasse étant particuliérement calcaire, le tuf se dépose sur les mousses et les morceaux de bois sous la forme d’une croûte. la disparition de ces débris végétaux, par fermentation donne en partie à la roche sa texture poreuse rappelant celle d’une éponge. 

    Ce matériau, facile à travailler, est fréquemment utilisé comme pierre de construction et se retrouve ainsi dans plusieurs bâtiments du village, notamment dans l’abside de l’église.

    La meilleure période pour venir l’admirer est naturellement le printemps, période à laquelle l’eau est abondante dû à la fonte des neiges. Mais en hiver la cascade de glace vaut également le détour.

    A voir également, à proximité, les vestiges du château de Roquefort, dont subsistent un mur et quelques constructions que l’on ne soupçonne pas du village.

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    Sources : 

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

    www.ariegepyrenees.com

    www.photosariege.com

     

  • Monts D’olmes : comment survivre 36 heures dans une station bloquée ?

    Monts D’olmes : comment survivre 36 heures dans une station bloquée ?

    Vous l’avez sans doute appris sur les réseaux ou dans la presse, la station des Monts d’Olmes est bloquée depuis Mardi soir 20 février. Un éboulement et une quantité de neige ont eu raison de l’unique accès par la RD909 qui est fermée à partir de Montferrier jusqu’à nouvel ordre. Au delà de la bataille de chiffre sur le nombre de « résident.es » et touristes bloqués sous la neige qu’en est-il de l’ambiance en station ? Azinat.com a mené l’enquête…

    L’info est tombée mardi soir sur le site de la commune de Montferrier et puis relayée par la préfecture : La station des Monts d’Olmes est de nouveau bloquée (elle l’avait été quelques jours en 2015 également) par un glissement de terrain et de boue qui bloque la RD909 unique voie qui permet d’accéder à la station.

    La préfecture annonçait donc que «l’accès à la station de ski des Monts d’Olmes a été fermé à la suite d’une coulée de boue survenue dans la soirée du 20 février 2018 sur la RD 909, au lieu-dit Le Ramier.»

    Les services du conseil départemental réalisent depuis deux jours des travaux de déblaiement de la route. Ces travaux sont suivis par des opérations de déneigement jusqu’à la station pour permettre un accès rapide aux véhicules prioritaires (services de secours, gendarmerie, véhicules des services publics).

    En attendant, pour des raisons de sécurité évidentes, la station, malgré les grosses quantités de neige tombées après les pluies du week-end a été obligée de fermer le domaine.

    Résultat : vacanciers et touristes sont restés coincés aux Monts d’Olmes, au milieu de la neige, sans pouvoir pratiquer leur sport favori. 2000 selon certains, 3000 pour les plus ambitieux et sensationnalistes. Le drame devait se dérouler certainement pendant des moments de panique où on a dû imaginer la foule en délire n’ayant qu’une envie : redescendre dans la vallée rejoindre les intempéries qui inondaient la plaine…Et bien non, l’ambiance était tout autre ! 

    Le calme plat s’est installé sur la station

    Le manteau neigeux impressionnant a couvert la station d’une de ses plus belle robe et le calme a empli la station. Chacun est resté chez soi, le ski club des Monts d’Olmes a annulé les sorties prévues, les quelques enfants en ont profité pour faire de la luge en bas de station, certains, plus téméraires, ont fait une sortie en ski de randonnée à proximité. Les services techniques ont commencé à travailler les pistes pour préparer l’ouverture et les bars et restaurants étaient en ordre de marche !

    De gros travaux de sécurisation des hauts de pistes sont en cours au vu des quantités de neige abondantes qui sont tombées sur les secteurs Fage Belle et Galinat. Malgré quelques tirs, rien ne bouge et les services préfèrent attendre que le manteau se stabilise.

    Pendant ce temps, les services techniques du département ont travaillé d’arrache pied pour permettre la réouverture dans les meilleurs délais, ce qui va vraisemblablement se faire aujourd’hui dans l’après midi. Le service communication de la station annonce la réouverture de la route pour 13 heures !

    Une fois la totalité des opérations de déblaiement et de déneigement réalisées et dans les meilleurs délais, la circulation sera rétablie pour tous les véhicules.

    La station annonce ce matin que le domaine est ouvert à 28% ; les skieurs vont pouvoir quand même profiter de ce paysage magnifique pour entamer enfin leurs premières descentes !

    Chanceux sont donc ceux qui ont pu vivre un arrêt sur image de 36 heures, mais qu’on se rassure le grand froid arrive dans le week-end d’après Météo France, ceux qui sont restés coincés dans la vallée pourront profiter du grand manteau blanc !

     

  • Mélanie Zervos et le Clos Saint-Martin dans la cour des « grands »

    Mélanie Zervos et le Clos Saint-Martin dans la cour des « grands »

    L’info est tombée il y a quelques jours et Mélanie Zervos a été la première à s’en réjouir ; au bout de deux ans d’activité seulement au Clos Saint-Martin (Coutens), le guide Michelin lui a attribué une assiette ; elle rentre de plein pied comme 11 autres restaurants en Ariège sélectionnés et présents dans le Guide Michelin 2018, dans la cour des grands.

    «C’est une super récompense pour les efforts et évolutions que j’ai apporté à notre cuisine et au restaurant depuis l’ouverture. Et depuis la visite du guide, nous avons encore évolué dans le bon sens et amélioré la cuisine et la présentation, j’espère du coup, qu’ils nous suivrons dans le futur et que nos efforts seront encore récompensés » précise Mélanie la cheffe du Clos Saint-Martin que nous avons eu il y a quelques jours au téléphone.

    Le guide Michelin précise dans ses commentaires et ses remarques sur l’établissement «En bordure de la route menant à Mirepoix, cette bâtisse traditionnelle en pierres apparentes abrite une table sympathique, où la jeune chef réalise une cuisine au goût du jour, utilisant 85% de produits locaux.»

    C’est donc fait,  le Clos rejoint donc les 11 ariégeois présents sur le fameux guide ! Mais encore aucun d’entre eux n’a décroché la timbale (une étoile)

    Si vous ne connaissez pas le Clos Saint-Martin on vous invite à le découvrir en vidéo (que nous avions réalisée en 2016)

    Les restaurants présents sur le Guide Michelin 2018 sont, on le rappelle : (Source Restaurant-michelin.fr)

    1. Restaurant Les Sapins (Nalzen – Une Assiette)
    2. Restaurant Le Chalet (Ax-les-Thermes – Un Bib gourmand)
    3. Restaurant Le Clos Saint Martin (Coutens – Une assiette)
    4. Restaurant le Carré de l’Ange (Saint-Lizier – Un bib gourmand)
    5. Restaurant Le Phoebus (Foix – Une assiette)
    6. Restaurant Les Saveurs du Manoir (Tarascon – Une assiette)
    7. Restaurant Deymier (Pamiers – un Bib gourmand)
    8. Restaurant « La Maison Lacube » (Les Cabannes – Une assiette)
    9. Restaurant « Auberge Pierre Bayle » (Carla-Bayle – Une assiette)
    10. Restaurant « La Petite Maison » (Saint-Lizier – Un Bib gourmand)
    11. Restaurant « L’auberge d’Antan (Saint-Girons – Une assiette)
  • De l’OR pour Perrine, la fierté de l’Ariège

    De l’OR pour Perrine, la fierté de l’Ariège

    Ce dimanche 11 février, toute l’Ariège et particulièrement les Monts d’Olmes, via un écran géant installé pour suivre le direct, avaient les yeux rivés sur la Corée du sud et les Jeux Olympiques de PyeongChang pour suivre son enfant chérie Perrine Laffont, pour la finale de ski de bosses.

    Retour sur un merveilleux moment de sport ! 

    Un temps de 29.33 dans le 1er Run et Perrine prend la sixième place et se qualifie pour le second run «Maintenant il faut qu’elle nous fasse péter un run de pépette !!!!! » explique le commentateur.

    Quelques minutes plus tard 2ème run… avec un temps de 29.78 et 77.86 points, Perrine se classe 3ème et se qualifie pour la super finale.

    14h16, heure française, 22h16 en Corée par -20 (-30 ressentis), Perrine va s’élancer en 4ème position juste derrière la canadienne Justine Dufour Lapointe. Avec un temps de 29.36  et 78.65 points, elle se classe 1ère mais il reste 2 candidates…

    Fin de suspense quelques minutes plus tard, elle est Médaille d’OR.

    A 19 ans elle remporte ainsi la première médaille d’or française de ces Jeux Olympiques d’hiver, la déception de Sotchi est loin derrière…  quelle consécration !

    «J’en ai tellement rêvé» explique Ludovic Didier son entraineur «ce qu’elle a fait ce soir, c’est fantastique !» 

    «J’en ai rêvé tellement de fois de ce podium, de cette victoire, et je suis tellement fatiguée, j’ai du mal à le croire et j’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil mais je suis fière d’avoir ramené cette médaille à la France» dit Perrine en larme au micro de France 3 !

    Doit on dire, que l’on est super fier nous aussi ?

    Et les félicitations n’ont pas manquées :

    Une très belle championne qui respire la joie et la jeunesse. Toutes mes félicitations à toi,  Perrine, qui nous fait rêver depuis des années. Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité. Cette médaille d’or illumine les Monts d’Olmes, Lavelanet, Niaux  et toute  l’Ariège. Je tiens à m’associer à l’immense joie de tes parents et grands-parents qui t’accompagnent depuis 19 ans  pour monter enfin sur la première marche du podium olympique, un podium bien mérité. Bravo Perrine, je t’embrasse depuis l’Ariège.
    Alain Duran Sénateur de l’Ariège

    « Ma Chère Perrine, MA-GNI-FI-QUE ! Tu es très grande, tu nous as fait chavirer d’espérance, d’émotion et de joie intense, intense ! Je suis aux Monts d’Olmes, ta station et tu ne peux imaginer l’exubérance provoquée par ta montée en régime, 6e, 3e et là où il fallait, quand il le fallait, première avec des nerfs de fer, avec beaucoup de courage et de sacrifices, les tiens et aussi toute ta famille, présente en Corée à ce rendez-vous avec la gloire olympique. Je t’embrasse très fort. »
    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège

    Comme tous les ariégeois, nous sommes très fier de la médaille d’OR de Perrine Laffont qui fait rentrer l’Ariège dans l’Histoire du Sport. Sa performance exceptionnelle est le résultat de son implication toute particulière dans la préparation des ces Jeux Olympiques.
    La première médaille française de ces JO 2018 est ariégeoise.
    Nous avons transmis toutes nos félicitations et nos plus vives émotions à Perrine par l’intermédiaire de sa famille présente sur place pour cette épreuve magique.
    Les Monts d’Olmes et toute l’Ariège sont à l’honneur à travers la plus belle des médailles.
    Encore Bravo Perrine
    Vive Perrine, Vive les Monts d’Olmes, Vive l’Ariège et Vive la France
    Amitiés,
    Geraldine Pons et Jean-Michel Soler Conseillers Départementaux du Canton des Portes d’Ariège

  • L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    Florence Guillot nous parle des 16 ans de fouilles archéologiques au château de Montréal-de-Sos et de la sortie de l’ouvrage collectif « Le castrum de Montréal-de-Sos – 16 ans de recherches archéologiques sur une fortification des Pyrénées Ariégeoises »

    Une interview passionnante dans laquelle Florence nous raconte 16 ans de travail sur un site majeur de l’Ariège.  

    Montréal-de-Sos est un éperon calcaire de la montagne pyrénéenne, tout en rudesse, en pentes, rochers et falaises. Depuis l’Age du Bronze moyen, les dominations sociétales s’y succédèrent, voire s’y emboitèrent.

    Ce sommet surplombe un bassin de vie de la haute vallée de l’Ariège, niché au pied de sommets culimnants au-delà de 3000 m d’altitude, aujourd’hui crête frontière entre France, Andorre et Catalogne. Le site est connu dans quelques rares actes médiévaux pour avoir été un castrum des comtes de Foix aux XIIIe et XIVe siècles.

    Treize années de fouilles archéologiques puis, trois annés d’études supplémentaires, ont permis de restituer une image des occupations humaines, tant pour leurs aspects architecturaux que pour leurs artefacts.

    Cet ouvrage présente ces résultats, de l’occupation protohistorique à celle de la fin du XIVe siècle de notre ère, traitant des bâtis, des espaces, des fonctions du site et des objest exhumés. Parmi ces derniers, des découvertes étonnantes ont été réalisées, telles ces centaines de pierres gravées de dessins, plus rarement de textes. L’une d’elles est un fragment inédit d’un poème de troubadour en occitan. Une autre porte la figuration de chevaliers et d’une fortification médiévale…

    L’ensemble des éléments mis au jour témoigne d’aspects peu connus sur la vie quotidienne des habitants de ce type de castrum montagnard.

    Montréal-de-Sos en chiffres 

    • Occupation du château de -1400 (époque du bronze) à +1400 (Comptes de Foix)
    • 30.000 heures de fouilles
    • 500 fouilleurs bénévoles
    • 15.000 heures d’études (pour établir les rapports de fouilles)
    • 2.000 heures d’écriture

    Le Château n’a néanmoins pas encore révélé tous ses secrets, puisqu’il reste encore un habitat exceptionnel à fouiller. Exceptionnel, car occupé entre le VIIème et le début IXème siècle après JC (haut moyen-âge). 

    «On fouille très peu cette époque là, c’est l’époque sur laquelle on a le moins d’informations. En général on trouve du cimetière, cela apporte des choses bien sûr, mais moins que de fouiller des habitats. On a pu en fouiller une toute petite partie, juste pour vérifier qu’il existait et qu’il n’était pas perturbé par les moyenâgeux. Il y aurait encore deux ans de fouilles mais ce serait exceptionnel pour les Pyrénées» explique Florence Guillot

    En attendant une suite éventuelle des fouilles de Montréal-de-Sos, vous pouvez toujours aller vous y balader, vous y découvrirez un panorama magnifique sur la Haute Vallée de l’Ariège. Et si vous voulez en savoir plus sur le château, rendez-vous à la Maison des Patrimoines d’Auzat, ou procurez vous ce passionnant ouvrage : www.librairie-archeologique.com

    Ont collaboré à cet ouvrage : Florence Guillot – Nicolas Portet – Nicolas Chassan – Enrico Cangini – Julie Massendari – Francis Dieulafait  – Guillaume Verrier – Arnaud Coiffé – Stéphane Bourdonne – Michaël Gourvennec – Isabelle Commandré

  • Perrine Laffont : 2018 et le Canada lui offrent son premier podium de la saison

    Perrine Laffont : 2018 et le Canada lui offrent son premier podium de la saison

    La nouvelle année profite à notre championne de ski de bosses Perrine Laffont ! Avec un début de saison difficile, qui ne la voyait plus en tête du classement contrairement à la saison précédente, Perrine et ses supporters ariégeois se désespéraient un peu. Mais la gagne est revenue dans le girons de notre championne et le Canada lui donne « enfin » une place qu’on attendait tous.

    Certains pensaient que c’était simple d’être et de rester une championne et du coup la pression est venue sur les épaules de Perrine depuis le début de la saison. Elle avouait même il y a peu dans les colonnes du Dauphiné « On me dit : tu es championne du monde, tu peux être championne olympique. Non, ce n’est pas une évidence. Côté technique, je suis capable, je le sais. C’est plus le côté mental. Je me cherche un peu. J’ai eu pas mal de pression, de stress, et ça se ressent sur mes skis »..

    Bon la série  « galère » est pour le moment terminée et elle monte enfin de nouveau sur le podium avec une deuxième place hier soir, ça la rassure et nous on est de nouveau fier de notre championne ! 

    Tout va pour le mieux sous les planches !

  • Restauration d’habitat pour le Desman, un gros chantier pour un petit animal

    Restauration d’habitat pour le Desman, un gros chantier pour un petit animal

     Le Desman des Pyrénées, c’est ce petit mammifère semi-aquatique insectivore qui mesure à peine 30 cm dont plus de la moitié pour la queue… Il vit dans les cours d’eau de bonne qualité jusqu’à 2700 mètres d’altitude. Essentiellement nocturne, discret, il se laisse très peu souvent apercevoir. Si bien que de nombreux éléments de sa biologie et de son écologie sont encore méconnus !

    Ce petit animal est pourtant menacé et le devenir de ses populations est incertain. C’est pourquoi, depuis 2010, un plan national d’actions est mise en oeuvre à l’échelle du massif. 

    Le projet LIFE+ Desman propose d’améliorer de façon pérenne et démonstrative le statut de conservation du Desman des Pyrénées sur 11 sites Natura 2000, et à plus long terme à l’échelle des Pyrénées via la transposition des méthodes et outils élaborés.

    Dans ce cadre, début novembre, des travaux de restauration d’habitat pour le desman ont été réalisés et supervisés par Vincent Lacaze et Léa de Sauverzac chargé(e)s de mission à l’ANA (Association des Naturaliste de l’Ariège). Durant deux semaines, ce ne sont pas moins de 130 tonnes de granit qui ont été déposées dans les ruisseaux et les canaux des affluents de l’Aston, destinées à renforcer les berges et restaurer ainsi les zones refuges du Desman. 

    Deux zones de chantier avec deux objectifs différents mais une même finalité, devenir des zones refuge pour le desman en cas de crue violente de l’Aston ou d’une avarie sur un des barrages.

    Le premier chantier a consisté à restaurer une partie du Gaget, petit affluent de l’Aston. Ce petit ruisseau était bétonné sur une centaine de mètres et créait une rupture écologique depuis sa confluence avec l’Aston. Assisté de la société SUB TERANEA, l’entreprise a consisté à créer des blocs encastrés dans le béton et ainsi recréer une continuité écologique et permettre aux mammifères de trouver un habitat, pas idéal explique Vincent Lacaze, mais un habitat de substitution.

    Le second chantier, le plus important, a consisté à réaménager un petit canal annexe de l’Aston utilisé par le desman. Un double enjeu pour ce chantier : améliorer les habitats et garantir la pérennité de ce canal. 

    « C’est grâce à des radio-pistages et à l’observation d’André Schosmann, le propriétaire des lieux, que l’on a pu se rendre compte de la présence du desman sur ce ruisseau » explique Vincent Lacaze. Des petits tunnels on été mis en place afin de trouver les crottes du desman, et ainsi pister son trajet.  

    Egalement, deux types de gites expérimentaux ont été installés sur le secteur, une première mondiale. Fabriqués par l’entreprise « Le Nouvel Atelier » à l’Aiguillon, ces habitats reconstitués seront surveillés par caméra.  

  • La Grange ariégeoise, au service de l’automobile ancienne de collection !

    La Grange ariégeoise, au service de l’automobile ancienne de collection !

    Fils d’agriculteurs, ariégeois de souche et de coeur, Jean-Marc Poulain s’en est allé, après le baccalauréat, faire son service militaire et poursuivre des études de mécanique. Après des années au service de grosses entreprises, il décide de revenir dans son Ariège natale, près de Mirepoix, pour vivre de sa passion, l’automobile ancienne de collection.

    Il y a à peine deux mois, Jean-Marc à créé son entreprise, la Grange ariégeoise, une entreprise de conseils, entretien/réparation et achat/vente de voitures anciennes de collection. 

    L’occasion pour lui de revenir aux sources et de vivre pleinement de sa passion. 

    «Cette passion m’est venue parce qu’elle m’a été transmise par mon père. Je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit, et j’ai toujours eu cette attraction très forte pour des voitures hors du temps, avec une vision décalée lorsque l’on est au volant» explique Jean-Marc.

    Une passion qui ne s’arrête pas à la voiture ; entre une Citroën CX 25 GTI Turbo 2 de 1985, la plus récente de la collection et une Peugeot 127 de 1911, la plus ancienne, en passant par une Delage de 1923,  elle s’articule en fait sur le moteur à explosion. C’est pourquoi Jean-Marc est en train de redonner vie à de vieux tracteurs ainsi qu’à une fabuleuse moto avec un moteur  des établissements Ballot de 225 cm3 de 1922 avec ses cuirs d’origine, une marque aujourd’hui disparue.

    «Une passion serait bien fade si elle n’était pas partagée

    Avec la Grange ariégeoise, Jean-Marc Poulain, ne veut pas seulement vivre de sa passion, mais également la communiquer.  

    «Redonner vie à de la mécanique comme ça, c’est une tâche qui me paraît noble» explique t’il et c’est ce qu’il propose de faire avec la Grange ariégeoise : d’accompagner les personnes dans ce genre de démarche pour faire revivre leur voiture.

    Si vous avez une vielle voiture ou moto qui dort au fond d’un garage, si vous avez en tête l’achat d’une voiture de collection, et si vous vous ne vous y connaissez pas, Jean-MArc Poulain est l’homme de la situation. 

    Pour contacter la Grange ariégeoise : 

    lagrangeariegeoise.com

    www.facebook.com

  • Mais où est donc passé le lac de Montbel ?

    Mais où est donc passé le lac de Montbel ?

    Sur le bassin versant de l’Ariège, le barrage de Montbel connaît depuis l’hiver 2016 un remplissage très limité qui ne lui permet pas d’assurer ses obligations de gestion tant en compensation de l’irrigation agricole, qu’en soutien d’étiage pour le milieu naturel jusqu’à la fin du mois d’octobre. (voir communiqué de la préfecture du 28/07/117)

    Nous voilà fin octobre et le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation est loin de s’être arrangée 

    En effet, au 1er juillet la retenue de Montbel n’était remplie qu’à 63,9%. Actuellement, son remplissage est de 14 millions de mm3, soit 23% de sa capacité maximale, son niveau le plus bas depuis sa mise en eau en 1984.

    Un petit tour dimanche autour du lac dimanche 29 octobre nous a fait découvrir l’ampleur de cette sécheresse.

    Mais où est donc passé le lac ?

    C’est la première question que l’on se pose en arrivant près de la rive du coté de Léran. A la place de l’eau, de la terre. Les souches des arbres, sans doute abattus avant la mise en eau, font penser à un paysage lunaire, voire post apocalyptique.,

    Des bateaux échoués donnent un aire de fin de saison. Des restes de coquillages, des canettes de bières, jonchent le fond du lac, et une deuxième question se pose, où sont passé les poissons ? Sans doute concentrés dans les petites étendues d’eau qui restent de ci de là.

    Ici, une empreinte de pas fait penser au premier pas de Niels Amstrong sur la lune

    On peut atteindre l’ile à pieds et, si on pousse plus loin, on peut sans doute traverser de Léran à Montbel sans se mouiller les pieds.

    Le lac de Montbel, l’écrin des Pyrénées cathares a, en cet automne 2017, un air bien tristounet ! 

    L’avenir du lac ?

    Un projet de sécurisation de l’approvisionnement du lac de Montbel par la rivière Touyre entre désormais dans sa phase opérationnelle. Le Département de l’Ariège sera le maître d’ouvrage de l’opération, en accord avec l’Etat et les Conseils Départementaux de la Haute-Garonne et de l’Aude. (Voir l’article de la DDM)

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  • Mirepoix met le couvert : malgré un temps maussade, la fête a trouvé son public

    Mirepoix met le couvert : malgré un temps maussade, la fête a trouvé son public

    Le beau temps n’était pas au rendez-vous, le soleil a joué à cache-cache, mais la fête de la gastronomie et des produits locaux à néanmoins trouvé son public. Amateurs de produits locaux et de gastronomie étaient, eux, au rendez-vous pour « Mirepoix met le couvert » édition 2017

    Tout a commencé samedi après midi avec des dégustations de chocolats, de piments, de moutarde, de thés, de confitures et autres jus de légumes. Alors que les grands s’initiaient aux plaisirs du chocolat et du piment, les plus jeunes avaient rendez-vous avec Audrey et Ambre pour un atelier culinaire autour de l’éducation alimentaire et de la nutrition. Jérémie et sa « Roulangerie » a, quant à lui, invité petits et grands à expérimenter les différentes étapes de la fabrication du pain au levain. 

    A 19h00, l’association des Commerçants « Mirepoix en Avant » proposait « La fête de vin » : une dégustation de vin régionaux et de tapas, le tout en musique.

    La soirée c’est terminé, pour ceux qui le souhaitaient, « Tous au Restau » dans les restaurants partenaires qui avaient confectionner, pour l’occasion, un menu à base de mirepoix.

    Grosse journée le dimanche pour les organisateurs : 

    Petit déjeuner d’accueil, concours de cuisine, dégustation de bière et fromage, grand repas du terroir, démonstration culinaire… se sont succédés sous les la Halle et les couverts.

    Un beau succès encore une fois pour le concours de cuisine à base de Mirepoix, pendant lequel 7 équipes d’amateurs ont rivalisé d’ingéniosité pour surprendre le jury. Avec l’aliment surprise qu’était le potimarron, les 14 concurrents ont surpris les jurés en concoctant des plats à base de poissons, de foie gras ou encore une succulente recette sucrée. 

    Il faut souligner également l’énorme succès du « barasoupe » organisé par la très sympathique association Saveur en Bouche  au cours duquel, un nombreux public à découvert, avec étonnement, une soupe sucrée à base de carottes, panais et chocolat blanc… Délicieux !!! 

    Tout au long de ces deux journées les visiteurs ont pu apprécier, les stands des producteurs locaux, la ferme vivante, ainsi que l’exposition de belles tables et « oeufs et coquetiers » 

    Le tout animé de main de maître par Pyrénées FM et son animateur vedette Marc Mollier.

    Il n’aura donc manqué que le soleil à cette cinquième édition, mais, promis, il sera là l’année prochaine.

    Le Classement du concours de Mirepoix : 

    • Quentin Travers et Lucie Marco – Les Croustelous – Mirepoix d’or
    • Stéphane Bourdoncle et Elly France – Salt e pebre – Mirepoix d’argent 
    • Claudine Sarrailh et Christian Camou – Les Afrikaneers – Mirepoix de bronze
    • Josye Eychenne et Dominique Brette – Les Potes au Feu – Prix de l’originalité
    • Joëlle Bukzin et Marie-Agnès Letraublon – Mirepoix’Chiche
    • Michel Peyrefitte et Thierry Cazaubon – Les Brie Colleurs
    • Isabelle et Renaud Dumay – Les Camonais

    Le Jury 

    • Géraldine Portoles – Restaurant « Les Remparts » à Mirepoix – Présidente du Jury
    • Didier Lamotte – Restaurant le Phoebus à Foix
    • Philippe Huertas – Président de l’UMIH
    • Pascal Ackerman – Conseillé en gestion culinaire 
    • Raphaël Kann – photographe
    • Marc Mesplié – Photographe
    • Bernard Garcia – Hôtel Maison des Consuls à Mirepoix
    • Nicole Chape – Ecrivain
    • Georges-Patrick Gleize – Ecrivain

     

  • La cabane de l’Aynat, un petit refuge plein de charme

    La cabane de l’Aynat, un petit refuge plein de charme

    A l’origine, la petite cabane de l’aynat (l’ainé en occitan) et la forêt qui l’entoure appartenait à Henri Tartié dit « l’Aynat » habitant de Croquié un des hameau de Mercus.

    A sa mort, sa nièce, seule héritière, loua la forêt à la commune Tarascon, mais lorsque le village de Mercus se porta acquéreur, cette dernière accepta de la vendre à condition que la cabane de son oncle soit préservée et, si possible, arrangée.

    Les chasseurs de Mercus demandèrent alors à la mairie de monter du matériel afin de construire un refuge attenant à la vielle cabane.

    Dès lors, la cabane de l’Aynat est devenue un refuge accueillant les amoureux de la tranquillité, de la montagne et des panoramas à couper le souffle.

    Lorsque, après avoir grimpé le chemin, ramassé ça et là quelques champignons (mais chuuuut !!!! il ne faut pas le dire), on arrive sur la crête de Carmilles sur les pentes Ouest du Mont Fourcat à 1440m d’altitude. Et là, on y découvre un magnifique panorama sur la chaîne des Pyrénées frontière avec l’Espagne et l’Andorre.

    La petite cabane offre un refuge agréable pour une pause déjeuné, une journée ou encore une nuit en couple ou entre amis : Une petite mezzanine, une cheminée et du bois à proximité, une table et des bancs, une gazinière et des ustensiles de cuisine… de quoi passer un moment magique que les petits mots laissés sur le « livre d’or » ne contredisent pas.

    Pour y accéder, à partir de Croquié par la route menant au monument des Brougues. De là une piste carrossable mène au début du sentier piéton. Il faut alors 30 mn (2km) pour atteindre la cabane

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  • Fête de la Noisette 2017 : le soleil était au rendez-vous !

    Fête de la Noisette 2017 : le soleil était au rendez-vous !

    La 18ème fête de la Noisette avait lieu ce week-end sous un soleil radieux avec en prime une bonne ambiance : une deuxième ronde gourmande réussie, un espace producteurs attractif, une esplanade renouvelée de nouveaux artisans et commerçants qui pour certains venaient pour la première fois.

    C’est donc  au total plus de 60 commerçants, stands de producteurs liés aux produits locaux ou à la noisette ou encore l’artisanat local présents. Azinat.com TV était là et a croisé à cette occasion, Olivier Canipel, le président de la fête et Marc Sanchez, le Maire d’une ville heureuse d’être au carrefour de l’Aude et de l’Ariège.