Catégorie : Santé

  • L’Ariège dans la liste des territoires infestés par le moustique-tigre

    L’Ariège dans la liste des territoires infestés par le moustique-tigre

    La lutte contre le moustique-tigre fait partie intégrante de la lutte antivectorielle. Le moustique Aedes albopictus, originaire d’Asie et communément appelé moustique-tigre est un vecteur de maladies telles que la dengue ou le chikungunya. Par arrêté ministériel du 25 novembre 2017, publié au journal officiel du 30 novembre 2017, l’Ariège a fait son entrée dans la liste des territoires où l’insecte s’est implanté.

    En 2018, 42 départements métropolitains sont classés au niveau 1 du plan national anti-dissémination du chikungunya, de la dengue et du zika. Le niveau d’implantation du moustique-tigre est déterminé par les experts des opérateurs publics de démoustication. Sous l’autorité de la préfète de l’Ariège, une cellule départementale de gestion, composée d’acteurs de la lutte anti-vectorielle, a été activée. La mission de cette instance est de proposer à la représentante de l’État et au président du conseil départemental, un plan de surveillance épidémiologique, de lutte anti-vectorielle et de communication.

    Un arrêté préfectoral en cours d’élaboration définira dans les semaines à venir le rôle des acteurs impliqués dans le dispositif ainsi que les modalités de mise en œuvre de mesures qui font leurs preuves depuis déjà plusieurs années dans d’autres départements du territoire.

    Le moustique-tigre est essentiellement urbain. Son caractère anthropophile, qui aime les lieux habités par l’homme, explique qu’une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser.  Les départements dans lesquels le moustique tigre est implanté et actif, c’est à dire durablement installé et se multipliant sont classés au niveau 1 du plan national anti-dissémination de la dengue ou du chikungunya. Le niveau d’implantation du moustique tigre est déterminé par les experts des opérateurs publics de démoustication.

    Le moustique-tigre est reconnaissable à ses rayures noires et blanches sur tout le corps ainsi que sur les pattes. Sa taille est généralement inférieure à celle du moustique commun. Ses ailes sont complètement noires et sans tâche. Son allure est pataude et il est facile à écraser en vol. Il apprécie généralement de voler autour des chevilles. Dans la plupart des cas, sa piqure est bénigne, bien que ce moustique puisse être vecteur de diverses maladies comme la dengue, le chikungunya ou le zika. Pour transmettre ces virus, il doit au préalable avoir piqué une personne infectée. Le moustique-tigre établit le plus souvent ses quartiers chez des particuliers, dans de petites réserves d’eaux stagnantes. Une fois installé dans votre jardin, il est très difficile de l’en déloger.

    Contrairement au moustique vecteur du paludisme, l’Aedes a une activité principalement diurne avec une recrudescence d’activité le matin et en fin de journée. C’est donc dans la journée qu’il faut se protéger.

    En savoir plus sur le site de l’agence régionale de santé d’Occitane :   www.occitanie.ars.sante.fr/moustique-tigre-3

    Source : Préfecture de l’Ariège 

    Carte de présence
    du moustique-tigre

  • Le CHIVA et le CHPO se mobilisent pour la semaine de la sécurité du patient et vont à la rencontre des usagers.

    Le CHIVA et le CHPO se mobilisent pour la semaine de la sécurité du patient et vont à la rencontre des usagers.

    Comme les années précédentes, le CHIVA et le CHPO participent activement et de manière originale à la semaine de la sécurité des patients qui se déroulera du 20 au 24 novembre 2017, sous l’égide du ministère de la santé publique.

    Cette manifestation a pour objectif de créer une dynamique associant patients et professionnels de santé, pour une meilleure communication autour des soins et de leur sécurité. Elle permet de favoriser le dialogue entre soignés et soignants.

    Le thème général de l’édition 2017 est « Usagers, soignants : partenaires pour la sécurité des patients ».

    Les évènements organisés sont :

     La présence du CHIVA et du CHPO sur les principaux marchés de la zone d’attractivité :

    En Ariège, les soignants ont choisi de venir à la rencontre des patients par la tenue d’un stand d’information sur les marchés. En effet, cette formule qui a été inaugurée en 2014 rencontre toujours un vif succès auprès du public et est très plébiscitée.

    Les personnels soignants du centre hospitalier du val d’Ariège, du centre hospitalier du pays d’Olmes et des représentants des usagers (France Alzheimer, La ligue contre le cancer, l’Association française des diabétiques, l’AVIAM… ) échangeront avec le public autour de différents thèmes : les médicaments, la gestion des déchets de soins au domicile, les droits des usagers (directives anticipées, personne de confiance, identitovigilance, la douleur, avec la présence d’association d’usagers), l’hygiène à l’hôpital et information sur la vaccination. Si vous avez des questions concernant ces thématiques, les usagers et professionnels de santé seront à votre disposition pour échanger avec vous .

    FOIX : Vendredi 17 novembre

    MIREPOIX : Lundi 20 novembre

    LAVELANET : Vendredi 24 novembre

    PAMIERS : Samedi 25 novembre

    Dans les centres hospitaliers :

    Un quizz sur le bon usage des antibiotiques : Destiné au personnel il permettra de vérifier ses connaissances de manière ludique.

     Des cafés grippe : Au cours de trois rencontres programmées au CHIVA et au CHPO, les agents hospitaliers pourront trouver des réponses aux questions qu’ils se posent sur la  vaccination auprès des référents infectiologues, du service santé au travail, et auprès des pharmaciens et des hygiénistes. 

     La chambre des erreurs :  Pour la troisième année consécutive et devant le succès de cette opération, une « chambre des erreurs » au CHIVA, au CHPO et à l’IFSI a été organisée mardi 21 et mercredi 22 novembre à l’attention du personnel soignant. Cet atelier de simulation en santé, préparé et animé par les équipes soignantes, médicotechniques, médicales et qualité du CHIVA, du CHPO et de l’IFSI, permet aux soignants de se mettre en situation d’observation à l’intérieur d’une chambre de patient reconstituée. Ils doivent y découvrir un certain nombre d’erreurs volontairement disséminées dans l’environnement direct du patient. La séance dure 30 minutes en trois phases successives : l’explication des règles du jeu, le passage dans la chambre pour relever et noter les erreurs, enfin un débriefing permettant d’échanger et d’expliquer les erreurs.

    La santé est l’affaire de tous, patients et soignants !

  • Le CHIVA et le CHPO se mobilisent pour le développement durable

    Le CHIVA et le CHPO se mobilisent pour le développement durable

    Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable, le CHIVA et le CHPO se mobilisent en organisant une journée sur ce thème le jeudi 1er juin 2017

    Au CHIVA : Hall principal

     Stand d’information : Le traitement de l’eau au CHIVA

    Tout centre hospitalier est consommateur d’eau. La gestion de la qualité de l’eau et de sa consommation ainsi que le rejet des eaux usées doit être définie. Pour chaque type d’eau, nous réalisons des contrôles en plus de ceux réalisés par le SMDEA à l’entrée des établissements de santé.

    Stand d’information : Le traitement des effluents liquides du laboratoire

    L’activité hospitalière est par nature génératrice de déchets  : les déchets assimilés aux ordures ménagères (DAOM), les déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI), les biodéchets et le carton, le papier, le bois, les piles, le plastique… Ces déchets, solides, font l’objet depuis de nombreuses années d’un tri et d’une valorisation.

    Cependant il existe un autre type de déchets, moins connus mais tout aussi importants : les effluents liquides qui sont les déchets liquides résultant des activités de soins, de nettoyage ou de désinfection. Ces déchets font l’objet d’une surveillance régulière et continue.

    En présence de ALEDA 09 (Agence locale de l’énergie du département de l’Ariège) visant à la maitrise et à l’utilisation rationnelle de l’énergie et au développement durable des énergies renouvelables.

    EXPO photo de circonstance : « Les détritus au fil de l’eau ». Poétiques et bucoliques, ces photos ne laissent apparaître qu’en deuxième lecture les détritus jetés à l’eau. Cédric LAFOUX est un photographe amateur originaire du Gard, installé en Ariège en 2000. Embauché à Auzat dans une association (Haute-Ariège) il va passer dix ans à nettoyer les rivières de tous les détritus et autres décharges sauvages sur tout le département et parfois jusqu’en Haute-Garonne. Il en en fait des photos remarquables. Cédric Maufoux sera présent le 1er juin devant son expo.

    Expo programmée tout le mois de juin – Hall principal du CHIVA.

     CHPO : Hall d’entrée

     Exposition « Chaufferie bois » prêtée par la ville de Lavelanet

    Les deux hôpitaux serviront ce jour-là un repas en circuit court avec des produits ariègeois au self, pour les patients et les résidents des EHPAD.

    Vous pouvez aussi venir tester vos connaissances avec un quizz « Gaspillage et recyclage, testez vos connaissances sur l’eau » avec des lots offerts par l’Entente hospitalière du CHIVA.

  • Mirepoix, débat sur les troubles de la mémoire – 27 avril

    Mirepoix, débat sur les troubles de la mémoire – 27 avril

    «J’ai ma mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien…» 

    Les professionnels de santé de Mirepoix, en partenariat avec le CLIC vous invitent à une soirée débat, en direction des aidants et des accompagnants, en présence du Docteur Lawrence Bories, gériatre au CHIVA :

    – Informations sur les troubles de la mémoire (Maladies neurodégénératives, Alzheimer)

    – Les aides autour du patient et des proches

    – Ecoute et Réponse à vos questions

    – Quelques mots sur l’approche « d’Humanitude »

    Jeudi 27 avril – 20h00
    Espace André Malraux (cinéma)
    14 rue Vidal Lablach – Mirepoix

    CONTACT : CLIC Mirepoix, 1 Bis Chemin de la Mestrise – 09500 Mirepoix ou 05.61.69.02.84

  • Santé : Du nouveau dans le traitement de la maladie veineuse chronique

    Santé : Du nouveau dans le traitement de la maladie veineuse chronique

    Le centre hospitalier du val d’Ariège est désormais en mesure de proposer une filière de prise en charge complète de la maladie  veineuse chronique dans le cadre d’un partenariat étroit avec le CHU de Toulouse.

    Dans ce cadre, le service d’angiologie (ou médecine vasculaire) du CHIVA  propose dès la consultation une prise en charge moderne des varices. Cette pathologie fréquente (près de 60% de la population française en souffre) altère la qualité de vie des patients et est lourde  en terme de coût de santé.

    Ainsi, au-delà du diagnostic,  l’équipe de médecine vasculaire propose maintenant un arsenal thérapeutique complet,  avec l’ablation des varices par des techniques de laser endoveineux  et de sclérothérapie.

    L’ablation des varices, avec cette  technique endoveineuse,  permet une efficacité comparable à la chirurgie mais en limitant les complications et la durée d’hospitalisation.

    En effet, la procédure est réalisée en ambulatoire et  de manière  non irradiante, sous contrôle échographique, permettant au patient de reprendre ses activités la plupart du temps le lendemain de l’intervention.

    Ces deux techniques sont complémentaires et permettent ainsi une prise en charge globale de la pathologie. Elles sont à envisager lorsque les symptômes sont très sévères et gênent le patient dans son activité quotidienne.

    Pour les pathologies chirurgicales vasculaires complexes, le CHIVA bénéficie sur son site de Saint-Jean de Verges, depuis mars 2017, de consultations avancées du CHU  avec l’intervention du Pr Bossavy et de son adjoint  le Dr  Ibrahim. Ces consultations concerneront le pré  et le post opératoire des interventions complexes effectuées sur le site du CHU.

    Source : CHIVA

    Photo : En médaillon : le professeur Bossavy – les docteurs Alberny et Ané – angiologues

     

  • 7e journée des droits des patients au CHIVA – CHPO – 19 avril

    7e journée des droits des patients au CHIVA – CHPO – 19 avril

    Comme les années précédentes, le CHIVA et le CHPO s’inscrit dans la semaine européenne des droits des patients en proposant une journée de rencontre entre les associations d’usagers, les professionnels et les patients curieux de s’informer sur le sujet. 

    Le collectif des associations des usagers des hôpitaux de l’Ariège (CAUHA) :

    Présidé par M. Christian Chevalier, président de l’AVIAM (Association des victimes d’accidents médicaux) ce collectif souhaite mieux faire connaitre ses activités auprès du public. Il a pour ambition : 

    • d’informer et former les usagers du système de santé,
    • de mettre en commun l’information entre les associations,
    • d’aider la représentation des usagers, notamment par la diffusion et le partage des actions de formation,
    • de préparer les analyses, les propositions et les actions communes concernant le système de santé dans le département et plus particulièrement dans le bassin d’activités des établissements de santé de l’Ariège,
    • de participer aux actions de santé publique développées par ces établissements.

    La majorité des associations qui le compose viendra rencontrer les usagers en santé et les professionnels.

    Mercredi 19 avril 2017 de 10h à 17h – Hall principal du CHIVA et du CHPO

    Le collectif compte actuellement plus de 20 associations, comme Les Blouses Roses, VMEH (Visiteurs hospitaliers), Pourquoi pas moi? (Malvoyants), ADOT 09 (don d’organes et de tissus), AVIAM (Aide aux victimes d’accidents médicaux), ASP, UNAFAM, le CISS (Collectif interassociatif sur la santé), ASP 09 (Soins palliatifs), AFTC (Association des traumatisés crâniens), UNAFAM (Union des familles des malades), France Alzheimer Ariège, etc…

    Les professionnels du CHIVA et du CHPO seront également là pour répondre aux questions et donner toutes informations sur les sujets qui concernent les différentes formes de prises en charge hospitalières et les droits des patients : l’hospitalisation ambulatoire, l’hospitalisation à domicile, la personne de confiance, les directives anticipées, l’accompagnement social et l’accès aux soins, l’information et le consentement aux soins, l’accompagnement en fin de vie, accéder au dossier médical, la laïcité et le respect des croyances à l’hôpital etc…Un débat public : à 17h, animé par Pascal Dero, représentant le CISS (Collectif Inter associatif en Santé) Midi-Pyrénées autour du thème : « Les nouveaux droits des patients », avec les responsables d’associations et des professionnels de santé (au CHIVA)

    Des animations : Des vidéos de sensibilisation, quizz et « serious games »

    – Le simulateur de vieillesse (au CHIVA) : Ce simulateur offre la possibilité de se mettre à la place d’une personne âgée dont les capacités à se mouvoir, à voir et à entendre sont drastiquement limitées. Ce test est placé sous la responsabilité d’un référent formé, qui accompagnera le volontaire tout au long du test (compter 15 à 20mn) et procèdera ensuite à un débriefing. Il s’agit donc d’une expérience didactique et originale de mise en situation permettant de mieux comprendre les besoins d’un patient âgé ou handicapé.

    – D’autres expériences seront proposées par l’association « Pourquoi pas moi ? » permettant aux voyants d’appréhender les difficultés induites par le handicap de la cécité. 

    mercredi 19 avril 2017 de 10h à 17h
    Au CHIVA,  hall principal : stands, animations et débat à 17h (salle de télémédecine)
    Au CHPO, hall d’entrée : stands d’information

    Photo : le personnel du CHIVA essaye le simulateur de vieillesse

  • Mars bleu : sur tous les fronts contre le cancer colorectal

    Mars bleu : sur tous les fronts contre le cancer colorectal

    Comme chaque année en mars, à l’occasion du mois de mobilisation contre le cancer colorectal, l’Institut national du cancer, en partenariat avec le Ministère en charge de la santé et les caisses d’assurance maladie (CNAMTS, MSA et RSI), déploie une nouvelle campagne d’information dans les medias.

    La communication diffusée ces 2 dernières années, autour de la mise en place d’un nouveau test de dépistage plus performant et plus simple d’utilisation, a permis de mobiliser une partie de la population cible. Toutefois, les résultats d’une étude qualitative réalisée en septembre 2016, montrent qu’une autre partie n’identifie pas encore ce dépistage comme une priorité de santé. Ce cancer et son dépistage souffrent d’un déficit de prise de conscience et de présence à l’esprit, ce qui entraine une minimisation de l’enjeu et un manque d’implication. Il apparaît donc nécessaire, dans cette nouvelle prise de parole nationale, de motiver la réalisation du test en rappelant les risques liés à ce cancer et le bénéfice du dépistage.

     

     

    En termes de cible :

    • la campagne s’adresse à l’ensemble des femmes et des hommes de 50 à 74 ans. Elle apporte néanmoins une attention particulière aux publics indécis et/ou négligents et aux 50 – 60 ans, tranche d’âge participant le moins au dépistage.
    • Par ailleurs, les médecins généralistes continueront à être sensibilisés aux niveaux de risque et à l’importance de parler de ce dépistage avec leur patient lors des consultations.

    Le dispositif d’information s’articule autour d’un plan media en télévision, presse et web, et d’un programme de relations presse. De nouveaux outils seront également proposés pour les publics plus éloignés du système de santé.

    Mars bleu en Ariège

    – Diffusion des outils de communication de l’INCA auprès des cabinets de médecine générale, de radiologie, de gastroentérologie, des hôpitaux, des maisons de santé pluriprofessionnelles.

    – Pendant tout le mois de mars, décoration thématique des 5 accueils de la CPAM de l’Ariège: ballons bleus, foulards bleus portés par les agents d’accueil, affiches, mise à disposition des dépliants de l’institut national du cancer…

    – Le lundi 13 mars de 14h à 16h : animation par le GIP d’un stand « café bleu » à l’accueil de la CPAM de St Girons

    – Le lundi 20 mars de 14h à 16h, animation par le GIP d’un stand « café bleu » à l’accueil de la CPAM de Pamiers

    – Le mercredi 29 mars de 14h à 16h, animation par le GIP d’un stand « café bleu » à l’accueil provisoire de la CPAM de Foix

    – Tout au long du mois, diffusion du spot de l’institut national du cancer sur les radios locales : Pyrénées FM, Transparence, Oxygène FM et Radio Couserans (21-31 mars).

    – Du 1er au 31 mars : campagne de publicité sur facebook. Ciblage démographique: les personnes de 40 à 70 ans de l’Ariège. Objectif : augmenter les « j’aime » sur la page facebook du GIP.

    – Un encart dans le mensuel « la bougeotte

    – Un publi reportage dans la gazette ariégeoise

    Modalités d’entrée dans le dépistage

    La personne reçoit une invitation du GIP, l’engageant à retirer un test de dépistage auprès de son médecin traitant Ce dernier mène alors un interrogatoire médical pour vérifier si le test est approprié à la situation de son patient. Si ce dernier est éligible, son médecin lui remet un test immunologique (test OC-sensor). Ce test consiste à un auto-prélèvement unique de selles qui se réalise à domicile. Une fois le prélèvement effectué, le tube est à insérer dans une enveloppe préaffranchie et adressée au centre de lecture, accompagnée de la fiche d’identification. Quelques jours plus tard, le laboratoire transmet les résultats du test à la personne, à son médecin traitant et au GIP.

    En cas de test négatif (96% des cas), la personne est invitée à renouveler ce dépistage deux ans plus tard. Elle est également sensibilisée aux signes d’alerte devant la conduire à consulter son médecin sans attendre le délai de deux ans.

    En cas de test positif, le médecin généraliste prescrit une coloscopie pour confirmer ou infirmer la présence d’anomalies dans le côlon ou le rectum et le GIP engage une procédure de suivi du patient.

    Effectuée par un gastroentérologue, pour les personnes ayant un résultat de test positif, la coloscopie constitue l’examen de référence pour mettre en évidence d’éventuelles anomalies du côlon ou du rectum. Dans près de la moitié des cas, la coloscopie ne détecte aucune anomalie. Dans environ 30 % des cas, elle détecte un polype ou adénome et dans 8 à 10 % des cas, un cancer. En 2011, les données de l’Assurance maladie indiquent qu’environ 70 000 coloscopies ont été réalisées dans le cadre du dépistage organisé, soit 5,5 % de l’ensemble des coloscopies réalisées en France.

    Outre les risques liés à l’anesthésie, le risque de complications graves suite à une coloscopie (dont perforations intestinales et hémorragies sévères) existe mais reste rare. Cet examen peut entraîner des complications modérées à sévères pour 1 à 4,5 ‰ des coloscopies, dont des hémorragies (pour 1 à 3 ‰ des actes) et des perforations intestinales (pour 0,5 à 1 ‰ des actes). Les décès consécutifs aux complications surviennent pour 1/18 000 à 1/10 000 coloscopies.

    Le 1er seuil de positivité du test (test quantitatif) a été fixé à 150 nano-grammes par ml par le comité stratégique des dépistages de cancers réuni le 3 décembre 2014, après avis d’un groupe d’experts réuni par l’INCa. Ce seuil correspond en théorie, et pour le test OC-sensor, à un taux de positivité de 4%. Un reporting par le prestataire des taux de positivité est prévu. Le seuil pourra peut être adapté en fonction des résultats des taux de positivité constatés.

    En cas de non-réponse au 1er courrier, la personne reçoit une seconde relance à 5 mois, puis une seconde à 10 mois. Cette dernière n’est plus accompagnée du test de dépistage

  • CHIVA, journée de prévention et de dépistage des maladies rénales – 10 mars

    CHIVA, journée de prévention et de dépistage des maladies rénales – 10 mars

    Dans le cadre de la semaine nationale du rein qui se déroule cette année du 4 au 11 mars, une journée de prévention et de dépistage est organisée dans le hall principal du CHIVA. 

    La journée sera animée par Pascal Montels, Sabine Duroux  et Christel At, infirmiers en hémodialyse ainsi que Florence Gillis, infirmière de la dialyse péritonéale.

    Les néphrologues se relaieront  sur le stand ainsi que Elisabeth Erdociain, cadre de santé responsable de l’hémodialyse et porteuse de cet évènement renouvelé chaque année.

    L’association FNAIR (Fédération nationale d’aide aux insuffisants rénaux) sera représentée.

    Les étudiants en soins infirmiers de l’IFSI (2e année) viendront aider leurs futurs collègues.

    Vendredi 10 mars 2017 – de 11h à 15h30 – Prise de tensions artérielles, bandelettes urinaires,  informations

    En savoir plus : www.semainedurein.fr ou http://www.fnair.asso.fr

    Elisabeth Erdociain, cadre de santé responsable de l’hémodialyse au CHIVA : 05 61 03 30 65

  • Foix, exposition « La photo, vecteur thérapeutique » – du 1er au 8 février

    Foix, exposition « La photo, vecteur thérapeutique » – du 1er au 8 février

    Béatrice Genot a commencé la photo dès le lycée dans le cadre d’un atelier. Par la suite, correspondante pour la Dépêche du Midi de Pamiers, c’est elle qui était chargée des photos de sport. En parallèle, elle a toujours pratiqué la photo pour son plaisir.

    Après avoir fondé une famille et accaparée par son métier de cuisinier, le temps a manqué pour cette passion.

    Quand en 2015, après un burnout, elle a été diagnostiquée bipolaire et reconnue travailleur handicapé, la pratique de la photo s’est révélée thérapeutique et du coup nécessaire à son équilibre. Ses thèmes privilégiés sont la nature et tout ce qui est insolite, son œil recadrant les détails et les valorisant. 

    Béatrice Genot a été sélectionnée par le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises pour exposer ses photos en août et septembre à Montels (09).

    Béatrice Genot expose sur les murs du CHIVA (hall principal) du 1er au 8 février 2017.

  • Grippe, l’Ariège au centre de l’épidémie !

    Grippe, l’Ariège au centre de l’épidémie !

    La dernière semaine de l’année 2016 a été rude pour le département coté « Etat grippal ». En effet, l’épidémie de grippe a été assez forte en Occitanie et particulièrement aiguë en Ariège avec une moyenne départementale proche de 500 cas pour 100 000 habitants, alors que la moyenne de la région était de 257 cas pour 100 000 habitants. (taux d’incidence de 257 [185 ; 329])

    En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 307 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [279 ; 335]), soit 200 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (175 cas pour 100 000 habitants) .

    Il s’agit de seconde semaine consécutive de dépassement du seuil épidémique confirmant l’arrivée de l’épidémie en France. Durant ces deux dernières semaines d’épidémie de grippe, 327 000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour ce motif.

    Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Auvergne-Rhône-Alpes (545 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [463 ; 627]), Bourgogne-Franche-Comté (498, IC 95% [342 ; 654]) et Normandie (368, IC 95% [220 ; 516]).

    Source : réseau sentinelles

  • Zéro bijou pour les professionnels de santé de l’Ariège

    Zéro bijou pour les professionnels de santé de l’Ariège

    Une campagne Zéro bijou pour les professionnels de santé : « ma tenue de travail, c’est mains nues »

    affiche-lancement-0-bijou-2016-2017Les établissements du groupement hospitalier de Territoire des Pyrénées Ariègeoises (CHAC, CHPO, CHIVA, hôpitaux d’Ax et de Tarascon) et les instituts de formation du CHIVA s’associent pour promouvoir une campagne d’information «zéro bijou».

    Il s’agit d’une opération de sensibilisation destinée à faire adopter le bon comportement à tous les professionnels de santé : ma tenue de travail, c’est « mains nues ».

    Lancée à l’occasion de la semaine de la sécurité du patient, cette campagne  comprend plusieurs approches pédagogiques : évaluation initiale menée avec l’aide des étudiant(e)s en soins infirmiers, prélèvements sur bijoux, travail mené par les cadres de santé sur les représentations.  Elle se déroulera en plusieurs phases  qui s’étaleront de novembre 2016 à juillet 2017.

    Chaque établissement s’engage, par la signature d’une charte, à promouvoir et atteindre cet objectif commun : « Faire des mains nues un symbole et une valeur partagés par tous les professionnels soignants du territoire ».

  • Semaine de la sécurité du patient, CHIVA et CHPO se mobilisent

    Semaine de la sécurité du patient, CHIVA et CHPO se mobilisent

    Le CHIVA et le CHPO se mobilisent pour la semaine de la sécurité du patient et vont à la rencontre des usagers.cLa sixième édition de la semaine de la sécurité des patients se déroulera du 21 au 25 novembre 2016. Cet évènement national, organisé par le ministère de la santé, a pour objectif de rassembler les professionnels et les patients autour de la sécurité des soins et de favoriser le dialogue entre  soignés et soignants.

    Dans ce cadre, trois évènements sont organisés :

    La chambre des erreurs :  Pour la deuxième année consécutive et devant le succès de cette opération, une « chambre des erreurs » au CHIVA, au CHPO et à l’IFSI a été organisée mardi 22 novembre 2016 pour le personnel soignant. Cet atelier, préparé et animé par les équipes soignantes, médico techniques, médicales et qualité du CHIVA, du CHPO et de l’IFSI, permet aux soignants de se mettre en situation d’observation à l’intérieur d’une chambre de patient. Ils doivent découvrir un certain nombre d’erreurs volontairement disséminées dans l’environnement direct du (faux) patient. La séance dure  30 minutes en trois phases successives : l’explication des règles du jeu, le passage dans la chambre pour relever et noter les erreurs, enfin un débriefing permettant d’échanger et d’expliquer les erreurs.

    Le lancement de la campagne « ZERO bijou » :

    Les établissements du Groupe hospitalier de Territoire des Pyrénées Ariègeoises (CHAC, CHPO, CHIVA, hôpitaux d’Ax et de Tarascon et les instituts de formation du CHIVA) s’associent pour promouvoir une campagne «zéro bijou». 

    Il s’agit d’une opération de sensibilisation de tous les professionnels de santé afin de faire adopter à tous le bon comportement : ma tenue de travail, c’est mains nues

    Lancée à l’occasion de la semaine de la Sécurité Patient, cette campagne qui comprend plusieurs approche pédagogique (évaluation initiale mené avec l’aide des étudiants en soins infirmiers infirmières, prélèvements sur bijoux, travail mené par les cadres de santé sur les représentations… se déroulera en plusieurs phases qui s’étaleront de novembre 2016 à juillet 2017).

    Chaque établissement, par l’intermédiaire de sa direction, s’engage par la signature d’une charte à promouvoir et atteindre un objectif commun : Faire des mains nues un symbole et une valeur partagés par tous les professionnels soignants du territoire

    La présence du CHIVA et du CHPO sur les principaux marchés de la zone d’attractivité :

    Les personnels soignants du centre hospitalier du val d’Ariège, du centre hospitalier du pays d’Olmes et des représentants des usagers échangeront avec le public autour de différents thèmes :

    – Les médicaments

    – Les déchets de soin à domicile

    – Partageons l’information

    – Les droits des usagers

    – L’hygiène

    Possibilité de vaccination (sensibilisation et possibilité de vaccinations, sur présentation du carnet de santé)

    FOIX : vendredi 18 novembre

    MIREPOIX : lundi 21 novembre

    LAVELANET : Vendredi 25 novembre

    PAMIERS : Samedi 26 novembre