Catégorie : Site majeur

  • Opération Grand Site de Montségur, la CCPO organise un séminaire en direction de la population le 5 décembre

    Opération Grand Site de Montségur, la CCPO organise un séminaire en direction de la population le 5 décembre

    La Communauté de Communes du Pays d’Olmes s’est engagée depuis le mois de novembre 2016 dans une Opération Grand Site (OGS) de Montségur.

    Ce dispositif porté par le Ministère en charge de l’Environnement accompagne les territoires – dont le cœur patrimonial est classé (loi 1930) – qui rencontrent des difficultés de gestion engendrées notamment par la fréquentation touristique.

    Cet outil permet de rassembler les acteurs d’un territoire en vue de la formulation d’un projet partagé orienté sur la préservation et la valorisation de la qualité paysagère du site.

    Les résidences sur le territoire et les Ateliers du Pog se sont déployés sur les communes de Montségur, Montferrier et Bélesta afin de recueillir l’avis de la population locale pour la construction du programme d’actions.

    Afin de poursuivre ce travail collaboration et de devenir acteur dans l’élaboration du programme d’actions de l’OGS, la Communauté de Communes du Pays d’Olmes invite les habitants à la halle municipale de Bélesta le 05 décembre prochain à partir de 09h00.

    A cette occasion, le dispositif OGS et le périmètre d’intervention projeté (8890ha) seront présentés.

    La première partie de la journée s’orientera sur des ateliers créatifs destinés à alimenter le programme d’actions OGS.

    L’après-midi laissera place aux retours d’expériences de sites labellisés (Navacelles ; Gorges de l’Hérault) à la présentation des démarches de valorisation complémentaires existantes sur le territoire de Montségur (UNESCO & Grand Site Occitanie) et à la restitution des ateliers matinaux.

    Merci de confirmer votre présence avant le 27 novembre au 05 61 04 44 30 / latelierdupog@gmail.com

  • Montségur intègre le Réseau des Grands Sites de France

    Montségur intègre le Réseau des Grands Sites de France

    Le site de Montségur, aux portes des Pyrénées, ainsi que la Vallée du Hérisson – Plateau des 7 Lacs, en Bourgogne-Franche-Comté, rejoignent le Réseau des Grands Sites de France. Ils pourront ainsi bénéficier de l’expérience des autres membres en matière de préservation et de valorisation de sites d’exception et être accompagnés dans leur démarche vers l’attribution du label Grand Site de France.

    Montségur, un lieu chargé d’Histoire

    Le territoire du Pays des Pyrénées Cathares, engagé dans la démarche Grand Site de France comprend le site classé de Montségur, les communes avoisinantes de Montferrier et Bénaix et la Réserve Naturelle Régionale du Massif de Saint- Barthélemy. Le site a su conserver une atmosphère chargée d’histoire dans un environnement sauvage et naturel. Perchés à plus de 1200 mètres d’altitude, au sommet d’un piton rocheux appelé « pog », les vestiges du célèbre castrum (village fortifié) rappellent des épisodes de la résistance cathare et occitane du XIIIème siècle.

    Au cours des dix dernières années, le château de Montségur a accueilli en moyenne 60 000 visiteurs par an. La Communauté de Communes du Pays d’Olmes, porteuse du projet Grand Site de France, souhaite réunir les conditions qui visent à préserver sur long terme le site ainsi que le paysage dans lequel il s’inscrit. Parmi les enjeux majeurs identifiés, on trouve la réalisation d’aménagements permettant de mieux accueillir les visiteurs, la mise en valeur des fortifications, l’interprétation du site et le développement de sentiers de randonnée qui permettent de découvrir l’ensemble du territoire et de diffuser la fréquentation touristique.

    La Vallée du Hérisson – Plateau des 7 Lacs 
    un site unique au cœur du Pays des Lacs

    Situé aux portes du Haut-Jura, le territoire englobe un ensemble de lacs installés sur un plateau calcaire et la reculée creusée dans le plateau par la rivière du Hérisson qui alimente 31 cascades. Cela en fait le plus grand ensemble de cascades de France. Il inclut deux sites classés contigus : celui de la Vallée du hérisson et celui du Plateau des 7 Lacs. Ces paysages exceptionnels protégés attirent des centaines de milliers de visiteurs chaque année.

    L’enjeu principal de la démarche Grand Site de France portée par la Communauté de communes du Pays des Lacs est de favoriser un tourisme durable et de fédérer les acteurs autour d’un projet commun fondé sur la préservation de ces paysages. Les objectifs essentiels qui ont été identifiés sont la préservation de milieux particulièrement sensibles, la fréquentation plus homogène et équilibrée des deux sites, la sécurité et l’accueil du public.

    Intégrer le Réseau des Grands Sites de France, un lieu d’échanges et de réflexion

    Ces deux sites ont souhaité rejoindre le Réseau des Grands Sites de France pour :

    • Bénéficier de l’expérience des autres membres en matière de préservation et de valorisation des paysages remarquable
    • Etre accompagnés dans leur démarche vers l’attribution du label Grand Site de France attribué par le ministre en charge de l’Environnement
    • S’associer aux réflexions sur les politiques de préservation et de valorisation des Grands Sites de France labellisés et en projet

    A propos du Réseau des Grands Sites de France

    Le Réseau des Grands Sites de France rassemble des sites qui ont reçu le label Grand Site de France attribué par le Ministre en charge de l’Environnement et d’autres qui travaillent à l’obtenir un jour. Ses membres s’inscrivent dans une démarche de préservation et de développement durable, dans le respect de l’esprit des lieux et en association avec les habitants. Ils ont en commun d’être des paysages emblématiques de notre pays connaissant une forte fréquentation touristique et protégés par la loi de1930.

    www.grandsitedefrance.com

    photo Montségur : © CRT Occitanie-Dominique Viet

    photo plateau des 7 lacs : ©Aline Dalloz/Jura Tourisme

  • Montségur : l’opération Grand site sur les rails !

    Montségur : l’opération Grand site sur les rails !

    La communauté de Communes du Pays d’Olmes avance sur l’Opération Grand Site à Montségur. Cette démarche de préservation, de requalification, de gestion et de mise en valeur du site classé, devra prendre en compte la préservation des qualités paysagères, la découverte des richesses naturelles et culturelles du territoire et le fonctionnement harmonieux du site emblématique du Pays des Pyrénées Cathares.

    L’opération grand site a été bien accueillie par la ministre de l’environnement Ségolène Royal. L’objectif du projet permettra de mieux répondre aux attentes de la clientèle et d’opérer un effet de levier sur de nouvelles clientèles pour renforcer l’attractivité du territoire. Les travaux et le projet permettra d’adapter la gestion du site au regard de l’augmentation de la clientèle attendue.

    La création d’un nouveau bâtiment d’accueil (inséré dans le visuel présenté) et un espace de muséographie permettra de passer de 50 000 à 70 000 visiteurs et ambition est d’accroitre et de renforcer les retombées économiques directes et indirectes sur le territoire.

    Les aménagements envisagés :

    • la construction d’un nouveau Musée (Musée de France)
    • un bâtiment d’accueil au pied du Pog
    • des aménagements urbains de qualité : cheminement et stationnement

    Les débuts des travaux devraient commencer en septembre 2018 pour se terminer en juin 2020

  • Lac de Montbel : Henri Nayrou répond aux associations

    Lac de Montbel : Henri Nayrou répond aux associations

    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, communique :

    Dans l’édition de « La Dépêche du Midi » du 15 avril dernier, quatre associations liées au respect de l’environnement évoquent une demande d’entrevue au sujet du lac de Montbel restée sans réponse de ma part.

    Sur la forme, voici les précisions chronologiques :

    –  14 mars 2017 : je reçois une lettre ouverte de ces associations sollicitant des informations complémentaires concernant le lac de Montbel.

    –  15 mars : je leur adresse un courrier dans lequel je les informe qu’avant de les rencontrer, je souhaite être en possession de toutes les données techniques et financières. Les termes de ce courrier sont les suivants : « Nous ne partageons peut-être pas tous les objectifs mais je souhaite au moins, avant toute décision, que nous disposions d’éléments tangibles et les plus fondés possibles sur le plan technique. Enfin, je profite de la présente pour porter à votre connaissance ma volonté d’assurer une complète transparence sur ce dossier ».

    –  23 mars, à 17h01 : je reçois un courriel me demandant de fixer une date et une heure pour aborder ces sujets.

    Et le samedi 15 avril donc, les quatre associations publient le communiqué de presse précité dans lequel elles jugent ma réponse vague. Elles précisent qu’elles attendent le rendez-vous.

    Sans volonté de polémiquer, je confirme publiquement que je recevrai les représentants de ces associations, non pas quand j’aurai le temps (on ne me prendra pas à défaut sur ma réactivité), mais quand je serai prêt à leur fournir tous les éléments nécessaires, lorsque l’étude en cours sera achevée donc.

    Ce temps-là n’est pas venu mais il viendra. Je confirme mon souci de transparence et j’ajoute que les quatre associations concernées ne sont pas les seules à défendre les trésors de notre environnement.

    Source : CD09

    Note de la rédaction : A lire également sur la Dépêche du Midi du 13 Avril intitulé « Il faut augmenter les réserves d’eau » un débat s’engage entre agriculteurs et écologistes : extraits

    «Je suis scandalisé par les propos qui ont été tenus. De toute façon, la nappe phréatique n’a rien à voir dans l’histoire, Montbel est alimenté principalement par les eaux superficielles de la fonte des neiges, les pluies, pas avec la nappe phréatique». Calme mais déterminé, Jean Mistou, agriculteur/éleveur et représentant des irrigants de l’Ariège, a souhaité régir à ses détracteurs.

    Au cœur de la polémique, des études lancées pour étudier la possibilité de rajouter soixante millions de m3 à cette réserve qui en contient déjà 250. Ce qui fait bondir les associations de protection de l’environnement. Elles réclament les résultats des premières analyses, alors qu’une seconde série est déjà en cours…./…

  • Notre Dame de Vals, un édifice incontournable en Ariège

    Notre Dame de Vals, un édifice incontournable en Ariège

    Eglise semi-rupestre (une partie de sa construction est enserrée dans les rochers) à trois niveaux, Notre Dame de Vals est connue pour les fresques romanes qu’elle renferme. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 19 novembre 1910 et sa croix de pierre à l’extérieur l’est depuis le 2 mars 1959

    Dédiée à Sainte Marie elle est originale par sa construction sur trois niveaux et particulièrement intéressante par les remarquables fresques romanes qui décorent la voûte de l’abside.

    Ce site a été révélé par l’abbé Julien Durand qui, nommé curé de Vals en 1945, procéda à diverses fouilles archéologiques autour de l’église jusqu’en 1970, année de sa disparition. Il fit ressortir l’importance de l’occupation humaine – depuis la fin de la protohistoire – ainsi que les traces d’un probable lieu de culte antique.

    Il découvrit les fresques romanes de l’église en 1952, créa l’Association des Amis de Vals en 1959, puis le premier musée en 1964.

    Une église sur trois niveaux

    Une nef inférieure, dans la roche, est prolongée par une abside rectangulaire abritant des fresques romanes. La nef inférieure, appartenant à un probable édifice préroman, est la partie la plus ancienne. On y trouve toutefois deux dalles funéraires du XVIIIème siècle : celle de la comtesse de Lascaris de Vintimille et de sa mère, qui habitaient à Vals dans une maison fortifiée encore visible, non loin de l’église. Une autre dalle funéraire est celle de l’Abbé Durand, inventeur des fresques en 1952 et premier archéologue du site. L’abside, quant à elle, date du XIème siècle et a été voûtée au début XIIème siècle.

    La nef supérieure, a été remaniée à plusieurs époques, en particulier au XIXème siècle où elle a été surélevée. En 1887 on y installe des vitraux, portant les armes du marquisat de Portes.

    Une chapelle haute caractéristique du XIIème siècle est surmontée d’une tour-donjon élevée vers le XIVème siècle. La croix accrochée sur la tour, classée en 1959, est une croix discoïdale provenant de l’ancien cimetière médiéval.

    De véritables et magnifiques fresques

    Réalisées au début du XIIème siècle, elles avaient été dissimulées par plusieurs couches d’enduits et ont été restaurées entre septembre 2006 et février 2008 par Jean-Marc Stouffs. ce sont là de véritables fresques (pigments délayés à l’eau et déposés à la surface d’un enduit frais) avec des couleurs caractéristiques de la période romane : blanc, noir, gris, jaune, orangé, rouge, obtenues avec de la chaux, de l’ocre, de l’hématite et du noir de carbone.  Elles figurent trois moments de la vie du Christ : sa venue dans le monde (Annonciation, Bain de l’Enfant, Adoration des Mages), la période évangélique (les apôtres) et son retour glorieux sur terre lors de la Parousie (Christ en majesté, entouré d’un chérubin, d’un séraphin, de quatre archanges avocats et des symboles des quatre évangélistes).

    L’association des Amis de Vals

    L’Association des amis de Vals a été fondée le 8 septembre 1959 sous l’impulsion de l’Abbé Durand a pour but la protection, le développement, la mise en valeur et l’aménagement du site archéologique. A la fin de l’année 2015 elle comptait 180 membres. Elle édite régulièrement des bulletins – le premier publié en 1980 – présentant des informations sur le village et des articles sur l’archéologie, l’art roman, l’histoire de l’art et des personnalités ayant eu un lien avec Vals.

    La municipalité, et son Maire Emmanuel Fabre, particulièrement concerné et actif dans tout ce qui touche au patrimoine, a récemment signé une convention de partenariat avec la Fondation du PatrimoineCette convention devrait permettre à la Commune de lever les fonds nécessaires à la mise en place de différents chantiers qui s’avèrent désormais primordiaux pour l’édifice. www.fondation-patrimoine.org

     

    Puis voici la terrasse. De là, dans les lueurs du matin, le regard va danser sur les crêtes pyrénéennes. Du St Barthélémy au Crabère, l’immensité des montagnes contraste avec ces vieilles pierres repliées sur l’histoire.
    La découverte de Vals est toujours un moment fort et même le plus cartésien des hommes se fait ici un peu pélérin.
                                                                                                                                                                                                                         Olivier de Robert

    Vidéo : 
     
    – Photographies : Danielle Lallemand, Gérard Duchein, Ramón Vilaginés
    – Vidéos : Ramón Vilaginés
    – Texte : Olivier de Robert et Gérard Duchein
    – Voix : Olivier de Robert.
    –  musique :  El Cant de la Sibil-la : Montserrat Figueras / La Capella Reial Catalunya / Jordi Savall
    – Interlude : extrait du groupe Vitam Venturi.

    Sources :

    www.vals-ariege.fr
    www.ariege.com
    www.pyreneescathares-patrimoine.fr
    fr.wikipedia.org
    www.photosariege.com

  • Château de Foix : le Département installe un dispositif de protection contre la foudre

    Château de Foix : le Département installe un dispositif de protection contre la foudre

    cd09poseparatonnerrechateau-foix301112Une opération inhabituelle s’est déroulée cette semaine au sommet des tours du château des Comtes de Foix. Le Département procédait en effet à la pose d’un paratonnerre afin de sécuriser le site ainsi que ses alentours.

    La mise en place d’un « point à dispositif d’amorçage » (PDA pour les spécialistes) au sommet de des trois tours de l’édifice s’avère en effet nécessaire afin de protéger les personnes et les installations électriques contre les décharges de foudre par temps d’orage.

    Un cordiste spécialisé dans la mise en oeuvre de ces dispositifs est donc intervenu les mardi 29 et mercredi 30 novembre pour poser le paratonnerre. Son rayon d’amorçage permettra désormais de protéger le château de Foix et ses alentours.

    A noter que le château est resté ouvert au public pendant toute la durée de l’opération. Les entreprises en charge de ces travaux avaient pris les dispositions nécessaires afin d’assurer la sécurité des visiteurs et des personnels du Service d’exploitation des sites touristiques de l’Ariège.

    Qui ont tous bénéficié d’un spectacle inédit.

  • Montségur 21 juin – rendez-vous avec le lever de soleil !

    Montségur 21 juin – rendez-vous avec le lever de soleil !

    Depuis 2010, l’équipe d’Azinat.com vous donne rendez-vous au Pog de Montségur pour assister au phénomène du solstice dans la salle basse du château de Montségur.

    Malheureusement cette année pas de café ni de chocolatine, sauf si vous les amenez vous même, puisque, pour diverses raisons l’équipe ne sera pas au rendez-vous.

    Pour vous inciter à ne pas rater cet événement, un petit rappel du phénomène avec Fabrice Chambon qui nous conte cette belle histoire.

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui. Mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte ou un tailleur de pierre. Derrière cet ésotérisme, il y a un bâtisseur.

    Ca commence à 6h13. Dès que le premier rayon du soleil traverse les quatre archères du donjon C’est magique ! Après une ascension d’une quinzaine de minutes vous pourrez voir ce phénomène qui attire des gens du monde entier. Prévoyez de bonnes chaussures et une lampe de poche. 

    On vous souhaite une magnifique matinée 

  • Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Cet été, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir vos Pyrénées si chéries grâce à une série animée par Isabelle Corbières, géologue et guide, sur la géologie des Pyrénées en 5 épisodes.

    Premier épisode de la série, sur l’histoire de la géologie des Pyrénées présentée par Isabelle Corbières. Un premier épisode qui nous rappelle la formation des Pyrénées et son état actuel sur la base d’observation du sous sol du plateau de Beille en Haute-Ariège.

     

    La roche qui est visible sur le plateau de Beille est un granit altéré qui a plus de 475 millions d’années.

    En effet, les hauts sommets des Pyrénées sont constitués des roches anciennes, de la période dite « hercynien »

    Le sous sol du plateau d’altitude que l’on peut observer est un Gneiss ou un granit dégradé.

    La chaine des Pyrénées considérée comme « jeune » est composée de roches très anciennes

    Dès que nous touchons cette roche elle se désagrège…comme du sable. Ce phénomène, on le retrouve sur tous les plateaux de l’Est des Pyrénées : les roches sont altérées sur plusieurs mètres d’épaisseur. Ces roches primaires sont en fait les restes d’une ancienne chaine de montagne.

    Il n’y a jamais eu de mer ici et pourtant, il y a comme du sable !

    Ces roches  (Gneiss et Granit) ont été altérées par des phénomènes météorologiques. En géologie, les minéraux sont fragilisés notamment par l’attaque de l’eau (hydrolyse). Ces réactions chimiques sont en général le résultat d’un climat tropical (chaud et humide), d’un temps qui n’existe plus et qui a altéré profondément ces roches. Un temps que l’on estime entre 40 et 30 millions d’années avant aujourd’hui.

    Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Cette alteration intervient alors que les Pyrénées sont déjà présentes. Les Pyrénées actuelles sont constituées d’un relief qui est  le résultat de la collision des plaques Europe et de la plaque ibérique.

    Ce relief a 50 millions d’années et ces roches ont été altérés à tel point que cette surface plane n’est autre qu’une surface d’aplanissement qui a été nécessairement le résultat ultime de l’érosion du relief, alors même qu’il n’y a plus de relief et ce quasiment au  niveau de la mer (comme le massif armoricain qui culmine à 300 mètres d’altitude)

    Donc ce plateau s’est formé à une altitude d’une centaine de mètres et ce après la formation des Pyrénées, on pourrait donc dire que les Pyrénées ont déjà disparu !

    #série TV réalisée en partenariat avec Publicimes.com

  • Les cavernes du Volp, un ensemble archéologique exceptionnel

    Les cavernes du Volp, un ensemble archéologique exceptionnel

    Double page de l'ouvrage La caverne des Trois-Frères
    Double page de l’ouvrage La caverne des Trois-Frères

    Ensemble archéologique exceptionnel, les trois grottes du Volp forment un des sites préhistoriques les plus importants des Pyrénées. Leur renommée est internationale car elles renferment des oeuvres d’art uniques au monde à l’image des célèbres bisons modelés dans l’argile, résumant à eux seuls la pensée symbolique des Magdaléniens d’il y a 17 000 ans. Ces grottes ne sont pas ouvertes au public.

    Situées sur la commune de Montesquieu-Avantès, les Grottes du Volp renferment de précieux témoignages de l’époque Magdalénienne et comprennent la faune classique représentée sur les parois des grottes ornées de l’aire franco-cantabrique (rennes, chevaux et bisons). C’est un petit ruisseau appelé le « Volp » qui les a creusées dans une colline calcaire, dans le prolongement l’une de l’autre.

    La découverte et l’étude de ces galeries sont liées à l’histoire de la famille Bégouën et des trois frères, Max, Jacques et Louis dont le père Henri avait acheté en 1893 les manoirs des Espas et de Pujol à Montesquieu-Avantès. En 1911, ils reconnaissent la grotte d’Enlène, en 1912 la grotte du Tuc d’Audoubert (et ses bisons d’argile), en 1914 la grotte des Trois-Frères. Les premiers relevés ont lieu en 1912 et les premières fouilles en 1914.

    La grotte d’Enlène

    Tête de cheval découpée et gravée sur os d'Enlène (cl. C. Fritz/ © Service d'Exploitation des Sites Touristiques de l'Ariège)
    Tête de cheval découpée et gravée sur os d’Enlène (cl. C. Fritz/ © Service d’Exploitation des Sites Touristiques de l’Ariège)

    Cette caverne, dont l’accès a toujours été facile, est le type même de la grotte-habitat. On y a trouvé des foyers, des restes d’animaux et un grand nombre d’objets travaillés : os et plaquettes gravés, propulseurs, etc. Durant le Bronze Moyen (1200 avant J.C.) elle a servi de nécropole, entièrement fouillée au 19ème siècle.

    la grotte du Tuc d’Audoubert

    Bisons modelés du Tuc d'Audoubert
    Bisons modelés du Tuc d’Audoubert

    Avec 640 m de longueur, le Tuc d’Audoubert est la plus profonde des trois cavernes du Volp. C’est aussi la seule à se développer sur trois niveaux géologiques.

    le Réseau Inférieur comprend le cours souterrain actif du Volp et sa résurgence permettant d’entrer dans la grotte; le Réseau Médian qui comprend lui des vestiges Magdalénien avec traces d’habitat et des gravures Pariétales; et le Réseau Supérieur que l’on atteint par un étroit corridor de 14 mètres de haut qui se développe sur un parcours difficile qu’une châtière sépare en deux parties, et qui présente outre des anthropomorphes des empreintes de passages des Magdaléniens sur son sol argileux, et c’est également dans la dernière salle de celle-ci que se trouvent les bisons d’argile.

    La Salle des Talons comporte 142 empreintes. Les Magdaléniens y ont aussi laissé des tracés digités sur le sol formant de longues lignes sinueuses et des séries de ponctuations formant une composition géométrique.

    La caverne des Trois-frères, anthologie d’un exceptionnel sanctuaire préhistorique*

    "Sorcier" - Entité anthropomorphe de la Grotte des Trois-Frères
    « Sorcier » – Entité anthropomorphe de la Grotte des Trois-Frères

    Comme les grottes de Lascaux, elle appartient à la catégorie des grottes-sanctuaires. Avec plus de 1300 gravures et peintures, elle représente à elle seule plus de la moitié du corpus pariétal des Pyrénées ariégeoises. La figure du Sorcier, peinte et gravée, est universellement connue et demeure l’une des icônes les plus populaires de l’art préhistorique.

    Les parois des Trois-Frères ont été polies par les ours des cavernes bien avant le passage des hommes, et c’est sur ce support idéal que les Magdaléniens exécutèrent de nombreuses et fines gravures.

    Cependant, des hommes d’une culture plus ancienne ont aussi fréquenté la grotte, comme l’attestent les mains négatives rouges de la Galerie des Mains et de nombreux panneaux gravés dans la zone du Tréfonds.

     

    Grâce aux membres de la famille Bégouën, inventeurs et propriétaires de la caverne, celle-ci est demeurée quasiment intacte à ce jour.

    *La caverne des Trois-frères : anthologie d’un exceptionnel sanctuaire préhistorique
    Robert Bégouën, Jean Clottes, Valérie Feruglio, Andreas Pastoors, avec la collaboration de Sébastien Lacombe, Jörg Hansen, Hubert Berke et al.,

    publié par l’Association Louis Bégouën, préface Henry de Lumley
    Editeur : Somogy éditions d’art (14 mai 2014)

    Sources :

    cavernesduvolp.com/
    www.hominides.com
    www.volvestre-patrimoine.info
    www.creap.fr

  • Le chemin des bonshommes – la route des cathares

    Le chemin des bonshommes – la route des cathares

    Le chemin des bonhommes - la route des cathares Ariège PyrénéesLe Chemin des Bonshommes a été, du XIe au XVIe siècle, un axe économique important qui unissait l’Ariège et le Berguedà.

    Les derniers Cathares en exil, fuyant la prison, la spoliation et la mort, utilisaient tout naturellement cet itinéraire pour aller chercher refuge en Catalogne. Par les montagnes, les cols, allant de maison amie en abri précaire, ils gagnaient les terres catalanes vers l’Alt d’Urgell, la Cerdagne ou le Berguedà.

    211 kms en 9 ou 10 jours, 370 à 2517 m d’altitude, il passe la frontière au col de la Porteille Blanche à 2517m

    En passant par Roquefixade et  Montségur, les gorges de la Frau, Montaillou dans l’Aude, la haute vallée  l’Ariège et la merveilleuse réserve d’Orly, la Haute Vallée du Carol dans les Pyrénées Orientales, la Sierra de Cadi en Cerdagne espagnole, emprunter le chemin des bonshommes, c’est revivre l’épopée cathare en marchant dans le sillage des cathares qui partaient se réfugier en Espagne afin d’échapper aux inquisiteurs.

    Plus d’infos sur le GR 107 www.sentiers-pyreneens.com

  • Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Nous sommes dans la vallée du Vicdessos et Montréal de Sos, site archéologique bien connu surplombe la vallée. « Sos » veut dire la vallée comme Casteron de Sos ou Montreal de Sos. « Sos » est un toponyme Pyrénéen avant le latin. Le site est fouillé depuis 13 ans et constitue une des plus grosses fouilles des Pyrénées à l’heure actuelle.

    Chaque année pendant un mois, scientifiques et bénévoles fouillent pour retrouver des traces de vie des habitants d’autrefois.

    Les scientifiques, chacun dans leur spécialité (verre, fer, céramiques,…)  font des analyses et produisent des rapports de fouilles et organisent des conférences ouvertes au public plus ou moins avertis.

    120 000 fragments d’objets ont été extraits du site de Montréal depuis 13 ans. «Les objets ou surtout les fragments d’objets de la vie quotidienne, c’est ce qu’on trouve ou du moins c’est ce qui s’est conservé»

    On va trouver des elements en fer ; des clous, des crampons, mais aussi des boucles …

    Chaque fragment est difficile à analyser car c’est souvent très petit. Les fragments sont numérotés et donné à analyser à  chaque « spécialiste »  qui produiront leurs analyse.

    Comment se passent les fouilles à Montréal de Sos

    On cherche des couches de sols ; chaque couche veut dire quel chose, les elements mobiliers nous intéressent car ça date les périodes de chaque couche et nous informent qui vit mais le but c’est de faire l’histoire du site en faisant de la fouille lente couche par couche.

    Le site de Montréal de Sos fait 8000 mètres carré, on arrive à savoir ce qu’était les bâtiments. (ce qui a été fouillé représente seulement 800 metres sur les 8000)

    Tout s’étudie mais pourtant on ne fouillera pas tout… il en restera pour les successeurs de Florence et des benevoles

    Il y a très peu de site qu’on sont fouillé dans les Pyrénées et c’est un gros effort de la part de la mairie d’Auzat d’aider et de financer les fouilles de Montreal, comme l’aide du Conseil départemental qui contribue également.

     

    Il y a peu de choses avant les époques du moyens age et c’est rarement fouillé et c’est ce qu’on cherche sur Montreal de Sos à connaitre la vie quotidienne des gens à ces époques encore peu connues.

  • Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Ca commence à 6h13. Dès que le premier rayon du soleil traverse les quatre archères du donjon C’est magique ! Le rendez vous est fixé dimanche 21 juin à 5h15 sur le parking du château (hé oui c’est tôt), puis après une ascension d’une quinzaine de minutes vous pourrez voir ce phénomène qui attire des gens du monde entier. Prévoyez de bonnes chaussures et une lampe de poche. Café et gourmandises vous attendent au sommet