Catégorie : Traditions

  • Tricks or treats ! des friandises ou des bêtises !

    Tricks or treats ! des friandises ou des bêtises !

    Si halloween n’est pas à proprement parlé une tradition en France, on voit quand même, les jours précédents le 31 octobre, certain magasins décorés, quelques déguisements dans les supermarchés.

    Si les Français restent réticents vis-à-vis de la fête d’Halloween, c’est parce qu’ils la trouvent trop différente de leur culture, trop américaine. Mais ils se trompent sur ce point : Halloween est en réalité née d’une fête européenne qui s’est exportée aux États-Unis.

    C’est une fête celte extrêmement ancienne, qui portait le nom de « Samain ». Elle annonçait le début de l’hiver et représentait le moment où le monde surnaturel et le monde rationnel se rejoignaient. Les êtres fantastiques étaient donc tout proches des hommes : ces êtres pouvaient être bénéfiques comme maléfiques. Cette fête prenait racine dans la peur des hommes pour l’au-delà.

    Son nom est une contraction de l’anglais « All Hallows Eve » qui signifie « the eve of All Saints’ Day » en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».

    Ce sont les Irlandais qui ont amené la fête d’Halloween aux États-Unis pendant le milieu du 19e siècle. Ce peuple très attaché à ses traditions a émigré en masse durant la grande famine irlandaise.

    Elle y gagne en popularité à partir des années 1920. La tradition de la citrouille avec un visage est d’ailleurs irlandaise. Le visage est celui de Jack, un personnage qui ne pouvait aller ni au paradis, ni en enfer, et avait été condamné à errer. Les Irlandais dessinaient ce visage dans tout type de légumes. L’adaptation sur citrouille est typiquement américaine.

    Halloween est aujourd’hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et un peu en France.

    La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants comme des costumes de fantômes, de sorcières, de monstres ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « Farce ou friandise ! ». La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d’artifices, des jeux d’enfants, la lecture de contes horrifiques ou de poèmes d’Halloween, la diffusion de films d’horreur.

    La tradition d’halloween en France

    Il existait en Bretagne, dans le Finistère, du XVe siècle jusqu’à la moitié du XXe siècle, une coutume chez les enfants, « vers l’approche de la Toussaint, de creuser des betteraves, d’y pratiquer des trous en forme d’yeux, de nez et de bouche, d’y introduire un bout de bougie et de refermer le tout » ; outre ce « lampion à tête humaine, posé la nuit sur un talus ou dissimulé dans les broussailles d’un terrain creux » pour effrayer les gens, le même témoignage évoque des enfants avec cette fois la tête-betterave portée sur leur tête et montés sur des échasses, en une terrifiante procession supposée représenter l’Ankou et les êtres de l’Autre Monde.

    En Lorraine, la Rommelbootzennaat (nuit des betteraves grimaçantes en Francique lorrain) est une tradition célébrée en Moselle la veille de la Toussaint, essentiellement dans le Pays de Nied et dans le land de Sarre voisin. La veille de la Toussaint, les enfants sculptent des têtes grimaçantes aussi dans des betteraves, légumes dont la récolte marque la fin des travaux des champs. Éclairées par la lumière d’une bougie, les têtes sont déposées sur les rebords de fenêtres, des puits, les murs des cimetières ou aux croisements des chemins pour effrayer les passants.

    Cette fête a continué à être célébrée bien avant le retour en Europe de la mode d’Halloween à la fin des années 1990

    Voir également notre article sur la Toussaint

  • Saint-Girons : Les Biroussans font leur rentrée – 14 septembre

    Saint-Girons : Les Biroussans font leur rentrée – 14 septembre

    Après un été bien chargé en festivals pour les petits et les grands, le groupe d’arts et traditions populaires revient en pleine forme pour une nouvelle saison et reprend dès le vendredi 14 septembre. 

    N’attendez pas pour venir découvrir la richesse de leurs activités (danses traditionnelles, chants, langue occitane, ateliers musique, voyages, échanges culturels…).

    Le plaisir de partager, de s’évader, de créer avec un groupe en perpétuel renouveau.

    Alors ? Quand pensez-vous ? La bonne résolution de la rentrée : « Je vais essayer »  REJOIGNEZ LES !

    – vendredi 14 septembre de 18h30 à 19h45 pour les Massipous

    – samedi 15 septembre à partir de 21 h pour les adultes,

    Répétitions hebdomadaires, salle Michel Rouch, avenue Fernand Loubet à Saint Girons.

    contactbiroussan@orange.fr

    06 82 93 41 70

     

  • Les Massipous à la conquête du monde

    Les Massipous à la conquête du monde

    Du 10 au 15 juillet 2018, les Massipous, section école de danse du groupe d’arts et traditions populaires Biroussan, ont marqué les esprits lors du festival des enfants du monde à Saint-Maixent l’école dans les Deux-Sèvres.

    Après 7h00 de bus, cette semaine a commencée par une « boom » dans la cour Sagonde de l’abbaye où tous les pays présents Inde, Bulgarie, Russie, Macédoine, Portugal, Serbie, Pologne, France avec la Martinique et le Couserans représentant la région Occitanie, ont pu rivaliser de chorégraphies sur des rythmes modernes endiablés ; un joyeux mélange de culture et de gaité qui a permis de tisser des liens très rapidement.

    Un festival intensif avec un programme riche, répétitions des galas, 5 spectacles, application et sérieux à leur actif. Les musiciens adultes ont aussi contribué à la fête, apéritif concert de 45 minutes où le public a pu apprécier bourrées d’Ariège, scottishs, valses, rondeaux, paso doble…

    Cette 31ème édition a rassemblé 300 enfants qui ont offert une aventure humaine riche en émotions et un voyage haut en couleurs à travers des musiques et danses du monde dans un cadre exceptionnel l’Abbaye bénédictine de Saint-Maixent.

    Les enfants ont visité le marais poitevin et participé aux olympiades (jeux d’adresse). Deux sublimes feux d’artifice leur ont été proposés, un pour la fête nationale et l’autre au gala final. N’oublions pas la coupe du monde de football car le festival s’est mis en pause quelques heures pour l’occasion et ont permis à tous les participants de pouvoir la suivre en direct sur écran géant.

    Nous pouvons féliciter les Massipous qui, après une année de préparation ont bien représenté les traditions Couserannaises ; de l’excellent travail et un comportement exemplaires de tous les jeunes dont les adultes encadrants ont été particulièrement fiers.

    Tous les participants sont revenus avec des souvenirs plein la tête, de nouveaux amis et une expérience qu’ils sont prêts à renouveler.

     

  • « Les Biroussans », deux nouveaux co-présidents pour insuffler un nouvel élan !

    « Les Biroussans », deux nouveaux co-présidents pour insuffler un nouvel élan !

    Lors de l’assemblée générale du 13 janvier dernier, le Président du groupe d’arts et traditions populaires « Biroussan », Georges Velasco a annoncé qu’il ne sollicitera pas un nouveau mandat.

    C’est avec une certaine émotion qu’il a confirmé sa volonté de passer la main après 20 ans de présidence et 40 années de groupe.

    En tant que Président, il fut très actif et présent, soucieux de faire connaître le groupe et de le représenter à chaque occasion.

    Son départ a été préparé depuis un an par un accompagnement des nouveaux co-présidents. Il leur a quand même précisé qu’il serait toujours à leur côté en cas de besoin. En effet, le choix a été fait d’une co-présidence avec deux jeunes et motivés membres de l’association, Christophe Gouzy et Laurent Mayer.

    Ils se partageront les tâches les mieux adapter à leur personnalité et insuffleront un nouvel élan à quatre ans du centenaire du groupe.

    Les deux co-présidents ont salué le travail accompli par Georges Velasco et souhaitent œuvrer dans la continuité de son action, avec le concours de tous.

    Ils veulent profiter du nombre conséquent d’adhérents, entre 17 et 40 ans, pour leur donner des responsabilités pour que chacun puisse s’exprimer afin d’être en phase avec la jeunesse et le monde actuel.

    C’est ainsi que plusieurs commissions ont été créées, avec chacune un rôle bien précis afin d’amener l’association vers de nouveaux projets (en gestation pour l’instant).

    Souhaitons aux deux nouveaux Co-Présidents la même réussite que leurs prédécesseurs.

  • Saint Valentin, c’est tellement simple, l’amour !

    Saint Valentin, c’est tellement simple, l’amour !

    14 février, le jour de la Saint-Valentin, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour. C’est également la fête des commerçants, à l’image de Noël, de la fête des mères, des pères, des grands-mères…. Mais, la fête des amoureux n’a pas toujours eu cet aspect mercantile.

    Dans l’Antiquité, Le 15 février, les Romains célébraient avec faste le dieu Faunus Lupercus, dans une grande fête païenne dédiée à l’amour et à la fécondité (Fête des Lupercales). Pour contrer cette célébration parfois débauchée, le Pape Gélase Ier, en 495, décida de marquer plus solennellement saint Valentin. C’est dans cette tentative d’enduire d’une patine chrétienne ces rites désormais ancrés dans la tradition populaire, qu’il décide de l’anticiper au 14 février. Ainsi fut supprimée progressivement la dernière fête païenne. 

    Saint-Valentin

    Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase 1er, en 495. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers martyrologes :

    • Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIème siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia.
    • Valentin de Terni, un évêque d’Interamma (le Terni moderne), qui a également souffert le martyre dans la deuxième moitié du IIIème siècle et qui a également été enterré sur la Via Flaminia.
    • un troisième Valentin, ayant vécu en Afrique avec d’autres compagnons.

    Selon le Martyrologe romain de 1705, les deux premiers Valentin (morts à la même période et enterrés au même endroit), seraient en fait une même personne, présentée sous ses deux fonctions successives.

    Cependant, l’origine réelle de cette fête de Saint-Valentin, telle qu’on la connait aujourd’hui avec une connotation amoureuse, remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux se mettent en couple. Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et s’appellent chacun leur Valentin.

    En Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n’est pas rare qu’une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.

    Quoi qu’il en soit, aujourd’hui la Saint-Valentin est l’occasion parfaite pour tous les couples de s’offrir des petits cadeaux, de tester quelques jeux coquins, bref, de briser la routine du quotidien.

  • Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras a lieu tous les ans à une date différente qui est fixée par rapport à la date de Pâques : Il s’agit de la veille du Mercredi des cendres, fête catholique qui marque le début du carême. Ainsi, le Mardi Gras est toujours fixé entre le 3 février et le 9 mars soit 47 jours avant Pâques. Cette année il tombe le 13 février.

    Le carême fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. La durée du Carême est de quarante jours sans compter les dimanches.

    La tradition voulait donc qu’en cette veille du début de période de privation, on faisait « gras » et on en profitait donc pour préparer des beignets, bugnes ou autres fritures mais aussi des crêpes. 

    C’est aussi le jour de mardi gras que s’achèvent la période des carnavals qui a commencé le 6 janvier,  jour de l’Epiphanie. Voilà la raison pour laquelle il est de tradition de se déguiser le jour de mardi-gras.

    En France il ne s’agit pas d’un jour férié, au contraire de la Suisse, du Portugal et du Brésil en particulier.

    La mi-carême, fêtée le jeudi de la 3ème semaine de carême, est également un jour de fête où on fait aussi des crêpes.

    Pourquoi faire autant de crèpes ?

    La logique du bon sens économique ! Le Carême est un temps de jeûne et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les œufs étaient interdits. Mais les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante. C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse pour beaucoup, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles.

    De la même manière, c’est pour vider les réserves qu’on fait des crêpes pour le mardi gras.

    Après la mi-Carême, on attend à nouveau vingt jours pour sortir, décorés de joie pascale, les œufs gardés en réserve.

  • La trêve des confiseurs

    La trêve des confiseurs

    La trêve des confiseurs est une appellation plaisante de la période entre Noël et le jour de l’an, période généralement passée au repos. C’est tout simplement une période de calme commercial sauf pour les confiseurs dont l’activité est au summum.

    Certains font le lien avec la fameuse trêve hivernale instaurée par Saint Louis au milieu du XIIIème siècle. Par tradition, les combats guerriers étaient arrêtés entre l’Avent et Noël afin de protéger les populations durant les grandes périodes liturgiques.

    Au Moyen Âge, aux alentours de l’an 1000 on parle de trêve de Dieu, une période que Louis IX, le futur Saint-Louis, entend systématiser. Le roi n’agit pas seul, il est conseillé par des ecclésiastiques qui veulent que les seigneurs cessent de faire la guerre pendant les fêtes spirituelles et les semaines qui les précèdent (Avent, Noël, Carême, Pâques…). Face aux plus récalcitrants, l’Église brandit l’arme de l’excommunication.

    Cependant, c’est en 1874 que cette trêve est réellement créée. Cette certitude repose en grande partie sur les mémoires du Duc de Broglie qui explique que les débats houleux ont été stoppés durant le mois de décembre afin de ne pas troubler l’activité commerciale du pays et donc, de permettre aux français de dépenser un peu plus. A l’époque, cette pause en fit sourire certains qui finirent pas l’appeler avec ironie « la trêve des confiseurs ». Pour comprendre la raison de cette trêve, il faut se pencher sur ce qui était la réalité du pays, encore très affaiblie par la guerre franco-allemande de 1870

    «Aux approches de Noël, par une sorte d’accord entre les parlementaires, on ne soulève pas de questions irritantes, qui, troublant l’esprit public, nuiraient aux affaires. Et même, afin de mieux vivre en paix, on se sépare, on se donne des vacances. Donc, point d’aigres propos et pendant cette accalmie, les marchands de sucreries, de gâteaux, de friandises, font, tout doucement, leur petit commerce. Les confiseurs jubilent, profitant de la suspension des hostilités à la Chambre, et cette tranquillité dont ils bénéficient s’est appelée la trêve des confiseursL’Intermédiaire des chercheurs et curieux – archive – sur Gallica

    Pendant la Première Guerre mondiale, on ne parle plus de trêve des confiseurs mais de trêve de Noël. Le 25 décembre 1914, sur le front belge, des soldats britanniques à l’abri de leurs tranchées entendent pointer des chants des positions ennemies : ils s’aperçoivent ensuite que les Allemands ont placé des sapins de Noël le long de leurs défenses. Les combattants, laissant alors l’arme au pied, entament un moment de fraternisation qui se répétera en 1916, et notamment pendant les fêtes de Pâques.

    Si les historiens s’intéressent régulièrement à ces quelques heures « hors du monde », ils précisent aussitôt qu’elles n’ont pas freiné les combats et les effroyables bilans de la Première Guerre mondiale. La trêve de Noël s’avérant un phénomène extrêmement isolé.

    L’expression « trêve des confiseurs » est également utilisée pour désigner l’accalmie traditionnelle de fin d’année sur les marchés boursiers, ainsi que la pause sur les terrains de football. 

    Egalement d’usage courant en milieu hospitalier, elle désigne généralement la période pendant laquelle les étudiants en médecine se consacrent uniquement aux soins des malades et sont dispensés d’activités universitaires.

    Plus que quelques jours donc avant cette fameuse trêve, mais en attendant que cela de nous empêche pas de déguster bonbons, chocolats et autres friandises, c’est bon pour le moral ! 

    fr.wikipedia.org
    www.expressions-francaises.fr
    www.lepoint.fr/culture

  • A la Toussaint, le froid revient et met l’hiver en train

    A la Toussaint, le froid revient et met l’hiver en train

    La Toussaint est une fête catholique, en l’honneur de tous les saints du panthéon catholique, et non une fête chrétienne.

    Les protestants ne fêtent pas la Toussaint alors que l’église orthodoxe la fête le premier dimanche après la Pentecôte.

    Comme son nom l’indique, elle est dédiée à tous les saints connus (tous les saints canonisés) et inconnus (ceux qui sont dans la béa­titude divine).  Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté.

    La Toussaint, c’est la fête des saints et non la fête des morts ! Celle-ci a lieu le 2 novembre. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là !

    Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l’Apocalypse de saint Jean, la première lettre de saint Jean et sur les Béatitudes de l’évangile selon saint Matthieu.

    Trois voix sont requises pour une béatification :

    – Celle du peuple chrétien par la réputation de sainteté ;

    – Celle de l’Eglise par le Pape, avec l’aide de la Congrégation pour les cause des Saints par la déclaration de l’héroïcité des vertus (héroïcité signifie un don de soi total et durable dans l’amour) ou du martyre du Serviteur ou de la Servante de Dieu, qui est alors appelé Vénérable ;

    – Celle de Dieu par un miracle survenu en lien avec la prière par l’intercession du Serviteur de Dieu.

    Un délai de cinq ans après la mort de la personne concernée est requis, pour ne pas confondre la réputation de sainteté avec un enthousiasme populaire passager. Mais le Pape peut en dispenser, comme ce fut le cas récemment pour Mère Teresa de Calcutta et pour Jean-Paul II.

    Quelques dictons :

    « De Saint Michel à la Toussaint, laboure grand train »

    « à la Toussaint, sème ton grain »

    « Vent de Toussaint, terreur du marin »

    « La Toussaint venue, laisse ta charrue »

  • Le 28 mai les mamans seront à l’honneur !

    Le 28 mai les mamans seront à l’honneur !

    Si cette tradition n’est pas vieille comme le monde, elle perdure cependant depuis un certain nombre de siècles.

    La fête des mères remonte au temps de nos ancêtres les gaulois, c’est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l’honneur de Rhéa et Cybèle, la Grande Mère des dieux et notamment mère de Zeus.

    La date de la fête des Mères varie d’un pays à l’autre, mais la majorité d’entre eux ont choisi de la célébrer en mai. En France elle a lieu le dernier dimanche de mai, excepté quand le dimanche en question est celui de la Pentecôte.

    En France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C’est le premier qui a évoqué l’idée d’une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d’honorer les mères de familles nombreuses.

    Le village d’Artas en Isère revendique être le « berceau de la fête des Mères ». En effet le 10 juin 1906, à l’initiative de Prosper Roche, fondateur de l’Union fraternelle des pères de famille méritants d’Artas, une cérémonie en l’honneur de mères de familles nombreuses eut lieu. Deux mères de 9 enfants reçurent, ce jour-là, un prix de « Haut mérite maternel ». Le diplôme original créé par Prosper Roche est conservé dans la bibliothèque de l’Institut de France avec les archives de l’association.

    La version moderne de la fête des mères nous viendrait directement des Etats-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d’instaurer une journée en l’honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.

    Quelle qu’en soit l’origine, dimanche 28 mai pensons à nos mamans !

  • 1er mai, la fête du travail et du muguet

    1er mai, la fête du travail et du muguet

    « Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l’air et le printemps et l’horizon immense… » Victor Hugo

    Mais pourquoi offre t’on du muguet le 1er mai  jour de la fête du travail ? A priori ces deux événements ont des origines différentes et le hasard les a rassemblés.

    Ce samedi 1er mai 1886 à Chicago, un mouvement revendicatif est lancé par les syndicats américain pour la journée de 8 heures. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le 20 juin 1889, le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago.

    Quant au fait d’offrir du muguet, c’est le roi Charles IX qui officialisa les choses. Ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d’en offrir chaque année aux dames de la cour. Puis, dans les années 1900, les couturiers offraient des brins de muguet aux clientes.

    Le muguet appelé aussi lys des vallées ou gazon du Parnasse, car la légende dit qu’il fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, afin que les neuf muses qui l’entouraient puissent  fouler ce tapis vert sans blesser  leurs pieds délicats (charmante attention…), a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur.

    Alors quoi de mieux en ce 1er mai que d’offrir un peu de bonheur…. si cela vous plait évidemment !

    « Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
    Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
    La campagne, les bois, les ombrages charmants,
    Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
    Le sentier qui finit où le chemin commence,
    Et l’air et le printemps et l’horizon immense,
    L’horizon que ce monde attache humble et joyeux
    Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
    Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
    Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
    Que l’arbre pénétré de parfums et de chants,
    Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
    Et l’ombre et le soleil et l’onde et la verdure,
    Et le rayonnement de toute la nature
    Fassent épanouir, comme une double fleur,
    La beauté sur ton front et l’amour dans ton coeur ! »

    Victor Hugo Extrait du recueil : Les chants du crépuscule

  • En Ariège, lundi de Pâques on casse les oeufs !

    En Ariège, lundi de Pâques on casse les oeufs !

    Pâques est la plus importante fête chrétienne après Noël. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible, le troisième jour après sa passion. Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables entre le 22 mars et le 25 avril. De ce jour de Pâques dépend, l’Ascension et la Pentecôte.

    Mais pourquoi des oeufs ?

    Pâques, c’est également la fin du jeûne du carême. Dès le IVème siècle, l’usage des oeufs pendant la pénitence de quarante jours est interdit par l’Eglise. Une grande quantité d’oeufs se trouvant entassée dans les provisions de ménage, le moyen le plus expéditif de s’en débarrasser était de les donner aux enfants et de les manger.  C’est aussi l’occasion de la faire la fête avec un bon repas après les restrictions imposées par le carême et l’hiver.

    Dans le sud ouest, principalement en Midi-Pyrénées  et dans le Languedoc Roussillon, l’omelette du lundi de pâques est une très forte tradition qui continue au fil du temps. Si le temps le permet, elle se fait au feu de bois en pleine nature.

    L’occasion pour beaucoup de villages d’organiser la première fête de l’année en rassemblant ses ouailles autour de fameuse omelette de Pâques. Des milliers d’oeufs seront cassés ce jour là, espérons que les poules soient à la hauteur !

    Sources :
    Wikipédia
    www.joyeuse-fete.com
    blog-domi.over-blog.fr

  • Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras a lieu tous les ans à une date différente qui est fixée par rapport à la date de Pâques : Il s’agit de la veille du Mercredi des cendres, fête catholique qui marque le début du carême. Ainsi, le Mardi Gras est toujours fixé entre le 3 février et le 9 mars soit 47 jours avant Pâques. Cette année il tombe le 28 février.

    Le carême fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. La durée du Carême est de quarante jours sans compter les dimanches.

    La tradition voulait donc qu’en cette veille du début de période de privation, on faisait « gras » et on en profitait donc pour préparer des beignets, bugnes ou autres fritures mais aussi des crêpes. 

    C’est aussi le jour de mardi gras que s’achèvent la période des carnavals qui a commencé le 6 janvier,  jour de l’Epiphanie. Voilà la raison pour laquelle il est de tradition de se déguiser le jour de mardi-gras.

    En France il ne s’agit pas d’un jour férié, au contraire de la Suisse, du Portugal et du Brésil en particulier.

    La mi-carême, fêtée le jeudi de la 3ème semaine de carême, est également un jour de fête où on fait aussi des crêpes.

    Pourquoi faire autant de crèpes ?

    La logique du bon sens économique ! Le Carême est un temps de jeûne et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les œufs étaient interdits. Mais les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante. C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse pour beaucoup, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles.

    De la même manière, c’est pour vider les réserves qu’on fait des crêpes pour le mardi gras.

    Après la mi-Carême, on attend à nouveau vingt jours pour sortir, décorés de joie pascale, les œufs gardés en réserve.