Catégorie : Villes et villages

  • Foix : Jardins familiaux – Nouvelle association, nouvelle animation

    Foix : Jardins familiaux – Nouvelle association, nouvelle animation

    Le 8 juin, le Maire, Norbert MELER et les adjoints aux Affaires Sociales et à l’Environnement, Dominique SUBRA et André PECHIN, ont réuni les jardiniers de la route de l’Herm et du Courbet pour leur présenter l’association Foix’Zonne, qui prend le relais de l’association GRAINS D’EN VIE pour animer les jardins familiaux de Foix.

    Ces jardins permettent à des habitants de la ville ne disposant pas d’espace vert à titre privé ou à des associations locales d’utiliser une parcelle pour cultiver des légumes et pour nouer des liens sociaux humains et intergénérationnels à travers des moments conviviaux.

    Le projet d’animation de FOIX’ZONNE a été retenu par le Centre Communal d’Action Sociale suite à un appel à projets.

    L’association est représentée par Charline CHAYNES, qui sera à l’écoute et accompagnera les jardiniers dans la gestion quotidienne et dans leurs projets. Elle aura également un rôle de conseil pour cultiver les jardins de manière biologique. Pour plus d’informations ou s’inscrire sur la liste d’attente, contacter le CCAS de Foix au 05 61 05 42 08 ou ccas@mairie-foix.fr

    Source : Mairie de Foix 

  • Concours départemental des villes et villages fleuris 2018 : les inscriptions sont ouvertes

    Concours départemental des villes et villages fleuris 2018 : les inscriptions sont ouvertes

    Chaque année, le concours départemental des villes et villages fleuris récompense les actions menées en faveur de l’embellissement et du fleurissement des jardins, bâtiments, espaces publics ou privés, créant ainsi un environnement favorable pour les habitants et les touristes.

    Organisé par le Conseil Départemental de l’Ariège, en partenariat avec le CAUE et l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées, il est ouvert à toutes les communes, mais également aux particuliers et aux professionnels du tourisme.

    Sur le site www.ariege.fr, les communes, les particuliers et les professionnels de tourisme peuvent télécharger le document d’inscription à renvoyer ensuite au Conseil Départemental avant le vendredi 15 juin.

    Les particuliers peuvent télécharger l’imprimé, pour le remettre à leur commune qui sélectionnera un particulier par catégorie (maison avec jardin visible de la rue ; décor floral installé sur la voie publique; balcon, terrasse, fenêtre ou mur ; immeuble collectif ou action collective ; ferme fleurie, potager).

    Plus de renseignements sur le site www.ariege.fr rubrique « Mieux-vivre-ici/Villes-et-villages-fleuris ».

    Pour tous renseignements complémentaires contacter la Direction de l’Aménagement et de l’Environnement : 05.61.02.09.09 (poste 0304) –  villes-et-villages-fleuris@ariege.fr

  • Camon, le village aux 400 rosiers

    Camon, le village aux 400 rosiers

    A une quinzaine de kilomètres à l’Est de Mirepoix, non loin des montagnes ariègeoises, Camon s’est construit au pied de son abbaye fortifiée. Il est le seul « plus beau village de France » d’Ariège.

    Fortifié autour d’une ancienne abbaye-château, il est surnommé le village aux plus de 400 rosiers.  A quelques semaines de la 16ème fete des roses, qui aura lieu le 20 mai, un petit focus sur le village forteresse

    Un village-forteresse au milieu des rosiers

    Dans une boucle de l’Hers, aux confins de l’Ariège et de l’Aude, Camon est né d’une abbaye bénédictine fondée au IXème siècle au pied de laquelle s’implantent quelques maisons, en bordure de rivière.
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    En 1279, une terrible inondation emporte tout sur son passage. L’abbaye, elle-même, est sérieusement endommagée par la catastrophe. Devenu inhospitalier, le village est d’abord abandonné quelques années avant d’être reconstruit et de nouveau habité.

    En 1494, le monastère est cette fois-ci dévasté par un pillage. Il faut attendre le XVIème siècle pour voir le village retrouver sécurité et prospérité. Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix, fait en effet reconstruire l’abbaye en y ajoutant des fortifications, l’église commune aux religieux et aux habitants, et entoure l’ensemble du village d’une ceinture de remparts.

    Ainsi, Camon s’étoffe et s’embellit. Les maisons, serrées les unes contre les autres comme pour mieux se protéger, sont édifiées en matériaux du pays et couvertes de la traditionnelle tuile romane qui donne à l’ensemble cette silhouette caractéristique des villages fortifiés de l’Ariège.

    La « tour château » de l’abbaye, résidence du prieur, est une importante bâtisse de quatre niveaux, laissant toujours apparaître ses superbes fenêtres à croisées de meneaux.

    Autres pièces maîtresses du village : la Maison Haute et ses magnifiques colombages, construite le long des remparts et aménagée au XVIème siècle en maison seigneuriale occupée
    par un notaire royal ainsi que l’église, initialement modeste chapelle de l’abbaye, largement transformée au XIXème siècle. Elle abrite une série de sculptures du XIIème siècle représentant des évangélistes, un triptyque du XVIIIème siècle ainsi que des trésors inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques.

    Aujourd’hui : le village aux 400 rosiers

    Aujourd’hui, le village a conservé sa silhouette allongée au creux de la vallée de l’Hers avec, en arrière- plan, les cimes enneigées des Pyrénées ariègeoises.

    Le caractère parfois austère des pierres grises de ses façades est adouci par les teintes plus chaudes de ses toitures de tuiles rondes mais aussi par les nombreux rosiers qui, aux beaux jours, fleurissent dans une douce explosion de couleurs et de senteurs. Ce n’est pas pour rien si Camon est surnommé «le village aux plus de quatre cent rosiers» !

    Les premiers ont été plantés par la municipalité qui les a offerts aux Camonais en 1995. Ils se sont engagés à les entretenir.

    Chaque année en mai, une fête leur est consacrée qui rappelle le passé viticole de la cité. En effet au XIXème siècle, les habitants avaient eu l’idée, pour protéger leurs vignes, de planter à leurs pieds des rosiers. Plus sensibles aux maladies ils prévenaient ainsi les vignerons du danger. Si le phylloxéra a finalement eu raison des vignes, les rosiers, quant à eux, ont résisté et sont devenus l’emblème de la cité.

    Autre témoin du passé viticole de Camon, les anciennes «cabanes» de vignerons en pierre sèche. Elles font désormais l’objet d’une visite thématique sur l’histoire paysanne et le petit patrimoine bâti de Camon et donne l’occasion de découvrir la faune et la flore locale.

    Une balade accompagnée sur ce sentier sera proposée à l’occasion de la Fête des Roses.

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  • Lavelanet : Désamiantage de l’ancienne Maison de retraite, un chantier extrêmement réglementé !

    Lavelanet : Désamiantage de l’ancienne Maison de retraite, un chantier extrêmement réglementé !

    Débutés en janvier, les travaux de désamiantage de l’ancienne maison de retraite suivent, étape par étape, une procédure extrêmement réglementée. La fin du désamiantage devrait intervenir au mois de juin pour la totalité du site, et laissera place à la démolition.

    Situé en centre-bourg, sur un promontoire offrant un magnifique point de vue sur les Pyrénées, l’ancienne maison de retraite va prochainement laisser place à la nature… théâtre de verdure, terrasses suspendues, jardins partagés, les idées sont lancées, « mais le futur projet sera porté par les Lavelanétien(e)s, pour une utilisation citoyenne » indique Marc Sanchez maire. Il est question ici d’une reconversion profonde de Lavelanet. D’une opportunité de recomposer le tissu urbain de la ville dans une optique de développement durable.

    Visite du chantier

    Jeudi 29 mars, 1er édile, élus et techniciens se sont rendus sur place afin de faire un point sur le chantier en cours avec les entreprises référentes. Ces travaux ont été confiés au Groupement Pays d’Olmes Bâtiment et Benezech TP pour le désamiantage et Vidal Démolition pour la démolition proprement dite. Un coût, environ 950.000€ HT, dont 80% de subventions (deux fonds différents de l’État, Région Occitanie, Département de l’Ariège). Le bureau d’études Oméga Alliance fait le suivi de la maitrise d’œuvre, et CIBT participe en tant que coordinateur en ce qui concerne la sécurité et le code du travail. Car, il ne faut pas l’oublier, le désamiantage est une activité strictement réglementée : balisage des zones, interdictions d’entrées, zone de confinement, mise en place des unités de décontamination (5 sas ici), heures de travail fractionnées : pause de 20 minutes toutes les deux heures avec obligation de passer par 5 sas de décontamination, pas plus de 6h de travail par jour, et nécessité d’un personnel hautement qualifié. Sans oublier un suivi strict des process qualité… autant de processus parfaitement maitrisés par les professionnels intervenant sur le site. Quant à la démolition proprement dite, elle débutera au mois de juin.

    Marc Sanchez a tenu à saluer le travail effectué. « On ne peut que féliciter les entreprises locales qui ont su se diversifier pour répondre aux besoins des collectivités au niveau innovateur. Ce qui permet en outre de favoriser l’emploi sur notre territoire. »

  • Programme Action cœur de ville : la grande transformation pour les centres-villes de Foix et Pamiers démarre

    Programme Action cœur de ville : la grande transformation pour les centres-villes de Foix et Pamiers démarre

    Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires, a annoncé mardi 27 mars 2018 à Châtellerault, les 222 villes retenues, parmi lesquelles Foix et Pamiers, qui pourront bénéficier du plan national « Action cœur de ville« .

    Pour le ministre de la cohésion des territoires, « dès aujourd’hui, les communes peuvent engager la démarche, et mettre en œuvre leurs premières actions. Les partenaires de l’Etat, Caisse des dépôts, Action logement et Agence nationale de l’habitat se sont mobilisés de concert pour être prêts à des financements conséquents au service des projets». D’autres partenaires, publics et privés, pourront s’investir dans ce programme, auprès des communes retenues.

    Le plan Action cœur de ville répond à une double ambition: améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter leur rôle de moteur de développement du territoire. Si un cœur de ville moyenne se porte bien, c’est l’ensemble du bassin de vie, y compris dans sa composante rurale, qui en bénéficie. Élaboré en concertation avec l’association Villes de France, les élus locaux et les acteurs économiques des territoires, le programme vise à faciliter et à soutenir le travail des collectivités locales, à inciter les acteurs du logement, du commerce et de l’urbanisme à réinvestir les centres villes, à favoriser le maintien ou l’implantation d’activités en cœur de ville, afin d’améliorer les conditions de vie dans les villes moyennes.

    Pour assurer cette revitalisation, chaque convention reposera sur 5 axes structurants:

    • De la réhabilitation à la restructuration : vers une offre attractive de l’habitat en centre-ville
    • Favoriser un développement économique et commercial équilibré
    • Développer l’accessibilité, la mobilité et les connexions
    • Mettre en valeur les formes urbaines, l’espace public et le patrimoine
    • Fournir l’accès aux équipements et services publics

    L’appui aux projets de chaque commune repose sur des cofinancements apportés par les partenaires: plus de 5 milliards d’euros mobilisés sur 5 ans, dont 1 Md€ de la Caisse des dépôts en fonds propres, 700 M€ en prêts, 1.5 Md€ d’Action Logement et 1,2 Md€ de l’Anah. D’autres ressources pourront venir compléter ces enveloppes de crédits.

    La gouvernance du programme est également partenariale. Elle est d’abord locale. Le programme est mis en œuvre avec les collectivités territoriales en fédérant les partenaires, nationaux comme locaux:

    • le maire, en lien avec le président de l’intercommunalité, pilote la réalisation des actions et préside le comité de projet installé dans sa commune
    • les partenaires régionaux et locaux, publics et privés, agiront concrètement dans les périmètres définis dans la convention, par des investissements nouveaux et/ou un renforcement de leurs interventions
    • le préfet de département coordonne les services et mobilise les moyens de l’État pour le projet. Il assiste au comité de projet au sein de chaque commune et signe la convention pluriannuelle ;
    • le préfet de région, les représentants régionaux des partenaires et le représentant du conseil régional forment le comité régional d’engagement
    • le Commissariat général à l’égalité des territoires coordonne l’ensemble du dispositif. Il anime le comité technique national (ministères et partenaires) et le centre de ressources.

    Le dispositif Action coeur de ville, complémentaire à la rénovation urbaine dans laquelle sont engagées les territoires de Foix et Pamiers avec le soutien de l’État ( Agence nationale pour la rénovation urbaine et Agence nationale de l’habitat), offrira des leviers supplémentaires pour dynamiser ces « coeurs villes« . 

  • La commune de Dun devient « Territoire Bio engagé »

    La commune de Dun devient « Territoire Bio engagé »

    Interbio Midi-Pyrénées a remis le vendredi 23 mars le label « Territoire Bio Engagé » à la commune de Dun, en présence de Mr Alain PALMADE, Maire de la commune de Dun et de Mr Vincent ESCOURROU, représentant d’Interbio Midi-Pyrénées.

    L’Occitanie est une région leader en Agriculture Biologique. Dynamiques de la production à la transformation, ces filières offrent une grande diversité de produits, reflets de la typicité de nos territoires. Ainsi INTERBIO Occitanie a choisi de mettre en place la démarche « Territoire BIO Engagé » première démarche de labellisation Bio des collectivités territoriales proposée en France.

    La remise de ce label permet aux collectivités territoriales de valoriser leur engagement dans la Bio auprès des habitants de leur territoire et de leurs différents partenaires.

    Dun fait partie des 21 communes labellisées. La commune répond à l’objectif du Grenelle de l’environnement et réaffirmé dans le cadre du plan Ambition Bio 2017, soit 6 % (qui est passé à 15% depuis le 1er janvier 2018)de Surface Agricole Utile (SAU) en Bio. C’est d’ailleurs avec brio qu’elle dépasse cet objectif avec plus de 64,55 % de SAU Bio.

    Le label : Territoire Bio Engagé/Etablissement Bio Engagé garantit le niveau de réussite d’une collectivité territoriale et de ses acteurs dans son engagement pour développer ce mode de production.

    Critères de labellisation :

    • 15 % de surface agricole cultivée en production biologique
    • Et/ou 20 % de l’approvisionnement des restaurants collectifs en produits bio

    A noter qu’en Ariège, 2 communes sont labellisées TBE : Dun  et Vira sur le critère SAU  etla communauté de communes Couserans-Pyrénées  pour le critère 20% de produits bio en RHD (Restauration Hors Domicile).

    www.biosudouest.com

  • « Ax les Thermes, l’histoire sulfureuse d’une ville qui fume » – 28 mars

    « Ax les Thermes, l’histoire sulfureuse d’une ville qui fume » – 28 mars

    « La ville qui fume », c’est ainsi que certains la nomment ! Une ville où l’eau remonte des profondeurs de la Terre laissant s’échapper dans les ruelles étroites des fumerolles de soufre.

    Au cœur des Pyrénées ariégeoises, la petite ville d’Ax les Thermes vit depuis très longtemps au rythme des saisons entre ses thermes, sa station de ski et son environnement naturel riche et préservé. Avec ses 77°C, l’eau sulfureuse d’Ax est la plus chaude des Pyrénées et confère à ce site une notoriété nationale.

    A travers les témoignages de ses habitants, ce film propose une immersion au cœur d’une ville thermale en constante mutation. Au-delà du simple récit historique, ce documentaire utilise la mémoire orale comme support pour présenter les évolutions d’une station de montagne, entre passé et avenir. L’esprit demeure si le temps s’arrête un instant sur des tranches de vie. On ne refait pas l’histoire, mais on peut la revisiter…

    Projection le 28 mars 2018 à 18h30 au cinéma du Casino, suivie d’un apéritif dinatoire pour poursuivre le débat en présence des réalisateurs.

    « Ax les Thermes, l’histoire sulfureuse d’une ville qui fume », Film documentaire de 66 minutes, produit par la commune d’Ax les Thermes et réalisé par l’association Adyu l’Ome

  • Lavelanet 2050 : Début des travaux pour une mobilité douce

    Lavelanet 2050 : Début des travaux pour une mobilité douce

    Située à l’entrée de la Ville, l’avenue Alsace Lorraine constitue la 1re étape du projet de réaménagement porté par la municipalité dans le cadre de son projet « Lavelanet 2050 ».

    Ici, les travaux vont bon train et permettront de créer, entre autres, un espace partagé entre les différents usagers de la voirie tout en  valorisant les mobilités douces. Cet aménagement permettra de faciliter l’accès en centre-ville pour les piétons et les cyclistes à travers un parcours végétalisé et sécurisé.

    Les travaux qui se situent actuellement à hauteur de l’Hôtel de Ville permettront en outre la création de deux parkings ; la municipalité ayant acquis deux parcelles situées rue Sébilé avec accès sur l’avenue Alsace-Lorraine. D’une superficie de 715 m2, ces terrains sont idéalement positionnés à proximité l’école Jeanne-d’Arc.

    « Par ailleurs, ce réaménagement de l’avenue Alsace Lorraine nous permet de repenser l’éclairage public et de mettre en place le très haut débit en partenariat avec le Conseil départemental. »  indique Marc Sanchez maire et Conseiller départemental.

  • Douctouyre : Les écoles du RPI en sursis

    Douctouyre : Les écoles du RPI en sursis

    Le Regroupement Pédagogique de la Vallée du Douctouyre et certaines de ses écoles font partie des écoles probablement touchées par les projets de suppression de postes annoncées par l’Education Nationale il y a quelques jours sur le département. Les parents d’élèves et enseignants des écoles étaient hier à Foix devant l’Inspection académique comme 150 parents et élus de toute l’Ariège pour manifester contre la disparition à terme de leur école…

    Le RPI du Douctouyre est un regroupement d’école et de communes qui réussissent depuis quelques années à maintenir un système éducatif de proximité dans cette vallée en déprise démographique depuis longtemps. Aujourd’hui les effectifs des classes sont très en deçà des effectifs « tolérés » par l’éducation Nationale (qui limite à 22 en moyenne sur le territoire l’effectif d’une classe pour qu’elle puisse fonctionner) Avec un effectif pour Vira de 18, Carla de 15, Dun de 12, Arvigna de 22 et Lieurac de 17, le RPI avoisine une moyenne de 16,8 enfants par classe. La moyenne Nationale se situe entre 23 et 25 élèves par classe.

    Ce regroupement pédagogique (R.P.I.) avec les autres villages de la vallée : Arvigna, Dun, Calzan, Lieurac et Carla de Roquefort.

    • Ce R.P.I., ainsi que les activités périscolaires ALAE (ex CLAE) et ACCEM (ex CLSH), sont gérés par un SIVOM (participation de l’agglo) au niveau de la vallée.
    • Il existe un ALAE sur Arvigna, Dun et Lieurac (80 inscrits environ)
    • L’ACCEM fonctionne désormais en coopération avec la communauté de communes de Mirepoix les mercredi après-midi et pendant tout ou partie des vacances scolaires.

    Alors oui, il est évident que les parents d’élèves s’inquiètent, que les élus cherchent des solutions. Même si certains protestent aujourd’hui avec une arrière pensée politique, on sait que les suppressions de postes emmènent la fermeture des écoles et inexorablement la mort des villages. Les enseignants des écoles du RPI ont des pratiques pédagogiques innovantes, les horaires d’accueil sont adaptés de 7h30 à 18h45 pour permettre aux parents  de s’organiser car leur lieu de travail est assez éloigné.

    Pourtant l’Ariège est un département de montagne qui est quelque peu protégé et depuis un an la mise en œuvre de la carte scolaire permet l’identification des écoles publiques ou des réseaux d’écoles publiques qui justifient l’application de modalités spécifiques d’organisation scolaire, notamment en termes de seuils d’ouverture et de fermeture de classe, au regard de leurs caractéristiques montagnardes, de la démographie scolaire, de l’isolement, des conditions d’accès et des temps de transports scolaires. Mais cela suffira t’il ?

    Il a même été demandé aux écoles voisines notamment au RPI de Rieucros-Tourtrol-Theilhet d’envoyer des élèves pour un moment pour faire face à cette situation à court terme pour envisager une action à plus long terme. Mais rien n’est simple car tout retombe sur le bon vouloir de certains parents d’élèves de faire le sacrifice à leur tour de la proximité…Mais le SIVOM propose de prendre en charge éventuellement les enfants des communes environnante qui viendraient sur les écoles du RPI.

    les élus feront-ils appel sur Internet comme leur voisins du lot à des familles et leur proposer de les héberger pour sauver leurs écoles ?

    L’équipe pédagogique, les parents d’élèves et les élus sont en tout cas motivés pour lutter contre cette disparition et envisagent toutes les solutions en attendant la décision qui sera annoncée en préfecture le 15 février prochain : inutile de vous dire même s’ils ne souhaitent pas être uniquement dans la contestation, qu’ils feront du bruit vers 15 heures devant les grilles du 2 rue de la préfecture.

    Le site de l’école de Vira : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/eco-mat-vira/

    Crédits photo : Mélanie Z.

  • «Construire ensemble» les vœux de Lavelanet pour 2018

    «Construire ensemble» les vœux de Lavelanet pour 2018

    Marc Sanchez a adressé ses vœux jeudi soir au Marché couvert de Lavelanet devant un parterre plutôt dense. Habitants, élus, personnels, membres d’associations, autorités militaires et religieuses… tous s’étaient rassemblés autour de leur maire, de leur ville.

    Un moment de rassemblement, de partage

    « Cette cérémonie des vœux est l’occasion de jeter avec vous un coup d’œil dans le rétroviseur et d’éclairer les enjeux de l’année qui commence. Ce moment doit rester un moment de rassemblement et de solidarité pour construire ensemble les projets d’avenir que l’on attend de nous. Pour autant, ne soyons pas amnésiques sur ceux qui dans le passé ont su impulser et exécuter les nombreux projets à ce jour réalisés, et cela, sur l’ensemble du territoire » a déclaré le 1er édile de Lavelanet après avoir chaleureusement remercié « les forces vives du territoire, les associations et leurs bénévoles qui donnent de leur temps au service de leurs concitoyens et de l’animation de notre cité. » Cette soirée est également l’occasion pour Lavelanet de rendre hommage aux disparus, de remercier techniciens ou personnalités. Christophe Mirousse d’ENNEDIS a été mis à l’honneur ; Michel Nigou directeur de l’ESAT a remis la Médaille du travail à Martine Petit, avant de recevoir le trophée de reconnaissance de la Ville pour son action (création d’une maison de retraite pour les personnels de l’ESAT à Lavelanet) des mains de Marc Sanchez louant « son implication pour le Pays d’Olmes ». Gérald Gast animateur sportif de la mairie a également reçu un trophée de reconnaissance remis par André Cassan adjoint en charge du sport avant son départ en retraite.

    « Ce que nous appelons « Lavelanet 2050 » a déjà débuté !  Les projets en cours et à venir que nous portons pour Lavelanet, seront aussi d’utilités intercommunales et contribueront au développement  économique et social de nos collectivités, ne l’oublions pas.  En effet, c’est grâce à notre ténacité que nous avons obtenu de figurer dans les projets AMI centre-bourg et TEPcv ; lesquels programmes nous ont permis d’obtenir des financements conséquents (entre 70 et 80%).                                                                                                                                 Ces projets sont indispensables au bien-être et à  l’épanouissement de tous, pas  dans 10 ans, mais aujourd’hui même.» Marc Sanchez en est convaincu : cet avenir ne peut se construire sans concertation citoyenne et sans comprendre la nécessité de proposer des investissements publics pour attirer de nouvelles activités et entreprises   ainsi que de nouvelles populations. L’emploi, la santé, la sécurité, la culture, le cadre de vie, les activités sportives et associatives « restent les conditions essentielles d’un choix de vie pérenne dans  un environnement de qualité tel que le nôtre ».  Des remerciements ont été adressés à l’État, au Conseil départemental et Régional « pour leur soutien ». 

    Avant de conclure son discours, le maire de Lavelanet a rappelé : « Tous ensemble nous devons, main dans la main, construire « Lavelanet – Pays D’Olmes en Pyrénées Cathares. Notre devoir est d’apporter une contribution à cette reconstruction pour les générations actuelles et futures. Là est notre seul et unique devoir. Comptez sur moi pour aller dans cette voie. »

    Cette cérémonie de vœux à la population a été ponctuée de petits films mis en scène par Jacques Ghilardi et les services municipaux avant l’épisode 2 « Lavelanet 2050 » mettant en scène la restructuration du centre-bourg. Un très beau film à découvrir prochainement sur les réseaux sociaux de la municipalité.

    Source : Mairie de Lavelanet 

  • Le Comité des fêtes de Tourtrol joue la solidarité avec les sinistrés de Saint Martin et Saint Barthélémy

    Le Comité des fêtes de Tourtrol joue la solidarité avec les sinistrés de Saint Martin et Saint Barthélémy

    Le 10 septembre avait lieu la traditionnelle fête du petit village de Tourtrol. Une fête réduite cette année puisque de deux jours habituels, samedi et dimanche, elle s’est déroulée uniquement la journée du dimanche.

    Une nouvelle formule décidée par le comité qui se désole depuis plusieurs années de voir si peu de tourtrolais présents à une manifestation qui lui est pourtant destinée. Car l’ambition première du comité des fêtes, depuis une soixantaine d’année, est bien sur de réunir ses ouailles du plus jeune au plus vieux.

    Ce dimanche 10 septembre donc, toute la population était invitée à partager un repas, gratuit pour les habitants du village. La paella géante, concoctée par le Faitout Gourmand, et  l’animation, de l’apéritif du midi à celui du soir par Mach Prod Event, furent très appréciées par l’ensemble des convives. 

    Dans cette nouvelle formule et face à l’ouragan Irma qui avait frappé peu de temps avant les îles de Saint Martin et Saint Barthélémy, toute l’équipe du comité, sur la proposition de son président Michel Biard, avait décidé de reverser la totalité de la recette de la buvette et des repas payants afin de venir en aide aux sinistrés. 

    Un total de 837 euros à donc été versé le 11 novembre dernier à la Croix Rouge Française. 

    Bravo le comité des fêtes de Tourtrol ! 

  • «Balade fuxéenne» avec Claude Delpla

    «Balade fuxéenne» avec Claude Delpla

    Les  « Éditions Le Pas d’oiseau »  viennent de publier un livre qui rassemble les chroniques de Claude Delpla (disparu cet été) parues dans la Dépêche et qui s’attachait à raconter l’histoire des rues de Foix. A ses chroniques d’autres textes de Claude Delpla sur le même thème parus dans des revues locales, ont été rajoutées.

    «Balade fuxéenne» : c’est sous cet intitulé que la Dépêche du Midi a publié une série d’articles de Claude Delpla sur les rues de Foix, du 14 octobre 2001 au 17 novembre 2002. Il les avait lui-même regroupés et enrichis en vue d’une édition.

    Dans ce livre qui les rassemble, on retrouve son art de lier le détail et la grande histoire, de voir Foix comme une ville monde et l’histoire locale comme une ouverture.

    Que le lecteur ne s’étonne pas d’y trouver des éléments figurant aujourd’hui sur les plaques des rues de Foix ou ses monuments, puisqu’il était à leur origine.

    « Certaines villes semblent ne pas avoir d’histoire. Foix, par contre, est dominée par son histoire. Quotidiennement, les trois tours du château surplombent la ville et rappellent qu’une vingtaine de comtes ont régné six cents ans sur notre cité et sur le comté de Foix.

    Les noms de rues conservent la mémoire d’une ville: le nom de personnalités ou de figures de l’histoire locale ou nationale, des appellations d’activités, de métiers ou des particularités géographiques ou historiques. Certains noms anciens demeurent depuis sept ou huit siècles, d’autres ont disparu. Nous allons nous promener dans ces rues de Foix pour y découvrir leur histoire visible ou cachée, leur passé enfoui ou à fleur de sol, leur souvenir desséché dans des manuscrits dépoussiérés ou toujours vivant chez les perpétuels “derniers Fuxéens” menacés sans cesse de disparition prochaine ! »

     

    Professeur agrégé au lycée de Foix, Claude Delpla (1934- 2017) a été un enseignant d’histoire et d’occitan passionné qui a marqué des générations d’élèves. 
    Grâce à ses nombreux articles parus dans la presse, il était pour les Ariégeois une voix familière qui leur racontait avec passion la Résistance, l’histoire de l’Ariège, de l’Occitanie, ou de Foix.

    Le livre est en vente dans les librairies d’Ariège.

    Les enfants de Claude Delpla dédicaceront ce livre  vendredi 15 décembre de 10h00 à 12h30 à la librairie Surre, à Foix.