Catégorie : artistes

  • Lavelanet : Un émouvant hommage à Mady de La Giraudière

    Lavelanet : Un émouvant hommage à Mady de La Giraudière

    Ce jeudi 12 juillet, salle d’Honneur de la mairie, avait lieu le vernissage des œuvres inédites de Mady de La Giraudière : « la Chaîne des Pyrénées ». Emue et fière de présenter ces fresques et d’accueillir le public, Myriam Léonard a indiqué : «C’est avec beaucoup d’émotion que je remplace aujourd’hui Mr Marc Sanchez, maire, retenu sur un projet important et pour lequel il ne pouvait se soustraire. Mady de La Giraudière a su en tant que visionnaire d’un monde pur et poétique mettre en images par sa peinture, les aspects majeurs de cette chaîne des Pyrénées qui était si chère à son cœur ». 

    Entre Paris et Lavelanet, Mady de La Giraudière a peint des tableaux par centaines et ses expositions ont fait le tour du monde.  En 1988, c’est à la demande du Conseil Général des Hautes-Pyrénées que Mady de La Giraudière a réalisé une décoration originale pour la Maison des Pyrénées à Paris, et ce dans le cadre du 30e anniversaire de l’Ambassade Pyrénéenne.

    La Maison des Pyrénées avait été créée en 1957 à l’initiative du Département des Hautes-Pyrénées et faisait ainsi partie du réseau des 17 Maisons Régionales implantées dans la Capitale.

    Afin de décorer les immenses vitrines, Mady de La Giraudière réalisa alors pour  chacun des cinq départements partenaires institutionnels de la Maison des Pyrénées une fresque (de 2mX3m) peinte sur tissu. Les sites emblématiques des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, de l’Ariège, de la Haute-Garonne et des Pyrénées Orientales étaient ainsi représentés et ont orné les vitrines puis les bureaux de la Maison des Pyrénées pendant plusieurs années, et cela jusqu’à la fermeture de l’Ambassade Régionale.

    Grâce au concours du Département des Hautes-Pyrénées, ces œuvres inédites sont aujourd’hui présentées à Lavelanet, car jusqu’à ce jour, seul le public parisien avait eu le privilège de les découvrir. 

    «ces fresques démontrent l’amour indéfectible de Mady pour ses Pyrénées. Chin et moi-même sommes heureuses d’avoir tenu notre promesse faite à Mady ; le public Ariègeois peut enfin découvrir ces œuvres. » a expliqué Marie-Françoise Caffiot amie de l’artiste décédée.

    « Mady n’est plus, notre amie s’en est allée, mais son talent et ses œuvres perdurent et nous emplissent toujours de joie, de bonheur. » a conclu Myriam Léonard     

    Exposition dans la Salle d’Honneur de la mairie de Lavelanet
    du 13 au 28 juillet de 14h00 à 18h00

    Crédit photo : ©Marc Mesplié / www.mesplie.fr                                                                                       

  • Mady de la Giraudière s’est éteinte à 95 ans , le Pays d’Olmes est en deuil

    Mady de la Giraudière s’est éteinte à 95 ans , le Pays d’Olmes est en deuil

    Nous venons d’apprendre la mort de Mady de la Giraudière une des personnalités les plus attachante du Pays d’Olmes. Peintre par passion, loin d’être naïve même si les experts du monde entier rangeaient sa peinture dans cette case. Elle voulait peindre sa terre natale, le Pays d’Olmes et ses souvenirs du textile d’où sa famille venaient…

    Tout le monde connaissait « Mady » dans le Pays d’Olmes, sa peinture, mais aussi le personnage. Mady qui il y a encore quelques années, allait déjeuner avec ses copines au « Jardins du Siam » à Laroque d’Olmes ou ailleurs. Elle aimait la vie et était une des plus coquettes personne de son âge que nous ayons rencontré.

    L’esthétique, les couleurs, les animaux, la simplicité et les souvenirs du Pays d’Olmes de son enfance …laisseront une empreinte dans sa peinture et dans nos souvenirs.

    « Nous avions passé plusieurs heures avec elle à plusieurs reprises pour l’interviewer et préparer une série WebTV « Entretiens avec Mady » ou pour un sujet sur les reconversion industrielle du Pays d’Olmes. Des moments passionnants que nous n’oublierons jamais…

  • Résidence de création : Marie Cantagrill et l’OCA en concert à la Chapelle Notre-Dame de Montgauzy

    Résidence de création : Marie Cantagrill et l’OCA en concert à la Chapelle Notre-Dame de Montgauzy

    Pour la quatrième année consécutive, le Conseil Départemental de l’Ariège organise une nouvelle résidence d’artistes avec la violoniste Marie Cantagrill et l’Orchestre de Chambre d’Ariège, qui s’achèvera par un concert en la Chapelle Notre-Dame de Montgauzy, à Foix. 

    Ces résidences permettent de promouvoir les artistes et valoriser les Grands Sites patrimoniaux du département en incitant les Ariégeois à découvrir leurs richesses culturelles. 

    La rencontre avec les musiciens s’inscrit également dans une démarche d’éducation à la culture. En effet, elle est ouverte au public, aux étudiants, aux élèves des écoles, des collèges et enfin aux écoles de musiques. Des répétitions et des conférences publiques se dérouleront au Centre Universitaire de l’Ariège à Foix, les 25, 26 et 27 avril, en présence des musiciens et du compositeur, Omar Yagoubi. 

    La Chapelle de Montgauzy accueillera le jeudi 27 avril à 19 heures, le concert de la soliste Marie Cantagrill et l’Orchestre de Chambre d’Ariège constitué de 12 à 20 musiciens. Ils interprèteront une nouvelle oeuvre contemporaine créée pour Marie Cantagrill et l’OCA, « l’Ariègeois » d’Omar Yagoubi 

    Réservation obligatoire, tél. 06.83.58.49.08 

  • Lavelanet, Portes ouvertes chez Mady de la Giraudière – 26 juillet au 26 aout

    Lavelanet, Portes ouvertes chez Mady de la Giraudière – 26 juillet au 26 aout

    Il y a un an,une très  importante et riche exposition des œuvres de Mady de La GIRAUDIERE avait lieu dans les salons de la Mairie de LAVELANET. Durant sept semaines ce sont presque 3000 visiteurs qui avaient pu découvrir tableaux, lithographies, reproductions, collages, livres ainsi que «les compagnons de l’imaginaire».

    Mady de la Giraudière, Mady et les animaux Ariège-PyrénéesAfin de marquer l’anniversaire de cet événement Lavelanetien, Mady de La GIRAUDIERE souhaite prolonger cette exposition inèdite en ouvrant cet été à titre exceptionnel  son salon-exposition en son domicile 6bis place Aristide Briand à Lavelanet du 26 juillet au 20  août 2016 du lundi au dimanche de 15h à 19h.

    Ce sera alors l’occasion de reprendre contact avec l’artiste et de découvrir ses toutes dernières œuvres accrochées aux cimaises de son salon.

    Mady de la Giraudière, Mady et la couleur Ariège-Pyrénées

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    Ceux qui ont eu le privilège d’une rencontre en 2015 seront sans doute heureux de prolonger l’échange et les autres pourront découvrir la peinture de Mady de La Giraudière, haute en couleurs, rieuse et pétillante  et qui lui ressemble tant.

    Et si vous ne connaissez pas cette grande dame qu’est Mady de la Giraudière, regardez notre série d’interviews : ICI

    Du mardi 26 juillet au samedi 20 août
    6 bis place Aristide Briand – 09300 LAVELANET
    du lundi au dimanche de 15h à19h – 06 81 04 93 02

  • Philippe Cazeneuve, sa vie de voyages en BD avec JAZKO LANGE

    Philippe Cazeneuve, sa vie de voyages en BD avec JAZKO LANGE

    Les amoureux de Germaine Soula le connaissent déjà par ses traits et son dessin, car il a commis avec Jean-Pierre Stahl quelques épisodes de «Germaine», un sympathique personnage ariégeois originaire de Vernajouls. Aujourd’hui avec « JAZKO », « Phil » redémarre une nouvelle aventure, qui mélange souvenirs de voyages, rencontre avec le personnage mythique d’Henry de Monfreid et mise en scène d’un nouveau personnage : JAZKO.

    Comme JAZKO LANGE, Phil Cazeneuve a parcouru le globe et a connu une multitude d’aventures, mais c’est à Fougax que nous l’avons rencontré dans son atelier au deuxième étage et « sa cabane » où il contemple les paysages magnifique des forêts entre Belesta, Fougax et Montsegur et qu’il partage de bons moment « avec ses amis ».

    Phil Cazeneuve partage sa vie entre Toulouse, où il enseigne les arts plastiques et le dessin, Fougax dans son atelier de dessin et à proximité de ses parents, dont il a la charge et ses voyages lointains en Tunisie, au Sénégal ou en Amérique Latine..

    Le dessin au crayon est une passion pour Philippe ; créer des personnages, les mettre en couleur, leur donner une vie autour d’un scenario et une mise en scène à quelque chose de « magique » quand on l’écoute et qu’on le voit « plancher » sur sa feuille de dessin.

    Ces aventures (car il y aura plusieurs tomes, dont un en préparation quand nous étions dans son atelier) s’imprègnent et s’inspirent de manière intime de la vie de « Phil » ou de ses expériences passées ; une rencontre à la Franqui où il a passé une bonne partie de ses étés étant enfant : Henry de Monfreid, des voyages et l’esprit voyageur qu’il a transmis à son personnage JAZKO, des lieux, des bateaux, des mers..

    Bref, un régal de « personnage » avec qui nous avons passé une bonne heure à échanger et découvrir en toute simplicité :  plus qu’un métier, plus qu’une BD, plus qu’un dessinateur, Phil nous a remis en quelques mots les clés d’une vie de voyages et d’amitiés et qu’aussitôt rentré nous avons pu nous évader sur les traces de ses dessins, en poursuivant JAZKO LANGE et le début  des traces laissées par Henry de Monfreid.

     

     

    1ere_COUVERTURE_-_JAZCO_LANGE_-_Phil_CAZENEUVE_-_dec_15_mlJAZKO LANGE « L’aventurier des mers du Sud, sur les traces d’Henry de M. par Phil Cazeneuve

    Editions Alexandre de Saint-Pris

    « JAZKO est un marin aventurier qui va partir en mer Rouge à la recherche de son ami Henry, dont il est sans nouvelles depuis plusieurs mois. Il va croiser dangers, amis et amours tout au long de ses escales en Casamance, à Djibouti, à Aden, et aussi à La Franqui. Corruption, traquenards, légendes africaines et secrets sont présents au fil des pages et vous feront trembler…« 

    Phil Cazeneuve vous fera découvrir son premier tome dans plusieurs librairies ariégeoises (Foix, Lavelanet, ..), dans l’Aude et sur quelques évènements comme à Montsegur le dernier week-end de juillet pour la fête des Arts (Dates précises à venir)

     

     

  • 150 000 vues sur Youtube pour ARIEGE MOUN PAIS !

    150 000 vues sur Youtube pour ARIEGE MOUN PAIS !

    Lancé en 2012 par Azinat.com et Florent Adroit le Clip Vidéo « ARIEGE MOUN PAIS » a fait sa route et arrive aujourd’hui en audience cumulée à plus de 150 000 vues sur Youtube !

    L’idée est partie d’Azinat.com qui souhaitait « réécrire » un hymne ariégeois sur la base de paroles d’ariégeois glanées sur le web,…Florent Adroit jeune compositeur ariégeois originaire de Mirepoix relève alors le challenge et c’est ainsi que le nouvel hymne « Ariège Moun Pais » est lancé.

    L’histoire donnera, une promotion sur Radio Montaillou ( aujourd’hui PYRENEES FM), une chorégraphie élaborée par Kader Nadjar, le premier Flashmob réalisé en Ariège sur la musique et les paroles d’ARIEGE MOUN PAIS et enfin un Clip Officiel

    A cette occasion une cinquantaine de jeunes ariégeois avait été sectionnés pour réaliser le clip officiel du titre « ARIEGE MOUN PAIS » lors d’un tournage au chateau de Foix avec l’aimable autorisation du SESTA.

    Aujourd’hui, le morceau fait sa vie sur Youtube et dans le coeur des Ariégeois, le titre est repris par des Chorales, des groupes musicaux traditionnels, il est chanté et appris dans les écoles et les jeunes (et moins jeunes) continuent de l’écouter sur Youtube sur le portable ou à la maison !

     

     

  • Patrick Santi – Auteur Compositeur Interprète ariégeois

    Patrick Santi – Auteur Compositeur Interprète ariégeois

    Passionné de musique depuis toujours, Auteur Compositeur d’origine Ariégeoise Patrick est né dans une famille très modeste mais positionnée par le chant et la danse.

    Clip « Des millions de vies » Réalisé par AL’CAZAR’Vidéo

    A l’age de 16 ans il apprend la guitare et le piano, la musique est au delà d’une passion qu’il ne peut expliquer.

    Il auditionne en tant que chanteur et entame 10 Ans de tournées dans l’un des plus Grand Orchestre International. Véritable poète et artiste Patrick puise son inspiration dans la Soûle.

    En 1996 il est finaliste de Graine de Star sur M6 avec Laurent Boyer, c’est son premier passage TV. Il collabore avec Jacques Bally, Pascal Castro, Jean Garcia, Étienne Zénone.

    C’est alors la rencontre avec Yvan Vanouche, directeur régional pour UNIVERSAL MUSIC sur le grand sud. Il enregistre son titre « VIVRE » dans les Studio Polygrame à Bordeaux un 24 Décembre sous le Nom de Patrick Romain. Le single sera diffusé pendant plusieurs semaines sur Sud-Radio.

    Patrick fait les premières parties de Dave, Pascal Danel, Pierre Grocola, Claude Nougaro, François feldman, François valery, Herbert leonar, Gilbert Montagné.

    Décourager il abandonne la musique puis, en 2004, il rencontre Francis Delmas des Studio Polygone à Toulouse, Producteur du Groupe « Gold Producteur » de Nathalie Fauran, qui l’encourage et le dirige dans ses premiers pas.

    Patrick reprend donc la composition et l’écriture, écrit et compose pour des artistes et éditeurs. Un de ses titre MON IDEAL sera présenté par monsieur Delmas à M6 interaction mais refuser par les Directeurs Artistiques.

    Mon histoire n’a que quelque chapitres.

    « On s’est tous dit un jour ou l’autre, qu’il faudrait s’y mettre tous pour que cela soit possible, sauvez la zique qu’on aime,  je suis là,  je suis un défenseur de la chanson française.

    J’ai énormément composé ces dernières mois, j’ai fait le point et je me tourne avec un 2er album en préparation DES MILLIONS D’AUTRES VIES. 

    Ça fait un petit bail déjà que j’évolue dans le milieu de la musique, j’ai pu voir, lentement et sûrement, fondre et disparaître le socle économique sur lequel jadis il était encore possible de monter un projet, écrire, produire et interpréter sur scène de la chanson française ou les Directeurs Artistiques se déplacer et venir faire signer des contrats aux artistes directement sur scène.

    En attendant, le métier artistique est devenu quasiment héroïque, la passion de faire de la musique et de la défendre sur scène se traduit par des prises de risques économiques importantes et par un investissement personnel qui, de plus en plus, glisse de l’apostolat au bénévolat pur et simple. 

    La musique est indissociable de mon existence tout comme l’Ariège bien sur, c’est une amie qui en cache milles, une part de ma vie, de mon coeur, un endroit où je peux m’évader lorsque j’ai des problèmes, des disputes, des amours ratées, où les notes prennent naissance ! »

  • « L’air méditerranéen » le clip 100% ariégeois de Florent Adroit

    « L’air méditerranéen » le clip 100% ariégeois de Florent Adroit

    Ecrit et tourné en deux jours par Mathieu Maury de M Production à Foix, au bar La RAP de Saint-Jean-d’Aigues-Vives et à la boulangerie Recoules de Lavelanet, avec des amis ariégeois, Florent ne renie pas ses racines ariégeoises.

    La chanson est extraite de son EP  (extended play) « Mets toi à Lèze« , encore une référence ariégeoise. Chaque chanson fera l’objet d’un clip.

    « Si j’ai commencé par L’Air méditerranéen« , explique Florent, « c’est qu’elle donne le ton de l’album, je surfe sur la vague du régionalisme de l’identité, de l’accent du sud et bien sûr de l’Ariège. Avec la fusion Midi-Pyrénées et de Languedoc Roussillon on sera aussi un peu méditerranéen.

    « On m’a souvent dit que si je voulais réussir il fallait que je gomme mon accent, ça m’a énervé, c’est pourquoi j’ai fais cette chanson qui commence par : ça sent le sud dans mon accent que tu le veuilles ou non peuchère. Dans cette chanson on comprend l’occitan sans forcément le parler ». 

    Quand on lui demande la date de sortie du son prochain clip, Florent reste évasif «en 2016» dit ‘il. Soyons sûr que le prochain clip sera encore meilleur et on l’attend déjà avec impatience !

    En attendant régalons nous de « l’air méditerranéen » à l’accent du sud si bien prononcé.

    www.florentadroit.com

  • Olivier de Robert : « Continuons à marcher vers l’avant »

    Olivier de Robert : « Continuons à marcher vers l’avant »

    olivier de robert point de vue sur la'riege et les ariegeois

    « Conter, ce n’est jamais que dire avec lenteur ce qui pourrait être résumé en quelques mots. » Voilà ce que se plait à répéter Olivier de Robert. En 2009, pour azinat, il avait dit cette superbe phrase : « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots. »

    Aujourd’hui pour Azinat.com, il raconte avec cet humour qui le caractérise et son accent qu’on adore, comment lui est venu cette passion du conte, ce que représente pour lui l’Ariège et les ariégeois(e)s et son optimisme pour l’avenir de notre territoire.

    Azinat : « Qui est vraiment Olivier de Robert ? »

    Olivier de Robert : « Je viens d’exil, j’ai vécu loin de l’Ariège pendant près de 20 ans et j’ai développé une mentalité d’exilé, avec un seul but dans la vie revenir en Ariège. Quand j’y suis revenu, à 18 ans, j’ai eu un besoin d’enracinement très fort et je l’ai fait en devenant accompagnateur en montagne. Peut-être parce que c’est plus facile de réfléchir avec ses pieds qu’avec sa tête. En marchant comme ça, dans les refuges pour que les gens reprennent leur souffle, j’ai commencé à raconter des choses et peu à peu c’est devenu une partie importante de ce que je faisais… et puis est arrivé un moment où il n’était plus possible de faire autre chose que ça et je m’y suis consacré complètement… d’où triple identité. L’exil, la montagne et l’Ariège. »

    Azinat : « Ces derniers temps, tu es un peu exilé à l’envers, le Lot, bientôt Metz, la vie de spectacle et de conteur te reprend et te retire de la montagne, comment fais-tu pour gérer ça ? »

    Olivier de Robert : « La 1ère partie de ma vie de conteur c’est quand j’étais encore accompagnateur en montagne, là tu peux pas partir loin. Et puis comme je me suis mis à ne faire que ça j’ai commencé à partir un peu plus loin. Au début la proche région, puis dans tout le monde francophone. J’avais peur de ne pas y trouver ma juste place, parce que je racontais l’Ariège* et il me semblait que ça intéresserait au mieux les ariégeois… mais les histoires sont universelles et elles touchent, par leur essence, absolument tout le monde (…) ça touche de la même façon toutes les oreilles du monde. »

    Azinat : « Pour toi aujourd’hui les ariégeois et ariégeoises, au delà des personnages que tu contes, qui sont-ils comment les perçois-tu ? »

    Olivier de Robert : « Définir l’ariégeois, c’est pas que c’est difficile, c’est que c’est risqué, je suis père de famille, et mourir à mon âge me parait déraisonnable (…) on est un des départements les moins peuplé de France et probablement un des moins riche, et on est en recherche permanente de ce que nous sommes… peut être qu’on est écartelés entre l’ariégeois du XIXè siècle du temps où il y avait tant de monde dans la montagne,  d’une sorte de passé et d’archaïsme rêvé, et d’un rêve d’une Ariège qui, tout d’un coup, se réveillerait moderne. on sait pat trop si on porte encore le béret ou une combinaison de cosmonaute ? »

     Azinat : « Qu’est ce que tu leur souhaites pour l’année à venir en ces temps de crise ? »

    Olivier de Robert : « L’Ariège n’est pas en crise, on est en crise quand on est au sommet de sa courbe et qu’on risque de perdre des choses, mais nous, nous avons pris du retard au démarrage (…) on est en train de monter, on est en progression vers quelque chose, quoi je sais pas (…)  Continuons de marcher vers l’avant, c’est ce que je nous souhaite pour 2013. Et puis se dire que tout va bien… normalement l’année dernière c’était la fin du monde… ça va ! »

    le site officiel d’Olivier de Robert

     

  • Florent Adroit : « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité « 

    Florent Adroit : « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité « 

    florentadroit1Après une enfance passée à la découverte de la musique et des instruments (clavier – accordéon), Florent Adroit commence sa carrière musicale en créant plusieurs groupes et orchestre avec des amis de sa région de Mirepoix dans l’Ariège. Ils se produisent le plus souvent dans des fêtes locales et Florent Adroit se fait un nom parmi les formations variétés/rock. En octobre 2004, il monte un projet jeune pour financer une partie d’un single nommé « Angelo« .

    A 23 ans, il devient membre de la Sacem en tant qu’auteur – compositeur – interprète. Une année plus tard, « Flo » décide de quitter sa région et de s’installer à Toulouse pour son travail mais aussi pour se produire seul sur scène et sortir ses chansons de l’ombre. Il monte un nouveau défi jeune dans le but cette fois de créer sa propre carrière, et c’est avec succès qu’il obtient celui-ci avec pour objectif de sortir son premier CD : »Les Châteaux« .

    L’appel de la scène étant trop fort, Florent reprend du service dans un orchestre mais n’en oublie pas sa carrière solo, un premier album apparait où plusieurs chansons vont être très appréciées lors des représentations et autres scènes régionales, notamment « Le Grand Voyage », « Toulouse« , « Amour« , « Le Train » ou encore « Les Histoires des Autres« .

    « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité » Florent Adroit – août 2009 pour Azinat.com

  • Kader Nadjar : « l’Ariège m’apporte un souffle frais et pur »

    Kader Nadjar : « l’Ariège m’apporte un souffle frais et pur »

    Kader Nadjar

    Né à Oran en Algérie, Kader Nadjar arrive très tôt dans un quartier de la banlieue toulousaine où il fait ses premiers pas. De nature introverti, il est marqué durant son adolescence par le découverte de la danse hip hop qui devient très rapidement son principal centre d’intérêt. Il trouve dans cette activité un moyen d’expression qui lui faisait jusque là cruellement défaut et qui l’aide à s’épanouir personnellement. En 1992 , il intègre la première compagnie professionnelle toulousaine « Olympic Starz ». Plus tard, il se frotte à la danse contemporaine en collaborant à la création de Karine Saporta « Break me babe » au Centre Chorégraphique de Caen.

    En 1998, il réussit les auditions de la comédie musicale « Notre Dame de Paris » et participe à la tournée internationale du spectacle pendant trois ans. Outre son rôle d’interprète il est aussi formateur des troupes anglaises et canadiennes. Durant cette période, sa rencontre avec les « Yamakasi », fondateurs de l’art du déplacement marque une étape importante. Cette pratique sportive née en 1996, consiste à utiliser les édifices, le mobilier urbain ou tout autre obstacle pour réaliser des figures périlleuses en courant, en sautant, d’un point à un autre. A leur contact, il conçoit progressivement un concept de danse plus personnel, mélange du langage hip hop et de cet art du déplacement qu’il nomme « l’Art du Mouvement ».

    Une blessure l’oblige à stopper ses activités pendant plus de six mois. Il prend alors du recul sur sa pratique, sur son parcours personnel et décide de créer une structure où il pourra développer et transmettre sa nouvelle vision de la danse.

    De retour du Canada, Kader s’installe à Tarascon sur Ariège prés des montagnes dont il rêvait enfant. Cet environnement est pour lui un facteur favorable à la réalisation de ses projets. Très soucieux de s’implanter sur ce territoire et d’œuvrer à son développement, il enseigne la danse à la Maison des Jeunes et de la Culture et fédère autour de son projet suffisamment de personnes pour créer l’association Créatique, et dans la foulée sa compagnie en 2002.

    « Parlez-moi du bruit

    Parlez-moi de la poussière

    Parlez-moi du stress

    Parlez-moi de l’ivresse

    Parlez-moi de l’hostilité

    Parlez-moi de l’invisibilité. Parlez-moi encore et encore et j’entends l’urbanisme.

    Pour moi l’Ariège m’évoque son contraste et m’apporte un souffle frais et pur. » Kader Nadjar – juillet  2009 pour azinat.com