Catégorie : écrivain

  • L’invité de la semaine : Sébastien Cros, écrivain – l’Acier et la Cendre

    L’invité de la semaine : Sébastien Cros, écrivain – l’Acier et la Cendre

    Sébastien Cros est né près des montagnes, mais pas celles d’ici, non celles de là-bas, les autres, les Alpes, mais ses parents sont ariégeois et c’est à l’âge de 15 ans il revient à Foix sur la terre de sa famille.

    Après des études de tourisme, Sébastien devient guide conférencier et fait ses premiers armes à au château de Montségur avec Fabrice Chambon. C’est de là que lui vient sa passion du catharisme. 

    Aujourd’hui guide-conférencier à la rivière souterraine de Labouiche, Il vient de publier, aux Éditions Édilivre, un recueil de nouvelles intitulé  » L’Acier et la Cendre ».

    Ce recueil traite, à travers six récits indépendants les uns des autres, des événements liés à la Croisade contre les Albigeois au treizième siècle en Occitanie. Il y est question, notamment, du massacre de Béziers, du grand siège de Toulouse en 1218, de la mort de Trencavel et de la vie à Montségur, entre autres choses.

    Ces récits sont inspirés d’événements historiques. La part belle est faite à l’Histoire, l’ésotérisme dans lequel baigne en général les ouvrages consacrés aux Cathares est ici mis de côté. 

    «À travers ces textes, j’ai voulu mettre en avant la formidable richesse de notre histoire ainsi que la grande tragédie qu’a été cet épisode de lutte contre l’hérésie qui a durablement marqué non seulement les mémoires, mais aussi le patrimoine et le terroir de l’Occitane.» explique Sébastien.

     

    Il y a près de huit cents ans, une tempête de foi et de flamme déferlait sur le grand sud-ouest de la France, avec pour but affiché d’éradiquer l’hérésie implantée dans toutes les couches de la société occitane. De cet affrontement sans merci nous sont parvenues des histoires tragiques où résonne la rumeur des batailles, où brûle le feu des bûchers allumés par l’Église, où brille l’espoir des gens simples à la recherche du salut. 
    De Simon de Montfort, terrible chef de la Croisade, à Raimond-Roger Trencavel, seigneur vaincu et humilié, du soudard qui ravagea Béziers au passeur anonyme sur les chemins de la liberté, ce recueil propose d’évoquer quelques-unes de ces tragédies, écho d’un temps où la folie et la foi allaient souvent de pair, tout comme l’acier et la cendre…

    www.edilivre.com

    Thème : Roman historique
    Format : Roman (134×204)
    Nombre de pages : 384
    Date de publication : 15/11/2017
    ISBN : 9782414125685

    Le livre est disponible en commande sur le site de l’éditeur, à la librairie Surre à Foix, ou sur commande chez votre libraire.

     

  • «Balade fuxéenne» avec Claude Delpla

    «Balade fuxéenne» avec Claude Delpla

    Les  « Éditions Le Pas d’oiseau »  viennent de publier un livre qui rassemble les chroniques de Claude Delpla (disparu cet été) parues dans la Dépêche et qui s’attachait à raconter l’histoire des rues de Foix. A ses chroniques d’autres textes de Claude Delpla sur le même thème parus dans des revues locales, ont été rajoutées.

    «Balade fuxéenne» : c’est sous cet intitulé que la Dépêche du Midi a publié une série d’articles de Claude Delpla sur les rues de Foix, du 14 octobre 2001 au 17 novembre 2002. Il les avait lui-même regroupés et enrichis en vue d’une édition.

    Dans ce livre qui les rassemble, on retrouve son art de lier le détail et la grande histoire, de voir Foix comme une ville monde et l’histoire locale comme une ouverture.

    Que le lecteur ne s’étonne pas d’y trouver des éléments figurant aujourd’hui sur les plaques des rues de Foix ou ses monuments, puisqu’il était à leur origine.

    « Certaines villes semblent ne pas avoir d’histoire. Foix, par contre, est dominée par son histoire. Quotidiennement, les trois tours du château surplombent la ville et rappellent qu’une vingtaine de comtes ont régné six cents ans sur notre cité et sur le comté de Foix.

    Les noms de rues conservent la mémoire d’une ville: le nom de personnalités ou de figures de l’histoire locale ou nationale, des appellations d’activités, de métiers ou des particularités géographiques ou historiques. Certains noms anciens demeurent depuis sept ou huit siècles, d’autres ont disparu. Nous allons nous promener dans ces rues de Foix pour y découvrir leur histoire visible ou cachée, leur passé enfoui ou à fleur de sol, leur souvenir desséché dans des manuscrits dépoussiérés ou toujours vivant chez les perpétuels “derniers Fuxéens” menacés sans cesse de disparition prochaine ! »

     

    Professeur agrégé au lycée de Foix, Claude Delpla (1934- 2017) a été un enseignant d’histoire et d’occitan passionné qui a marqué des générations d’élèves. 
    Grâce à ses nombreux articles parus dans la presse, il était pour les Ariégeois une voix familière qui leur racontait avec passion la Résistance, l’histoire de l’Ariège, de l’Occitanie, ou de Foix.

    Le livre est en vente dans les librairies d’Ariège.

    Les enfants de Claude Delpla dédicaceront ce livre  vendredi 15 décembre de 10h00 à 12h30 à la librairie Surre, à Foix.

     

  • La Bergère et l’Ours ou comment la cohabitation entre l’homme et l’ours est possible !

    La Bergère et l’Ours ou comment la cohabitation entre l’homme et l’ours est possible !

    Ancienne éleveuse et bergère en Ariège, Catherine BRUNET a toujours défendu un pastoralisme respectueux des hommes et de la nature. Elle explique dans ce livre comment la cohabitation entre l’homme et l’ours est possible et exprime son incompréhension face à cette polémique qui dure et perdure.

    Elle a fait partie de ces éleveurs et bergers qui ont osé prendre position publiquement. Le moment venu de « raccrocher », elle raconte 15 années de militantisme, y compris les pressions exercées par le lobby anti-ours pour qu’elle se taise. Ce livre est incontournable pour comprendre, dépasser les préjugés et découvrir l’envers du décor d’un débat beaucoup plus politique que pastoral.

    « Pensez-vous qu’un jeune qui s’installe en montagne sans intégrer le respect de son environnement peut prétendre à un label de qualité au 21e siècle ? Je ne crois pas que « vivre en montagne » peut-être à lui seul un label. Je pense que les consommateurs ne sont plus dupes et que l’agriculture a assez souffert. » écrit Catherine. 

    Alain Reynes, directeur du Pays de l’Ours-Adet exprime dans sa préface : «Merci Catherine d’avoir si bien incarné dans ton engagement pour l’ours cette belle pensée de Ian Mc Millan : « Il faut sauver les condors non pas tant parce que nous avons besoin d’eux mais parce que nous avons besoin des qualités humaines pour les sauver ; car ce sont celles-là même qu’il nous faut développer pour nous sauver nous-mêmes. »»

    Son éditrice, Florence Cortès, auteur de la postface du livre, nous explique combien il était important pour elle, en cette période où l’ours est revenu au coeur des débats, d’éditer cette seconde version revue et enrichie du livre de Catherine Brunet : « La bergère, l’ours, la politique politicienne et moi » paru chez Edilivre en 2014. 

    En effet, femme de convictions, écologiste, cette militante défend, avec les Publications Vox Scriba®, de nombreuses causes dont le combat des femmes dans notre société. Elle publie, d’ailleurs, en cette fin d’année cinq ouvrages comme témoignages : « Le long chemin de Safietou Dieye » de Sophie Perret, femme qui s’est ancrée dans un combat pour prouver qu’au Sénégal une femme a toutes les qualités requises dans de hautes fonctions ; « Zen de Vie » de Christine Godillot ou le combat d’une mère face à l’intolérance et au handicap ; « La femme pivoine » de Sylvie Dortet Bernadet, femme qui assume sans aucune prétention ni complexe son statut de ronde et sexy à travers un témoignage sur fond d’adoption ; « Le ventre de la Méditerranée » de Pascale Angles, recueil sur le combat que cette poète mène pour aider les migrants et, bien entendu « La Bergère et l’Ours » de Catherine Brunet.

    A noter que le dessin de la couverture a été réalisé par Jean-Yves FERRI

    La Bergère et l’Ours de Catherine BUNET : 15 euros

    (en vente dans toutes les bonnes librairies, au cabinet Vox Scriba® et sur www.voxscriba.com.)

  • L’invité de la semaine : Jean-Marc Bonnel auteur de romans et conteur d’histoires

    L’invité de la semaine : Jean-Marc Bonnel auteur de romans et conteur d’histoires

    Jean-Marc Bonnel a vécu toute son enfance dans le Pays d’Olmes. Né à Lavelanet et vécu une bonne partie à Villeneuve d’Olmes, son enfance et son univers, jusqu’à l’âge de 19 ans étaient emplis de nature, de forêts et de champignons sur les contreforts de Montségur . La vie a fait qu’il se retrouve fonctionnaire de police à Marseille. Mais son amour des livres anciens et de la littérature font que cette vie d’enquête est rapidement abrégée et il démissionne pour se consacrer au livre ancien puis à l’écriture…Il se présente en vidéo.

    Jean-Marc Bonnel est aujourd’hui écrivain et conteur et il achève son septième roman. La plupart de ses ouvrages sont des textes qui offrent un style très particulier, les mots chantent et son accompagnés par une poésie des mots « très méridionale » comme son accent mêlé d’Ariège et de Provence. Il est l’auteur de La dernière nuit, L’odyssée des fous, Instants Magiques tome 1 – 2 et 3, et Plus que nature. Instants Magiques a obtenu le prix Littéraire du monde Monde Francophone 2012. Jean-Marc Bonnel est également auteur de deux spectacles : Le voyage imaginaire et Le retour en farce. Son univers poétique fait rêver grands et petits. si vous le croisez au détour d’une librairie, écoutez-le conter ses poèmes, vous en repartirez enchanté.

    Jean-Marc a des projets d’écriture et de romans pour le début de l’année. Il revient en Ariège pour voir sa famille qui y vit encore. Il s’amuse aussi dans un spectacle humoristique qui se joue en Provence, mais aussi en Ariège lors de rares occasions (mais il attend vos invitations ariégeoises) et s’est notamment produit lors de la journée européenne des moulins au Moulin de Neylis à  Carla de Roquefort en mai dernier. 

    Son blog : http://www.bonneljeanmarc.com

  • Un Ariégeois passé par la Sorbonne publie son premier roman

    Un Ariégeois passé par la Sorbonne publie son premier roman

    Olivier Soula est né et a grandi à Pamiers dans l’Ariège. Diplômé de la Sorbonne en philosophie, il décide de dédier son écriture à l’exploration d’un imaginaire fantastique et charnel dans lequel se rencontrent des personnages profondément humains.

    Olivier a aujourd’hui 32 ans et vit à Toulouse où il est actuellement agent de collectivité territoriale (la Communauté d’Agglomération du Grand Cahors) 

    L’histoire de « Juhelian » est celle d’un garçon perdu qui, lassé de sa vie monotone, décide un soir de fuguer de chez lui. Mais cet arrachement familial sera le point de départ d’une aventure basculant bientôt dans l’étrange et l’horreur. Le tout se passe dans une petite localité fictive qui fait écho aux paysages ruraux de l’Ariège.

    Olivier publie son roman chez les Editions Edilivre. L’ouvrage est déjà disponible sur plusieurs librairies en ligne: Amazon, Fnac, Librairie Le Roi Lire, Librairie Clareton des Sources, Librairie L’Armitière, Librairie Deloche.

    oliviersoula.net

    Juhelian
    Par Olivier Soula
    Thème : Terreur
    Format : Roman (134×204)
    Nombre de pages : 242
    Date de publication : 3 août 2017
    ISBN : 9782414107148

     

     

     

     

    https://vimeo.com/229399606

  • L’invité de la semaine : Françoise Deixonne « Passage de la violette à l’edelweiss »

    L’invité de la semaine : Françoise Deixonne « Passage de la violette à l’edelweiss »

    Passer de la ville à la montagne, de la trousse à maquillage à la débroussailleuse, de la violette à l’edelweiss… de ce changement de vie radicale, Françoise Deixonne en a fait un roman. Elle est venue dans nos locaux pour nous parler de son livre : une décennie de vie avec sa maman et sa fille, un trio intergénérationnel perdu au fond de l’Ariège.

    Mère célibataire, aide soignante au service des grands brulés à l’hôpital Rangueil, Françoise ne vit que pour sa fille et son métier qui la passionne, avec l’aide inestimable de sa maman. Mais elle trouve que la vie passe trop vite : «On avait pas le temps de se rendre compte des choses, ma fille adorait l’Ariège et la maison de mes arrières grands parents. Quand nous venions, c’était une déchirure d’en repartir. J’ai donc décidé de tout plaquer et de venir vivre ici».

    Une décision difficile pour Françoise, qui adore son métier. Elle passe le CAP petite enfance pour devenir assistante maternelle «A changer de vie autant la changer complètement» explique t’elle. Sa mère va les suivre dans cette aventure et voilà un trio féminin intergénérationnel passant de « la violette à l’edelweiss » 

    La montagne, des chevaux, «une vie particulière et fabuleuse qu’il fallait vraiment vivre» !

    Ma vie a été riche, pleine de rebondissements, j’ai pris des tas de décisions… mais cette décision-là, celle de tout planter et de recommencer ailleurs, a été la plus folle, la plus culottée. Ma maman m’a suivie sans aucun reproche, sans aucune défaillance, elle a été à mes côtés, sans doute emplie de craintes, de questions et d’angoisses, mais sans jamais me les faire ressentir.

    Trois générations embarquées dans le même bateau ou plutôt, à certains moments, la même galère.

    Des moments merveilleux, d’autres un peu moins, mais toujours soudées contre l’adversité. Toujours cet amour qui nous a aidés à avancer. De l’inconnu, des situations cocasses ont marqué cette décennie, ce passage de la violette à l’edelweiss.

    La découverte du monde équin, cet animal si merveilleux, qui mérite d’être pris en considération à sa juste valeur, cet animal qui sait tant nous apaiser…

    Une tranche de vie fabuleuse qui méritait d’être immortalisée.

    ISBN-13 : 9791028402709
    118 pages 
    Paru aux éditions Vérone – 27/04/17

    Vente en ligne sur la Fnac et Amazon et sur commande dans toutes les librairies.

  • Foix, Librairie Surre rencontre avec Luce Perez-Tejedor – 24 juin

    Foix, Librairie Surre rencontre avec Luce Perez-Tejedor – 24 juin

    Luce Perez-Tejedor vécut son enfance dans le Vicdessos où elle situe l’action de son premier roman « Ce sale hasard qu’est la vie », transposée dans les années 60.

    La narratrice est une fillette d’une dizaine d’années. Elle vit au creux du Vicdessos avec sa famille, émigrée d’un Portugal qui traverse sa dernière décennie de dictature sous la houlette de Salazar. Peu douée pour l’école, elle se débat contre son institutrice et les mathématiques car « cela a l’air si difficile d’être inculte qu’il ne faut pas redoubler ». 

    Les événements d’une chronique familiale grave et tendre s’enchaînent, avec des personnages pittoresques : son père, ouvrier à l’usine Pechiney la nuit, éleveur de vaches le jour ; sa mère, qui s’occupe des lapins et du jardin ; son frère Jean-Claude, apprenti maçon et adepte des quatre cents coups ; ses sœurs aînées, Célia et Yolande, l’une coquette, l’autre rebelle, fraîchement débarquées à la ville. L’intrépide Yolande tombera amoureuse d’un garçon de bonne famille dont les parents interdiront à leur fils de fréquenter « la fille des Portugais ».  

    Le fragile équilibre du clan s’ébranle, secoué par le lointain écho de Mai 68, quand les enfants grandissent et affrontent un à un la vie, plus difficile pour ceux qui viennent d’ailleurs.

    Voyage dans la France profonde des Trente Glorieuses, Ce sale hasard qu’est la vie fait le portrait de l’exil à travers le regard d’une fillette que la vie bouscule et que tout interroge.

    Edition : Le pas d’oiseaux

    samedi 24 juin à partir de 15H00

    Librairie papeterie SURRE MAJUSCULE
    40 rue Théophile Delcassé
    09000 Foix
    05 61 05 05 80 
    surre@majuscule.com

  • Dany Chevalier-Consola à la librairie SURRE, 29 avril

    Dany Chevalier-Consola à la librairie SURRE, 29 avril

    Dany Chevalier-Consola présentera deux de ses ouvrages « Il était une  Foix » et « Panique au poulailler »  à la librairie Surre le Samedi 29 avril à partir de 15h00.

     Il était une Foix

    Il y eut une fois, dans un temps hors du temps, un grand émoi dans la ville de Foix. Une véritable tragédie tourneboula les Fuxéens, les plongeant dans une immense détresse. Par une journée de printemps qui s’annonçait pourtant paisible, il fallut se rendre à l’évidence : le château de Foix, là-haut, sur son rocher, n’était plus le même ! Qui avait osé y toucher ? 

    Ancienne élève de l’École normale de Foix, Dany Chevalier-Consola a enseigné plus de 20 ans dans cette même ville à laquelle elle reste toujours attachée. Après La Prophétie de l’Euprocte (2014), elle porte son regard de conteuse sur ce haut lieu de l’Ariège. 

    Panique au poulailler 

    « Au fond du jardin de Roman, le poulailler, où vivent ses trois poules : Tango, l’élégante et fière poule noire, Polka, la poule rousse dévouée et bavarde, Salsa, la poule blanche, la dernière arrivée. Si Polka et Tango ont bien pondu leur oeuf, celui de Salsa semble manquer depuis quelques jours. Puisque Salsa ne pond plus, dimanche prochain elle passera à la casserole. Impensable pour Polka et Tango ! Inimaginable pour Roman, amateur d’oeuf gobé chaque matin. Pour éviter le pire, Tango, Polka et Roman mènent l’enquête.»

  • «Traque au thé dansant», une enquête 100% ariégeoise

    «Traque au thé dansant», une enquête 100% ariégeoise

    Claude Souquet, ariégeois passionné d’écriture, et auteur de « Bosc », « Sur les sentiers de la Liberté » et de « Un risque majeur » signe son quatrième roman, un polar dont l’action est bien ancrée en Ariège au coeur du Couserans

    Pour les anciens en quête des derniers feux de l’amour comme pour ceux que la vie a bousculés, les thés dansants du dimanche sont synonymes d’ambiance assurée. Un terrain de chasse idéal pour un prédateur au pays des battues au sanglier, entre Couserans, Comminges et plaine toulousaine.

    Costumes sombres et chemisiers lumineux habillent de tendresse et d’amitié ces après-midi passées au rythme de la valse lente, du chachacha ou de la rumba. Mais que cherche le séducteur Bo Gosse dans ce petit monde dédiés aux ultimes jeux de séduction rythmé qui animent les pistes du dimanche ? 

    Le commandant Bertrand Bosc aura bien besoin de Florence, Daniel, Aude, de la profileuse Marthe Ferrer, et du major Paul Dubois pour traquer la bête.

    Bo Gosse était là, assis en bordure de piste. C’est Bertrand qui l’avait ainsi surnommé. Assez grand, mince, des cheveux argentés, ondoyants, il impressionnait favorablement les femmes. Cela flattait son ego. Bien sûr les hommes le trouvaient trop séduisant, trop élégant, trop bon danseur, trop…

    Lui s’en moquait, cela ne le gênait pas. Il savait sourire, se montrer convivial, lancer des clins d’œil, des petits gestes pour s’infiltrer dans les groupes, se faire accepter. Un vrai charmeur. Il évitait d’inviter les femmes qu’il savait en couple. Sauf si leur compagnon dansait avec une copine. Il avait le choix. Tiens, cette brunette… elle ne semblait pas accompagnée, au prochain paso, il l’inviterait. Il procédait de manière graduée dans ses approches : ne jamais débuter par un tango ou un slow… mieux valait rompre la glace par une Marche ou un Paso. Les danses plus intimistes viendraient ensuite, seulement si les premiers contacts s’étaient révélés encourageants. Il maîtrisait à merveille toutes ces techniques. Oui, cette brunette, plutôt bien balancée, il la “sentait” déjà dans ses bras. Et que lui importeraient les regards assassins de Châtel et autres jaloux de l’assemblée. Ils ignoraient à qui ils avaient affaire.

    Claude Souquet anime la chronique « À vos plumes » sur des radios locales.

    Claude Souquet dédicacera « Traque au thé dansant » à la librairie La Mousson de Saint-Girons, samedi 22 avril à partir de 10 h

  • « Pourquoi je suis devenu un terroriste » un roman au coeur de l’actualité signé Josette Elayi

    « Pourquoi je suis devenu un terroriste » un roman au coeur de l’actualité signé Josette Elayi

    Demain, samedi 8 avril, l’organisation indépendantiste basque ETA va déposer les armes à Bayonne , événement qui a été annoncé par plusieurs articles de presse et qui va être couvert par les journalistes. Ce roman historique de Josette Elayi , concerne précisément l’histoire de l’ETA.

    Après nous avoir emmenés, avec subtilité et précision dans le dédale chaotique d’un pays attachant et accablant qu’est l’Irak dans son roman «L’ombre de Saddam», Josette Elayi nous entraîne cette fois dans la tête d’un terroriste de l’ETA.

    «De l’attentat de l’Hipercor de Barcelone à celui du Bataclan de Paris, la folie meurtrière des hommes se poursuit. Est-il possible de faire une plongée vertigineuse dans la tête d’un terroriste pour comprendre, de l’intérieur, son fonctionnement ? Qu’est-ce qui amène Francisco, un paisible étudiant espagnol d’Alicante, à devenir un artificier spécialisé dans les attentats à la bombe ?

    En 1985, il croise la route de Dolorès, une séduisante et redoutable combattante d’ETA, l’organisation indépendantiste basque. Comment est-il pris dans l’engrenage de la violence ? De sombres aventures le conduisent, de l’entraînement commando dans les Landes françaises, à un stage « Explosifs » dans un camp palestinien au Liban, aux pourparlers d’Alger entre ETA et Madrid, et à la sinistre prison basque de Martutène, dont il réussit à s’évader… Le 13 novembre 2015, à 20 h 40, trois terroristes entrent au Bataclan : à quoi pensent-ils à l’instant ultime, juste avant d’appuyer sur la gâchette de leur kalachnikov, se demande Gil, le fils de deux terroristes.»

    Née à Bordes sur Lez, dans la vallée du Couserans, Josette Elayi est romancière et chercheur au CNRS ; ses publications en histoire ancienne du Proche-Orient lui ont valu la Légion d’honneur et deux prix à l’Académie. Son regard d’historienne objective et humaniste transparaît dans tous ses romans contemporains. Elle a quitté très tôt son Ariège natale pour des périples multiples, d’extrême Occident en extrême Orient, en gardant toujours un lien privilégié avec l’Espagne. Voir la biographie de Josette Elayi sur Azinat.

    Pourquoi je suis devenu un terroriste
    238 pages • 22,5 €
    EAN : 9782343117102

    Éditions L’Harmattan 
    21 bis rue des écoles 
    75005 PARIS 
    01.43.29.49.42

  • Thierry Fischer : « Le Messager de la Bastide » l’éternelle et inépuisable force des passions religieuses

    Thierry Fischer : « Le Messager de la Bastide » l’éternelle et inépuisable force des passions religieuses

    Né en 1947 au Maroc, Thierry Fischer a passé sa petite enfance dans l’Ariège, département d’origine de sa famille maternelle. Il a été scolarisé à l’école communale de la tour du Crieu . Il habitait avec sa famille (son père était à l’époque professeur au Lycée de Pamiers) au château des Allemens.

    C’est au gré des différentes affectations de son père, promu proviseur, qu’il connaîtra l’Extrême Orient, l’Afrique et la Polynésie notamment. Revenu en France, il effectuera des études supérieures à la faculté de droit de Toulouse puis de Clermont Ferrand jusqu’à un doctorat à la Faculté de Nanterre.

    C’est en 1968 qu’il rencontrera son épouse, originaire du Mas d’Azil, et c’est en accompagnant, à l’occasion, dans ses visites son beau-père médecin du village, qu’il s’intéressera à l’histoire du pays ariégeois  pendant les guerres de religion.

    Retraité du Ministère des Finances Publiques, passionné – entre autres – d’équitation, de cinema et de littérature, il vit en Normandie dans la région de Saint-Lô connu pour être le haut lieu de l’élevage du cheval de selle français. Il a possédé une extraordinaire jument « noire » que l’on retrouve dans son roman. Il revient régulièrement dans le pays Ariégeois ou il conserve de nombreux amis.

    Le Messager de la Bastide

    Dans son roman, Le messager de la Bastide, avec en toile de fond des faits historiques survenus dans la région, Thierry Fischer évoque l’éternelle et inépuisable force des passions religieuses, causes ou prétextes majeurs de conflits, l’omniprésence du hasard dans la destinée humaine, la prédestination familiale, la défiance à l’égard de l’étranger et de celui qui porte un regard différent sur les événements auxquels il est confronté.

    Le cavalier, personnage central de cette histoire, apparu et disparu tout aussi mystérieusement à la Bastide, délivre son message qui pourrait tout aussi bien concerné notre époque. Sera-t-il entendu ? Mais d’abord qui l’a envoyé, est-il ange ou démon ? Chacun trouvera, s’il le souhaite, sa propre réponse sachant pour finir que ce récit recèle de nombreux secrets.   

    « Le Messager de la Bastide » participera cette année au concours du salon du Livre Pyrénéen de Bagnères de Bigorre (30 septembre et 1er octobre 2017) et sera présenté par son auteur sur le Salon du Livre de Tarascon sur Ariège le 13 août prochain. En vente chez Vox Scriba à Tarascon sur Ariège, à la librairie Surre de Foix et sur le site www.voxscriba.com.

    « Le Messager de la Bastide » de Thierry Fischer
    Publications Vox Scriba®

  • Verino Piedigrossi, l’itinéraire d’un Rital de l’Italie à l’Ariège

    Verino Piedigrossi, l’itinéraire d’un Rital de l’Italie à l’Ariège

    A l’occasion de la sortie de son sixième ouvrage «Stupéfiante fenaison», le plus rital des ariégeois, l’écrivain Verino Piedigrossi, est venu nous rendre visite et nous a parlé en toute amitié, de sa vie et de ses livres.

    Originaire des Abruzzes, une région du sud de l’Italie, Verino débarque en Ariège le 13 décembre 1947 à l’âge de huit ans. Sa famille s’installe dans le petit village de Vicdessos, dans une maison  donnée par l’entreprise Péchiney où son père travaille depuis six mois. 

    Après avoir passé un C.A.P de chaudronnerie, Verino suit les traces de son père et commence sa carrière à Péchiney, alors la plus grosse industrie du département. Il y restera dix ans puis, voulant « repousser ses horizons », il s’engage dans une carrière commerciale. 

    C’est à l’âge de soixante six ans qu’il décide d’écrire : «J‘ai voulu laisser une trace à mes enfants, mes petits-enfants, mes neveux et nièces qui sont nés en France, et comme j’étais le mieux à même de la famille à pouvoir traduire notre histoire, je me suis mis à l’écrire. J’ai écris sept pages, je l’ai fait lire autour de moi, ma femme mes enfants… qui m’ont incité à aller plus loin. Alors de sept pages j’ai fini à trois cents pages». Cette histoire il l’a intitulée «L’odyssée d’un rital» dans laquelle il retrace l’exode chaotique de sa famille et la mise en place et le parcours de chacun.

    Bien qu’il en soit à son sixième livre, «L’odyssée d’un Rital» reste, nous explique t’il, sa locomotive. «Les autres sont les wagons. Même si j’y ai mis la même passion, «L’odyssée d’un Rital», étant une autobiographie, c’est plus émouvant et plus attachant, on se reconnait dans cette histoire que l’on soit français de souche, italien, espagnol, ou qui que ce soit.»

    Viendront ensuite deux romans, «Le berger du vallon rouge» et «Le violon sous le toit», un roman policier, «Le sarbacanier du clair de lune», et un essai sur l’environnement, «La triade infernale».

    Cette année c’est donc «Stupéfiante fenaison», son troisième roman et sixième ouvrage qui vient de sortir. Une troisième fiction qui débute dans une région agricole des Hautes-Pyrénées, entre Lannemezan et Auch. Un croisement, un abri-bus, une voiture qui s’arrête, un passager qui descend dépose deux mallettes et repars aussitôt, tout cela sous l’oeil curieux d’un agriculteur… Nous n’en dirons pas plus. 

    «Avec cette histoire, contrairement aux autres, je ne savais pas ou j’allais. Elle m’est venue d’une simple phrase que j’ai posé sur un papier en voyant ce paysage. J’ai créé les personnages et puis je me suis contenté de les suivre, et je les ai suivi pendant trois ans. C’est le seul que j’ai écris en trois ans mais je suis content du résultat parce que je me croyais incapable d’écrire un tel roman.»

    verino-piedigrossi.pagesperso-orange.fr