Catégorie : élus et politiques

  • Alain Sutra : Je suis un homme de gauche !

    Alain Sutra : Je suis un homme de gauche !

    Classé en trente sixième position dans le Who’s who « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net », Alain Sutra est maire de Tarascon sur Ariège depuis déjà de nombreuses années, amoureux de sa ville, de culture et d’Amérique latine, il nous a reçu dans son bureau à la Mairie pour une interview vidéo d’une vingtaine de minutes qui vous permettra de mieux le connaitre.

    Alain Sutra est originaire de Tarascon, comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, la vie l’a emmené loin du « Pays », à l’étranger et dans d’autres endroits de France et puis les incidents de la vie ont fait qu’il est revenu sur Tarascon pour s’y installer..

    Ses origines politiques,

    Alain Sutra est un homme de gauche comme il se plait à le rappeler, il a oeuvré dans deux partis ; le Parti socialiste au départ bien avant de venir s’installer sur Tarascon puis le Parti Radical de Gauche : Il rend sa carte du PS en 2000, une victoire aux élections de la ville en 2001 contre Robert Naudy  le fait remarquer par Jean-Michel Baylet le président du parti Radical de Gauche. Depuis ce temps, tout en étant de gauche il est devenu « un opposant » sur une terre historiquement « socialiste », Il est devenu président du Parti Radical de Gauche du département.

    Ses valeurs,

    Alain Sutra est un républicain, et les valeurs de la république sont essentielles dans ce qu’il croît et les actions qu’il mène : la laïcité n’est par pour lui qu’un mot important mais une attitude qu’il revendique ; enseignant de métiers cela parait « évident » et fondamental. «La laïcité  fédère toutes les autres valeurs de la république»

    Son expérience internationale,

    Alain Sutra a travaillé dans l’éducation nationale en Amérique Latine pendant une dizaine d’années, notamment au Pérou et au Panama, d’où sa passion pour la musique de ces territoires mais aussi sa manière de voir le monde, son ouverture aux différences… Il a dirigé un centre culturel au Pérou où il a pu forger son expérience et donner une image de notre pays. Son expérience internationale a changé sa vie en tant qu’homme.

    Son engagement pour Tarascon

    La ville de Tarascon est un espace qui a connu de nombreux brassages ; au carrefour des vallées, un passé industriel, une terre d’immigration et une terre de mélange de cultures (Espagne, Portugal, Russes, Italiens, Maghreb, …) Ayant joué au football dans son enfance sur Tarascon, lorsque le temps du retour sur la ville, la politique et son engagement associatif sur l’enfance et la jeunesse lui a pris son temps ; devenir Maire devenait évident et coulait de source. Il a pris ces fonctions avec le courage nécessaire mais aussi le recul que lui avait donné son expérience extérieure : Tarascon était meurtris par la décision de fermeture de Pechiney : Mais la ville étant une ville où il y a avait des hommes qui avaient envie d’y rester et de s’y investir et a su lui donné une nouvelle orientation et nouvel avenir : après le désenclavement apporté par l’autoroute voulue par Robert Naudy en tant que président du Conseil Départemental : la ville a su se donner un autre avenir.

    Sa vision de l’Ariège et de son avenir : «l’Ariège est entre de bonnes mains et en perpétuel mouvement»

    L’Ariège change avec sa population ; comme ce qu’il analyse sur Tarascon, certes les traditions, la culture, le patrimoine notamment « historique et préhistorique » resteront toujours là, mais la population évoluant, il lui semble que de nouvelles initiatives voient le jour et vont voir le jour : c’est une chance pour l’Ariège et qui lui donne confiance en son avenir : »Je crois en l’avenir de l’Ariège ! » nous dit-il en conclusion. Mais il ne s’appuiera plus sur les richesses traditionnelles…

     

  • Henri Nayrou : « Après avoir eu les défauts de ses qualités l’Ariège finira par avoir les qualités de ses défauts »

    Henri Nayrou : « Après avoir eu les défauts de ses qualités l’Ariège finira par avoir les qualités de ses défauts »

    Rugbyman, journaliste sportif, rédacteur en chef  et directeur pour le journal Midi Olympique, Député de l’Ariège de 1997 à 2012, Conseiller Général du canton de Saint-Girons, Henri Nayrou est, depuis quelques mois, Président du Conseil Départemental. Il nous a gentiment accordé une interview dans les locaux de l’Hôtel du Département.

    Après plusieurs mois passé à la tête du Conseil Départemental, quelle est aujourd’hui votre vision sur les chantiers prioritaires du département, compte tenu des changements de prérogatives de l’administration territoriale ?

    Changements ou pas, les priorités n’ont pas changées : l’emploi, la démographie, le cap sur le XXIè siècle, la préservation du cadre de vie et le mieux vivre ensemble. C’est ce qu’attendent les ariégeois, et maintenant il nous appartient de mettre cela en application. Malgré la loi NOTRe*, qui va peut être nous enlever une grande partie des compétences économiques, nous trouverons des moyens de contourner l’obstacle, car la priorité numéro un reste l’emploi… Et le levier de cette ambition c’est le budget.

    Le deuxième département
    le moins endetté de France

    Un budget à nul autre pareil : 63 millions d’investissement, c’est le record ; 20 millions sur les routes (dont la déviation de Prat et d’Ax-les-Thermes), 15 millions pour le très haut débit, 15 millions d’aide aux communes, 9 millions pour le bâtiment. Nous sommes le deuxième département le moins endetté de France, nous avons un train de vie modeste, nous avons les moyens de nos ambitions.

    [callout]*loi NOTRe : « Nouvelle organisation territoriale de la République »Promulguée le 7 août 2015, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) confie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale. Il s’agit du troisième volet de la réforme des territoires, voulue par le président de la République, après la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles et la loi relative à la délimitation des régions.[/callout]

    Vous avez fait récemment « un tour » à la rencontre des ariégeois dans plusieurs villes du département. Que vous ont demandé les ariégeois lors de ce tour ?  Quels en sont les enseignements ?

    C’est Augustin Bonrepaux qui avait initié cette façon d’aller présenter aux ariégeois, avant le vote du budget, ce que nous voulons faire avec leur argent. Nous avons eu les retours habituels ; L’emploi bien sûr, et aussi les attentes personnelles voire personnalisées. Nous avons entendu et répondu à des questions sur le fonctionnement du Conseil Départemental. Beaucoup de citoyens ne connaissent pas l’exacte vérité sur les compétences des départements. Ca a été vivant, ça a été tonique, mais notre rôle c’est d’être au service des citoyens.

    Face à la nouvelle grande région « Midi-Pyrénées / Languedoc Roussillon » qui vient tout juste de se constituer, la place de l’Ariège se retrouve encore plus amoindrie (en terme de taille de population et de poids économique il s’entend). Avez-vous le sentiment que l’on pourra faire le poids seul ? Quelle attitude avoir pour conserver l’oreille des décideurs régionaux sur les problématiques propres à un département de montagne comme l’Ariège ?

    Le mariage « mer / coteaux / montagne », la loi NOTRe … les lignes vont changer et nous ferons avec. Notre bouclier c’est Carole Delga. Avec ses origines rurales proches de nous et dans la lignée de Martin Malvy, Carole a bien compris qu’une Région ne se résume pas à l’avenir d’une métropole… Notre priorité sera que les gros ne grossissent pas trop pour que les petits passent à la revue. En Ariège on a pas l’habitude de baisser la garde et je peux vous dire qu’on ne va pas dormir !

    Les jeunes et futurs actifs (18-30 ans) cherchent un avenir, en France comme en Ariege, ils sont parfois « déboussolés » en  manque de repères, et parfois victimes de dérives…L’Ariège apporte t’elle quelque chose à ces jeunes ? un sentiment d’’appartenance ? Une identité ? Un avenir économique propre à les rassurer ? Qu’en pensez-vous ?

    Je n’ai pas été surpris par le vote Front National au cours des élections régionales, par contre j’ai été plus bouleversé par la nature de ce vote ; c’est assez déprimant pour notre vie démocratique. Il faut en tirer les conséquences à deux niveaux : D’abord par l’emploi, et le budget axé sur l’investissement va y répondre, et ensuite en prêtant attention à nos citoyens.

    La feuille de route du Conseil Départemental est claire: nous devons répondre vite et bien, et le meilleur moyen d’y répondre c’est toujours le premier. Le premier moyen, c’est d’être présent sur le terrain et de répondre à leurs attentes. Comme nous sommes élus et sous les feux des projecteurs, nous devons assumer nos responsabilités, c’est la règle du jeu et nous la suivrons jusqu’au bout.

    La nouvelle année approche à grands pas … Que peut-on souhaiter aux ariégeois et ariégeoises ?

    Pour notre pays : une lutte contre la barbarie sans faiblesse. Pour chacun et chacune d’entre nous : la santé, mais on ne choisit pas, le bonheur mais c’est une co-production, l’emploi c’est une nécessité.

    Pour l’Ariège, après avoir eu les défauts de ses qualités, parce que l’on était pas très connu, nous finirons par avoir les qualités de nos défauts. Avec la qualité des services et la qualité d’internet, joints à la qualité de vie, je pense qu’en Ariège nous ne sommes pas les plus malheureux !

    Bonne année à toutes et à tous.

    Interview réalisée à Foix, propos recueillis par Azinat.com

  • André Trigano : « être ariégeois c’est savoir être rude, direct et savoir aider »

    André Trigano : « être ariégeois c’est savoir être rude, direct et savoir aider »

    Maire de Mazères pendant 24 ans, maire de Pamiers de puis 1995, André Trigano fut député de la deuxième circonscription de l’Ariège de 1993 à 1997, président de la commission du tourisme de Midi-Pyrénées, conseiller général du canton de Saverdun pendant 12 ans et Président de la Compagnie internationale André-Trigano. Il nous livre sa vision de l’Ariège et des ariégeois…

    Issu d’une famille juive et fuyant la France occupée , André Trigano est arrivé en Ariège avec son frère et ses parents dans les années 40.

    D’abord réfugié à Ax-les-Thermes où l’accueil fut mitigé, la famille Trigano vit quelques temps à Foix puis s’installe à Mazères. Durant cette période André Trigano et son frère Gilbert entreront dans la résistance. « Cet accueil a permis à mes parents de vivre sans être trop inquiété et nous avons pu ainsi passer entre les mailles du filet« .

    C’est ce qui lui a inspiré une profonde reconnaissance pour l’Ariège et les ariégeois. Sa rencontre avec une jeune ariégeoise finiront de le convaincre de rester en Ariège. « Souvent les femmes sont responsables des personnes qui s’installent dans ce département » dit’il.

    « le camping c’est Trigano »

    A la fin de la guerre, avec son père et son frère, il s’engage dans le tourisme, ainsi naîtront la compagnie internationale André Trigano et et le ClubMed. Deux entreprises créatrices d’emploi , 15000 emplois au ClubMed et 3000 pour la Compagnie, ce qui lui a donné le surnom de Monsieur emplois. « La chance, le bonheur, un petit peu de culot, un peu d’audace… nous avons à peu près réussi notre vie professionnelle »

    Mais cette réussite professionnelle ne suffit pas, « j’avais besoin de reconnaissance pour les mazèriens et pour les ariégeois » explique t’il, c’est ainsi qu’en 1971 on lui demande de se présenter à la municipalité de Mazères. N’ayant quasiment jamais voté de sa vie, André Trigano devient maire et le restera durant 24 ans.

    « Je n’étais pas fait pour
    être un homme politique
    mais peut-être un homme public »

    Maire de Mazères, Maire de Pamiers, Président de la communauté de communes du Pays de Pamiers, Député de la deuxième circonscription de l’Ariège , Conseiller régional, Conseiller général du canton de Saverdun, André Trigano se définit comme un homme sans étiquette, un homme neutre, avec quelques tendances libérales d’un côté, et sociales de l’autre.

    « En dehors des extrêmes, surtout l’extrème droite que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur,  je respecte tout ce qui est démocratique. J’ai connu les communistes qui ont été formidables pendant la résistance, ça m’a laissé un bon souvenir […] je n’ai jamais pris de carte de parti, vivre indépendant vivre libre, c’est pas mauvais. Voilà ce que je suis« .

    « Former, transmettre, c’est
    quelque chose qui me passionne »

    C’est ainsi qu’André Trigano à formé 270 jeunes dans son école de formation pour les animateurs de tourisme qui sont devenus des cadres de ce secteur. Certains lui écrivent encore pour le remercier. Sa deuxième passion sont les voitures anciennes, il en possède 120. « J’ai le plaisir de voir les voitures que je n’ai pas pu avoir quand j’étais jeune »

    « On aime le cassoulet, on aime le foie gras, je crois qu’on aime la vie, il faut savoir chanter, il faut savoir vivre et partager  »

    Interview réalisée à Pamiers, propos recueillis par Azinat.com

     

     

  • Kamel Chibli : « je suis un enfant du Pays d’Olmes, un enfant de l’Ariège, un enfant de la République »

    Kamel Chibli : « je suis un enfant du Pays d’Olmes, un enfant de l’Ariège, un enfant de la République »

    Kamel est une figure bien connue dans le Pays d’Olmes, l’Ariège, et la Région Midi-Pyrénées mais également dans les instances politiques nationale, puisqu’il oeuvre depuis plusieurs années auprès de notre Ministre de l’écologie, Ségolène Royale.

    Kamel est un enfant du Pays d’Olmes. Ses parents sont arrivés à Lavelanet dans les années 60 où son père fut ouvrier textile.

    Quand on lui pose la question, Kamel Chibli répond qu’il ne se définit pas comme un enfant de l’intégration ; ce mot, a pour lui  une connotation négative :

    Je me définis comme un enfant de l’Ariège,
    un enfant de la France,
    un enfant de la République qui a une histoire derrière lui,
    comme des centaines de milliers de français

    Né à Lavelanet, il grandit à Laroque d’Olmes, y fait ses études et, après un passage à Rivesaltes, revient au Pays. C’est là qu’il commence son « militantisme associatif« . Kamel et à été élu treize ans à la mairie de Lavelanet. Pour lui, l’Ariège est une terre de caractère et d’hospitalité, une terre chaleureuse et un peu sauvage.

    Il s’engage très tôt dans la vie associative et politique. Après avoir été Conseiller du Président du Sénat en charge de la jeunesse, des sports et de la vie associative, il est aujourd’hui secrétaire National du Parti Socialiste et pour ces élections régionales, tête de liste du département de l’Ariège.

    Cela fait donc cinq mois qu’il sillonne l’Ariège dans tous les sens, de Lavelanet à Saint-Girons, de Mazères à Ax-les-Thermes, à la rencontre des ariégeois, pour confronter ses idées et son point de vue sur l’Ariège et la future grande région.

    Il n’y a rien de pire pour l’Ariège que d’avoir le sentiment d’être exclue ou oubliée

    Pour Kamel, l’Ariège, avec sa proximité du Languedoc, a de nombreux atouts pour la future région. Dans ce contexte, pour lui,  le département doit passer à la vitesse supérieure sur le plan du développement économique et touristique, de l’ouverture vers l’extérieur ; en cela la fusion avec le Languedoc-Roussillon est une chance inespérée.

    J‘ai envie de réussir cette élection et
    j’ai envie de montrer aux ariégeois que c’est possible
    « 

    Lorsqu’on lui demande s’il a des ambitions nationales, car on le voit souvent en compagnie de personnalités nationales comme Nicolas Hulot, Ségolène Royale, …Il répond qu’il travaille surtout à créer des réseaux, des connections.

    Pour lui, qui ne souhaite pas que l’Ariège soit considérée comme un territoire de seconde zone, il considère pourtant que le département seul n’est pas capable de créer les conditions de développement, un appui national ne peut être que bénéfique.

  • Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo est président de la communauté de communes du pays d’Olmes. Une personnalité maintenant bien connue du monde économique et de ce bassin industriel qui aujourd’hui essaie de se redresser et affronter la nouvelle donne de l’avenir.

    Gérald Sgobbo a fait ses classes dans le pays d’Olmes, c’est un enfant du pays : Né à Lavelanet, il grandit à Villeneuve d’Olmes. Bien sûr comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, il part faire ses études à Toulouse…

    Après un passage assez court dans l’éducation nationale, il reprend l’entreprise familiale ; le garage automobile SGOBBO.

    Il s’interesse progressivement au monde économique et à la chose publique, il est appelé pour prendre des responsabilités politiques, après s’être impliqué dans les organisations professionnelle, en 2001, où il devient premier adjoint à la mairie de Villeneuve et vice-président de la communauté de communes du pays d’Olmes.

    Un engagement politique comme une continuité de son premier métier

    En 2008, il devient opposant à Marc Sanchez alors président de la communauté de communes d’alors où s’exprime déjà les divergences.

    En 2014, Gérald Sgobbo devient président de la communauté de communes où il trouve un travail énorme à accomplir et des choses importantes à accomplir. Un travail  important à faire au vu de l’historique, pour donner des perspectives dans un contexte national qui rebat les cartes sans cesse et les règles du jeu.

    Gérald est aussi passionné d’automobile, non pas par les belles carrosseries, mais plutôt ce qu’il y a sous le capot, il est d’ailleurs expert automobile auprès de la Cours d’Appel de Toulouse depuis quelques années.

    Un handballeur au pays du rugby et passionné de Trail depuis peu

    Gérald Sgobbo a été un Handballeur au pays du rugby pendant presque 30 ans, il pratique aujourd’hui le vélo et la course à pied et est devenu depuis peu « trailer » amateur et passionné de lecture en tout genres. On le voit s’inscrire au Trail des Citadelles pour affronter la rudesse des cols du Pays d’Olmes comme affronter ses défis économiques.

    «L’Ariège est un département qui a un fort caractère et qui a un potentiel énorme et qui aujourd’hui devient stratégiquement bien situé avec la nouvelle organisation territoriale et la future grande région. C’est un département qui a beaucoup de qualité et un gros potentiel, mais aussi qui demande un gros travail pour appréhender la direction à prendre et les enjeux pour ne pas encore une fois laisser passer le train.»

    «L’Ariege je pourrais dire que ça monte et ça descend au vu de ma passion pour le trail, mais je préférerais dire : vive l’Ariège de demain et nous saurons la rendre forte !»

    Interview réalisée à Lavelanet, propos recueillis par Azinat.com

     

  • Augustin Bonrepaux :  « Le département fait preuve de volontarisme »

    Augustin Bonrepaux : « Le département fait preuve de volontarisme »

    Maire D’Orlu (1966-1995) , maire d’Ax-Les-Thermes (1995-2001), conseiller Général du canton d’Ax-Les-Thermes (1976-2001), Député de l’Ariège (1981-2007), Président du Conseil Général de l’Ariège depuis le 23 mars 2001, Augustin Bonrepaux est ariégeois d’Origine né à Perles-et-Castelet.

    Augustin Bonrepaux : "Le département fait preuve de volontarisme"

    En tant que Président du Conseil Général il nous présente les grandes lignes de la politique départementale pour 2013.

    « L’année 2013, comme la précédente, va être une année difficile pour l’Ariège » déclare Monsieur Bonrepaux. « Le chômage dépasse 12%, on observe  un accroissement de la précarité, le nombre de bénéficiaires du RSA  est deux fois plus élevé en Ariège que la moyenne nationale avec 6000 allocataires… »

    Pour 2013 les investissements sont en hausse de 10% et beaucoup d’interventions seront nécessaires pour le désenclavement du Couserans et du Pays d’Olmes, les réseaux (plus de 3 millions 1/2 pour les réseaux d’eau et d’assainissement), les collèges (restauration du collège de Foix, construction d’un collège à Mazères), le maintien à domicile des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, les enfants en difficulté, les maisons de retraite (agrandissement des maisons de Mirepoix et de Luzenac), le très haut débit, la santé avec le projet de construction de deux hôpitaux, à Lavelanet et à Tarascon…

    De grands chantiers en perspective pour cette année qui débute.

    « C’est une année qui va nécessiter beaucoup d’implications, beaucoup d’interventions (…) les choses sont loin d’être réglées mais je vais demain à la présidence de la République et la semaine prochaine, avec les parlementaires, chez le premier Ministre et j’espère qu’à partir de là les choses se développeront un petit peu, » conclut le Président.

    L’interview complète.

     

  • Jean-Pierre Bel : « l’Ariège, des femmes et des hommes de courage »

    Jean-Pierre Bel : « l’Ariège, des femmes et des hommes de courage »

    Doit-on encore présenter Jean-Pierre Bel ? Né  à Lavaur  dans le Tarn, Sénateur de l’Ariège depuis 1998, il fut président du groupe socialiste du Sénat de 2004 à 2011, année au cours de laquelle il est élu président du Sénat.

    C’est en 1983 que Jean-Pierre Bel entame son chemin en politique, après avoir été maire de Mijanès. Neuf ans plus tard, en 1992, il est élu conseiller régional de Midi-Pyrénées. En 1997, il est nommé conseiller technique dans le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Daniel Vaillant, et ce jusqu’en 1998, année au cours de laquelle il est élu sénateur de l’Ariège sous l’étiquette socialiste.

    Mais Jean-Pierre Bel n’oublie pas l’Ariège et il la porte dans son coeur. Monsieur le président du Sénat a gentiment accordé une interview à Azinat.com dans laquelle il nous parle de son engagement pour ce territoire qui l’a accueilli et où il à fait ses débuts en politique.

    Azinat : « Jean-Pierre Bel, vous êtes une des personnalité les plus connues de l’Ariège, vous caracolez en tête du « Who’s who » depuis que vous êtes président du Sénat, mais qui est Jean-Pierre Bel »?

    Jean-Pierre Bel : « Quelqu’un qui a fait ses premiers pas en tant que responsable élu en Ariège, et j’ai voulu être digne de la confiance qu’on m’a toujours témoignée du premier jour où j’ai été élu Maire de mon petit village de Mijanès jusqu’à aujourd’hui où je suis président du Sénat. On doit être soucieux à la fois de ce département qui m’a tellement apporté et de s’interroger sur ses convictions (…) je suis toujours soucieux de savoir si je suis dans la bonne ligne de ce qui m’a amené à m’engager en politique (…) S’il fallait que je traduise, je suis quelqu’un qui veut porter sous ses semelles la terre d’Ariège, et qui veut être fidèle à l’idée que je me fais de la république et de mon département ».

    Azinat : « Vous avez été souvent premier, plus jeune sénateur de France, premier Président socialiste du Sénat, premier du « Who’s who » d’Azinat.com… L’Ariège est un des plus petit département de France, que souhaiteriez-vous pour ce département qui essaie de s’en sortir depuis des années ? »

    Jean-Pierre Bel : « L’Ariège n’a pas de complexe à avoir par rapport à sa taille, c’est un département qu’on nous envie beaucoup (…) Ce qui me frappe toujours lorsque je vais à l’étranger, c’est que je rencontre toujours un ariégeois (…) Ce qu’on aime aujourd’hui, ce sont les pays qui sont restés authentiques et naturels (…) quelquefois les ariégeois ont une vision pas suffisamment valorisante de leur territoire et je leur dis vous pouvez être fier (…) Il y a ceux qui sont aujourd’hui dans des situations dramatiques, je connais bien cela puisque le Pays d’Olmes en traverse beaucoup et aussi le Couserans, mais il faut dire que nous avons de la chance d’être ariégeois et de vivre en Ariège. »

    Azinat : « Avez-vous une petite phrase ou une grande phrase pour l’Ariège ? »

    Jean-Pierre Bel : « Les petites phrases ne sont pas à la hauteur de l’Ariège puisque c’est un grand département, mais il y des phrases qui ont marqué historiquement l’Ariège, j’ai été un peu à l’origine d’un slogan qui n’a pas été tout à fait apprécié par les ariégeois mais qui a permis de le faire connaître c’était :  » la terre courage « , car pour moi, l’Ariège c’est des femmes et des hommes de courage. »

  • Marc Sanchez : « Le bonheur ne se refuse pas, l’Ariège vous l’offre »

    Marc Sanchez : « Le bonheur ne se refuse pas, l’Ariège vous l’offre »

    Marc Sanchez est Maire de Lavelanet et président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, c’est tout d’abord un « enfant du pays » qui a démarré sa carrière dans les travaux publics et qui a consacré et oeuvré pour la conquête de la Mairie de Lavelanet par jean-Pierre Bel en 2001. Depuis il consacre son énergie au développement local dans le Pays d’Olmes. Il a pris la présidence de la communauté de communes du Pays d’Olmes il y a quelques années et est devenu Maire de Lavelanet en 2008. C’est un battant que l’on retrouve sur tous les fronts qui lutte pour le redressement d’une ville et d’un pays qui lui est cher. Marc Sanchez est dans le Top 50 du Who’s Who by Azinat « Les ambassadeurs de l’Ariège sur le Net »

    « Le bonheur ne se refuse pas, l’Ariège vous l’offre » : Marc Sanchez septembre 2009 pour Azinat.com