Catégorie : who’s who

  • Ruth et Betty : Deux sœurs face au nazisme

    Ruth et Betty : Deux sœurs face au nazisme

    « Ruth et Betty : Deux sœurs face au nazisme » c’est le ivre que viennent de publier les éditions « Le pas d’oiseau »  en partenariat avec le Musée des Enfants de la Hille, qui a célébré la semaine dernière ses 10 ans. 

    La journée du 9 juin était entièrement consacré à cet anniversaire, rassemblant plusieurs témoins de l’époque et se terminant par la conférence de Sylvie Goll-Solinas, traductrice du livre .

    Ce témoignage riche et bouleversant écrit par Ruth Uzrad (1925-2015) a été initialement publié en hébreu puis en anglais. Sa sœur Betty, qui a également séjourné au château de la Hille, ajoute à ce récit quelques pages en hommage à son aînée.

    À travers son regard d’adolescente déterminée, Ruth Uzrad livre avec ce témoignage un récit qui tient de l’épopée. En mai 1940, les bombardements allemands obligent les deux sœurs à quitter la Belgique qui les avait recueillies après leur départ de Berlin… La sœur cadette Bronia, trop jeune pour partir, reste en Belgique. Prises en charge par la Croix-Rouge suisse, Ruth et Betty séjournent près de deux ans parmi les adolescents cachés en Ariège, au château de La Hille dont Ruth s’enfuira pour intégrer la Résistance. Sous le nom de Renée Sorel, identité fournie par le Mouvement de Jeunesse sioniste qu’elle a rejoint à Lyon, Ruth parvient avec audace à extraire un bébé d’un orphelinat de Grenoble. Traquée par la Gestapo, elle traverse les Pyrénées dans la douleur pour rejoindre l’Espagne. À l’automne 1944, elle embarque de Cadix, direction la Palestine… C’est là, dans le kibboutz qu’elle a contribué à créer, que Ruth aura la visite de celle qu’elle avait sauvée trente-quatre auparavant. Betty, qui souffrit tout autant de l’éclatement total de sa famille, décida de reprendre les écrits de sa sœur décédée en 2015 afin de lui rendre un juste et vibrant hommage.

    En vente dans toutes librairies d’Ariège… et d’ailleurs ou sur commande sur le site des éditions Le Pas d’oiseau : 

    www.lepasdoiseau.fr

  • Philippe Muratet, un « Flic sans frontières »

    Philippe Muratet, un « Flic sans frontières »

    Philippe Muratet est commandant de police honoraire. Il débute comme inspecteur de Police au commissariat de Vincennes puis intègre l’Office Central pour la Répression du Banditisme avant de poursuivre au S.R.P.J de Toulouse à la division criminelle. 

    Natif de Montauban, Philippe Muratet a grandi à Pamiers de 1 a 18 ans «Je me sens donc plus ariégeois que montalbanais.» explique t’il 

    Aujourd’hui, Philippe Muratet  publie « Flic sans frontières », le récit authentique de 8 années d’un policier-coopérant à l’étranger.

    Après 24 ans de police judiciaire en France, l’auteur a voulu donner un nouveau sens à son métier et est parti exercer à Madagascar puis au Sénégal.

    Au travers de nombreuses anecdotes, il nous fait découvrir l’expérience de ce travail de policier peu ordinaire au sein de deux polices et de deux pays francophones.

    Nous recevrons dans quelques semaines Philippe Muratet pour une interview d’ici là, vous pouvez découvrir la préface rédigée par Jean-Christophe Rufin de l’Académie française. 

    Philippe Muratet est un homme curieux du monde. Voilà pourquoi il l’a parcouru.

    Ce qui fait la valeur de son regard, c’est son expérience de policier. Il est flic, comme il l’écrit lui-même. Mais sous ce terme que certains voient péjoratif, il met, lui, une haute exigence humaine.

    Un flic est un témoin et un acteur, quelqu’un qui tout à la fois observe les drames humains et s’efforce de les atténuer. Ce n’est pas un justicier mais il aime la justice. Ce n’est pas un homme violent mais il sait quand il faut appliquer la force. Ses armes sont l’écoute, l’intelligence des êtres, la connaissance des faiblesses et des passions. Il a appris ce métier sur le terrain, dans divers postes en France et a gravi les échelons jusqu’au grade de commandant.

    Muni de ce précieux bagage, Philippe Muratet s’est porté volontaire pour aller exercer ce métier sous d’autres cieux. C’est au cours de son séjour au Sénégal que j’ai eu le plaisir de le rencontrer lorsque j’étais ambassadeur dans ce pays. J’ai eu maintes occasions d’apprécier ses qualités professionnelles et sa loyauté. Il a également effectué une longue mission à Madagascar.

    Ce qu’il a vu, ce qu’il a compris, ce qu’il a fait durant ces séjours à l’étranger, il nous le livre avec une grande sincérité dans ces pages. On y découvrira un observateur attentif des cultures et des peuples. L’Afrique qu’il nous montre est diverse. Il la déchiffre pas à pas, sans autres préjugés que ceux que nous avons tous, à des degrés divers, lorsque nous abordons ces pays bien différents et trop mal connus. Mais il sait voir plus profond et plus loin.

    Il nous décrit sa vie au quotidien, ses rencontres, ses amitiés, ses surprises et ses déconvenues. Ses succès aussi, même si le professionnel qu’il est observe un droit de réserve bien compréhensible lorsqu’il évoque des affaires judiciaires.

    Chaque époque dissémine ainsi de tels témoignages de terrain. Certains nous sont parvenus du plus profond des guerres de religion, d’autres ont été laissés par les grognards de Napoléon. Rien ne nous en apprend plus sur un siècle que ces évocations sans artifice. Gageons que les souvenirs de ce « Flic sans frontières », en diront plus long sur notre époque, ses contradictions et ses moeurs, que bien des thèses arides.

    Ce que l’on trouvera ici, c’est la vie, tout simplement et le parcours généreux d’un homme qui est allé à la rencontre du monde et des autres.

    Jean-Christophe Rufin
    de l’Académie française

  • « Le Plateau », le nouveau roman de Jean-Marc Bonnel

    « Le Plateau », le nouveau roman de Jean-Marc Bonnel

    En novembre 2017, nous avions reçu dans locaux, Jean-Marc Bonnel écrivain et conteur. Il nous avait raconté avec son bel accent mêlé d’Ariège et de Provence, son histoire, de sa naissance à Lavelanet à sa vie de libraire à Marseille et sa passion pour les livres et les histoires. Il était alors en pleine écriture d’un  nouveau roman.

    La plupart de ses ouvrages sont des textes qui offrent un style très particulier, les mots chantent et son accompagnés par une poésie des mots « très méridionale ». Il est l’auteur La dernière nuit, l’Odyssée des fous, Instants magiques n°1, 2, 3, Plus que nature. Et auteur de trois spectacles : Le voyage imaginaire, Le retour en farce, Instants plus que magiques.

    Son nouveau roman vient donc de paraître. « Le plateau » c’est l’histoire de sept survivants d’un accident d’avion sur un plateau de haute montagne, sur fond de réchauffement climatique.

    Voir ou revoir l’interview de Jean-Marc Bonnel : ICI

    Quatrième de couverture

    La fonte des glaciers modifie le système climatique. Le dernier des glaciers se retire à pas de géant. Des pluies diluviennes s’abattent sur la Terre. L’eau de la misère ruisselle sur les peuples.
    Un avion en perdition atterrit en catastrophe sur un plateau en haute montagne. Sept des occupants échappent à la mort. Parmi eux, un homme s’impose comme chef. Son autorité annonce une dictature. La terreur s’installe.
    Sur le Plateau souffle un vent d’amour et de poésie. Un roman à suspense, une fiction sur le pouvoir et sur les conséquences du réchauffement de la planète.

    Le plateau
    de Jean-Marc Bonnel
    chez les Presses littéraires
    Collection(s) : Détours romanesques

     

    Son blog : www.bonneljeanmarc.com

  • Bélesta : Henry Arnaud … icône du rugby local nous a quitté.

    Bélesta : Henry Arnaud … icône du rugby local nous a quitté.

    Avec le décès d’Henry Arnaud c’est d’abord le plus ancien joueur de l’Amicale Sportive de Bélesta qui nous quitte mais ,aussi, un des personnages emblématiques du rugby Cabos et du village.

    Joueur, dirigeant, trésorier et président à plusieurs reprises il fut de tous les parcours du club . AS.Bélesta, US.Pays de Sault-Bélesta, RC.Cathare, ES.Laroque d’Olmes-Bélesta dont il était à 97 ans révolus membre et présent aux matches y compris ces dernières saisons.

    Peintre autodidacte, ancien commerçant et grossiste en confection,  issu d’une des plus anciennes familles locales (ces parents et arrières grand parents avaient tenus un restaurant au centre du village), son frère arrière ou ouverture champion avec Bélesta avait entrainé Pamiers ou il était prof de gym… Connu sous le surnom de « le blond » il était une des bornes historiques locale, un incontournable ….

    A sa famille et proches les anciens et vétérans de l’Amicale Sportive de Bélesta, adressent leurs plus sincères condoléances.

  • Who’s who 1er trimestre 2018, sans surprise Perrine sur la première marche

    Who’s who 1er trimestre 2018, sans surprise Perrine sur la première marche

    Le printemps est « presque » arrivé et avec lui le premier classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. 

    Avec peu de surprise, c’est Perrine Laffont, qui se classe première avec un score encore jamais vu depuis le début du Who’s who, puisque ce sont pas moins de 1 120 000 pages référencées sur Google. 

    En seconde position et remontant de 19 places, un autre grand nom ariégeois du sport, Fabien Pelous, avec un nombre 48400 pages référencées.

    En troisième Place Floriane Caux, qui perd une place mais reste quand même sur le podium.

    Les voies de Google étant impénétrables en quatrième position, avec un total de pages de 22 800, Gérard Bancal artiste peintre graveur, qui, jusqu’à présent, se classait en fin de Who’who remonte de 96 places. 

    Sportifs et artistes tiennent donc le haut du pavé en ce début d’Année 

    Dans les belles remontées de ce trimestre on note : Kader Nadjar qui gagne 44 places et se classe 61ème, Anne Brenon  30 places, Florent Adroit 29 places et Claudine Pailhes 22 places. 

    Voir le classement complet : Classement-whoswho-Azinat-janv-mars2018

    Rendez-vous fin juin pour le classement du second trimestre 

    Classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. Score avec catégorie et nombre de pages référencées sur Google.fr (méthode : recherche par nom associé au mot ariège *, comme : »Prénom Nom » Ariège ) Premier classement effectué le 15/09/07.(pour obtenir l’historique des classements et le détails sur plus de 99 personnalités suivies du pannel, merci de nous contacter par email)

    Reproduction même partielle, interdite sans accord préalable

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    * si vous n’êtes pas sur ce classement et que vous pensez avoir été oublié merci de nous le signaler

  • Auteure ariégeoise, Josette Elayi publie son dernier roman : Arwad Une ile syrienne à la dérive

    Auteure ariégeoise, Josette Elayi publie son dernier roman : Arwad Une ile syrienne à la dérive

    Tour à tour professeur de lettres, chercheur au CNRS en histoire ancienne de la Phénicie, éditeur, essayiste et journaliste occasionnelle, Josette Elayi Escaich a publié plus de 25 livres et de 200 articles, couronnés par deux prix à l’Académie et la légion d’honneur décernée par le Ministre de la recherche.

    Née à Bordes sur Lez, dans la vallée du Couserans et après des études secondaires au Lycée de Saint-Girons, elle quitte donc son Ariège natale pour des périples multiples, d’extrême Occident en extrême Orient. Elle a connu la guerre du Liban et vécu dans l’Irak de Saddam Hossein.

    Après nous avoir emmenés, avec subtilité et précision dans le dédale chaotique d’un pays attachant et accablant qu’est l’Irak dans son roman «L’ombre de Saddam»,  puis dans la tête d’un terroriste de l’ETA avec Pourquoi je suis devenu un terroristeJosette Elayi nous ramène au Moyen Orient et nous entraîne cette fois en Syrie avec son dernier roman « Arwad une île syrienne à la dérive« .

    Face à la Syrie à feu et à sang, Arwad est en 2017 une île à la dérive où chacun s’efforce de survivre.

    En 1980, Farès l’instituteur alaouite, son doctorat d’histoire ancienne en poche, rentre sur son île, Arwad, et découvre l’effroyable massacre de sa famille. Sa vie se concentre sur la recherche du tueur. Au cours de son enquête, il apprend qu’il est lui-même un enfant adopté et il part à la découverte de ses origines. Sa raison aurait sombré sans le soutien de ses deux amis, Élias, le pêcheur chrétien et Adnan, le cafetier sunnite. Jusqu’à la nuit terrible où Farès recueille un enfant muet, échoué sur les rochers, qui fait basculer sa vie. 

    extraits

    L’île d’Arwad se devine tout au loin, là-bas, tel un point de rupture imperceptible sur la ligne d’horizon. Malgré la pesante lourdeur des nuées ensanglantées par le soleil couchant, l’horizon incertain s’enfuit à mesure que je me rapproche pour essayer de l’atteindre. Dans un ronronnement poussif, la navette qui relie Tartous à Arwad peine à fendre de son étrave émoussée les assauts des vagues inlassables, comme si elle devait se frayer un chemin à contre-courant. Elle est un peu à l’image de ma vie où j’ai toujours la sensation, même pendant les jours heureux, d’être en décalage avec elle, de vivre mon destin à rebours. Pourtant, j’ai intensément réfléchi pour tenter de comprendre qui je suis en réalité et pourquoi je me sens toujours en rupture avec moi-même comme si j’étais mon propre ennemi.

    […]

    Après ma soutenance de thèse, je me suis plongé dans la magie du souk Hamidiyé, bourré d’une foule bariolée et bourdonnante, saturé de senteurs d’épices, de musc et de capiteux parfums orientaux. En jouant des coudes parmi la foule, j’ai exploré ses incroyables boutiques dont chacune est pour moi une caverne d’Ali Baba où j’ai découvert mille merveilles avec un enthousiasme enfantin. J’ai déniché pour mon père Ammar un vieux narguilé patiné par le temps et, pour ma mère Amira, un délicat coffret à bijoux en bois de cèdre incrusté d’ivoire. J’ai divagué sur un caraco noir damassé car je l’imagine déjà sur le corps sublime de Nour que je vais bientôt serrer contre moi.

    Arwad, une île syrienne à la dérive
    Josette Elayi
    Editions Glyphe

    Son livre « Histoire de la Phénicien » publié en 2013 a eu beaucoup de succès et vient de sortir en livre de poche dans la collection Tempus chez Perrin. Il a aussi été traduit en anglais et va paraître chez un éditeur américain en avril.
  • Rencontre avec Camille Pujol, une jeune auteure talentueuse

    Rencontre avec Camille Pujol, une jeune auteure talentueuse

    Hé oui l’Ariège est pleine de jeunes talents, c’est le cas de Camille 17 ans et déjà auteure de deux romans publiés chez Michel Lafon. Elle s’est fait connaître sur la plate-forme d’autopublication Wattpad où elle rencontre un incroyable succès et totalise des millions de vues. Elle fait partie du top 10 des auteurs français les plus lus sur le site. Nous l’avons rencontrée il y a quelques semaine au Relais de Poche à Verniolle.

    A l’âge de 14 ans, Camille commence tour d’abord à écrire des histoires sur un petit carnet, un jour une de ses amies en lit  une et lui écrit une petite note :  » va publier la suite sur Wattpad » et c’est ce qu’elle fit. Toutes les semaines elle poste un chapitre et l’engouement des lecteurs fait le reste. Camille n’arrête plus d’écrire. Jusqu’au jour où elle reçoit un mail des Editions Michel Lafon qui lui propose de publier son roman. Tout va très vite est, une semaine plus tard, après un voyage à Paris, le contrat est signé. 

    Il faudra à Camille tout l’été pour peaufiner son histoire, et surtout la re-situer en France alors qu’elle se déroulait, à l’origine aux Etats-Unis. 

    C’est en janvier 2017 que sort son premier roman : « Blue – La couleur de mes secrets » un beau succès puisque elle en a vendu près de 15.000 exemplaires dans plusieurs pays de la francophonie.

    Ce samedi 3 mars, c’est au Relais de Poche à Verniolle que Camille est venue dédicacer son deuxième roman « Le Journal d’une âme rêveuse« . 

    C’est dans les séries télévisées américaines que Camille trouve son inspiration, et bien qu’elle soit passionnée d’écriture elle ne veut pas en faire son métier. En terminale S au Lycée de Pamiers elle se dirige vers des études de chimie.

    Qui qu’il en soit et après un si beau succès, il ne serait pas étonnant de voir un troisième roman.

    Pour suivre Camille sur Wattpad : camillep-1d

    Blue – La couleur de mes secrets

    À dix-sept ans seulement, Blue dissimule un lourd secret qui l’a obligée à changer brutalement de vie, à déménager avec sa famille, et à rester le plus discrète possible.

    Mais ses mystérieux cheveux bleus captivent tous les regards et attisent la curiosité des élèves de son nouveau lycée. Comment se fondre dans la masse alors qu’elle commence à recevoir des lettres anonymes et que Nathan, un jeune homme à la terrible réputation, a décidé de la percer à jour ?

    Parution : 12/01/17
    14.95 €
    ISBN : 9782749930985

     

    Le Journal d’une âme rêveuse

    Alors que l’été touche à sa fin, Adélaïde annonce à Noah qu’elle part et ne souhaite pas le revoir. Tout ce qui reste d’elle désormais, c’est la clé d’une boîte postale qui accompagne sa lettre.

    Dans cette boîte, Noah trouve une enveloppe contenant le journal d’Adélaïde. Celle-ci y décrit ses rêves, ses espoirs, mais aussi le drame secret que cache ce départ précipité. Mais Noah n’a pas dit son dernier mot, et si Adélaïde pense que tout est perdu, le garçon est déterminé à lui montrer qu’ensemble ils peuvent réaliser un nouveau rêve. Même s’il s’agit peut-être du dernier.

    Parution : 25/01/18
    15.95 €
    ISBN : 9782749934037

  • France 3 Ariège : Laurent Winsback quitte la rédaction pour se consacrer à une nouvelle aventure

    France 3 Ariège : Laurent Winsback quitte la rédaction pour se consacrer à une nouvelle aventure

    Après 23 ans  de journalisme, 18 ans à France 3 et  8 ans en Ariège, Laurent Winsback journaliste rédacteur au bureau excentré de France 3 Midi-Pyrénées en Ariège a décidé de se réorienter et d’abandonner le métier de journaliste…un appel de la forêt et du bien-être..

    On le retrouvait régulièrement sur le terrain, à Montségur à six heures du matin par couvrir le solstice d’été ou sur d’autres terrains d’actualité plus communs, il couvrait avec Pascal Dussol l’actualité ariégeoise avec un certaine assiduité depuis plus de 8 ans depuis l’antenne de Foix. La vie, sa propre sensibilité et  la nature ariégeoise l’ont conduit peu à peu à découvrir une autre passion que celle du journalisme…

    L’appel de la forêt

    C’est donc depuis quelques jours que Laurent a quitté la rédaction pour se consacrer à la Sophrologie qui l’a progressivement attiré.

    «Le processus s’est fait en plusieurs étapes» nous indique Laurent, « il y a 10 ans en 2008 j’ai été intéressé par les plantes médicinales et j’ai eu besoin  de voir ce qu’elles étaient et qui elles pouvaient être : alimentaires , medicinales …Et ça a été ma révolution et je n’ai plus vu la vie comme avant et j’ai trouvé plus intéressant que ce que devenait mon métier, que j’avais aussi choisit par passion»

    «J’ai ainsi commencé une formation  autour de la santé de l’être humain et trouvé cette orientation – « santé » et lien entre les plantes et la santé de l’être humain – très intéressante. C’est surtout l’aspect émotionnel de la plante qui m’a intéressé, en lien avec l’endroit où elle poussaient. Après avoir enchainé des stages de bien être personnels, peu à peu je me suis éloigné de mon métier de journaliste et cela est devenu plus terne, plus alimentaire, plus assez authentique» 

    Une nouvelle activité professionnelle en lien avec les plantes et la sophrologie

    Laurent s’est ensuite  formé à l’approche sensible du végétal  pendant deux ans et au développement personnel dans la nature, et a expérimenté qu’il se passait des choses très révélatrices de ses propres blessures. Il a ensuite commencé à organiser des stages sur son temps libre où il était lui même l’animateur.

    Ces derniers mois, Laurent à constaté, notamment avec l’épisode de la vidéo des « pseudo chasseurs cagoulés » qui souhaitaient reprendre la chasse à l’Ours et sa diffusion sur la chaine France 3 sans vérification, qu’il ne comprenait plus son métier. 

    Une installation en Ariège d’ici six mois

    Formé à la sophrologie depuis mars 2016, il s’installera en juin 2018, pour proposer des stages pour les citadins et bientôt pour les ariégeois. 

    «Je veux mettre en place des stages de développement pour un public citadin baignés dans le stress et l’anxiété. Ces prochaines semaines,  je vais faire des salons du « Bien-être »  à Perpignan et à Toulouse

    L’approche sensible du végétal et la sophrologie correspondent bien à la société hyper stressée dans laquelle on vit, son activité devrait donc intéresser un public assez nombreux.

    Le premier stage aura lieu à Ornolac au Centre Point soleil …

    Plus d’infos sur l’activité de Laurent : http://www.sophrologie-nature.com

     

     

  • Verniolle : rencontre avec Christophe Vasse « Celle qui ne pleurait jamais » – 17 mars

    Verniolle : rencontre avec Christophe Vasse « Celle qui ne pleurait jamais » – 17 mars

    Hormis le fait que son livre est un beau succès et qu’il est très bien écrit, Christophe Vasse est citoyen de Verniolle et viendra à pied jusqu’à la librairie ce jour-là : samedi 17 mars 2018 de 11h00 à 17h00 au Relais de Poche à Verniolle

    Séverin semble bien avoir raté sa vie : un divorce, une fille qui se passerait volontiers de son père, un boulot de flic sans intérêt et des troubles de la personnalité qui ont achevé de faire le vide autour de lui. Lorsqu’il se rend sur la première scène de crime de sa carrière, son seul désir est de se débarrasser de l’affaire au plus vite. Mais il va très vite comprendre que ce meurtre le concerne bien plus qu’il ne s’y attendait. Une trace génétique est trouvée sur les lieux du crime et l’assassin est tout désigné. Mais pour Séverin, il est hors de question d’accepter l’évidence. Déterminé à retrouver le véritable tueur, il décide de suivre son propre instinct. Jusqu’à la plus effrayante des vérités. Christophe Vasse, âgé de 42 ans, habite dans l’Ariège. Il est Ingénieur aéronautique et a de multiples passions.

    « Celle qui ne pleurait jamais »
    Christophe Vasse

    Si certains souhaitent manger avec lui le midi : réservez au 06 71 598 298

    Le relais de Poche 
    2 rue de la République – 09340 Verniolle

    www.relaisdepoche.org
    06 71 598 298

     

  • Mady de la Giraudière s’est éteinte à 95 ans , le Pays d’Olmes est en deuil

    Mady de la Giraudière s’est éteinte à 95 ans , le Pays d’Olmes est en deuil

    Nous venons d’apprendre la mort de Mady de la Giraudière une des personnalités les plus attachante du Pays d’Olmes. Peintre par passion, loin d’être naïve même si les experts du monde entier rangeaient sa peinture dans cette case. Elle voulait peindre sa terre natale, le Pays d’Olmes et ses souvenirs du textile d’où sa famille venaient…

    Tout le monde connaissait « Mady » dans le Pays d’Olmes, sa peinture, mais aussi le personnage. Mady qui il y a encore quelques années, allait déjeuner avec ses copines au « Jardins du Siam » à Laroque d’Olmes ou ailleurs. Elle aimait la vie et était une des plus coquettes personne de son âge que nous ayons rencontré.

    L’esthétique, les couleurs, les animaux, la simplicité et les souvenirs du Pays d’Olmes de son enfance …laisseront une empreinte dans sa peinture et dans nos souvenirs.

    « Nous avions passé plusieurs heures avec elle à plusieurs reprises pour l’interviewer et préparer une série WebTV « Entretiens avec Mady » ou pour un sujet sur les reconversion industrielle du Pays d’Olmes. Des moments passionnants que nous n’oublierons jamais…

  • Guy Pujol dit l’ARIÉ….JOIE a deux passions : le foot et l’écriture

    Guy Pujol dit l’ARIÉ….JOIE a deux passions : le foot et l’écriture

    Joueur dès l’âge de 12 ans dans son club fétiche du Mas d’Azil, il y restera jusqu’à l’âge de 20 ans avant de s’exiler vers la Capitale en 1973, se marier avec une Bretonne, pour rentrer ensuite dans la Banque, celle du Crédit Agricole.

    Après avoir manipulé les chiffres pendant près de 40 ans il s’est investi, dès sa retraite venue, dans les lettres.

    Passionné de voyages, après avoir parcouru plus de 50 pays sur la planète où il continue à voyager, il a appris à présenter ses escapades dans le monde, mais aussi dans nos belles régions françaises, sous la forme de diaporamas imagés et illustrés de textes, de légendes et d’histoires.

    C’est en lisant les belles poésies de celui qui deviendra son Ami, Marco le poète du Vallon de Marcillac, qu’il mettra sa plume au service de ses poèmes naturalistes en quatrains rimés.

    Il a à son actif une pléiade de poèmes sur tous les mois de l’année et les saisons, mais aussi beaucoup d’autres décrivant les merveilles du patrimoine des coins de France.

    Il a mis plus de 2 ans, depuis 2016, à fouiller sa mémoire de « gaffet » ariégeois pour proposer à ses fidèles lecteurs un livre de 160 pages décrivant avec passion ses expériences de gosses, toutes reliées à des poèmes sur les 4 premiers mois de l’année.

    Son premier livre « L’Ariège à Cœur ou VersAu fil de l’Arize » relate 4 nouvelles de Janvier à Avril 1956 avec sa première expérience de chasse auprès de son papa, fine gâchette bécassier et de son chien Bill, pour février il nous conte les rigueurs de l’hiver sibérien de 1956, en mars, au printemps renaissant il nous emmène dans la ferme d’Alfred, son deuxième papa, et pour avril, lui l’élève turbulent, il se met en scène dans son école.

     

    L’Ariège à Cœur ou VersAu fil de l’Arize
    Éditions ACALA

    guypujol@orange.fr

    www.bienvenue-chez-ariejoie.fr

  • L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    Florence Guillot nous parle des 16 ans de fouilles archéologiques au château de Montréal-de-Sos et de la sortie de l’ouvrage collectif « Le castrum de Montréal-de-Sos – 16 ans de recherches archéologiques sur une fortification des Pyrénées Ariégeoises »

    Une interview passionnante dans laquelle Florence nous raconte 16 ans de travail sur un site majeur de l’Ariège.  

    Montréal-de-Sos est un éperon calcaire de la montagne pyrénéenne, tout en rudesse, en pentes, rochers et falaises. Depuis l’Age du Bronze moyen, les dominations sociétales s’y succédèrent, voire s’y emboitèrent.

    Ce sommet surplombe un bassin de vie de la haute vallée de l’Ariège, niché au pied de sommets culimnants au-delà de 3000 m d’altitude, aujourd’hui crête frontière entre France, Andorre et Catalogne. Le site est connu dans quelques rares actes médiévaux pour avoir été un castrum des comtes de Foix aux XIIIe et XIVe siècles.

    Treize années de fouilles archéologiques puis, trois annés d’études supplémentaires, ont permis de restituer une image des occupations humaines, tant pour leurs aspects architecturaux que pour leurs artefacts.

    Cet ouvrage présente ces résultats, de l’occupation protohistorique à celle de la fin du XIVe siècle de notre ère, traitant des bâtis, des espaces, des fonctions du site et des objest exhumés. Parmi ces derniers, des découvertes étonnantes ont été réalisées, telles ces centaines de pierres gravées de dessins, plus rarement de textes. L’une d’elles est un fragment inédit d’un poème de troubadour en occitan. Une autre porte la figuration de chevaliers et d’une fortification médiévale…

    L’ensemble des éléments mis au jour témoigne d’aspects peu connus sur la vie quotidienne des habitants de ce type de castrum montagnard.

    Montréal-de-Sos en chiffres 

    • Occupation du château de -1400 (époque du bronze) à +1400 (Comptes de Foix)
    • 30.000 heures de fouilles
    • 500 fouilleurs bénévoles
    • 15.000 heures d’études (pour établir les rapports de fouilles)
    • 2.000 heures d’écriture

    Le Château n’a néanmoins pas encore révélé tous ses secrets, puisqu’il reste encore un habitat exceptionnel à fouiller. Exceptionnel, car occupé entre le VIIème et le début IXème siècle après JC (haut moyen-âge). 

    «On fouille très peu cette époque là, c’est l’époque sur laquelle on a le moins d’informations. En général on trouve du cimetière, cela apporte des choses bien sûr, mais moins que de fouiller des habitats. On a pu en fouiller une toute petite partie, juste pour vérifier qu’il existait et qu’il n’était pas perturbé par les moyenâgeux. Il y aurait encore deux ans de fouilles mais ce serait exceptionnel pour les Pyrénées» explique Florence Guillot

    En attendant une suite éventuelle des fouilles de Montréal-de-Sos, vous pouvez toujours aller vous y balader, vous y découvrirez un panorama magnifique sur la Haute Vallée de l’Ariège. Et si vous voulez en savoir plus sur le château, rendez-vous à la Maison des Patrimoines d’Auzat, ou procurez vous ce passionnant ouvrage : www.librairie-archeologique.com

    Ont collaboré à cet ouvrage : Florence Guillot – Nicolas Portet – Nicolas Chassan – Enrico Cangini – Julie Massendari – Francis Dieulafait  – Guillaume Verrier – Arnaud Coiffé – Stéphane Bourdonne – Michaël Gourvennec – Isabelle Commandré