Catégorie : Personnalités

  • Olivier de Robert caracole en tête au Who’s who

    Olivier de Robert caracole en tête au Who’s who

    Olivier de Robert Ariège Pyrénées

    Olivier de Robert, on ne le présente plus, Conteur et écrivain il prêche la bonne parole ariégeoise dans tout le monde francophone, pas étonnant donc  qu’il reste à la première place depuis septembre 2013.

    Pas de changement non plus à la deuxième place. Jean-Marc Doussain récidive, lui non plus on ne le présente plus depuis son entrée en équipe de France de Rugby en 2011.

    A la troisième place nous avons le plaisir d’accueillir Monsieur Jean-Pierre Stahl et « sa Germaine » qui fait un bond de 5 places.

    Pour l’entrée de l’année c’est bien sûr Perrine Laffont, qui prend directement la 27ième place, J.O. oblige.

    Claudine Pailhes, conservatrice en chef du patrimoine, directrice des archives départementales de l’Ariège et enseignante à l’université Toulouse-Le Mirail, (excusez nous du peu) accède à la huitième place avec un gain de 45 places.

    Georges-Patrick Gleize, gagne 23 places, sans doute grâce à son nouveau roman, Pas plus tard que l’aurore sorti dernièrement.

    Enfin nous terminerons, et nous sommes très content et très fiers, par la remonté spectaculaire de notre ami et illustrateur Eric Patureau alias CIRE, avec un gain de 48 places.

    Rappelons que Cire nous amuse toutes les semaines sur Azinat avec un croquis humoristique.

    Voilà c’est fini pour ce trimestre, nous vous laissons découvrir le classement des 99 personnalités qui font la promotion de l’Ariège sur le net. (si vous n’êtes pas sur ce classement et que vous pensez avoir été oublié merci de nous le signaler)

    Rendez-vous fin juin pour le deuxième classement de l’année.

    classement mars 2014 Ariège Pyrénées

  • Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Après une formation de  mécanicien tourneur fraiseur ajusteur, Jean-Paul Tisseyre est employé chez Ariélux, une entreprise de maroquinerie du Pays d’Olmes, mais sa passion c’est les couteaux. Enfant, il a fabriqué son premier outil pour accompagner son père à la chasse. Très vite il en fabrique un second puis un troisième, il a attrapé le virus.

    Quasiment autodidacte et sous l’impulsion de ses proche, il décide d’en faire son métier. La vente des ses premiers couteaux lui permet d’investir dans son parc de machine. Il enchaine les salons, fait des rencontres. Son succès ira grandissant jusqu’à obtenir, en 2007, le titre de meilleur ouvrier de France.

    Il y a 15 ans, il invente et brevète un mécanisme de fermeture pour couteau pliant.

    Il travaille la corne bien sûr, le bois, la nacre …, mais également des matériaux plus « étranges » comme l’ivoire, la molaire de mammouth, la pierre de météorite, le rostre d’espadon, etc « si c’est suffisamment solide pour faire un manche de couteaux, on peut tenter le coup. » nous dit-il.

    Sa véritable passion c’est de créer la pièce unique, « mon couteau préféré, c’est le dernier que j’ai fabriqué. » 

    « Il faut savoir que les couteaux que je fabrique, personne n’en a besoin ».

    Le site de Jean-Paul Tisseyre : www.couteaux-tisseyre.com

  • Philippe Lacube, « la seule richesse des gens de là-haut, c’est la liberté »

    Philippe Lacube, « la seule richesse des gens de là-haut, c’est la liberté »

    Né en 1963 à Foix, Philippe Lacube a toujours rêvé d’être agriculteur. Après une formation il part rouler sa bosse dans les Pyrénées et en Amérique du sud.

    Il y a 17 ans il revient s’installer chez lui en Ariège avec l’idée d’amener de la valeur ajoutée à ce qu’il produit. Pour cela il doit valoriser ce produit vers le consommateur.

    Sur la base de sa ferme, le GAEC du Quié située à verdun où il élève des vaches gasconnes, Philippe va développer toute une gamme de produits : le restaurant La Montanha, les gites, un magasin de produits locaux, la découverte de la transhumance au plateau de Beille. Tout cela dans un seul but, faire découvrir et partager, non seulement en termes alimentaires mais aussi de culture, l’histoire de ces montagnes ariégeoises.

    « Je veux que ces montagnes vivent, je veux qu’il y ait des écoles, je veux qu’il y ait des gens qui travaillent, je veux qu’il y ait un avenir […] on est pas la frontière sauvage » explique Philippe avec passion.

  • Mady de la Giraudière, Mady et les animaux

    Mady de la Giraudière, Mady et les animaux

    Pour ce troisième volet de nos entretiens avec Mady de la Giraudière, nous avons retenu sa passion pour les animaux. Des chiens, des chats, des chevaux… elle en est entourée.

    Mady de la Giraudière, Mady et les animaux Ariège-Pyrénées

    Quelquefois, ses animaux nous parlent et quand les animaux de Mady nous racontent des histoires, ce sont des histoires… des histoires d’Ariège bien entendu.

     

  • Mady de la Giraudière, Mady et la couleur

    Mady de la Giraudière, Mady et la couleur

    « Ariège belle Ariège, Ariège eau de neige, chargée d’Or, où est ton trésor ? ».  C’est par ces mots que Mady de la Giraudière défini l’Ariège, son Ariège. Bien sûr, elle ne peint pas que l’Ariège, mais c’est une de ses sources d’inspiration.

    Mady de la Giraudière, Mady et la couleur Ariège-Pyrénées

    Il y a quelques semaines, elle nous a reçu (voir notre article) pour nous parler de sa vocation de peintre, de son attachement à l’Ariège. Nous avons passé un excellent moment et, découvrant qu’elle avait beaucoup de choses à nous dire, nous avons décidé de vous faire partager cette aventure.

    Dans cette deuxième partie de notre entretien, la couleur est son maître mot. Des quatre saisons à l’explication des couchers de soleil. Voici Mady de la Giraudière « Aux couleurs du temps ».

     

  • Prochainement sur Azinat.com : la semaine ariégeoise en dessin avec CIRE

    Prochainement sur Azinat.com : la semaine ariégeoise en dessin avec CIRE

    CIRE ariege YES WEEK-ENDDès le 1er Mars, vous retrouverez le dessin de la semaine par CIRE (Eric Patureau) sur votre site azinat.com ; une actualité qui a fait mouche, une manifestation d’envergure, des intempéries ou des élections truquées ? Azinat.com et CIRE vous proposerons la plupart du temps sur le ton de l’humour leur vision des choses. Agrémentés de quelques commentaires. Un rendez-vous à ne pas oublier : tous les vendredi pour bien démarrer le week-end !

    Né en 1971, Eric Patureau, dit CIRE a commencé à dessiner très tôt dans les marges de ses cahiers. A dix-huit ans, il débute des études d’Architecture. Diplômé en 1998, il travaille pendant deux ans en cabinet d’Architecture. Puis l’occasion se présente à lui de se mettre à son compte en tant qu’illustrateur. C’était en 2001. Il multiplie les collaborations avec la presse, l’édition, la publicité, le multimedia, les institutions, et la culture.

    En 2005, il quitte Paris pour s’installer en Ariège, profitant des moyens modernes de communication pour envoyer son travail à ses clients. Son tout nouveau site www.cirebox.com vous permettra de voir les travaux qu’il réalise avec enthousiasme pour tous ses clients, des petites structures aux clients prestigieux de renommée internationale.

    « Né ailleurs, j’ai trouvé en Ariège des villes, des hommes et un environnement qui me correspondent parfaitement. Puis-je te dire, Ariège, que tu es devenue “Moun Pais” ? Eric Patureau (Cire) septembre 2009 pour Azinat.com

     

  • Mady de la Giraudière, « Ariège belle Ariège, Ariège eau de neige, chargée d’Or, où est ton trésor ?

    Mady de la Giraudière, « Ariège belle Ariège, Ariège eau de neige, chargée d’Or, où est ton trésor ?

    Née à Toulouse « par accident » Mady de la Giraudière est farouchement attachée à l’Ariège, au Pays d’Olmes et à Lavelanet. C’est là qu’elle grandit. Une enfance merveilleuse dans une grande demeure, trois générations, un chien, un chat, les montagnes et la nature.

    Mady de la Giraudière, "Ariège belle Ariège,Pyrénées

    D’aussi loin qu’elle se rappelle, sa vocation est venue à l’âge de cinq ans lorsqu’elle dessine avec le rouge à lèvre de sa mère les portraits en pied de ses parents sur le mur de la chambre…

    Cette vie idyllique   « d’enfants sauvage » va souffrir de neuf ans d’internat à Toulouse. L’Ariège lui manque ses animaux sa couleur… tout ce qui fait son paradis. Mais rien n’arrête sa passion dévorante pour le dessin.

    Grand bien nous fasse puisque aujourd’hui, à plus de 90 ans, Mady peint toujours et encore.

    Grâce à son succès, son talent mondialement reconnu (Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres en 1987, Officier dans l’Ordre des Arts et Lettres au titre de la promotion de juillet 2011), ses nombreux voyages, ses rencontres avec les plus Grands, elle fait rayonner l’Ariège au quatre coins du monde.

    Aujourd’hui c’est un premier portrait de Mady que nous vous proposons dans lequel elle nous parle de sa vocation de son attachement à ses racines, il y en aura d’autres, elle a tant à nous dire…

    www.madydelagiraudiere.com

  • Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d’origine.

    Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d’origine.

    Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d'origine.Ariège-PyrénéesIl est très difficile aujourd’hui de passer a coté de l’actualité et d’ignorer la démission de Benoît XVI. Mais Il y a de cela quelques siècles un autre Benoît à régné sur l’Eglise Catholique et celui là était ariégeois d’origine.

    Jacques Fournier est né à Canté près de Saverdun vers 1280. Fils d’un boulanger ou plus vraisemblablement d’un meunier, sa mère est la sœur du pape Jean XXII. Il est mis sous la protection de l’abbaye de Boulbonne toute proche (aujourd’hui entre Mazères et Cintegabelle) où il devient moine.

    Déjà connu pour son érudition et sa rigueur, il est nommé le 19 mars 1317 évêque de Pamiers. C’est à ce poste que Jacques Fournier est connu pour avoir fait comparaître 94 coupables devant le tribunal d’Inquisition contre l’hérésie cathare Mais il Cherche avant tout la conversion des pénitents et n’est pas tenté par la répression.

    IL a transcrit minutieusement leurs dépositions, et c’est  donc,grâce à Jacques Fournier que la vie, les opinions de cette époque et le fait font de l’Ariège actuelle un symbole incontournable de cet épisode majeur, à l’origine religieux, mais aussi politique entre les pays d’Oil et d’Oc.

    Le 3 mars 1326 il est nommé évêque de Mirepoix.

    Pour le récompenser de son « zèle », Jean XXII le nomme le 18 décembre 1327 cardinal de Saint-Prisque. Il conserve l’habit blanc de l’ordre des cisterciens auquel il appartient, d’où son nom de cardinal blanc. Il acquiert une entière confiance de la part du pape qui lui confie des affaires délicates.

    A la mort de Jean XXII le 4 décembre 1334  Jacques fournier est élu au premier conclave d’Avignon et prend le nom de Benoît XII. Il entreprit la construction d’un palais plus grand et mieux protégé que l’ancien palais épiscopal, ce sera le début de la construction du palais des papes en 1340.

    Après deux tentatives de ramener la papauté à Rome et deux échec, il décida à demeurer à Avignon où il mourut le 25 avril 1342.

    Sources :
    wikipedia.org
    www.avignon-et-provence.com/
    www.histariege.com

  • Who’s who, le classement annuel 2012 Jean Clottes en tête

    Who’s who, le classement annuel 2012 Jean Clottes en tête

    Comme il est d’usage depuis 2009, nous vous présentons le classement général des 99 personnalités ariégoises qui font parler d’elle sur le net. Il s’agit là de faire la moyenne des quatre classements de l’année et cela réserve des surprises.

    Who's who, le classement général 2012 Jean Clottes en tête Ariège-Pyrénées

    Sur toute l’année 2012, arrive en tête monsieur Jean Clottes, dont nous avons fait l’interview il y a quelques jours. Sans doute est-ce dû à la sortie du film « La grotte des rêves perdus » de Werner Herzog dans lequel il tient un rôle prépondérant puisqu’il a été un des premier à pénétrer dans la grotte Chauvet.

    A la deuxième place nous retrouvons madame Anne Brenon, grande spécialiste du catharisme. Cette année 2012 est donc marquée par l’histoire et la culture et nous nous en félicitons.

    A la troisième place  et pour la première fois depuis la création du Who’s Who, monsieur Eric Fourcaud, chargé de projet, spécialiste de la gestion des informations et de la veille stratégique à l’agence de développement économique Ariège Expansion et bien entendu fondateur d’Azinat.com.

    Viennent ensuite Jean-Louis Orengo et sa fameuse « Georgette », André Trigano Maire de Pamiers, Olivier de Robert, Annie Fachetti qui a longtemps été N° 1 de notre classement, Jean-Pierre Bel, Fabien Barthez et Pierre Bertrand.

    Un florilège de personnalité aux 10 premières places (sportifs, historiens, chefs d’entreprise, acteurs du développement économique, élus) qui dépeint parfaitement cette Ariège de contraste et de diversité.

    Classement 2012 :

    classement annuel2012

  • Henri Nayrou, « Mettre l’être humain au coeur du dispositif »

    Henri Nayrou, « Mettre l’être humain au coeur du dispositif »


    Henri Nayrou, " Mettre l'être humain au coeur du dispositif " Ariege-Pyrénées

    Rugbyman, journaliste sportif, rédacteur en chef  et directeur pour le journal Midi Olympique, Député de l’Ariège de 1997 à 2012, Conseiller Général du canton de Saint-Girons, le CV de Henri Nayrou en dit long.

    Né à Suc-et-Sentenac dans la haute vallée de Vicdessos, c’est un montagnard dans l’âme, viscéralement attaché à l’Ariège. Aujourd’hui, il présente ses voeux aux ariégeois.

    Extrait :

    Azinat : « Qui est Henri Nayrou pour l’Ariège ? »

    « Je suis né en montagne, ce qui ne laisse pas insensible. Je ne sais pas si on a plus de globules rouges que les autres, mais on a quelque fierté à être montagnard, on a appris très tôt à dire non à ce qui ne convient pas… ».

    Azinat : « Quelle serait votre grande phrase pour l’Ariège ? »

     « Il y en à deux, la première c’est que l’Ariège a les défauts de ses qualités (…) demain l’Ariège aura les qualités de ses défauts… la seconde, dans beaucoup d’endroits la nature a bon dos, en Ariège elle a bon goût »

    Azinat : « Que souhaitez vous pour l’Ariège et les ariégeois pour cette année 2013 ? »

    « Que l’Ariège puisse profiter des ses atouts naturels, au premier rang desquels cette réserve naturelle d’eau, mais également la forêt (…). Que l’on trouve le bon tempo pour convaincre les citadins de faire un pas de coté et de venir nous rejoindre (…) le développement économique bien sûr, le développement démographique en jouant le partenariat avec Toulouse... »

    « qu’il y ait un glissement démographique vers la vrai vie et l’Ariège aura enfin les qualité de ses défauts »

     « Il est inéluctable, si on veut mettre l’être humain au coeur du dispositif , qu’il y ait un meilleur équilibrage territorial entre les métropoles, les grandes villes, les petites villes de province, le rural et la montagne. » Henri Nayrou pour Azinat Janvier 2013

     

  • Jean Clottes : « Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes »

    Jean Clottes : « Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes »

    Audois d’origine et ariégeois d’adoption, Jean Clottes est ce qu’on peut appeler une figure de l’Ariège. Il a été longtemps en tête de notre Who’s Who  et emporte toujours l’Ariège dans son coeur lors de ses nombreux voyages à l’étranger. Azinat avait fait un portrait en 2009. Aujourd’hui, c’est avec gentillesse qu’il nous a ouvert les portes de sa maison de Foix pour nous accorder une interview.

    Avant tout Jean Clottes est préhistorien, il travaille sur l’art préhistorique depuis plusieurs dizaines années, et la recherche est une part très importante de sa vie. Mais il n ‘a pas toujours été préhistorien. Il a commencé sa carrière comme professeur d’anglais au Lycée de Foix après avoir passé 3 ans en Angleterre. Venant d’Espéraza dans l’Aude il connait bien l’Ariège pour y avoir pratiqué la spéléologie, « Quand j’ai été nommé à Foix j’ai été absolument ravi, ma femme à beaucoup aimé également l’Ariège et nous avons décidé de nous y installer ».

    Pendant ses années d’enseignement Jean Clottes fait des recherches, des publications il publie des livres, c’est ainsi qu’on lui propose un poste à Toulouse en tant que directeur de la préhistoire pour la région Midi-Pyrénées, puis un poste au Ministère de la Culture. C’est alors qu’il abandonne l’enseignement.

    Pour autant, il ne quitte pas l’Ariège, une chance puisque c’est à cette époque que vont être découvert le réseau Clastre dans la grotte de Niaux et la grotte de Fontanet à Ornolac. « J’ai donc été obligé de m’investir dans l’art préhistorique et petit à petit je suis devenu un spécialiste, ça a pris des années bien sûr… j’ai eu plusieurs vie » déclare t-il.

    Mais qui est Jean Clottes aujourd’hui en Ariège ? 
    « beaucoup de gens me connaisse en Ariège, j’ai eu souvent l’honneur des médias, mais dieu merci pas trop, c’est suffisamment  sympathique sans être pesant… » dit il avec beaucoup de modestie. « J’ai une place excellente (…) je me suis toujours senti très bien en Ariège… »

    Et que souhaite Jean Clottes pour l’Ariège en 2013 ?
    « Une prospérité économique et ensuite que les gens gardent leur fierté d’ariégeois, c’est un très beau pays (…) Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes… ».

    Un grand merci à Monsieur Clottes qui a accepté de nous recevoir.

  • Augustin Bonrepaux :  « Le département fait preuve de volontarisme »

    Augustin Bonrepaux : « Le département fait preuve de volontarisme »

    Maire D’Orlu (1966-1995) , maire d’Ax-Les-Thermes (1995-2001), conseiller Général du canton d’Ax-Les-Thermes (1976-2001), Député de l’Ariège (1981-2007), Président du Conseil Général de l’Ariège depuis le 23 mars 2001, Augustin Bonrepaux est ariégeois d’Origine né à Perles-et-Castelet.

    Augustin Bonrepaux : "Le département fait preuve de volontarisme"

    En tant que Président du Conseil Général il nous présente les grandes lignes de la politique départementale pour 2013.

    « L’année 2013, comme la précédente, va être une année difficile pour l’Ariège » déclare Monsieur Bonrepaux. « Le chômage dépasse 12%, on observe  un accroissement de la précarité, le nombre de bénéficiaires du RSA  est deux fois plus élevé en Ariège que la moyenne nationale avec 6000 allocataires… »

    Pour 2013 les investissements sont en hausse de 10% et beaucoup d’interventions seront nécessaires pour le désenclavement du Couserans et du Pays d’Olmes, les réseaux (plus de 3 millions 1/2 pour les réseaux d’eau et d’assainissement), les collèges (restauration du collège de Foix, construction d’un collège à Mazères), le maintien à domicile des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, les enfants en difficulté, les maisons de retraite (agrandissement des maisons de Mirepoix et de Luzenac), le très haut débit, la santé avec le projet de construction de deux hôpitaux, à Lavelanet et à Tarascon…

    De grands chantiers en perspective pour cette année qui débute.

    « C’est une année qui va nécessiter beaucoup d’implications, beaucoup d’interventions (…) les choses sont loin d’être réglées mais je vais demain à la présidence de la République et la semaine prochaine, avec les parlementaires, chez le premier Ministre et j’espère qu’à partir de là les choses se développeront un petit peu, » conclut le Président.

    L’interview complète.