Catégorie : sportifs

  • Antoine Biard, 36ème à la diagonale des fous à la réunion !

    Antoine Biard, 36ème à la diagonale des fous à la réunion !

    Parti il ya quelques jours à la Réunion pour concourir au raid les plus endurci de la planète. Ce matin , il arrive 36ème sur plus de 3600 compétiteurs et fait honneur au département.

    La diagonale des fous (Le Grand Raid) a Saint-Denis de la Réunion, même si on n’est pas adepte du trail en montagne, tout le monde en a entendu parler. Course mythique qui se déroule à la Réunion, le Grand-Raid ou Diagonale des Fous est longue de 165 km et propose 9 576 m de Dénivelé positif.

    Un  projet fou d’Antoine Biard qui souhaitait tester ses capacités sur ce parcours. Parti avec le dossard 1928, après quelques 31 heures de  course il arrive 36ème.

    «La diagonale des fous … un rêve depuis que j’ai commencé le Trail il y a 8ans.
    Au début cela me pensais inimaginable un tel effort.
    La passion, la progression, l’écoute de son corps, l’entraînement m’ont permi d’être au départ de cette 26eme édition.
    Une telle chance d’être là dans cette ambiance de fête avec 3000 coureurs et près de 25000 spectateurs.
    Comme à mon habitude j’ai fais ma course et non la course. C’est ma vision de voir ce sport et cela me permet de mieux vivre les épreuves.
    Les difficultés se sont succédées, les paysages grandioses , des grosses variations de températures , une chaleur humides avec 38 degrés dans le cirque de Mafate, le rempart du Maido et ses 1900d+, le chemin des anglais et la descente finale du Colorado sous une grosses averse tropicale durant le 2ème levé de soleil de la course.
    Une aventure exceptionnelle vécu sans grande souffrance si ce n’est le manque de sommeil en fin de course. A rééditer…»

    Le Grand Raid est le principal ultra-trail organisé sur l’île de La Réunion, département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Organisée au mois d’octobre, probablement l’une des plus difficiles du monde dans son genre, l’épreuve consiste en la traversée de l’île.

    Son départ est donné dans le sud de l’île, à Saint-Pierre. Les presque 2 800 concurrents entament ainsi la course par l’ascension du massif du Piton de la Fournaise. Ils poursuivent ensuite leurs efforts dans les cirques naturels de l’île, parmi lesquels Cilaos et Mafate. L’arrivée est jugée après environ 22 h de course pour les meilleurs, au stade de La Redoute, à Saint-Denis. De fait, les participants traversent donc l’île du sud-est au nord-ouest en passant par les Hauts. Vus la distance et le dénivelé positif, cette course a le surnom de Diagonale des Fous.
     

    Photo Antoine Biard au départ : Runaid

     

  • Perrine Laffont termine sur le podium à Lake Placid !

    Perrine Laffont termine sur le podium à Lake Placid !

    L’aventure en coupe du monde continue bien pour Perrine Laffont qui termine encore une fois sur le Podium à Lake Placid aux USA.

     
    La seconde Coupe du Monde de Ski de Bosses de la saison s’est tenue à Lake Placid (USA) vendredi 13 janvier dernier.
    Après leurs podiums à Ruka, Perrine Laffont (Boss Club des Monts d’Olmes) et Ben Cavet (Alpes) montent à nouveau sur le podium, sur la seconde marche !

    Perrine Laffont et Benjamin Cavet prennent tous les deux la deuxième place sur un piste sélective et avec des températures qui avoisinaient les -23 degrés

    «2017 commence bien pour moi avec une 2ème place à Lake Placid !  Prochaine Coupe du Monde à Val St Come (CANADA) le 22  janvier» déclare t’elle sur page Facebook.

    Classement de l’épreuve de Lake Placid (Femmes):
    1. Britteny Cox (AUS) 75,27 points
    2. Perrine Laffont (FRA) 74,20
    3. Morgan Schild (USA) 72,51
    4. Chloé Dufour-Lapointe (CAN) 71,82
    5. Maxime Dufour-Lapointe (CAN)

    Classement général de la Coupe du monde (après deux des onze épreuves):
    1. Britteny Cox (AUS) 200 points
    2. Perrine Laffont (FRA) 160
    3. Keaton Mccargo (USA) 84

    On croise donc les doigts pour Perrine pour le 22 janvier prochain !

     

  • Perrine Laffont : La saison commence bien à Ruka en Finlande

    Perrine Laffont : La saison commence bien à Ruka en Finlande

    Vous avez pu suivre sur la Chaine SFR Sport Extreme (SFR Sport 3) le 10 Décembre  vers 18h30 Perrine Laffont qui avait été sélectionnée dans l’équipe de France de ski de bosses. Pour cette première étape une seconde place donne toute satisfaction à Perrine qui ravie que les entrainements de l’été et de décembre aient porté leurs fruits : c’est un gros encouragement pour la suite !

    Article du 9 Déc 2016 modifié le 12 Déc. 2016

    Elle s’est entraînée tout l’été et depuis le mois de décembre, elle est sur les skis. Elle fait aujourd’hui partie de la sélection française pour attaquer la saison du championnat du monde de ski de bosses en compagnie d’une équipe de choc : Perrine est la seule « Pyrénéenne » qui s’aligne sur ces championnats, elle reste affiliée au ski de bosses de la station des Monts d’Olmes.

    Les résultats ont été à la hauteur des espérances portées par leur entraineur Ludovic Didier ; Perrine comme Benjamin (les deux « espoirs » de l’équipe) ont réalisés tout deux un podium : Perrine 2nde en finale Dame et Benjamin 3ème en finale Homme. Un beau petit cadeau en avant goût de Noel …d’ailleurs le Père Noel était là (normal on étaient en Finlande, du coup c’était plus facile !)

    «Tellement heureuse de commencer la saison Coupe du Monde par une 2ème place, Après huit mois d’entrainement intensif ça fait du bien de retrouver le stress de la compétition !! Déjà hâte d’être sur la prochaine course à Lake Placid le 13 Janvier», annonce tout de go Perrine Laffont sur son mur FB !

    Rappel : Les sélectionnés  » france » pour Ruka (FIN) – Coupe du Monde de ski de bosses – 10 décembre 2016

    Perrine LAFFONT – Boss Club des Monts d’Olmes (Pyrénées Est) (2nde Dame)
    Anthony BENNA – Megève (Mont-Blanc) (52ème)
    Benjamin CAVET – Châtel (Mont-Blanc) (3ème place Homme)
    Jules ESCOBAR – Evian les Bains (Mont-Blanc) (33ème)
    Jérémy LENVERS – Châtel (Mont-Blanc) (32ème)
    Sacha THEOCHARIS – Méribel (Savoie) (16ème)

    L’Equipe de France de Ski de bosses, emmenée par Ludovic Didier est partie cette semaine à Ruka pour s’entrainer quelques jours sur la piste avant les 2 journées d’entrainement officiel : L’équipe va chercher une médaille et/ou des podium mais ne se prend pas la tête pour autant, avait-il déclaré il y a quelques jours à Tigne sur les lieux de l’entraînement.

    Quelques photos de la finale où Perrine est arrivée deuxième et a pris un podium :

    perrine-ruka3perrine-ruka2-perenoelperrine-ruka1

     

  • Perrine Laffont : « La saison va reprendre en décembre ! »

    Perrine Laffont : « La saison va reprendre en décembre ! »

    Nous avons rencontré Perrine Laffont notre « double » championne du Monde de ski de bosses lors d’une journée d’étude sur les Monts d’Olmes où elle avait bien voulu soutenir et préter son image à cette station qui l’a vu prendre ses premières marques en ski. L’occasion pour nous de prendre le pouls du moral et de la forme de cette jeune athlète ariégeoise hors du commun.

    Après un entraînement qui ne s’arrête visiblement jamais, même en vacances, après un Bac en poche à l’entrée de l’été, Perrine reprend les entraînements sur les pistes dès aujourd’hui à Tignes (sur le glacier) et les compétitions début décembre.

    « Le Bac en poche, maintenant je vais me consacrer essentiellement au ski »

    Au vu des premières descentes de ces jours-ci (voir sa page Facebook), les reprise sur les bosses sont prometteuses et ce « qui a été mis en place cet été » devrait porter ses fruits, en tout cas nous l’espérons tous, et elle aussi avant tout !

    Le détail  de son entrainement en interview vidéo de 4 minutes.

  • Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO ou Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes est né il y a près de 5 ans, le 1er septembre 2011 à Belesta, à l’initiative de Julie Séguelas, une joueuse passionnée.

    Le club compte aujourd’hui une cinquantaine de licenciées pour deux équipes ; une cadette avec des joueuses de 15 à 18 ans, et une sénior avec des joueuses de 18 à près de 40 ans.

    Entrainées par Jean-Luc Castel dit « Bubu », c’’est la seule équipe ariégeoise engagée à 15, l’équipe de Tarascon / Ariège est, elle, engagée à 7.

    De Pamiers, Mazères, Saint-Girons, Foix ou Ax-les-Thermes, ce sont des filles de toute l’Ariège qui viennent s’entrainer à Belesta tous les mercredis et vendredis de 19h30 à 21h00.

    Cathy Cortolezzis dit « Mamie », Jouait à Saint-Girons, elle est aujourd’hui co-présidente du RCFPO. Cathy a commencé le rugby très tôt, vers 7-8 ans « mais à l‘époque une fille à l’école de rugby ça le faisait pas » explique-t-elle. De fait elle s’y est mise sur le tard, puis, suite à des problèmes de santé, elle a du s’arrêter quelques années mais a rapidement repris le chemin du stade. « Je voulais prouver que, même après la maladie, on peut reprendre une vie sportive tout à fait normale »

    Mais que viennent chercher les filles sur le terrain ?

    Pour Julie, Cathy, Aude et Manon, les capitaines de l’équipe et toutes les autres, c’est avant tout une bande de copines, elles portent les valeurs du rugby, l’amitié, l’esprit d’équipe, la cohésion, et tout cela se voit sur le terrain.

    « Pour être franc, je ne sais pas si je pourrais revenir entraîner des garçons » explique Bubu « c’est compliqué la mentalité féminine, mais c’est facile de les entraîner. Elles sont à l’écoute, elles essaient tout le temps de progresser, elles sont assidues. Elles ont toutes les vertus qui existaient à l’époque dans le rugby quand je jouais et qui se perdent malheureusement de plus en plus ».

    Si la bonne ambiance est toujours au rendez-vous, il n’en est pas de même des résultats. Le problème ne vient pas des capacités de l’équipe, mais des fédérales qui ont toutes été regroupées en une. Avant il y avait le Top 8, le niveau de l’équipe de France, plus trois fédérales, aujourd’hui, les filles rencontrent des équipes de un ou deux crans au dessus.

    Mais le RCFPO, ce n’est pas seulement, les joueuses et les entraineurs, c’est aussi une équipe de bénévoles « des bénévoles en or » nous dit Cathy. Eux aussi sont sur le terrain, pas de jeu de rugby pour eux, mais ils sont là tous les mercredis et vendredis lors des entraînements et des matchs le dimanche. Ils confectionnent un repas après l’entraînement du vendredi et après le match du dimanche, ils organisent les 3ème mi-temps…

    Ce vendredi soir au menu, c’est poulet rôti, haricots verts et riz au lait et tout est fait maison.

    Jean-Luc dit Ping-Pong, Marie-Bernadette, Marie-Laure, Jacky, Piétro, Eric, Jean-Marie, Patrick… attendent d’autre bénévoles et aussi quelques sponsors.

    A noter que dimanche 6 septembre les « Rambailleuses » se sont imposées 7 à 5 devant l’équipe de Rodez

    Près du Touyre
    Au pied des Pyrénées
    Il y avait une entente le RCFPO
    Son cœur et sont équipe
    Couleur de l’arc en ciel
    Les supporters le disent
    Les filles vont tout péter
    La la la la la la hé !
    La la la la la …

  • Kévin, l’espoir ariégeois du MX et du SX

    Kévin, l’espoir ariégeois du MX et du SX

    Voilà 14 ans que Kevin vit en Ariège et plus précisément à Pamiers. La passion de la moto, il est tombé dedans, ou plutôt monté dessus, à l’âge de sept ans, une passion qui lui venait de son père.

    « Une fois que j’ai posé mes fesses dessus, impossible de m’en décoller« 

    A 11 ans l’envie de faire de la compétition le prend, l’envie de se dépasser, de se faire reconnaitre, de faire mieux. Mais pour cela l’entraînement est primordial et pour préparer la saison c’est 8h de travail physique par semaine, moto et vélo, des exercices spécifiques de musculation auxquels se rajoutent trois 1/2 journées d’entraînement par semaine.

    La moto c’est une histoire de famille, puisque son père l’accompagne dans tous ses déplacements et est son mécanicien personnel.

    Après avoir fini troisième au championnat de ligue Midi-Pyrénées, Kévin vient de rentrer du Super-Cross (SX) international de Genève.

    « C’est un honneur de rouler là bas, il y a des pilotes américains qui sont des spécialistes de la discipline, rouler avec eux c’est un rêve de gosse qui se réalise ». Un rêve presque réalisé, mais un soucis technique et une chute ont privé Kevin de sa place en finale. Malgré cela, les chronos étaient très proches des tops de la discipline.

    Kevin sera ce week-end, samedi 12 décembre, en finale du championnat de France de SX à Montpellier, ensuite se sera un peu de repos puis il repartira pour 2016 pour le championnat de ligue Midi-Pyrénées et le championnat de France SX.

    Un bel avenir attend Kévin sur les pistes de cross ! Un avenir qui se compte avec ses sponsors qu’il tient à remercier.

    Rapta Rider FamilyKtm Jb’s MotoNinety Eight MXSNATCH UnderwearNutri boost 57BihrFIRSTRACING

    Kevin tarallo #588

    Merci à la RRF pour les images par drone : www.youtube.com/user/RaptaRiderFamily

  • Rencontre avec Perrine Laffont lors d’un retour aux sources aux Monts d’Olmes

    Rencontre avec Perrine Laffont lors d’un retour aux sources aux Monts d’Olmes

    Perrine Laffont est devenue un des espoirs français féminin dans le ski de bosses. Sélectionnée pour Sotchi en 2014, elle navigue aujourd’hui en équipe de France sur toutes les courses de sa discipline partout sur la planète. Nous l’avons rencontrée aux Monts d’Olmes où elle profitait de rares instants avec sa famille et ses copines…

    C’est une histoire familiale qui a fait que Perrine est aujourd’hui sur les planches.  Son père est moniteur de ski ; son frère l’est devenu également et tous deux sont aujourd’hui spécialisés dans le ski de bosses.

    « La famille » gère le Boss Club des Monts d’Olmes, depuis des années, et Perrine n’y a pas échappé : comme une vingtaine d’enfants et de passionnés de son âge, elle a été initiée au ski de bosses.

    Elle est progressivement devenue accro, mordue, puis passionnée de glisse, de free ride et de ski acrobatique.

    Ses copains de virées et de virages, elle les retrouvait tous les week-ends, pendant les vacances scolaires, ou parfois pour certains en compétition,  dans sa station fétiche ou sur les stations françaises comme La Plagne, en catégorie junior…Et puis le niveau et la notoriété a fait que Perrine est montée plus haut, est partie plus loin que tous les autres.

    Aujourd’hui, à de rares occasions, elle se ressource enfin avec « ses potes » qu’elle retrouve pour se rappeler les soirées pyjama, les bons moments qu’ils passaient aux Monts d’Olmes. Pour eux, Perrine n’a pas pris la « grosse tête » elle a gagné en maturité mais est toujours restée leur copine comme avant.

    La saison dernière, elle a atteint un niveau tel que la fédération l’a choisit du haut de ses 15 ans, pour intégrer l’équipe féminine de l’équipe de France pour les Jeux de Sotchi et pour cette saison qui va s’achever dans quelques semaines, dans les différentes courses du championnat du Monde.

    Depuis le début de l’année scolaire, elle n’a été que quatre semaines en cours ; le reste du temps a été comblé par les déplacements, les entrainements et les courses.

    Dominique, sa mère, a fait face en tant que maman pour se plier aux contraintes « imposées » par la Fédération lorsqu’on est à ce niveau international et ce malgré le jeune âge de Perrine. Elle suit comme elle peut, certains déplacements surtout en début de saison pour voir comment se comporte sa fille « psychologiquement« , si elle est bien dans sa peau, si son niveau de confiance est bon pour progresser et assurer la charge de « championne » qui est la sienne.

    « En tant que maman, on se doit d’être présente auprès de son enfant pour qu’il soit bien équilibré» , c’est d’importance pour l’équilibre du sportif,  à l’adolescence surtout pour Perrine où tout change, la présence des parents est indispensable. Elle a un très bon niveau aujourd’hui, elle assure face au challenge et est bien encadrée par la Fédération, cela rassure tout le monde à la maison !

    La chute ? Oui ça peut arriver mais on maîtrise ce qu’on fait et on est prêt pour ça. Quant on prend des risques, ça fait de l’adrénaline !

    Malgré tout, Perrine est d’une étonnante lucidité et d’une maturité forgée par ses derniers mois de déplacements et circuits internationaux. A tout juste 16 ans, elle évoque les chutes, les entraînements et la séparation d’avec ses parents pour cause de voyages « sportifs » comme un passage obligé.  Oui c’est parfois dur de se retrouver seule loin des siens, mais parcourir le monde apporte des compensations : tous les ados de 16 ans rêvent de parcourir la planète, pour elle c’est devenu une réalité !

    Pour l’avenir Perrine avoue : « je rêve d’une médaille aux jeux, des podiums et surtout toujours autant de plaisir »!