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  • Reconnaissance des surfaces pastorales par la PAC :  Le ministère prêt à lâcher les éleveurs !

    Reconnaissance des surfaces pastorales par la PAC : Le ministère prêt à lâcher les éleveurs !

    Suite à un audit européen sur les critères d’admissibilité des surfaces pastorales comportant moins de 50 % d’herbe, le ministère de l’agriculture propose aux éleveurs de sortir ces dernières de leurs surfaces éligibles aux aides PAC !

    ©JLLH et pict rider / Fotolia

    En Ariège, au moins 1 ferme sur 4 serait impactée, soit un peu plus de 8.000 hectares !

    Alors qu’à longueur de discours Macronien, il nous est rappelé la nécessité d’opérer une « révolution agricole », « une montée en gamme » de nos produits, nous avions compris, nous, éleveurs pastoraux des zones difficiles, dites à handicaps naturels, que nous étions désormais en pointe pour porter haut les couleurs des produits vertueux. Production peu consommatrice d’intrants chimiques, lien fort au territoire, entretien de milieux ouverts, maintien d’emplois et de vie dans nos vallées….

    Coutumier du fait, le gouvernement nous a rapidement consulté, sollicité pour faire des propositions argumentées ; pour finalement, dans la précipitation, nous mettre devant le fait accompli ! Il n’y a pas de marges de manœuvre possibles et les échéances sont imminentes, fixées au 31 mars !

    Pour la Confédération paysanne, il est incompréhensible et intolérable, de surcroît au regard des ambitions portées par le Président de la République, d’abandonner ces paysannes et paysans.

    Aussi, las, les paysans de la Confédération paysanne, ne participeront plus à ces mascarades de discussions au ministère.

    Nous sommes aujourd’hui vendredi 9 mars à l’Hôtel de Région à Toulouse au CRAEC pour porter la voix des éleveurs pastoraux qui se sentent totalement abandonnés par les propositions du ministère de l’agriculture. C’est l’État que nous interpellons concernant le règlement Omnibus et la reconnaissance des surfaces pastorales.

    De même, lundi 12 mars, lors de la session chambre à Foix, nos élus proposeront au vote une motion enjoignant l’État de profiter de la possibilité offerte par le règlement Omnibus (modifications de certaines dispositions à mi-parcours d’un programme européen, dont la PAC), avant le 31 mars pour faire enfin reconnaître définitivement les surfaces pastorales comme étant des surfaces productives.

    Et nous n’hésiterons pas à poursuivre ces mobilisations jusqu’à Paris dans le courant de la semaine prochaine.

    Ne pas reconnaître ces surfaces pastorales aujourd’hui, c’est accepter moins de paysans demain et plus de friches partout !

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    David Eychenne 
    co porte-parole de la Conf’09

    32 avenue du Général de Gaulle – 09000 Foix           
    05 61 02 14 31 ( permanence les mardi, mercredi et jeudi)
    confariege@gmail.com

  • Réintroduction de l’ours dans les Pyrénées : L’Etat condamné

    Réintroduction de l’ours dans les Pyrénées : L’Etat condamné

    Le Tribunal Administratif de Toulouse vient de donner raison aux associations Pays de l’Ours – Adet et Ferus , suite à leur plainte déposée en Avril 2015 pour faire reconnaître l’insuffisance de la politique française de protection de l’ours brun.

    Par son jugement du 6 Mars 2018, le Tribunal Administratif de Toulouse a en effet considéré que :

    • « les actions mises en œuvre par l’Etat ne peuvent pas être regardées comme suffisantes au regard des enjeux identifiés pour le maintien durable de l’espèce ursine dans le massif pyrénéen;
    • la France ne satisfait pas à son obligation de rétablissement de l’ours brun dans un état de conservation favorable, telle qu’elle résulte de l’article 2 de la directive du 21 mai 1992;
    • la carence des autorités nationales face à cette obligation constitue une faute de nature à engager la responsabilité de l’Etat. » 
      et condamné l’Etat à payer 8 000€ d’indemnités à chaque association.

    L’objectif des associations est atteint : faire reconnaître pour la première fois par la Justice que l’Etat a bien une obligation légale de restaurer la population d’ours dans les Pyrénées, et qu’il ne la respecte pas.

    Fortes de ce jugement, Pays de l’Ours – Adet et Ferus demandent au Gouvernement :

    • l’adoption rapide d’un nouveau plan de restauration de l’ours brun dans les Pyrénées (le dernier a expiré en 2009 …)
    • de programmer dès ce printemps les premiers lâchers de femelles afin d’éviter la disparition imminente de l’espèce en Pyrénées Occidentales où il ne reste que deux mâles.

    Télécharger le jugement du Tribunal administratif : jugement-ta-toulouse-6.3.2018-na-15018871502320-pays-de-l-ours-ferus-carence-fautive-de-l-etat-ours

    Communiqué des associations Pays de l’Ours – Adet et Ferus

  • Ramassage des déchets sur les berges du Salat, un beau succès pour cette 2ème édition

    Ramassage des déchets sur les berges du Salat, un beau succès pour cette 2ème édition

    Nous nous en étions fait l’écho sur notre site, le samedi 3 mars, c’est entre 60 et 70 bénévoles (dont déjà des fidèles de l’opération précédente) venant d’horizons variés et toutes générations représentées, (pêcheurs, adhérents de l’ANA, amis du Parc et particuliers) qui se sont joints à l’équipe animatrice du site Natura 2000 ‘rivière Salat’ pour récupérer, sur environ 5 Km de berges (de Palétès à Lorp Sentaraille) pas moins de 1,610 tonnes de déchets : ferraille, verre, canettes, plastiques, carcasse de voiture, échelle …

    Un gros succès pour cette deuxième édition de cette opération citoyenne puisque les chiffres ont été doublés par rapport à 2017.

    Organisée dans le cadre de l’animation Natura 2000 sur la rivière Salat, par la Fédération de Pêche de l’Ariège, l’Association MIgrateurs GAronne DOrdogne (MIGADO) et l’Association des Naturalistes de l’Ariège (ANA), cette action a été menée en partenariat avec l’Association de Pêche de Saint-Girons, la Mairie de Saint Girons, le PNR des Pyrénées Ariégeoises, le SICTOM du Couserans et le SYCOSERP.

    C’est à chaque fois l’occasion de sensibiliser la population locale sur la présence de ces nombreux déchets au travers des divers échanges lors du parcours, en particulier en centre-ville de Saint-Girons.

    Le succès de cette journée par la présence des nombreux bénévoles et la représentation de toutes les générations démontre qu’une prise de conscience est réelle quant à la protection de notre environnement. La quantité de déchets ramassée montre quant à elle que de telles opérations sont nécessaires et qu’elles pourraient s’étendre aux rives de très nombreux cours d’eau ici comme ailleurs.

    Nous remercions bénévoles et partenaires qui ont contribué, par leur engagement, à animer une dynamique qui encouragera certainement l’élargissement de cette opération en 2019.

     Quelques chiffres 

    1,6 tonnes de déchets

    70 personnes

    5 kms de rives

  • 8 mars 2018, une Journée internationale pour les droits des femmes « activistes rurales et urbaines »

    8 mars 2018, une Journée internationale pour les droits des femmes « activistes rurales et urbaines »

    La Journée internationale pour les droits des femmes, comme tous les ans c’est le 8 mars, elle fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU.

    Mais avec l’affaire Harvey Weinstein en octobre 2017  le mouvement contre les violences sexuelles faites aux femmes et le #metoo #BalanceTonPorc, une digue s’est rompue et a libéré un flot de paroles trop longtemps contenues.

    Ce 8 mars 2018 a donc un accent particulier, et mérite que l’on s’y arrête un instant.

    La Journée internationale pour les droits des femmes a été officialisée en 1977 et  trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

    Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le , une Journée nationale de la femme (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. Cette journée est ensuite célébrée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913

    En 1910 à Copenhague, l’Internationale socialiste adopte l’idée d’une « Journée internationale des femmes » sur une proposition de Clara Zetkin (Parti social-démocrate d’Allemagne) et Alexandra Kollontaï (menchevik du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, future Commissaire du Peuple), sans qu’une date ne soit avancée. Cette journée est approuvée à l’unanimité d’une conférence réunissant 100 femmes socialistes en provenance de 17 pays.

    La première Journée internationale des femmes est célébrée l’année suivante, le  et revendique le droit de vote pour les femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans.

    Les insurgées de l’époque sont des femmes ordinaires de toute origine et de toutes conditions : ouvrières, mères de famille, femmes de soldats, françaises, russes, voyant leurs droits mais également leurs valeurs ignorés.

    Au cours de l’Année internationale de la femme en 1975, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars. En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Unies pour le droit de la femme et la paix internationale, reconnaissant le rôle important de la femme dans les efforts de paix et dans le développement.

    Mais la journée internationale pour les droits des femmes c’est aussi l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.

    Cette année également nous tenions à signaler l’opération « ruban blanc », une initiative lancée par la Fondation des Femmes qui met en place une campagne de collecte pour soutenir les victimes dans leur besoin d’assistance : #MaintenantOnAgit.

    Chaque année un thème différents est abordé, en 2018, cette journée internationale des droits des femmes est placée sous le thème des « activistes rurales et urbaines » qui transforment la vie des femmes.

    Depuis plusieurs années nous avons adopté la résolution de parler des femmes ariégeoises.

    Bien sûr on ne peut pas parler de toutes les femmes alors nous avons décidé de parler de celles classées dans notre Who’s who, il faut faire un choix. Mais on le sait il y en a beaucoup d’autres.

    Elles sont journaliste, historienne, femme politique, chef d’entreprise, artiste peintre, photographe ou écrivain et elles sont au classement des 99 premiers « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net ». Alors qui sont ces femmes qui, par leur notoriété sur le web, font la promotion de l’Ariège. 

    Commençons bien entendu par un hommage à une grande artiste peintre, Mady de la Giraudière, disparue il y a quelques jours mais qui restera à jamais gravée dans la mémoires des ariégeois. Une grande dame que nous avions eu le bonheur de rencontrer pour une série de  portraits  que vous pouvez voir sur notre site.

    Perrine Laffont  bien sûr notre jeune «bosseuse» qui a fait vibrer les ariégeois lors de 3 runs de légendes lors des JO en Corée du Sud.

    Floriane Caux, photographe qui, par son talent sait transporter les regards dans un univers onirique.

    Marie Cantagrill ,violoniste concertiste soliste, elle est la directrice artistique de l’Orchestre de Chambre d’Ariège.

    Bénédicte Taurine, Lavelanetienne, enseignante et syndicaliste et nouvellement députée .

    Anne Brenon, ariégeoise de coeur, historienne et auteur de nombreux ouvrages sur le catharisme. Elle aussi fut première de notre classement.

    Claudine Palhiès, Directrice des Archives départementales de l’Ariège aujourd’hui à la retraite et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail, qui nous avait gentiment reçu pour une visite passionnante des archives.

    Martine Crespo dont on ne présente plus les excellentes croustades.

    Annie Fachetti anciennement chargée de communication à Ariège Expansion, ce qui lui avait valu d’être , durant de nombreux mois à la première place de notre who’s who et qui est maintenant chargée de Mission chez MADEELI, l’agence régionale de développement export innovation.

    Florence Guillot Directrice de la Maison des Patrimoines d’Auzat et Docteur en Histoire et Archéologue en charge des fouilles archéologique du château de Montréal de Sos.

    Denise Déjean, écrivain et conteuse ariégeoise.

     Françoise Pancaldi, Maire Adjointe à la Mairie de Pamiers et Déléguée à la Communauté de Communes du Pays de Pamiers. 

     Cécile Dupont, rédactrice en chef de la Gazette Ariégeoise

    Josette Elay qui a mis l’Ariège au centre de son roman « Secrets de granit ». 

    Ce jeudi 8 mars 2018, nous rendons donc hommages à ces femmes et toutes les autres qui font de l’Ariège un département où la réussite n’est pas un vain mot.

  • L’invité de la semaine : Michel Larive député de l’Ariège

    L’invité de la semaine : Michel Larive député de l’Ariège

    Azinat.com  a reçu il y a quelques jours, Michel Larive député de l’Ariège. Membre de la commission éducation, culture, mais aussi jeunesse, sport, innovation et recherche, il nous précise quels sont les enjeux des dossiers qu’il traite pour l’Ariège et leur incidence pour l’avenir .

    Nous commencerons bien entendu sur le sujet des fermetures de classes sur le département et l’importance de ne pas négliger les plateaux techniques et filières développées dans nos établissements scolaires et de formation professionnelle. Pour Michel Larive ce n’est pas parce que notre territoire est préservé qu’il n’y faut rien y faire, bien au contraire, mais ceci doit se faire en cohérence avec nos spécificités.

    Economie, service public, fibre optique, savoir-faire et anciennes filières, tels sont les sujets qu’ils souhaite faire émerger et suivre, quels rôles se donne t’il et quelles missions depuis sa prise de mandat, nous vous invitons à le découvrir…le tout en vidéo.

    PS : à noter que quelques soucis techniques lors de notre plateau TV avec Michel Larive, ne nous ont pas permis de publier la totalité de l’entretien.

     

  • Mine de Salau : Jerome Azéma invite à agir rapidement

    Mine de Salau : Jerome Azéma invite à agir rapidement

    Les derniers développements concernant la mine de SALAU, et la confirmation de la présence d’un (et très probablement de plusieurs) transformateurs éminemment polluants, montrent à quel point il était nécessaire d’alerter Madame la Préfète de l’Ariège sur l’urgence d’agir pour endiguer au plus vite ce potentiel problème de santé publique et environnementale.

    J’ai sensibilisé également sans relâche, dans les 6 derniers mois, les cabinets du Premier Ministre, du Ministre de l’Intérieur, de la Ministre de la Santé et du Ministre de la transition écologique et solidaire à cette problématique, car elle nécessitait toute l’attention des pouvoirs publics. Lors de leur visite en Ariège, j’ai fait de même auprès des Ministres Gérald DARMANIN et Julien DENORMANDIE. Et j’ai informé régulièrement les Ariégeois de la situation, dans la presse et les radios locales.

    A contratio, nous avons été collectivement surpris du silence et de l’immobilisme des principaux élus de notre département, pourtant d’habitude si prompts à s’exprimer, face à une situation qui pouvait affecter gravement nombre de nos concitoyens.

    Je me félicite donc que Madame la Préfète ait pu faire mener à bien ces premières constatations concernant la présence de PCB toxique dans des équipements hautement polluants : ce sont, je l’espère, les prémices d’autres investigations qui permettront rapidement la mise en œuvre d’un état des lieux complet, préalable indispensable à toute prise de décision sereine quant à l’avenir du site de la mine de Salau.

    Ce qui est arrivé concernant l’aire de protection du gypaète barbu est assurément regrettable et semble d’ordre accidentel. Cependant, cela invite toutes les parties prenantes à redoubler de vigilance à l’avenir.

    Ce dossier n’est évidemment pas clos et connaitra encore de nombreux développements mais je me réjouis que la problématique liée à ce site puisse être traitée à la fois dans le respect de l’environnement et des enjeux économiques majeurs qui y sont liés.

  • Trois « ariégeois » traversent les Alpes à ski de randonnées

    Trois « ariégeois » traversent les Alpes à ski de randonnées

    Ils sont trois et ils sont partis le 18 janvier pour un périple dans les Alpes de plus de 2 mois en ski de randonnées. David, Virginie et Piero sont tous trois des montagnards aguerris et passionnés de montagne et de ski randonnées. Ils ne sont pas tous ariégeois, car Piero vit en Corse et Virginie navigue entre Jura, Pyrénées et Bretagne. David l’ariégeois du groupe est à l’origine du projet « La grande traversée des Alpes à Ski ».

    Ils traversent les alpes de l’Autriche jusqu’en Italie depuis le 18 janvier et ont subit des conditions climatiques exceptionnelles, on peut suivre leur aventure depuis, sur la page Facebook de l’expédition. Neige, froid, paysages magnifiques et rencontres improbables sont leur quotidien depuis un mois et demi…

    David Marfaing est du Pays de Tarascon et gère le camping et l’activité « Ariège Evasion ». David est l’élément fédérateur de l’équipe : Il est a l’origine du projet. David est accompagnateur en montagne, moniteur de Canyonning et Breveté d’Etat Cyclisme. David a fait 2 traversées des Pyrénées en ski. Il pratique la montagne sous toutes ses formes : escalade, alpinisme, freeride, skating, cascade de glace…Quelques sommets : Mt Cook (Nouvelle Zelande), Cayambe (Equateur), Mera Peak (Nepal)…Il emmène régulièrement des clients dans les canyons de la Sierra de Guarra comme au Maroc, en Amerique du Sud, vers les pays Nordiques (Norvège, Islande…) ou en Himalaya…Il encadre Canyon Rando et VTT. Sa passion est de faire de belles traces a ski (tant a la montée qu’a la descente !). Son savoir faire c’est l’orientation.

    Virginie : Peut être la plus polyvalente sportive de l’équipe vient plutôt du ski de fond vu la taille de ses bâtons ! Elle grimpe de la Bretagne aux Alpes, éclectique et touche a tout ! Virginie a travaillé comme forestière dans le Jura puis principalement comme charpentière, dans les Pyrénées, mais par moment bergère dans le Mercantour. Actuellement charpentière de marine elle a construit son propre canoe à voile en bois ! Durant l’hiver 2015 Virginie a traversé l’Atlantique a la voile…puis les Pyrénées de Banyuls a Hendaye a ski. C’est l’atout communication de l’équipe pout cette grand traversée, parlant couramment anglais (et espagnol) et un peu allemand.

    Piero est guide de Haute Montagne, il est aussi le gardien du refuge de Carruzzo (Corse). Quand il n’est pas au refuge, Piero encadre des sorties sur l’ile ou au quatre coins du monde. Il rentre du Kilimandjaro (Kenya). Il a fait de nombreuses expéditions sur tous les continents et même sur les plus hauts sommets de la planete (Everest, Manaslu, Aconcagua,…). Piero a détenu pendant de nombreuses années le record du GR20 (un peu moins de 50h pour traverser la Corse… « son Ile ». Il marche, il grimpe (il a ouvert un nombre incalculable de voies), il trottine (il vole serait plus exact !). Il n’est pas rare de le voir, en phase de préparation, 6 jours par semaine sur son vélo ! Très impliqué dans la formation et le partage de sa passion, il est membre du Syndicat des Guides de Haute Montagne. Son sourire et son flegme sont a toutes épreuves !

    Le programme de la Grande traversée des Alpes à Ski tel qu’il a été écrit au départ en 16 parties (RAIDS) :

    RAID 1 : DEPART ALPES VIENNOISES : LOSENHEIM >> SEEWIESEN : 5 jours du 17 au 21 janvier, 57km, 4300 dénivelé +, 5200 dénivelé – Pas d’inscription possible, cohésion d’équipe oblige  Corporate !
    RAID 2 : ALPES VIENNOISES, SEEWIESEN >> TRIEBEN ; 4 jours 22 au 27 janvier, 44km, 3100 denivelé +, 3400 denivelé –

    RAID 3 : NIEDERE TAUERN, 5 jours du 27 janvier au 1 fevrier , de TRIEBEN à St ANDREA im LUNGAU, 82km, 4500 dénivelé +, 4400 dénivelé –
    RAID 4 : HOHE TAUERN, LINTSCHING >> MALLNITZ ; 5 jours du 2 au 7 fevrier, 55km, 3900 dénivelé +, 4000 dénivelé –

    RAID 5 : massif GROSSGLOCKNER, GROSSVENEDIGER ; MALLNITZ >> KASERN in ARHNTAL, 10 jours du 8 février au 18 février, 113km, 9900 dénivelé +, 8300 dénivelé –
    RAID 6 : TYROL, STUBBAI, OETZTAL ; KASERN >> BREMMER HUTTE ; 8 jours du 19 au 26 février, 76km, 7900 dénivelé +, 5900 dénivelé –

    RAID 7 ; SILVERETTA, ISCHGL >> GUARDA 3 jours du 27 février au 1er mars, 30km, 3300 dénivelé +, 3000 dénivelé –
    RAID 8 : GRISONS, ALPES JULIENNES, ZERNEZ >> BIVIO , 6 jours du 2 au 7 mars, 93km, 5700 dénivelé +, 5700 dénivelé –

    RAID 9 : GRISONS, TESSIN, sources du RHIN ; BIVIO >> AIROLO, 7 jours du 8 mars au 14 mars, 145km, 8000 dénivelé +, 7200 dénivelé –
    RAID 10 : TESSIN, VALAIS, rive gauche du RHONE , AIROLO >> SAAS ALMAGELL ; 7 jours du 15 au 22 mars, 80km, 6400 dénivelé +, 5800 dénivelé –

    RAID 11 : 4000 du VALAIS, AOSTE, SAAS ALMAGELL >> AOSTE, 5 jours du 23 au 27 mars, 97km, 7700 dénivelé +, 9400 dénivelé –
    RAID 12 : AOSTE, TARENTAISE, VANOISE, MAURIENNE, AOSTE >> VAL FREJUS, 9 jours du 28 mars au 4 avril, 118km, dénivelé + 9300m, dénivelé – 9000m,

    RAID 13 : MAURIENNE, THABOR, NEVACHE, QUEYRAS, UBAYE : VALFREJUS >> LARCHE, 6 jours du 5 avril au 11 avril, 120km, 8700 dénivelé +, 8200 dénivelé –
    RAID 14 : TINEE, VESUBIE, pays niçois : LARCHE >> MENTON, 6 jours du 12 au 17 avril, 
    115km, dénivelé + 6900; dénivelé – 9300,

    RAID 15 Traversée Méditerranée. 

    RAID 16 Calvi Munte Cintu 2 jours.

    La page Facebook de la Grande Traversée des Alpes 

     

  • Réforme de l’apprentissage, Paul-Louis Maurat souhaite des clarifications

    Réforme de l’apprentissage, Paul-Louis Maurat souhaite des clarifications

    Alors que le Gouvernement vient de présenter ses orientations sur la transformation de l’apprentissage, les Chambres de Commerce et d’Industrie, qui forment chaque année 80 000 apprentis et enregistrent 150 000 contrats d’apprentissage, sont mobilisées pour jouer un rôle actif dans le système apprentissage quels que soient le territoire et le niveau de formation.

    Ainsi en Ariège, la CCI gère un Centre de Formation d’Apprentis (CFA) post Bac à l’IFCAP et vient de rejoindre les autres CCI d’Occitanie créant ainsi le 1er CFA en région (14 sites et plus de 5000 apprentis). Elle est satisfaite de constater une reconnaissance de la voie de l’apprentissage comme formation d’excellence notant avec intérêt que le financement de son CFA sera garanti puisque tous les contrats d’apprentissage seront financés, quels que soient le lieu et la taille de l’entreprise.

    Désireuses de contribuer à l’amélioration du système Apprentissage dans notre pays en leur qualité d’acteurs majeurs, les CCI continueront à prendre une part active dans le développement et la simplification de l’apprentissage pour les entreprises et les apprenants par :

    • La simplification du lien contractuel entre l’apprenti et l’entreprise et une meilleure prise en compte des spécificités du travail (horaires, saisonnalité, entrées permanentes en formations…)

    Le CFA de la CCI Ariège ouvrira dès 2019 la possibilité d’accès à des blocs de formations diplômants en accès permanents.

    • La sensibilisation des jeunes et du monde enseignant à l‘apprentissage dès la classe de 4ème.

    Le CFA de la CCI Ariège démultipliera les possibilités de rencontre et de partenariat avec les collèges et lycées ou les demandeurs d’emplois. 

    • L’accès pour le grand public aux indicateurs de performance des CFA.

    Avec pour le CFA de la CCI Ariège 92 % de réussite aux examens et 97 % d’emplois 6 mois après la sortie, la performance est au rendez-vous. 

    • La clarification du système des aides en faveur des apprentis et des entreprises.

    Le travail d’information du Point Apprentissage de la CCI sera facilité et le lien sera fluidifié.

    Avec cette réforme, les entreprises sont placées au cœur du système, le cadre juridique et le financement est simplifié, les démarches administratives sont assouplies.

    Dernier vœu de la CCI Ariège : Que le gouvernement valide la nécessaire prise en compte des spécificités des besoins en apprentissage dans les territoires ruraux et dans les quartiers prioritaires. Dans ce cas des formations utiles et d’excellences pourront y voir le jour sans attendre.

  • Les cascades pétrifiantes de Roquefort les Cascades

    Les cascades pétrifiantes de Roquefort les Cascades

    Alors que certains se ruent sur les stations de ski (il est vrai que la saison s’y prête), au risque de rester coincé en station ou dans un télécabine, nous avons préféré prendre une direction toute autre : Les cascades  de la Turasse.

    Au coeur du Pays des Pyrénées Cathares, dans le petit village de Roquefort-les-Cascades, les cascades de la Turasse s’élèvent à une trentaine de mètres de haut. L’eau s’y déverse sur une pente abrupte, à travers les arbres et les rochers.

    Depuis le parking, pas besoin de faire des kilomètres. Les premières cascades vous offre un déjà un magnifique paysage, des tables de pique-nique vous invitent à la contemplation et à l’écoute des clapotis.

    Si vous prenez le sentier qui remonte le long de la cascade vous ne serez pas déçu, vous découvrirez des lits plus ou moins secs et pléthore de petits ruisseaux qui sinuent et abreuvent la cascade….

    La curiosité de ces cascades c’est qu’elles produisent un phénoméne rare et très fragile ; une tufière. Véritable curiosité géologique naturelle, cette roche, très poreuse et légère, résulte d’un dépôt par l’eau saturée en calcaire. L’eau des sources de la Turasse étant particuliérement calcaire, le tuf se dépose sur les mousses et les morceaux de bois sous la forme d’une croûte. la disparition de ces débris végétaux, par fermentation donne en partie à la roche sa texture poreuse rappelant celle d’une éponge. 

    Ce matériau, facile à travailler, est fréquemment utilisé comme pierre de construction et se retrouve ainsi dans plusieurs bâtiments du village, notamment dans l’abside de l’église.

    La meilleure période pour venir l’admirer est naturellement le printemps, période à laquelle l’eau est abondante dû à la fonte des neiges. Mais en hiver la cascade de glace vaut également le détour.

    A voir également, à proximité, les vestiges du château de Roquefort, dont subsistent un mur et quelques constructions que l’on ne soupçonne pas du village.

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    Sources : 

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

    www.ariegepyrenees.com

    www.photosariege.com

     

  • Un artiste en résidence au collège du Girbet à Saverdun

    Un artiste en résidence au collège du Girbet à Saverdun

    Le metteur en scène-comédien Amine Adjina, a établit sa résidence du 12 au 16 février au collège du Girbet à Saverdun, pour la création de la pièce intitulée « Arthur et Ibrahim ».

    La résidence d’artiste est un des dispositif mis en place par le Conseil Départemental de l’Ariège en partenariat avec l’Estive – Scène Nationale de Foix, en direction des collèges de l’Ariège, au même titre que « Entrez dans la danse » qui permet à des classes de s’initier à la danse avec des chorégraphes et des danseurs invités sur une saison, ainsi que des spectacles conçus et réalisés pour être joués dans les salles de classes.

    Cette année, c’est la classe à horaires aménagés théâtre (CHAT) du collège du Girbet à Saverdun et dirigée par la professeur de français Valérie Dagas, qui a eu la chance d’accueillir pour quatre séances de trois heures le metteur en scène-comédien Amine Adjina. 

    Durant cette semaine vingt élèves de 6ème et 5ème, ont travaillé avec Amine autour de sa nouvelle pièce « Arthur et Ibrahim ». Ils ont commencé par un atelier d’écriture sur le thème de l’amitié et du Pays rêvé. «Ce qui m’a frappé, explique Amine, c’est qu’il parle tous du rapport à la nature, de l’environnement, c’est drôle qu’à cet âge là ils soient déjà sur ces questions là».

    Egalement pendant ces quatre séances, les enfants ont pu découvrir les différentes étapes du processus de création d’une pièce, pour finir par une représentation devant leurs camarades, quelques professeurs et Jean-Claude Germé, le principal du collège.

    Malgré le trac, que tous les artistes connaissent avant d’entrer en scène, les élèves ont fort bien rendu leur travail de la semaine, à la grande satisfaction d’Amine Adjina et sous les applaudissements du public.

    Ces jeunes artistes découvriront la pièce «Arthur et Ibrahim», à l’Estive le mardi 27 mars, à 10 heures. Le public lui, pourra la découvrir le 26 mars à 20h45.

    Et d’ici là, vous pourrez écouter notre interview « 3 questions à Amine Adjina » 

  • Salon de l’Agriculture, De nouvelles récompenses pour l’Ariège !

    Salon de l’Agriculture, De nouvelles récompenses pour l’Ariège !

    Pour ce 6ème jour du Salon International de l’Agriculture de Paris, l’Ariège vous présente les gagnants ariégeois du « Concours de Jugement d’Animaux par les Jeunes » (CJAJ) et continue de vous présenter ses Ambassadeurs.

    Quatre ariégeois viennent donc d’être récompensés au Concours de Jugement d’Animaux par les Jeunes (CJAJ) ! Ce dernier évalue de jeunes élèves de l’enseignement agricole ou de jeunes agriculteurs sur leur aptitude au pointage des animaux.

    Simon Bernadac du CFPPA Ariège Comminges obtient une 2ème place sur le podium et Maxence Maugard du Lycée Agricole de Pamiers, une 3ème place dans la catégorie «Trophée du Meilleur pointeur de Race Gasconne». Tandis que Kévin Lhommel et Lucie Reymond du Lycée Agricole de Pamiers obtiennent respectivement la 3ème et 4ème place dans la catégorie «Trophée du Meilleur Pointeur Bovins Laitiers ».

    4 producteurs à l’honneur

    La Coutellerie Savignac – du 2 au 4 mars

    La Coutellerie Savignac est installée dans le vieux centre-ville de Foix depuis le 18ème siècle et fabrique de manière artisanale des couteaux régionaux. Pour la toute première fois la Coutellerie Savignac sera présente sur le Salon et présente une large gamme de couteaux utiles pour divers usages : loisir, chasse, cuisine, etc.

     

     

    Pâtes Soba – Présent toute la durée du Salon

    Après un voyage en Asie, Olivier Campardou a souhaité apporter une touche d’exotisme à son exploitation. Il fabrique ainsi des pâtes
    « Soba », confectionnées à base de farine sarrasin maison, moulue dans ses moulins ariégeois. Ces pâtes fraîches, naturellement sans gluten, sont à déguster sans modération sur le stand ariégeois.

     

    Le Moulin Gourmand– Présent du 1er au 4 mars

    Le Moulin Gourmand travaille les laits du pays et fabrique des fromages au lait cru « maison », dont le fameux fromage de Bethmal ariégeois.L’entreprise artisanale conserve également des savoir-faire traditionnels, comme la fabrication de la Brousse et la préparation traditionnel du au chaudron : spécialité ariégeoise sucrée.

     

    La Maison Jougla – Présent du 1er au 4 mars

    Maître Confiturier depuis 2012 et Vice-Champion du Monde de Confiture en 2015, Bernard Jougla propose des confitures, gelées et marmelades artisanales, révélant le vrai goût de fruit.
    Le savoir-faire de la Maison Jougla a déjà fait la différence : ce ne sont pas moins de 24 médailles remportées depuis 2013 au Concours Général Agricole ! Le confiturier ariégeois vient d’en remporter 4 nouvelles : 1 d’or, 2 d’argent et 1 de bronze.

    Photos : © Helene Dagues / Raphael Kann / azinat.com

    Sources : CD09 / www.agencelacerise.com

  • « Les Biroussans », deux nouveaux co-présidents pour insuffler un nouvel élan !

    « Les Biroussans », deux nouveaux co-présidents pour insuffler un nouvel élan !

    Lors de l’assemblée générale du 13 janvier dernier, le Président du groupe d’arts et traditions populaires « Biroussan », Georges Velasco a annoncé qu’il ne sollicitera pas un nouveau mandat.

    C’est avec une certaine émotion qu’il a confirmé sa volonté de passer la main après 20 ans de présidence et 40 années de groupe.

    En tant que Président, il fut très actif et présent, soucieux de faire connaître le groupe et de le représenter à chaque occasion.

    Son départ a été préparé depuis un an par un accompagnement des nouveaux co-présidents. Il leur a quand même précisé qu’il serait toujours à leur côté en cas de besoin. En effet, le choix a été fait d’une co-présidence avec deux jeunes et motivés membres de l’association, Christophe Gouzy et Laurent Mayer.

    Ils se partageront les tâches les mieux adapter à leur personnalité et insuffleront un nouvel élan à quatre ans du centenaire du groupe.

    Les deux co-présidents ont salué le travail accompli par Georges Velasco et souhaitent œuvrer dans la continuité de son action, avec le concours de tous.

    Ils veulent profiter du nombre conséquent d’adhérents, entre 17 et 40 ans, pour leur donner des responsabilités pour que chacun puisse s’exprimer afin d’être en phase avec la jeunesse et le monde actuel.

    C’est ainsi que plusieurs commissions ont été créées, avec chacune un rôle bien précis afin d’amener l’association vers de nouveaux projets (en gestation pour l’instant).

    Souhaitons aux deux nouveaux Co-Présidents la même réussite que leurs prédécesseurs.