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  • Carte scolaire : Alain Duran obtient deux postes sur le contingent ruralité

    Carte scolaire : Alain Duran obtient deux postes sur le contingent ruralité

    Alain Duran, Sénateur de l’Ariège communique : 

    A quelques heures du CDEN (Conseil départemental de l’Education nationale ), j’ai appris la bonne nouvelle : 2 postes, pris sur le « contingent ruralité », sont donc alloués à notre département.

    Dès l’annonce de la carte scolaire le 24 Janvier dernier, j’avais saisi Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education nationale, pour lui signifier mon désaccord. Quelques jours plus tard, j’étais reçu par son Directeur du cabinet, Christophe Kerrero, à qui j’ai rappelé la volonté des élus ariégeois engagés depuis 2015 dans une démarche de « conventions ruralités », démarche conventionnelle renouvelée en Mars 2017. J’ai également précisé au Ministre les avancées dans notre département pour co-construire une école de qualité et de proximité à l’échelle d’un bassin de vie.

    Il est essentiel, sans interférer avec l’exercice annuel de la carte scolaire, de choisir notre avenir plutôt que de le subir à travers un exercice comptable qui se résumerait à des ratios de nombres d’enseignants par élèves inadaptés à nos territoires ruraux.

    Ces deux postes sont une bouffée d’oxygène pour l’Ariège et nous encouragent surtout à poursuivre notre travail en commun. Avec une baisse d’effectif annoncée de 477 élèves d’ici la rentrée 2020, la réorganisation du réseau d’écoles de notre département devient une évidence pour la qualité de vie des citoyens, l’éducation de nos enfants et l’attractivité de nos territoires ruraux.

    Alain Duran 

     

  • Mélanie Zervos et le Clos Saint-Martin dans la cour des « grands »

    Mélanie Zervos et le Clos Saint-Martin dans la cour des « grands »

    L’info est tombée il y a quelques jours et Mélanie Zervos a été la première à s’en réjouir ; au bout de deux ans d’activité seulement au Clos Saint-Martin (Coutens), le guide Michelin lui a attribué une assiette ; elle rentre de plein pied comme 11 autres restaurants en Ariège sélectionnés et présents dans le Guide Michelin 2018, dans la cour des grands.

    «C’est une super récompense pour les efforts et évolutions que j’ai apporté à notre cuisine et au restaurant depuis l’ouverture. Et depuis la visite du guide, nous avons encore évolué dans le bon sens et amélioré la cuisine et la présentation, j’espère du coup, qu’ils nous suivrons dans le futur et que nos efforts seront encore récompensés » précise Mélanie la cheffe du Clos Saint-Martin que nous avons eu il y a quelques jours au téléphone.

    Le guide Michelin précise dans ses commentaires et ses remarques sur l’établissement «En bordure de la route menant à Mirepoix, cette bâtisse traditionnelle en pierres apparentes abrite une table sympathique, où la jeune chef réalise une cuisine au goût du jour, utilisant 85% de produits locaux.»

    C’est donc fait,  le Clos rejoint donc les 11 ariégeois présents sur le fameux guide ! Mais encore aucun d’entre eux n’a décroché la timbale (une étoile)

    Si vous ne connaissez pas le Clos Saint-Martin on vous invite à le découvrir en vidéo (que nous avions réalisée en 2016)

    Les restaurants présents sur le Guide Michelin 2018 sont, on le rappelle : (Source Restaurant-michelin.fr)

    1. Restaurant Les Sapins (Nalzen – Une Assiette)
    2. Restaurant Le Chalet (Ax-les-Thermes – Un Bib gourmand)
    3. Restaurant Le Clos Saint Martin (Coutens – Une assiette)
    4. Restaurant le Carré de l’Ange (Saint-Lizier – Un bib gourmand)
    5. Restaurant Le Phoebus (Foix – Une assiette)
    6. Restaurant Les Saveurs du Manoir (Tarascon – Une assiette)
    7. Restaurant Deymier (Pamiers – un Bib gourmand)
    8. Restaurant « La Maison Lacube » (Les Cabannes – Une assiette)
    9. Restaurant « Auberge Pierre Bayle » (Carla-Bayle – Une assiette)
    10. Restaurant « La Petite Maison » (Saint-Lizier – Un Bib gourmand)
    11. Restaurant « L’auberge d’Antan (Saint-Girons – Une assiette)
  • Perrine la « bosseuse »

    Perrine la « bosseuse »

    On en a déjà beaucoup parlé, mais CIRE n’avait pas encore mis son grain de sel !!!!

    Et voici donc Perrine en OR vue par CIRE :  C’est qui le « Bosse » ???? 

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • A Mazères, le Domaine de Garabaud s’est fait une nouvelle jeunesse …

    A Mazères, le Domaine de Garabaud s’est fait une nouvelle jeunesse …

    Le Domaine de Garabaud est un espace de services aux personnes et aux entreprises mais aussi un lieu où un projet social est à l’oeuvre. En effet, cette initiative est développée par l’Entreprise d’Insertion « Le Hérisson » qui participe activement au réseau local d’insertion par l’activité économique et ce, depuis 1992. 

    Situé à Mazères (Ariège), cet hôtel-Restaurant de 2 étoiles et de 20 chambres, vient d’achever son programme de modernisation pour un montant de 260 000 € HT (Financements de la Région Occitanie à hauteur de 36 000 € et du Conseil Départemental de l’Ariège pour 36 000 €).

    Crée en 2003, le Domaine de Garabaud bénéficie de l’agrément ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), en 2014, il obtient son classement en 2 étoiles 

    Aujourd’hui, après 1 an de travaux portés sur la réfection complète des chambres et du restaurant, permettant une montée en gamme des prestations, une amélioration des performances énergétiques et la mise aux normes, le Domaine de Garabaud vient d’être récompensé par l’obtention de la marque Tourisme et Handicap (Moteur, Visuel, Mental). Il devient ainsi le premier hôtel et le 9ème hébergement à obtenir ce label dans le département.

    Les travaux s’achèveront par l’installation d’une climatisation et de l’insonorisation dans la salle de restaurant et de ses salles de réunion.

    Désormais, avec ces nouveaux éléments de confort, ses 4 hectares, ses salles de réunions, son chapiteau, sa piscine, son court de tennis, son terrain de football, le Domaine aspire au développement des séminaires, des groupes ou des séjours à vocation culturelle, sportive ou familiale… en lien avec les richesses du département ariègeois.

    Le Domaine de Garabaud possède déjà les agréments Education Nationale et jeunesse et sports.

    Sa restauration traditionnelle préparée maison, permettra d’agrémenter ces moments dans une ambiance chaleureuse et familiale.

    Domaine de GARABAUD Restaurant le HERISSON
    route de Calmont
    09270 MAZERES
    www.domainedegarabaud.fr
    secretariatgarabaud@wanadoo.fr

    Isabelle DESCHAMPS – 05.61.69.04.26 

  • Le Smectom du Plantaurel étend son territoire de collecte

    Le Smectom du Plantaurel étend son territoire de collecte

    Au 1er janvier 2018, la Communauté d’agglomération du Pays Foix-Varilhes et le Communauté de communes Arize-Lèze ont transféré leur compétence collectes au Smectom du Plantaurel.

    Ces transferts concernent les agents de collectes, trente-cinq au total et les trois déchèteries.

    Le Smectom travaille actuellement à harmoniser les pratiques et les conditions des collectes des différents déchets des communes concernées sur la base de son règlement de collecte. Des modifications de services et de tarifs pourront être appliquées cette année pour les habitant·es.

    « La rationalisation des tournées de collectes et la réduction des déchets à la source font partie de nos priorités » explique Florence Rouch, Présidente du Smectom. « Nous sommes fermement résolus à rendre un service public de qualité, juste et équitable. À ce jour, nous sommes engagé·es à réaliser d’importantes économies de fonctionnement qui nous permettront de maîtriser le coût de traitement des déchets pour nos usagères et usagers, et d’atteindre les objectifs de réduction des déchets résiduels envoyés à l’enfouissement. Cela passe par de forts investissements et la prise de responsabilité de chacune et chacun d’entre nous face à la production de déchets. »

    Les transferts de compétence Collectes concernent les communes suivantes : Arabaux, Baulou, Bénac, Le Bosc, Brassac, Burret, Celles, Cos, Ferrières, Foix, Ganac, L’Herm, Loubières, Montgailhard, Montoulieu, Pradières, Prayols, Saint-Jean-de-Verges, Saint-Martin-de-Caralp, Saint-Paul-de-Jarrat, Saint-Pierre-de-Rivière, Serres-sur-Arget, Soula, Vernajoul, Artigat, Carla-Bayle, Castéras, Durfort, Le Fossat, Lanoux, Lézat-sur-Lèze, Monesple, Pailhès, Saint-Ybars, Sainte-Suzanne, Sieuras, Villeneuve-du-Latou.

    Désormais, les habitant·es devront contacter le Smectom du Plantaurel pour toute question concernant les déchets sur le www.smectom.fr ou au 05 61 68 02 02.

     

  • Ariège Terre de Trails édition 2018, premiers chiffres et mise au point du département

    Ariège Terre de Trails édition 2018, premiers chiffres et mise au point du département

    L’Agence de Développement Touristique et son président Henri Nayrou organisait aujourd’hui une réunion d’information à l’attention de la presse, en compagnie de pas mal d’organisateurs de courses et du Comité Départemental des Courses Hors Stade, pour faire un point sur l’opération « Ariège Terre de Trails ».

    C’est la deuxième édition du challenge qui sera organisé en 2018 et donc pour « Ariège Terre de Trails». Pour cette édition, un guide est édité par le Comité Départemental des Courses Hors Stade Ariègeois (CDCHS 09) avec 54 courses au programme déjà annoncées et présentées dans le livret «ARIEGE 09 Calendrier courses à pied 2018 ».

    «Il faut rappeler également qu’il n’y a pas que les courses à classement, mais aussi des courses plus conviviales qui permettent de faire découvrir la course et le territoire ariégeois de manière originale ou participer pour une cause (La Rando de Font Co, Virades de l’Espoir, …) » précise Gérard Masclet président du comité.

    « On a atteint plus de 9000 coureurs à l’arrivée pour cette dernière année sur la totalité des courses organisées en Ariège. Cette année je pense que les 10 0000 vont être dépassés. Cette Ariège et ce challenge du patrimoine est là pour aller faire découvrir d’autres territoires ou d’autres villes aux compétiteurs et c’est une bonne chose » rappelle t’il.

    En guise d’introduction, une mise au point d’Henri Nayrou sur l’opération

    « Le challenge c’est moi qui l’ai voulu, car ces courses ont trouvé leur public, elles mettent en lumière ce que l’Ariège a de plus précieux ; sa nature et ses montagnes…

    Nous avons pensé que cela pouvait apporter un plus à chaque organisateur et contribuer aussi au rayonnement de notre département en créant les Challenges et Ariège Terre de Trails. Pourtant il y a eu des suspicions de « récupération » de la dynamique autour des courses en montagne et notamment lors de la remise des prix du Challenge, je vous assure que ce n’est pas le cas et ce n’est pas notre ambition ».

    Le prochain évènement « Trail » sera le 18 février avec le « Trail du Maquis », puis tout au long de l’année 2018, les courses du challenge « Patrimoine » passeront par Montgaillhard, Labatut, Lavelanet, Montels, Saverdun, Saint-Paul-de-Jarrat, Saint-Pierre de Rivière, Bestiac, Prades, Laroque d’Olmes et Léran.

    Il y aura donc cette année 10 courses « du patrimoine » et 3 courses « des sommets »

    Parmi les courses du challenge des sommets, on aura cette année des nouveautés comme la PiCAPICA, entre autres, ainsi qu’une nouveau tracé de 55 Km pour la « Trail des Citadelles ».

    Alain Leplus directeur de l’ADT précise certains chiffres notamment ceux des retombées économiques et précise l’action de l’agence et du département sur cette action « Ariège Terre de Trail ».

    « Coté département, avec la communication du Conseil Départemental, nous avons communiqué sur le lointain et voulu être plus efficace pour l’Ariège. On a également voulu être plus efficace en comblant un besoin en matériel logistique plus adapté que le département a pu acquérir et que chacun a pu utiliser à bon escient.

    On vous laisse le choix dans le contenu du Challenge et vous avez montré que les professionnels ont été capables de tenir leurs engagements. On a mesuré l’impact et voulu mesurer ce que cela avait comme impact sur le territoire. Nous n’avons pas pu le faire sur toutes les courses mais on a mesuré par exemple sur le challenge du Montcalm une retombée importante en voici quelques chiffres :

    • 65% des coureurs (sur les 3 challenges des sommets mesurés) participent pour la première fois, certes c’est à la mode, mais 65% par rapport au vélo c’est très important. (35% de nouveau sur l’Ariègeoise par exemple)
    • 64% ont dit qu’ils souhaitent revenir et sont très satisfait des courses et 24% viennent préparer leurs courses en venant quelques jours avant,
    • 5% viennent par le bouche à oreille et ensuite Internet (y compris les sites web des médias spécialisés courses)
    • Sur 3,5 personnes qui viennent sur les courses on a donc 2 coureurs, soit 1,7 personnes par coureur inscrit. Chiffre qui est beaucoup plus important que dans le cyclo par exemple où on est à 0,7
    • On est à 84% de participants hors Ariège !

    700 000 euros minimum de retombées économiques par an grâce au Trail en Ariège

    Ces challenges font donc de l’Ariège un territoire très attractif au sens « touristique »

    • 55% des coureurs viennent en séjour et donc au sens économique du terme ils sont « des touristes » et cela génère des retombées touristiques importantes ; on arrive à 2837 nuitées et 96% consomment ces nuitées en hébergements marchands.
    • On est entre 70 et 133 euros par visiteurs consommés sur le département.
    • On arrive donc enfin sur le total des courses organisées à une estimation de 500 à 700 000 euros par visiteurs sans intégrer le budget des organisations qui est aussi réinvestit pour la plupart dans l’économie locale.

    « Vous avez donc un rôle économique important pour notre département et si nous ramenons à notre collectif des courses» précise Alain Leplus.

    Henri Nayrou rappelle que l’argent qui est donné pour l’opération « Ariège Terre de Trails » est celui des ariégeois.es et « nous souhaitions rappeler que cet argent produisait des résultats. »

    Pour le futur, les prochaines courses commencent à enregistrer des inscriptions : pour le Trail des Citadelles il y a à ce jour 1600 inscrits et 500 sur la nouvelle course pour une course qui aura lieu début Avril, sur le Montcalm il y a déjà 17 pays représentés 70 inscrits fermes.

     

    « Les deux Challenges attirent des coureurs sur les autres courses et on voit que la mayonnaise prend. Sur le Challenge du patrimoine on a voulu diminuer les distances pour permettre aux coureurs de réaliser plusieurs courses. » précise Gérard Masclet 

    « Sur toutes les courses notamment sur les courses du Challenge du patrimoine on a vu une croissance des inscriptions nette. L’intérêt c’est de tourner sur ce Challenge pour faire découvrir le patrimoine de notre région » rappelle-t’il

    Tout le monde était d’accord ce matin pour dire que l’opération « Challenge et Ariège Terre de Trails » était un succès et que le futur resterait prometteur, certains ont quand même proposer d’organiser une rencontre de type « FORUM des ORGANISATEURS de Courses » pour partager expériences et informations sur la sécurité, l’organisation, les responsabilités des organisateurs en cas de pépin…car il y en aura certainement un jour au vu de l’engouement…

     

     

     

  • De l’OR pour Perrine, la fierté de l’Ariège

    De l’OR pour Perrine, la fierté de l’Ariège

    Ce dimanche 11 février, toute l’Ariège et particulièrement les Monts d’Olmes, via un écran géant installé pour suivre le direct, avaient les yeux rivés sur la Corée du sud et les Jeux Olympiques de PyeongChang pour suivre son enfant chérie Perrine Laffont, pour la finale de ski de bosses.

    Retour sur un merveilleux moment de sport ! 

    Un temps de 29.33 dans le 1er Run et Perrine prend la sixième place et se qualifie pour le second run «Maintenant il faut qu’elle nous fasse péter un run de pépette !!!!! » explique le commentateur.

    Quelques minutes plus tard 2ème run… avec un temps de 29.78 et 77.86 points, Perrine se classe 3ème et se qualifie pour la super finale.

    14h16, heure française, 22h16 en Corée par -20 (-30 ressentis), Perrine va s’élancer en 4ème position juste derrière la canadienne Justine Dufour Lapointe. Avec un temps de 29.36  et 78.65 points, elle se classe 1ère mais il reste 2 candidates…

    Fin de suspense quelques minutes plus tard, elle est Médaille d’OR.

    A 19 ans elle remporte ainsi la première médaille d’or française de ces Jeux Olympiques d’hiver, la déception de Sotchi est loin derrière…  quelle consécration !

    «J’en ai tellement rêvé» explique Ludovic Didier son entraineur «ce qu’elle a fait ce soir, c’est fantastique !» 

    «J’en ai rêvé tellement de fois de ce podium, de cette victoire, et je suis tellement fatiguée, j’ai du mal à le croire et j’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil mais je suis fière d’avoir ramené cette médaille à la France» dit Perrine en larme au micro de France 3 !

    Doit on dire, que l’on est super fier nous aussi ?

    Et les félicitations n’ont pas manquées :

    Une très belle championne qui respire la joie et la jeunesse. Toutes mes félicitations à toi,  Perrine, qui nous fait rêver depuis des années. Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité. Cette médaille d’or illumine les Monts d’Olmes, Lavelanet, Niaux  et toute  l’Ariège. Je tiens à m’associer à l’immense joie de tes parents et grands-parents qui t’accompagnent depuis 19 ans  pour monter enfin sur la première marche du podium olympique, un podium bien mérité. Bravo Perrine, je t’embrasse depuis l’Ariège.
    Alain Duran Sénateur de l’Ariège

    « Ma Chère Perrine, MA-GNI-FI-QUE ! Tu es très grande, tu nous as fait chavirer d’espérance, d’émotion et de joie intense, intense ! Je suis aux Monts d’Olmes, ta station et tu ne peux imaginer l’exubérance provoquée par ta montée en régime, 6e, 3e et là où il fallait, quand il le fallait, première avec des nerfs de fer, avec beaucoup de courage et de sacrifices, les tiens et aussi toute ta famille, présente en Corée à ce rendez-vous avec la gloire olympique. Je t’embrasse très fort. »
    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège

    Comme tous les ariégeois, nous sommes très fier de la médaille d’OR de Perrine Laffont qui fait rentrer l’Ariège dans l’Histoire du Sport. Sa performance exceptionnelle est le résultat de son implication toute particulière dans la préparation des ces Jeux Olympiques.
    La première médaille française de ces JO 2018 est ariégeoise.
    Nous avons transmis toutes nos félicitations et nos plus vives émotions à Perrine par l’intermédiaire de sa famille présente sur place pour cette épreuve magique.
    Les Monts d’Olmes et toute l’Ariège sont à l’honneur à travers la plus belle des médailles.
    Encore Bravo Perrine
    Vive Perrine, Vive les Monts d’Olmes, Vive l’Ariège et Vive la France
    Amitiés,
    Geraldine Pons et Jean-Michel Soler Conseillers Départementaux du Canton des Portes d’Ariège

  • Avec l’Estive, accueillez avec bonheur dans votre salon le grand conteur Massimo Schuster !

    Avec l’Estive, accueillez avec bonheur dans votre salon le grand conteur Massimo Schuster !

    De Thalès à Higgs une promenade très physique

    «Cela faisait plusieurs années que j’avais envie de partager avec le public mon amour pour la physique. C’est quand j’ai contacté Carlo Rovelli, auteur des « Sept brèves leçons de physique», succès mondial traduit en vingt-quatre langues et édité en France par Odile Jacob, que les choses se sont débloquées. Grâce à son aide, j’ai pu enfin bâtir ce conte qui parle de la naissance et du développement de la pensée scientifique en Europe, à travers les siècles.

    À travers des anecdotes vraies et/ou inventées – mais toujours plausibles – je commence par Thalès, je passe par Empédocle et Aristarque, je m’arrête sur Platon et Aristote, puis je fais un grand bond jusqu’à Einstein, en m’efforçant d’utiliser un langage compréhensible par tous et autant que possible amusant. J’essaie d’expliquer comment le monde dans lequel nous vivons est à la fois plus simple et plus compliqué de ce que nous croyons et surtout combien il est plus merveilleux et fascinant.

    Sans me prétendre spécialiste de la pensée scientifique, ce que je ne suis pas, mon seul but est de raconter pourquoi la physique est pour moi source d’inspiration et d’émerveillement. »
    Massimo Schuster»

    Massimo Schuster – L’Arc en Terre
    Un conteur nous passionne avec l’hésitante avancée de la science, de Thalès à Higgs.

    Les Spectacles à domicile Du 15 au 22 avril à 20h45

    Vous avez envie d’accueillir un spectacle à domicile pour un moment de partage avec vos amis, vos voisins ? Comment faire, quelles sont les conditions ?
    Contactez Charlotte Baby au 05.61.05.05.55 avant le 26 février pour obtenir des informations et vous inscrire… et vous goûterez aux joies d’un spectacle unique, sans bouger de chez vous.

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

  • Guy Pujol dit l’ARIÉ….JOIE a deux passions : le foot et l’écriture

    Guy Pujol dit l’ARIÉ….JOIE a deux passions : le foot et l’écriture

    Joueur dès l’âge de 12 ans dans son club fétiche du Mas d’Azil, il y restera jusqu’à l’âge de 20 ans avant de s’exiler vers la Capitale en 1973, se marier avec une Bretonne, pour rentrer ensuite dans la Banque, celle du Crédit Agricole.

    Après avoir manipulé les chiffres pendant près de 40 ans il s’est investi, dès sa retraite venue, dans les lettres.

    Passionné de voyages, après avoir parcouru plus de 50 pays sur la planète où il continue à voyager, il a appris à présenter ses escapades dans le monde, mais aussi dans nos belles régions françaises, sous la forme de diaporamas imagés et illustrés de textes, de légendes et d’histoires.

    C’est en lisant les belles poésies de celui qui deviendra son Ami, Marco le poète du Vallon de Marcillac, qu’il mettra sa plume au service de ses poèmes naturalistes en quatrains rimés.

    Il a à son actif une pléiade de poèmes sur tous les mois de l’année et les saisons, mais aussi beaucoup d’autres décrivant les merveilles du patrimoine des coins de France.

    Il a mis plus de 2 ans, depuis 2016, à fouiller sa mémoire de « gaffet » ariégeois pour proposer à ses fidèles lecteurs un livre de 160 pages décrivant avec passion ses expériences de gosses, toutes reliées à des poèmes sur les 4 premiers mois de l’année.

    Son premier livre « L’Ariège à Cœur ou VersAu fil de l’Arize » relate 4 nouvelles de Janvier à Avril 1956 avec sa première expérience de chasse auprès de son papa, fine gâchette bécassier et de son chien Bill, pour février il nous conte les rigueurs de l’hiver sibérien de 1956, en mars, au printemps renaissant il nous emmène dans la ferme d’Alfred, son deuxième papa, et pour avril, lui l’élève turbulent, il se met en scène dans son école.

     

    L’Ariège à Cœur ou VersAu fil de l’Arize
    Éditions ACALA

    guypujol@orange.fr

    www.bienvenue-chez-ariejoie.fr

  • L’invité.e de la semaine : Claude Fressonnet « Université Populaire en Kercob »

    L’invité.e de la semaine : Claude Fressonnet « Université Populaire en Kercob »

    Claude Fressonnet est venue dans nos locaux nous parler de la jeune « Université Populaire en Kercob » qui organise le 18 février sa première conférence à Chalabre.

    Une Université populaire, c’est un organisme, très souvent une association, d’éducation populaire, dont l’objectif est la transmission de savoirs théoriques ou pratiques pour tous. 

    Il s’agit là d’organiser de conférences avec débat et ouvertes à tous.

    L‘Université Populaire en Kercob, dont le siège est à Chalabre dans l’Aude couvrira donc la petite région du Kercorb, ainsi il y aura des conférences à Montbel et Moulin Neuf. 

    Pour la première, qui aura lieu le dimanche 18 février à Chalabre, c’est un grand Monsieur qui leur fera l’honneur de l’ouverture, puisque Jean Clottes, paléontologue, ancien Directeur des Antiquités préhistoriques de la région Midi- Pyrénées et Président du Comité International d’Art Rupestre de l’ICOMOS viendra parler de «L’art rupestre des cavernes des Pyrénées».

    Cette première sera également l’occasion de la première assemblée Générale qui se déroulera à 14 h, juste avant la conférence. Vous êtes les bienvenus si vous voulez faire partie du Conseil d’administration.Un nombre de 6 à 15 personnes est requis, venant de préférence de différents villages. Vous pouvez proposer votre candidature, de préférence à l’avance (upek11@laposte.net), ou bien le jour-même de l’AG. Il vous sera demandé simplement de vous présenter, nom, prénom, village ainsi que très succinctement votre motivation.

    Les conférences sont ouvertes à tous, elles sont gratuites pour les adhérents et à participation libre pour les non-adhérents.Votre adhésion (10 € par an) est la bienvenue, mieux encore votre participation au sein de l’association sera vivement souhaitée, un des buts d’UPEK est de faire vivre les villages !

    1ère conférence :

    Dimanche 18 Février 2018 à 16 h à CHALABRE, salle de l’Abattoir : « L’art rupestre des cavernes des Pyrénées » par Jean CLOTTES

    Le reste du programme : 

    Samedi 24 Mars 2018 à 16 h à MOULIN NEUF, salle des Fêtes : «La communication entre les arbres » par Francis HALLÉ, botaniste spécialisé dans les arbres et les forêts des tropiques, ancien professeur à l’université des sciences de Montpellier. Auteur de nombreux livres, dont “Plaidoyer pour l’arbre”.

    Vendredi 20 avril à 20 h 30 à Villefort, salle des fêtes, : « Les plantes médicinales » par Moutsie CLAISSE, ethno-botaniste et auteure de nombreux ouvrages sur les plantes.

    Vendredi 25 mai à 20 h 30 à Montbel, Maison du Lac : « Nos chères poubelles : le prix bientôt rédhibitoire des ordures ménagères » par Simone VERDIER, maire de Manses, déléguée environnement et vice-présidente de la Communauté des Communes du Pays de Mirepoix, vice-présidente du SMECTOM du Plantaurel

    Contact : Université Populaire en Kercorb (UPEK), Mairie de Chalabre, 1 Cours Sully, 11230 CHALABRE. Courriel : upek11@laposte.net Blog : upek.over-blog.com

  • Margaux janvier 2018, à mon grand père qui rêvait d’être pilote d’avion …

    Margaux janvier 2018, à mon grand père qui rêvait d’être pilote d’avion …

    Aujourd’hui il vole au dessus du ciel et il tutoie les étoiles qu’il aimait tant contempler. Je dédie cette newsletter à papy Marcel. Mon grand père chéri qui a inspiré son dernier souffle de vie jeudi dernier dans le doux cocon de son logement provençal près de sa femme, qu’il aimait tant.

    Agadir 10-17 janvier 

    Je marche pieds nus sur le sable de la plage d’Agadir. Le soleil est brûlant aujourd’hui. Aussi brûlant que ce qu’un hiver marocain puisse offrir .. le thermostat affiche plus de 20°C .. Quand je pense qu’il y a 72 heures je tremblais sous les -25° degrés québécois (ressenti officiel -39°C… à cause du vent)
    Le ciel bleu est filtré par des teintes beiges. Un ciel de désert, typique du souvenir d’enfant de ma petite mère avec qui je partage ici 7 jours de repos, de douceurs, de miel et d’amandes.

    Je marche pieds nus sur le sable et mes pas m’amènent vers l’eau. Vers les eaux. Celles de l’Atlantique. Le courant est fort et les vagues salées ne cessent d’aller et venir sur le sable fin et compact de la plage. Les plus audacieux ont enfilé une combinaison, attrapé leur planche et courent affronter le remous. Les plus farouches se contentent de contempler la scène, de marcher le long du rivage… où ils s’octroient une trêve bercés par le vent et les vagues.

    Je marche pieds nus et des histoires d’enfance me reviennent. Les odeurs d’une cuisine délicieusement orientale … Papy préparant le thé à la menthe ; ma grand mère et sa mère prenant à pleines poignées la semoule brûlante sortant d’une première cuisson à la vapeur pour enrober chaque grain d’huile d’olive. Chacun à son tour, ou dans une improbable cacophonie toute méridionale, racontait une version de son quotidien aventureux au Moyen-Orient. On me racontait l’infini désert, les miraculeuses oasis, vertes et fraîches… et les palais magnifiques richement décorés de marbres, de dorures et de cristal. On me peignait, en quelques mots, la couleur des couchers du soleil, l’odeur des épices et la saveur de mets qui régalaient nos repas familiaux.

    Je marche… et je pense. Me voilà à l’aurore de mes 25 ans et pour la toute première fois je me trouve sur le continent de naissance de ma grand-mère, de sa mère et de sa mère avant elles. Des générations de vies. Des générations d’histoires. D’histoires et de souvenirs qui me sont forcément familières. Chez moi ça sentait comme ici. Du Raz El Hanout au Paprika. De la coriandre à la menthe. Ça sentait l’Orient à pleine bouffée. Ça sentait la chaleur ; ça sentait le vent. Le désert et l’océan. … C’est simple dans le fond : ça sentait le bonheur !

    Maman et moi avons trouvé ici l’appétit oublié et rattrapé le temps perdu. 7 jours pour se retrouver et profiter de l’autre à la frontière du désert majestueux et de l’infini océan. Une semaine loin de tout mais près de toi et Dieu que le temps fut doux à tes côtés maman.

    Sans transition aucune après cette semaine de douceurs orientales, il fut temps de quitter Agadir, et c’est un taxi très couleur-local qui nous conduisit vers l’aéroport Al-Massira nous offrant, du même coup, une dernière suée par sa conduite très… intuitive. Il suffit de trois heures pour passer de l’explosion de couleurs du Maghreb aux multiplies nuances de gris de la région parisienne. Mais Paris ne sera qu’une étape.

    Maman me quitte là, elle rentre dans le Sud ; moi, c’est mon frère Cédric que je retrouve à la capitale.
    Orly bus bondé, Métro Denfert Rochereau surchargé puis le RER B vers Paris CDG. Nous quittons l’hexagone destination Londres. Dans l’aéroport de Gatwick nous trouverons une fontaine pour nous hydrater, une banquette pour nous reposer une courte nuit sous les néons et les écrans des départs/arrivés. 03h30 : fin de la nuit.

    Nous passons sécurité et douane. Il nous reste 1 vol. Un cap.

    Islande 18-25 janvier 

    Tu commences à me connaitre maintenant. Nous partons mais nous n’avons rien prévu. Prévoir c’est planifier. Planifier c’est tricher. Nous n’avons pas de d’idées préconçues en tête, par contre on sait déjà que nous fuirons les lieux touristiques. Seul notre instinct nous guidera le long de la route 1. Si ça nous plait à gauche, c’est là qu’on ira, sinon on continuera tout droit sur la Route d’Or. Les kilomètres défilerons sous nos yeux et seules les routes fermées ou trop enneigées seront un obstacle.

    Depuis le hublot de notre avion c’est un paysage lunaire qui défile sous nos yeux. Du blanc. Du blanc. Puis une route, noire. Un pays en monochrome en somme -Il semblerait qu’ici les couleurs n’apparaissent que dans les cieux-
    9h36 : notre avion se pose sur le tarmac de l’aéroport de Keflavik. Il fait nuit noire. L’air est glacé. Nous découvrons la petite citadine aux pneus cloutés que nous venons de louer pour une semaine. Cédric enchaîne sa deuxième journée sans sommeil. Nous avons les yeux marqués, les traits tirés et des envies de découvertes et d’aventures qui tiraillent nos entrailles et nous prennent là… au fond du bide. Partir. Partir. Partir et découvrir. La neige est fraîche sur les bas-côtés. La route est parfaitement praticable. Le temps est fabuleusement beau.
    Nous sommes prêts. Direction plein Nord. On récupère quelques victuailles locales sur la route, quelques brochures et un plan de la ville, puis du pays par région. L’itinéraire n’est pas encore très clair ; il se dessine au fur et à mesure. De quoi d’autre avons-nous besoin au final ? Rien de plus que nos pieds pour nous porter et notre mémoire pour se souvenir de ce que nos yeux observeront.

    Demain nous passerons un moment à Reykjavik, la capitale la plus au Nord du monde -T’imagines il y a un an et demi j’étais aux antipodes, à Wellington, la capitale la plus au sud du monde- Reykjavik héberge 60% de la population islandaise, c’est LA grande ville du pays. Avec ses maisons colorés, ses immeubles au pied de l’Océan et les montagnes de l’Esja en fond, c’est une carte postale grandeur nature… une surprenante étape sur notre trajet. Très vite nous traçons sur la route 1 que nous ne quitterons presque plus jusqu’à Akureyri, à environ 400 kilomètres de l’endroit où nous nous sommes réveillés ce matin.

    Le jour suivant, nous passons le 66è parallèle Nord. Oui, là-haut, tout en haut de la carte. Cédric et moi regardons l’horizon… Au loin, c’est le cercle arctique. Quasiment à portée de main. Mais pour l’atteindre, ou presque, il faudra affronter -23°C , le vent, la neige, le verglas et les congères sur la route. Sois en certain, rien ne pourra nous dérouter de notre objectif : aujourd’hui, c’est écrit, nous longerons l’Eyjafjörður, le plus long fjord islandais avec comme unique cap Siglofjörður à moins d’un quart de degré du Cercle Polaire. Le ciel est bas. Le ciel est blanc. La route est longue. Elle est blanche, elle est glacée. l’Eyjafjörður est majestueux autant par la force de ses vagues que par son courant et ses couleurs d’un bleu-gris profond. Quelle merveilleuse journée.

    1 semaine, 1 800 kilomètres. 7 jours, 7 facettes… Cette semaine fut aussi douce qu’une poésie.

    Nous quittons les terres de glace. Nous quittons le dépaysement blanc. 3 heures d’avion jusqu’à Gatwick, 2 de plus pour rallier Toulouse. Le retour est interminable. Il y a 6 mois c’est ici que nous nous étions quittés alors que je partais pour le Canada. Aujourd’hui j’y retrouve ma mère que j’ai quittée il y a une semaine et mon père que je n’ai pas revu depuis 6 mois… Encore 1h30 sur  l’A64 jusqu’à Pau et nous pourrons nous poser. Quelques jours. Bientôt, un nouvel environnement et de nouvelles aventures qui m’attendent en plein coeur des Alpes.

     

     

    Voir le journal complet sur : margauxvallet.wixsite.com

    Kilomètres parcourus depuis septembre 2017 : 36.825 kms

    25.090 en avion
    2.435 en bus
    3.583 en train
    5.717 en voiture
    0 en bateau

    171.788 kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014

  • Douctouyre : Les écoles du RPI en sursis

    Douctouyre : Les écoles du RPI en sursis

    Le Regroupement Pédagogique de la Vallée du Douctouyre et certaines de ses écoles font partie des écoles probablement touchées par les projets de suppression de postes annoncées par l’Education Nationale il y a quelques jours sur le département. Les parents d’élèves et enseignants des écoles étaient hier à Foix devant l’Inspection académique comme 150 parents et élus de toute l’Ariège pour manifester contre la disparition à terme de leur école…

    Le RPI du Douctouyre est un regroupement d’école et de communes qui réussissent depuis quelques années à maintenir un système éducatif de proximité dans cette vallée en déprise démographique depuis longtemps. Aujourd’hui les effectifs des classes sont très en deçà des effectifs « tolérés » par l’éducation Nationale (qui limite à 22 en moyenne sur le territoire l’effectif d’une classe pour qu’elle puisse fonctionner) Avec un effectif pour Vira de 18, Carla de 15, Dun de 12, Arvigna de 22 et Lieurac de 17, le RPI avoisine une moyenne de 16,8 enfants par classe. La moyenne Nationale se situe entre 23 et 25 élèves par classe.

    Ce regroupement pédagogique (R.P.I.) avec les autres villages de la vallée : Arvigna, Dun, Calzan, Lieurac et Carla de Roquefort.

    • Ce R.P.I., ainsi que les activités périscolaires ALAE (ex CLAE) et ACCEM (ex CLSH), sont gérés par un SIVOM (participation de l’agglo) au niveau de la vallée.
    • Il existe un ALAE sur Arvigna, Dun et Lieurac (80 inscrits environ)
    • L’ACCEM fonctionne désormais en coopération avec la communauté de communes de Mirepoix les mercredi après-midi et pendant tout ou partie des vacances scolaires.

    Alors oui, il est évident que les parents d’élèves s’inquiètent, que les élus cherchent des solutions. Même si certains protestent aujourd’hui avec une arrière pensée politique, on sait que les suppressions de postes emmènent la fermeture des écoles et inexorablement la mort des villages. Les enseignants des écoles du RPI ont des pratiques pédagogiques innovantes, les horaires d’accueil sont adaptés de 7h30 à 18h45 pour permettre aux parents  de s’organiser car leur lieu de travail est assez éloigné.

    Pourtant l’Ariège est un département de montagne qui est quelque peu protégé et depuis un an la mise en œuvre de la carte scolaire permet l’identification des écoles publiques ou des réseaux d’écoles publiques qui justifient l’application de modalités spécifiques d’organisation scolaire, notamment en termes de seuils d’ouverture et de fermeture de classe, au regard de leurs caractéristiques montagnardes, de la démographie scolaire, de l’isolement, des conditions d’accès et des temps de transports scolaires. Mais cela suffira t’il ?

    Il a même été demandé aux écoles voisines notamment au RPI de Rieucros-Tourtrol-Theilhet d’envoyer des élèves pour un moment pour faire face à cette situation à court terme pour envisager une action à plus long terme. Mais rien n’est simple car tout retombe sur le bon vouloir de certains parents d’élèves de faire le sacrifice à leur tour de la proximité…Mais le SIVOM propose de prendre en charge éventuellement les enfants des communes environnante qui viendraient sur les écoles du RPI.

    les élus feront-ils appel sur Internet comme leur voisins du lot à des familles et leur proposer de les héberger pour sauver leurs écoles ?

    L’équipe pédagogique, les parents d’élèves et les élus sont en tout cas motivés pour lutter contre cette disparition et envisagent toutes les solutions en attendant la décision qui sera annoncée en préfecture le 15 février prochain : inutile de vous dire même s’ils ne souhaitent pas être uniquement dans la contestation, qu’ils feront du bruit vers 15 heures devant les grilles du 2 rue de la préfecture.

    Le site de l’école de Vira : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/eco-mat-vira/

    Crédits photo : Mélanie Z.