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  • Un Tarascon Latino en pleine forme pour sa 24ème  édition !

    Un Tarascon Latino en pleine forme pour sa 24ème édition !

    Pour sa 24è édition le festival Latino de Tarascon sur Ariège, qui s’est tenu cette année du lundi 24 au samedi 29 juillet, a une nouvelle fois permis au plus du millier de spectateurs présents tous les soirs de voyager en musique et à travers la venue de groupes folkloriques des quatre coins du monde.

    De l’Amérique latine avec le Nicaragua, l’Uruguay et la Bolivie à l’Afrique avec l’Ouganda, la diversité des danses, des costumes et des traditions proposés chaque soir par les 25 à 30 danseurs et musiciens présents sur scène a permis aux festivaliers de s’o rir une parenthèse culturelle- entièrement gratuite !

    Le festival s’est clôturé avec l’incontournable soirée salsa, menée micro et trompette de maîtres par le groupe Fabian y su salsa qui ont en ammé le parvis du Centre culturel et les nombreux danseurs qui s’y sont retrouvés.

    DU NOUVEAU CETTE ANNÉE DU CÔTÉ DU OFF

    Le festival Latino s’est enrichi cette année, avec sur les 6 jours de festivités des concerts et animations « OFF » quotidiens qui ont permis aux plus curieux de découvrir des groupes de la scène régionale ou locale comme les Éphémères (Compagnie tarasconnaise Vent de sable) ou de danser en pleine après-midi dans les rues de Tarascon au son d’une batucada et de ses gros tambours !

    REPAS CARITATIF 120 PERSONNES

    Grande tradition solidaire du festival latino, le repas caritatif a rassemblé cette année 120 personnes. Ce repas, organisé à chaque édition par l’association du Sud au Sud, vise à travers un moment de convivialité à récolter des fonds pour aider un projet humanitaire en amérique latine. Cette année c’est un projet au Chili –reconstruction d’une école ayant été quasi intégralement détruite après des inondations et coulées de boue-, en partenariat avec l’alliance française, qui va recevoir l’intégralité des béné ces récoltés lors de ce repas.

    LA VISITE À L’HÔPITAL JULES ROUSSE

    Entre partage et découverte, le festival Latino de Tarascon n’oublie pas non plus le mot solidarité. Comme chaque année, un groupe folklorique s’est rendu à l’hôpital Jules Rousse a n d’o rir une démonstration à ses résidents. Jeudi 27 juillet, ce sont donc tous les danseurs et musiciens de l’ensemble ougandais Crâne qui ont

    dansé pendant près de 45 minutes devant les résidents enthousiastes et comblés.

  • Grand casting « Bienvenue en Ariège »

    Grand casting « Bienvenue en Ariège »

    Dans sa volonté de développer une image dynamique et attractive de son territoire, le conseil départemental de l’Ariège lance une campagne de communication sur le thème : «Bienvenue en Ariège !»

    le Département recherche donc des Ariégeoises et des Ariégeois pour participer en tant que «figurants» à des séances photos qui auront lieu entre le 16 août et le 24 août 2017 sur plusieurs sites du département.

    Différents profils sont recherchés :

    • Une femme et un homme  40-45 ans
    • Un enfant de moins de 10 ans
    • Un(e) jeune de 25 à 30 ans
    • Un(e) senior 60-65 ans
    • Un(e) adolescent(e)
    • 5 personnes issues du domaine médical (docteur, infirmier(e), dentiste,…) aux profils, âges et sexes
      différents.

    Les poses seront spontanées et souriantes. Les personnes motivées, disponibles et à l’aise devant un appareil photo sont invitées à envoyer leurs coordonnées (nom, adresse et numéro de téléphone) à l’adresse : comdir@ariege.fr  accompagnées de photos (un portrait et un cliché en situation, debout, assis, etc.) et d’une courte présentation.

    Pour tout renseignement complémentaire : 05.61.02.09.97.

    Chaque figurant candidat et chaque figurant sélectionné sera remercié sous forme de cadeaux.

    Source : CD09

     

  • Eric Fourcaud nouveau président de MIMA, inaugure le Festival

    Eric Fourcaud nouveau président de MIMA, inaugure le Festival

    Le Festival MIMA des Arts de la Marionnette ouvre ses portes aujourd’hui à Mirepoix à midi avec une inauguration officielle par le Conseil départemental, la communauté de communes de Mirepoix et la mairie, l’équipe de Caroline Galmot et Eric Fourcaud le nouveau président de l’association Filentrope qui porte le Festival à bout de bras depuis sa création.

    MIMA fait partie des plus gros festival d’été de l’Ariège et fait partie depuis déjà quelques années des manifestations labellisées par le département. Quelques semaines avant la 29ème édition  MIMA a changé de président et Eric Fourcaud que l’on connait par ailleurs en Ariège dans d’autres activités (LUDOVIA, AZINAT.COM, …) a relevé le défi proposé par Caroline Galmot et le CA de Filentrope, il nous confie «J’ai accepté la présidence de MIMA et de l’association le Filentrope tout d’abord car je suis de Mirepoix, et que cette ville a la chance d’accueillir depuis longtemps ce Festival d’envergure internationale.

    Je n’y connais rien en marionnettes et ce n’est pas grave car je fais totale confiance à Caroline Galmot la directrice qui excelle sur ce point. Nous sommes, complémentaires et tous deux avons une bonne expérience de la gestion d’évènements, moi avec LUDOVIA, que j’ai su faire grandir en notoriété nationale et internationale…

    …Ce sera donc une édition que je vais découvrir comme beaucoup car je reste « tout jeune » dans le poste de président, mais j’accompagnerai la 30ème édition l’an prochain avec cette équipe qui donne tout son talent. Mon rôle : la relation avec les collectivités qui nous aident, et peut-être aussi apporter un autre regard au vu de mon expérience du monde de l’entreprise.»

  • Jazz à Foix : retour sur une belle édition 2017

    Jazz à Foix : retour sur une belle édition 2017

    L’édition 2017 du Festival Jazz à Foix s’est terminée la semaine dernière ; bénévoles, partenaires, public et président ont apprécié l’ambiance et la programmation. L’occasion pour Azinat.com TV de faire un retour en vidéo lors de la troisième soirée où Manu Dibango s’est produit sur la scène du Festival, en toute simplicité et humilité : un grand homme de Jazz qui est venu pour « Dani ».

    On retrouve encore sur Jazz à foix, cette ambiance d’ »Amateur » au sens premier et noble du terme comme le précise Manu Dibango que nous avons retrouvé dans sa loge : les gens qui aiment et apprécient le Jazz. Les partenaires comme Harmonie Mutuelle qui deviennent des habitués et qui apprécient comme Roland Sturmel le côté « familial » de Jazz à Foix et qui ne souffre pas de comparaison avec son grand Frère Jazz in Marciac qu’il connait bien.

    Daniel Venoux le président est resté « concentré » voire un peu « crispé » pendant les 4 jours à l’affût du moindre soucis : les balances, les retards des artistes et le confort des partenaires. Et puis d’autres l’ont pris « cool » comme Lucie, bénévole en cuisine ou notre chef fuxéen Didier Lamotte qui lui aussi était aux manettes sur le Festival en cuisine ..mais pas seulement comme nous avons pu le constater !

     

  • Sortie du dépliant automne du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Sortie du dépliant automne du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    C’est encore l’été, et pourtant le programme automne-hiver du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares est déjà disponible ! Et comme à son habitude, il vous réserve beaucoup de surprises !

    A commencer par les visites « décalées » ou issues de différents partenariats : dès le mois d’août le Pays d’art et d’histoire s’incruste dans le festival MIMA pour introduire les spectacles programmés en village. Ensuite, et pour ceux qui n’ont pas pu y assister en septembre dernier, réédition de la sortie « décalée » sur l’Hers en canoë et de la balade dans le cadre du festival Chemins de photos avec cette année la rencontre avec les photographes.

    Décalés aussi les rendez-vous en septembre à Limbrassac autour de l’osier suivi du spectacle Crocodéon en saule mineur, l’animation à Coutens autour de la mémoire de l’eau ou la conférence avant les vacances de Noël autour de la couleur rouge à Esclagne avec la présence du conteur Olivier de Robert.

    Dans le cadre de rendez-vous plus officiels, le Pays d’art et d’histoire animera une conférence autour de la toponymie au Sautel et de la chapelle du Val d’Amour à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine.

    La commémoration du Centenaire de la Grande Guerre se célèbrera en novembre à Mirepoix avec une conférence « Du champ de bataille à l’écran » en partenariat avec le Cinéma municipal. Enfin, en novembre aussi et, à l’occasion des 500 ans de la Réforme protestante, Claudine Pailhès retracera pour nous cette histoire en Pyrénées Cathares.

    Le rendez-vous manqué du printemps, avec Jean-Louis Gasc et le catharisme sera reprogrammé le 28 octobre et, un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte : trois semaines dédiées à l’histoire de l’immigration, sur 3 communes du Pays d’Olmes et autour d’animations variées : conférences, exposition, échanges et rencontres, concerts et théâtre…

    Tous vos rendez-vous culturels avec les patrimoines des Pyrénées Cathares sont dans le nouveau dépliant du Pays d’art et d’histoire !

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    3, Place de l’Europe
    09300 Lavelanet
    Renseignements au 05 61 05 52 03
     www.pyreneescathares-patrimoine.fr

     

  • Le club de basket de la vallée d’Auzat et du Vicdessos prend un nouveau départ

    Le club de basket de la vallée d’Auzat et du Vicdessos prend un nouveau départ

    Au terme de sa troisième année d’existence, le club de basket de la vallée d’Auzat et du Vicdessos prend un nouveau départ. Exit le président et fondateur, Pierre-Louis Pittoni qui s’envole vers un nouvel horizon. Le club est désormais présidé par Matthieu Baty.

    Les ambitions et les valeurs du Montcalm Basket Avalanches restent inchangés, à savoir maintenir un sport collectif dans la vallée du Vicdessos tout en respectant un esprit de jeu convivial qui laisse la place à chaque membre de l’équipe pour s’exprimer.

    Le club perd quelques joueurs pour des raisons personnelles et professionnelles . Afin de continuer à vivre il est impératif que de nouveaux amoureux du ballon orange rejoignent l’équipe. C’est donc en toute logique que le club espère séduire des amateurs de basket issu des vallées de Tarascon et Ax-les-thermes. Deux vallées qui ne possèdent pas de club de basket mais qui représentent pourtant un vivier conséquent. Le club du Montcalm est ainsi ouvert à toutes adhésions.

    Pour rappel, le Montcalm Basket Avalanches a été fondé par trois amis issus de la vallée du Vicdessos qui ont articulé les valeurs du club autour d’une bonne entente nécessaire accompagnée de l’ambition de se renouveler et progresser chaque année. Le club dispose également d’une école de basket pour les plus jeunes et est inscrit en championnat départemental. 

    Les intéressés pour la saison 2017/2018 peuvent contacter le président du club au 0687656375. Les entraînements reprendront à la fin de l’été au gymnase d’Auzat. 

  • Mas d’Azil, La tribu de Magda « les mystères de nos origines » – du 5 au 15 aout

    Mas d’Azil, La tribu de Magda « les mystères de nos origines » – du 5 au 15 aout

    L’association La Tribu de Magda existe depuis 12 ans « les mystères de nos origines » est leur douzième spectacle vivant. 

    SPECTACLE SON ET LUMIÈRE LUDIQUE ET INSTRUCTIF

     

    Durant environ, une heure trente, vous serez transportés à l’époque préhistorique. Le Big Bang, les dinosaures, les Homo habilis, les Néanderthaliens, et plus près de nous, une tribu d’Homo sapiens formeront quelques tableaux vivants qui se succéderont pour votre plaisir devant le magnifique porche de la grotte du Mas d’Ail.

    La magie nocturne, les différents effets spéciaux, les nombreux acteurs… séduiront petits et grands.

    5, 6, 7, 13, 14, 15 Août
    21h30 Adulte : 10 € – Enfant -12 ans : 5 €

    Grotte du Mas d’Azil
    Renseignements Office de tourisme  05 61 69 99 90
    www.latribudemagda.com

  • Jeudi noir pour l’agriculture biologique

    Jeudi noir pour l’agriculture biologique

    Nous passions hier, un communiqué conjoint du Civam bio 09 et de la FRAB Midi-Pyrénées,(voir le communiqué) par lequel ils dénonçaient le désengagement de l’administration pour assurer la bonne gestion de la politique de développement de l’agriculture biologique et assurer des paiements dans des délais raisonnables.

    Nous apprenons ce jour, via le Civam, la décision du ministre de l’agriculture, Stéphane TRAVERT, de ne prévoir aucun budget pour les aides à l’agriculture biologique dans les 3 prochaines années.

    Aucune nouvelle conversion  biologique ne sera possible.

    Les producteurs(rices) de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique -FNAB) dénoncent ce renoncement politique historique.

    Lire le communiqué de presse complet de la FNAB.

    www.fnab.org

  • Préservation du patrimoine et du savoir-faire au musée du textile et du peigne en corne

    Préservation du patrimoine et du savoir-faire au musée du textile et du peigne en corne

    Le Musée du Textile et du Peigne en Corne de Lavelanet occupe les bâtiments d’une ancienne manufacture dont les origines remontent à près de deux cents ans (manufacture de Saint-Sernin).

    L’actuel bâtiment date de 1970. Reconstruit après un incendie, il garde ses caractéristiques originelles : les sheds, le canal de dérivation des eaux pour le lavage, la teinture et les apprêts, mais aussi pour l’énergie hydraulique.

    Conservation et préservation des savoir-faire

    Les collections se sont constituées de façon continue depuis 1980 avec les premières fermetures d’usine, et ce, grâce à l’association des Amis du Musée qui durant des décennies a collecté et conservé ce patrimoine. Le Musée présente, au travers de nombreux machines et documents, les deux principales activités industrielles du Pays d’Olmes: la fabrication du tissu de laine cardée: Filature, Tissage, Teinture, Apprêts, Tricotage, Broderie, Dentelle, Passementerie et la fabrication du Peigne en corne. Ses salles permettent la découverte du passé industriel, mais aussi des savoir-faire inhérents au textile. Miracle des teintures et alchimie des couleurs, filature mécanique du 19e siècle, jardin textile médiéval, création textile de la licière Maité Bru… autant de découvertes proposées en ces lieux.

    Production textile et nouveautés

    Laurent Girousse conservateur du musée indique : « la visite guidée est étoffée de démonstrations, et notamment, la production issue du musée qui sera transformée en linge de maison. » Pour ce faire, le musée sait pouvoir s’appuyer sur la collaboration des Amis du musée qui forment les guides, mais aussi sur celle de Philippe Bigou tisserand et sa société les « Tissages cathares ». Autre nouveauté cette année, des visites en anglais avec Noémie guide-conférencière. Ana jeune stagiaire en master scénographie, prépare quant à elle une salle où seront exposés les différents tissus du Pays d’Olmes, tout en créant une ligne de mobilier pour le musée.

    Et si vous profitiez de l’été pour une plongée dans l’histoire du textile en Pays d’Olmes ?

    Musée du textile et du peigne en corne, 65 rue Jean Canal, Lavelanet. 05 61 03 89 19
    Ouvert de Pâques aux vacances de la Toussaint, du mardi au dimanche de 14h à 18h (juillet et août de 14h à 19h).
    www.museedutextileariege.fr

  • Quand la bio sert de banque aux pouvoirs publics…

    Quand la bio sert de banque aux pouvoirs publics…

    Quand la bio sert de banque aux pouvoirs publics…, les agriculteurs bio et leurs associations se retrouvent asphyxiés.

    Le retard de paiement des subventions bio 2015 et 2016 entrainent de graves difficultés de trésorerie chez les agriculteurs et leurs associations.

    Communiqué du Civam Bio 09 et de la FRAB Midi-Pyrénées

    Alors que l’agriculture biologique connaît un développement sans précédent en France et notamment en Occitanie (+ 16% de surfaces en 2016) que l’engouement des consommateurs ne cesse de croître (+21% de chiffre d’affaire en 2016) et que le Président de la République et le Premier Ministre viennent de lancer les Etats généraux de l’alimentation, nous observons une attitude plus qu’ambigüe des pouvoirs publics.

    Une partie des agriculteurs bio et leurs structures de développement (GAB et Civam bio) rencontrent des grosses difficultés dues à l’incapacité de l’administration de gérer et traiter le paiement des subventions 2015 et 2016 :

    Seules 17% des aides conversion et maintien, ont été versées depuis 2015 aux agriculteurs bios et l’étalement des paiements est prévu jusqu’en mars 2018 (après de multiples reports), sans que les bios aient pu bénéficier à ce jour d’aide à la trésorerie pour l’année 2017 pourtant versée sur d’autres dispositifs.

    Les associations de producteurs (45 salariés qualifiés et expérimentés qui accompagnent les producteurs et favorisent la structuration de la filière) attendent toujours le paiement des subventions européennes (FEADER) de 2015, ce qui ne représente pas moins de 200 000€.

    Ces mêmes subventions pour 2016 ne peuvent pas être mises en paiement car bloquées sur les bureaux car le nombre d’agents est insuffisant pour gérer l’ensemble des dossiers, de plus les outils informatiques ne sont toujours pas efficients depuis 2015

    Nous dénonçons le désengagement de l’administration pour assurer la bonne gestion de la politique de développement de l’agriculture biologique et assurer des paiements dans des délais raisonnables.

    Les agriculteurs et leurs associations ne sont pas la banque des pouvoirs publics !!!!

    D’autre part nous ne pouvons que déplorer la dichotomie entre les discours et les actes sur l’ambition du développement de la bio en Occitanie :

    –  Les services déconcentrés de l’état réduisent leur intervention sur le développement de la bio de près de 60% en 2017 (enveloppe animation bio).

    –  Les modalités de prise en charge des actions de développement sont de plus en plus restrictives
    et la réorganisation des différents services suite au rapprochement des régions entraînent l’impossibilité pour les associations de producteurs de bénéficier d’avances et d’acomptes nécessaires au bon fonctionnement des structures. Pour exemple, les GAB d’Occitanie ne connaîtront leur budget définitif qu’en décembre prochain pour l’année en cours, ceci sans aucun dispositif exceptionnel d’aide à la trésorerie.

    – La loi « Notre » contraint de nombreux départements à réduire l’aide apportée aux réseaux d’accompagnement, sans que les contreparties financières soient envisagées à d’autres niveaux.

    Cet état de fait soulève de nombreuses questions :

    – Les pouvoirs publics souhaitent ils mettre les moyens nécessaires aux ambitions affichées ?

    – Pourquoi y a-t-il diminution des enveloppes dédiées aux structures qui accompagnent le développement de la bio ?

    Tout ceci entraîne des risques considérables pour le développement de l’agriculture biologique sur la Région Occitanie :

    – La forte vague de conversion des producteurs n’est pas soutenue à sa juste nécessité, faute de possibilités financières pour les structures d’accompagnement d’augmenter leurs forces vives ; ce qui nous amène à prévoir de nombreux retours à l’agriculture de pesticides dans les mois à venir (même les industriels s’inquiètent de ce phénomène).

    – Face aux difficultés de trésorerie et d’assurance budgétaire, plusieurs associations de producteurs bio d’Occitanie se sont vus contraints de diminuer leur activité. Certains d’entre eux se retrouvent même en situation de liquidation ou de redressement judiciaire. Pour régler cette situation, de nombreux courriers et échanges ont eu lieu depuis un an avec les pouvoirs publics, avec toujours la même réponse : « nous faisons ce que nous pouvons au sein des services, mais n’avons ni solutions, ni information complémentaire à vous apporter ».

    La situation ne saurait durer plus longtemps, les pouvoirs publics doivent assurer leurs responsabilités sans plus tarder.

    Contact :
    CIVAM Bio 09 – Tom FLEURANTIN – Président : 07-81-56-18-42 – tom.fleurantin@laposte.net

    FRAB Midi-Pyrénées – Virgil BEZIN – Délégué Général. Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques : 06-86-31-15-52 – coordination@biomidipyrenees.org

  • Site d’enfouissement de Berbiac : Une solution innovante de traitement et de valorisation des déchets

    Site d’enfouissement de Berbiac : Une solution innovante de traitement et de valorisation des déchets

    Lundi 24 juillet, Madame Marie Lajus, Préfète de l’Ariège, et Monsieur Patrick Bernié, Sous-Préfet de Pamiers, se sont rendus sur la commune de Manses pour visiter le site d’enfouissement et de valorisation des déchets résiduels de Berbiac. Florence Rouch, Présidente du Smectom, Martine Esteban, Vice-Présidente et Simone Verdier, Vice-Présidente et Maire de Manses ont accueilli la délégation préfectorale.

    Le Smectom exploite l’installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) de Berbiac depuis 1998. Il y dépose et enfouit les 49 000 tonnes annuels de déchets résiduels produits sur son périmètre : soit l’Ariège hormis le Couserans. Depuis 2011, une unité de valorisation du biogaz permet la production d’électricité et de chaleur par cogénération. L’intégralité de l’électricité produite, 5,46 millions de kWh en 2016, est réinjectée dans le réseau électrique et permet de fournir annuellement l’équivalent de la consommation de 1 200 foyers. « Exploitée en mode bioréacteur, cette unité de traitement des déchets ultimes est la plus adaptée à notre territoire rural », explique Florence Rouch. « Notre objectif est de valoriser au mieux les déchets résiduels avec la production du biogaz issu de la fermentation des déchets. Cela permet de minimiser les impacts environnementaux et les charges financières grâce à une baisse de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP)».

    Lors de la visite, Simone Verdier a insisté sur la qualité du suivi environnemental du site : « Nous veillons particulièrement à contrôler l’impact de l’exploitation du site sur l’environnement Nous procédons à une surveillance des rejets liquides et gazeux. Depuis 2009, le Smectom s’est engagé dans un suivi extra- réglementaire du site en mandatant une société indépendante, spécialiste des risques sanitaires et environnementaux, pour assurer la bio-surveillance des micro-organismes présents dans l’air, les eaux et les sols ». Madame la Préfète a salué cette approche innovante et ses résultats qui démontrent l’absence d’impact du site sur l’environnement et qui rassure bien évidemment tous les riverains.

    Cette surveillance fine, retenue en mars 2017 pour une publication scientifique dans la revue « Environnement & Technique », a permis de répondre aux questions des associations environnementales. « Nous avons à cœur d’être transparents » explique la Présidente du Smectom. « Ce procédé nous a permis d’enrichir le dialogue avec les associations et les riverains qui s’inquiétaient lors de l’ouverture du site de Berbiac. Dès 2009, nous les avons invités à participer à une démarche de concertation regroupant une commission de suivi de site et un groupe de pilotage, composé d’élus et de membres d’associations. Ces instances ont permis d’améliorer le projet et définissent les actions à mener pour traiter les nuisances perçues par les riverains ». La gestion de ce dossier a particulièrement intéressé Madame la Préfète.

    Les services de l’État, garants de l’application de loi de transition énergétique du 7 août 2015, imposent au Smectom une réduction de 15 000 tonnes de déchets résiduels à l’horizon 2020. Un objectif de taille, qui sera atteint avec la collaboration active des usagers.

    Le Smectom invite donc tous les Ariégeois à poursuivre l’effort collectif de réduction des déchets en consommant de façon responsable, en évitant les suremballages et en triant. Ces gestes simples contribueront au recyclage des très nombreux emballages et bouteilles en verre que l’on retrouve encore aujourd’hui à Berbiac.

    Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !

    Source : SMECTOM du Plantaurel 

  • Margaux Juillet 2017, Otautahi 

    Margaux Juillet 2017, Otautahi 

    Une page se tourne au Waterfront Motels. Après 82 jours de services, ce 18 juillet 2017 à 15h30 arrive l’heure H du jour J : il est temps de lâcher le clavier, de déposer les clés et le téléphone, je quitte mon habit de réceptionniste et reprends la route. Plein Ouest.

    Je quitte Akaroa avec un petit goût d’amertume et le sentiment de ne pas avoir vécu l’expérience que je m’étais imaginée. Une sorte de rendez-vous manqué. Ça fait partie de l’aventure et malgré tout, 10 semaines plus tard, ma besace à souvenirs s’est alourdie de moments partagés, de rires et de belles images … Tu te rends compte ? J’ai vu en vrai les dauphins les plus petits et les plus rares de la planète ? 

    Avant de partir je griffonne quelques mots sur un bout de papier que je laisse sur la table de la cuisine. Mes colocataires les liront. Plus tard. Quand je serai partie … ça sera la dernière trace de mon passage ici. 

    À 16h, j’embarque dans l’unique bus qui fait la liaison entre Akaroa et Christchurch (la plus grande ville de l’île sud, juste un peu plus petite que Toulouse), mais surtout celle dans laquelle j’ai réservé les premières de mes dernières nuitées néo-zélandaises. Oui ! Je m’offre 2 semaines de tourisme pur et dur avant de partir. Partir ? Eh oui. Ca fait (déjà) un an que j’ai quitté l’Ariège … 

    Enfin pour l’instant, c’est à Christchurch que je pose mon sac. Et j’étais très impatiente de découvrir cette ville qui a été dévastée après une série de tremblements de terre en 2011. 

    6 ans plus tard, les ruines sont encore omniprésentes et les monticules de briques, de terre et de boue sont partout. Par endroits, la ville semble suspendue dans le temps, comme morte … pourtant, elle est tellement vivante. Avec sa cathédrale en carton, son mémorial aux 185 chaises blanches, le street art qui partout colore la vie, jusqu’au centre commercial façonné en conteneurs maritimes … il règne ici une ambiance vraiment très particulière. On dirait que chaque recoin de Christchurch cache un petit secret à découvrir : ses bâtiments en ruines qui se reflètent dans les façades de verre de bâtiments du centre touristiques qui sont juste sortis de terre … ça a quelque chose de glaçant ; l’entrain de ses habitants pour reconstruire leur ville … et ramener, en mieux peut-être, ce qu’une secousse a détruit … en quelques secondes seulement ! 

    Voilà. Cette boucle sera bientôt bouclée. Dans quelques jours je mets le cap plein Nord … à bord de quelques bus et d’un ferry je vais rallier Picton, puis Wellington, puis Auckland. J’ai 1 200 kilomètres à faire pour attraper l’avion d’American Airlines qui me ramènera à la maison. Les quelques 20 000 kilomètres qui me séparent de mon Sud-Ouest, il faudra quasiment 72 heures pour les faire. Quant à la France ? J’ai prévu d’y rester quelques semaines seulement. Quatre, cinq tout au plus parce que, c’est déjà tout prévu, début septembre je repars… plein Ouest.

    Mais ça, c’est une autre aventure …

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 43.679 kms
    20.533 en avion
    5.186 en bus
    1.024 en train
    16.836 en voiture
    100 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com