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  • Ercé, sur les routes en Ariège

    Ercé, sur les routes en Ariège

    Au cœur du Couserans, sur le Garbet, le village d’Ercé Occupe le lit d’un ancien lac. A l’origine Ercé s’appelait Terro Sancto (Terre Sainte) à cause de ses multiples sanctuaires

    Le village des montreurs d’ours

    Montreur d’ours

    Ercé reste célèbre pour ses montreurs d’ours (les « outsaillés »), on estime à deux cents le nombre de dresseurs et montreurs d’ours dans la vallée en 1880, dont cinquante dans le seul village d’Ercé. Une école, unique en France, de dresseurs d’ours avait même été installée dans ce village à l’époque. Elle forma, jusqu’à la guerre de 14-18, ceux qui partaient exercer ce métier et faire fortune aux États-Unis. c’est alors qu’ Ercé connut une forte émigration aux USA et d’ailleurs  5 restaurants de New York sont tenus par des ércéens. Depuis juin 2008, la commune a inauguré un sentier des montreurs d’ours au départ du lieu-dit l’Escalusse.

    De 1914 à 1935, le village était desservi par le tramway électrique d’Aulus-les-Bains à Oust, réalisation de la Société des Tramways Electriques de l’Ariège

    Insolite 

    L’église du hameau Cominac, église au clocher en bulbe, est célèbre car le , sous la houlette de son curé, la population, assistée par trois ours des Pyrénées se dresse contre les fonctionnaires de l’état venus dresser l’inventaire des biens de l’église. (inventaire était alors mené dans toute la France en application de la mesure de « séparation des biens de l’état et de l’église »)

    Patrimoine

    • Ancienne chapelle Saint-Pierre, à l’entrée du village 
    • Église Notre-Dame-de-l’Assomption
    • Croix en fer surmontée d’un coq, située au Nord-Ouest de l’église, seule de son genre dans la région.
    • Chapelle du Calvaire, en haut d’une colline.
    • Le moulin du Ressec est une scierie sur le Garbet dont la « scie battante » était en fonctionnement avant 1600.
    • Promenade historique fléchée dans le village.
    • Le « Musée des montreurs d’ours » dans l’ancien local de la poste.

    Personnalité 

    Le peintre français André Regagnon (1902 – 1976), chevalier de la Légion d’honneur, eut sa maison à côté de l’église . Parmi ses œuvres, deux sont conservées à Ercé : « L’apparition de la Vierge » dans l’église et « La femme à la chèvre » à la mairie.

    Sources : wikipédia / Histariège

  • Margaux avril 2017, Aoraki

    Margaux avril 2017, Aoraki

    Je n’ai pas touché les pieds par terre … Mon quotidien sur la ferme est bien chargé, je range, je nettoie, j’occupe les enfants. Je cuisine aussi et conduis ici ou là aux activités des uns ou pour soulager d’une corvée les autres. En contrepartie j’ai le privilège de partager le quotidien de mes hôtes Kiwis. De vivre à leur rythme, selon leurs usages, leurs principes. Ca m’interroge de nous constater si semblables … et si différent.

    En tout cas, chaque jour, chacun vaque à ses occupations et la journée est toujours trop courte avant qu’on se retrouve pour partager un repas et se flanquer devant le petit écran de la télé depuis laquelle on observe les dégâts qu’a subi l’île Nord suite aux deux cyclones qui ont traversé le pays du Nord Ouest au Sud Est. Car non, ce n’était pas qu’en Australie. Sur l’île Sud on a eu « que » du vent. Mais quel vent !!!  Et une pluie battante … comme je n’avais jamais vu.
      
    Les journées défilent aussi vite que les kilomètres avalés par la Hyundai que mes hôtes me prêtent si gentiment. J’ai 5 jours off … sans enfant, sans horaire, sans contrainte ! Alors je roule. 1.450 kilomètres. Une fois de plus je me retrouve seule, face à la route avec comme compagnons le soleil, le vent et le goudron. On imagine pas à quel point voyager seul(e) ça endurcit. Allez … Je pars à la découverte du toit du pays : le Mont Cook (Aoraki – perceur de nuage) et ses impressionnants 3 800 mètres d’altitude avant de faire un tour du monde accéléré en passant des fjords aux forêts tropicales et des montagnes enneigés aux côtes de sable fin … blanc ou noir. 

    La côte n’est qu’à une heure de la ferme mais ici, dans le Southland, on travaille la terre alors on ne prend pas vraiment le temps de patauger dans l’eau. Je profite donc de ces quelques jours pour renouer le contact avec le turquoise et le bleu métallique de cet océan qui entoure et isole la Nouvelle Zélande du reste du monde. Et me sentir petite au milieu des éléments.
     
    Pour mes hôtes, le bout de la route de gravelle … c’est déjà le bout du monde. Tu comprends bien qu’on me prend un peu pour un Ovni moi qui ai osé m’aventurer « là haut » de l’autre côté du détroit de Cook et qui ne manque jamais une occasion de tracer mon chemin … d’aller voir ailleurs.
     
    Si le mois dernier j’ai eu la chance d’assister à la tonte des 2000 moutons e la ferme, cette semaine on me propose de voir et de participer à une traite au coeur de la ferme laitière. 4 heures du matin : 320 vaches en 2 heures chrono … ça ne chôme pas. On m’offre aussi des tickets pour aller voir un match de rugby au très nouveau stadium de Dunedin qui, bien qu’à 2h30 de « la maison » est un lieu où je vais souvent finalement. 

    Après avoir supporté l’USFoix et travaillé aux buvettes du Stadium de Toulouse, je retrouve vite mes vieux réflexes de supporter … Faut dire que j’en ai passé du temps au rugby !

    Dans quelques jours je quitte cette famille pour une nouvelle aventure. Un job ? Difficile … je ne comprends pas bien pourquoi mais ça accroche pas. Pas encore. Je garde espoir. Une autre famille d’accueil ? Je ne sais pas encore. J’aimerais bien gagner trois sous … faire autre chose mais les réponses se font attendre pourtant ce n’est pas faute de contacter des dizaines et des dizaines de personnes. On verra ce que l’avenir me réserve. Je reste positive et pleine d’espoir pour la suite. 

    Adishatz l’Ariège … à bien vite

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 42.930 kms
    20.533 en avion
    4.528 en bus
    1.024 en train
    16.745 en voiture
    100 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

  • «Traque au thé dansant», une enquête 100% ariégeoise

    «Traque au thé dansant», une enquête 100% ariégeoise

    Claude Souquet, ariégeois passionné d’écriture, et auteur de « Bosc », « Sur les sentiers de la Liberté » et de « Un risque majeur » signe son quatrième roman, un polar dont l’action est bien ancrée en Ariège au coeur du Couserans

    Pour les anciens en quête des derniers feux de l’amour comme pour ceux que la vie a bousculés, les thés dansants du dimanche sont synonymes d’ambiance assurée. Un terrain de chasse idéal pour un prédateur au pays des battues au sanglier, entre Couserans, Comminges et plaine toulousaine.

    Costumes sombres et chemisiers lumineux habillent de tendresse et d’amitié ces après-midi passées au rythme de la valse lente, du chachacha ou de la rumba. Mais que cherche le séducteur Bo Gosse dans ce petit monde dédiés aux ultimes jeux de séduction rythmé qui animent les pistes du dimanche ? 

    Le commandant Bertrand Bosc aura bien besoin de Florence, Daniel, Aude, de la profileuse Marthe Ferrer, et du major Paul Dubois pour traquer la bête.

    Bo Gosse était là, assis en bordure de piste. C’est Bertrand qui l’avait ainsi surnommé. Assez grand, mince, des cheveux argentés, ondoyants, il impressionnait favorablement les femmes. Cela flattait son ego. Bien sûr les hommes le trouvaient trop séduisant, trop élégant, trop bon danseur, trop…

    Lui s’en moquait, cela ne le gênait pas. Il savait sourire, se montrer convivial, lancer des clins d’œil, des petits gestes pour s’infiltrer dans les groupes, se faire accepter. Un vrai charmeur. Il évitait d’inviter les femmes qu’il savait en couple. Sauf si leur compagnon dansait avec une copine. Il avait le choix. Tiens, cette brunette… elle ne semblait pas accompagnée, au prochain paso, il l’inviterait. Il procédait de manière graduée dans ses approches : ne jamais débuter par un tango ou un slow… mieux valait rompre la glace par une Marche ou un Paso. Les danses plus intimistes viendraient ensuite, seulement si les premiers contacts s’étaient révélés encourageants. Il maîtrisait à merveille toutes ces techniques. Oui, cette brunette, plutôt bien balancée, il la “sentait” déjà dans ses bras. Et que lui importeraient les regards assassins de Châtel et autres jaloux de l’assemblée. Ils ignoraient à qui ils avaient affaire.

    Claude Souquet anime la chronique « À vos plumes » sur des radios locales.

    Claude Souquet dédicacera « Traque au thé dansant » à la librairie La Mousson de Saint-Girons, samedi 22 avril à partir de 10 h

  • 23 avril et 7 mai, aux urnes citoyens

    23 avril et 7 mai, aux urnes citoyens

    Dans quelques jours, tous les Français et Françaises âgés de 18 ans, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi sont appelés à voter pour le futur Président de la République.  

    Si vous n’êtes pas au courant, c’est que vous vivez dans une grotte !

    Un peu d’histoire

    C’est seulement depuis 1965, au cours de la Cinquième République, que l’élection du président se fait au suffrage universel direct. La Constitution du 4 octobre 1958 prévoyait initialement une élection pour une durée de sept ans par un collège électoral comprenant les membres du Parlement, des conseils généraux et des assemblées des territoires d’outre-mer, ainsi que les représentants élus des conseils municipaux.

    Cette disposition est modifiée en 1962 après référendum, ainsi l’élection de 1965 est la première au suffrage universel direct requérant la majorité absolue des suffrages exprimés.

    C’est en 2000, sous la présidence de Jacques Chirac que la durée du mandat est réduite à cinq ans lors du référendum sur le quinquennat présidentiel.

    Jusqu’à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, il n’y avait pas de limite au nombre de mandats que pouvait effectuer un président de la République. L’article 6 de la Constitution dispose désormais que le mandat ne peut être renouvelé qu’une fois consécutivement.

    Pour être autorisés à se présenter les candidats doivent avoir 18 ans révolus, avoir la qualité d’électeur, ne pas être privé de ses droits d’éligibilité par une décision de justice, ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle,  justifier avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national

    Ils doivent présenter 500 parrainages d’élus. Depuis la loi organique n° 2016-506 du 25 avril 2016 qui a modernisé les règles applicables à l’élection du Président de la République, la liste des citoyens habilités à présenter un candidat à l’élection du Président de la République (les « parrains »), a été étendue aux conseillers de la métropole de Lyon, aux maires délégués des communes déléguées ainsi qu’aux présidents des organes délibérants des métropoles afin de tenir compte des évolutions de notre organisation territoriale.

    C’est le Conseil constitutionnel qui s’assure de l’éligibilité des candidats.

    Sont électeurs tous les Français et Françaises âgés de 18 ans, inscrit sur les listes électorales, jouissant de leurs droits civils et politiques, n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi.

    Les opérations de vote

    Le scrutin a lieu dans chaque commune qui, selon le nombre d’électeurs, peut avoir un ou plusieurs bureaux de vote, il est, comme précédemment, ouvert à 8 heures et, depuis la loi organique du 25 avril 2016, il est désormais clos à 19 heures (heure locale) au lieu de 18 heures. Toutefois, le préfet peut décider, par arrêté, d’avancer l’heure d’ouverture ou retarder l’heure de clôture dans certaines communes. En tout état de cause, le scrutin ne pourra être clos après 20 heures.

    Le déroulement des opérations de vote est assuré par un bureau composé :

    • d’un président qui est le maire de la commune, un des adjoints, ou un des conseillers municipaux. À défaut, le président est désigné par le maire parmi les électeurs de la commune ;
    • si, le jour du scrutin, pour une cause quelconque le nombre d’assesseurs se trouve être inférieur à deux, les assesseurs manquant sont pris parmi les électeurs présents, sachant lire et écrire le français, selon l’ordre de priorité suivant : l’électeur le plus âgé, puis l’électeur le plus jeune ;
    • d’un secrétaire (qui a voix consultative dans les délibérations du bureau).
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    Le vote par procuration

    Le vote par procuration permet de se faire représenter, le jour d’une élection, par un électeur de son choix.

    L’article L. 71 du code électoral fixe les trois catégories d’électeurs qui sont autorisés à voter par procuration :

    • les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation professionnelle, d’un handicap, pour raison de santé ou en raison de l’assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d’être présent dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune
    • les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation de formation, parce qu’ils sont en vacances, ou parce qu’ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d’inscription le jour du scrutin
    • les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n’entraînant pas une incapacité électorale.

    La personne que le mandant choisit pour voter en son nom (le mandataire) doit jouir de ses droits électoraux et être inscrite sur les listes électorales de la même commune que l’électeur qui donne procuration (le mandant). Il n’est pas nécessaire que le mandataire soit inscrit dans le même bureau de vote que le mandant. A Paris, Lyon et Marseille, il n’est pas non plus nécessaire d’être inscrit dans le même arrondissement.

    Un mandataire ne peut disposer, pour chaque scrutin, de plus de deux procurations, dont une seule établie en France.

    Le mandant indique la date du scrutin et précise si la procuration concerne, le premier tour, le second tour ou les deux tours. La procuration peut aussi être établie pour une durée déterminée. La durée maximum de la procuration est d’un an. Cependant, rien n’interdit au mandant de faire établir sa procuration pour une durée plus courte, de 3 ou 6 mois par exemple.

    La procuration peut être établie tout au long de l’année. L’électeur a deux possibilités pour établir sa procuration :

    – soit remplir un formulaire cartonné disponible dans les tribunaux, commissariats, gendarmeries ou consulats ;
    – soit remplir la demande de procuration en ligne ou l’imprimer et la remplir manuellement.

    A cet effet, un formulaire CERFA a été mis en ligne sur www.service-public.fr. Le mandant doit ensuite se déplacer auprès des autorités habilitées pour prouver son identité et la réalité de son consentement, puis dater et signer sur place le formulaire.

    Les autorités habilitées à recevoir les procurations sont les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, les tribunaux d’instance et les consulats.

     
  • Votez Jaurès ! Chroniques d’Olivier de Robert

    Votez Jaurès ! Chroniques d’Olivier de Robert

    Comment voulez-vous qu’on s’y retrouve dans cette élection !

    Bien sûr, on pourrait s’en référer au grand Jaurès, seulement voilà, ça fait quelques temps qu’il est mis au placard…

  • Florence Cortes présente sa candidature aux législatives 2017

    Florence Cortes présente sa candidature aux législatives 2017

    EELV présentera une candidate aux législatives pour la première circonscription et ce sera Florence Cortes. Azinat.com l’a reçu comme pour d’autres candidats dans son studio ; elle nous parle de ses convictions et de la vision quelle a du rôle du député.

    «Ma philosophie de réconciliation et de respect de l’environnement et des êtres humains, ma volonté de replacer au centre des valeurs démocratiques : la solidarité plutôt que l’individualisme, la coopération plutôt que la compétition, le temps long plutôt que les décisions à courte vue, l’intérêt général plutôt que la somme des intérêts particuliers, la démocratie citoyenne en lieu et place de la technocratie et des populismes, m’ont conduite à me porter candidate aux prochaines élections législatives»

    La page Facebook de la candidate : https://www.facebook.com/florencecorteslegislativesariege2017/?fref=ts

  • L’ADT organise 24 rencontres à destination des acteurs du tourisme ariégeois en 2017

    L’ADT organise 24 rencontres à destination des acteurs du tourisme ariégeois en 2017

    Dans un environnement touristique extrêmement mouvant, la capacité d’une entreprise ou d’un territoire à s’adapter rapidement aux évolutions est une des clés de la réussite. Anticiper, comprendre le besoin du client, proposer des services novateurs sont quelques-unes des solutions à mettre en œuvre. Pour faire les bons choix et utiliser les bons outils, la formation continue se révèle être un véritable investissement, porteur d’avenir et de performance.

    Dans cet optique et pour la 5ème année consécutive, l’Agence de Développement Touristique d’Ariège Pyrénées propose tout un programme de rendez-vous à destination des acteurs du tourisme : découverte sur le territoire mais aussi des ateliers marketing, des formations sur le e-tourisme, des ateliers pratiques…

    24 journées de rencontre et de formation pour permettre à chacun de trouver des pistes concrètes d’action pour renforcer ses compétences, développer son chiffre d’affaire et mieux fidéliser sa clientèle.

    Nouveautés 2017 : mise en place des «Matinales du tourisme».

    Sous forme de conférence-débat, ces rencontres seront un rendez-vous d’informations et d’échanges sur des thématiques au cœur de l’actualité touristique. L’accès à ces Matinales est gratuit, il suffit de s’inscrire par téléphone. La première aura lieu le lundi 24 avril de 9h30 à 11h à la Maison du Tourisme.

    L’intervenant, Dominique Dufour, grand spécialiste des médias sociaux, proposera son analyse sur le rôle et l’importance de l’image dans la communication touristique :

    Hier simple support de communication, l’image est devenu un mode de communication en soi.

    • Comment se servir des photos prises par ses clients, aussitôt partager sur les réseaux sociaux ?
    • Autant de sujets autour desquels échanger et débattre lors de cette Matinale.
    • Comment développer sa notoriété grâce aux images ?

    Informations et inscription au 05 61 02 30 70 – Maison du Tourisme 2 boulevard du Sud à Foix

    Source : Agence de Développement Touristique d’Ariège Pyrénées

  • Le Relais de Poche à Verniolle, un point de rencontre des cultures

    Le Relais de Poche à Verniolle, un point de rencontre des cultures

    Né du besoin qu’avait une troupe de théâtre, «La Lof Compagnie», d’avoir un lieu de répétition, le «relais de Poche» a vu le jour, il y a un an et demi dans un  ancien relais de poste appartenant à Dominique Mourlane.

    De fil en aiguille, le lieu existant, les propositions de spectacles sont venues et le Relais de Poche propose maintenant une programmation alléchante :  de la chanson française, du théâtre, de la danse et du spectacle jeune public, mais aussi des ateliers de théâtre, de danse et de musique. 

    Pour porter et structurer ce projet, une association a été mise en place, «Les amis de Poche», composée des utilisateurs de la salle et de personnes du public. Avec 15 personnes au Conseil d’administration et une petite dizaine qui s’active à la mise en oeuvre (programmation, technique, travaux…), l’association est en permanente évolution, se remettant en question tous les ans mais en gardant en son coeur la valorisation du spectacle vivant et plutôt en langue française.

    Aujourd’hui, le Relais de Poche draine à chaque spectacle – environ tous les quinze jours – une quarantaine de personnes venues de toute la région Occitanie, car si le public est majoritairement ariégeois, il peut venir, selon l’affiche, de Haute-Garonne, du Gers et même de Montpellier.

    Pour entrer au Relais de Poche, il vous en coûtera le prix de l’adhésion, soit, 1 euros par soirée ou 10 euros pour l’année pour autant de spectacle que vous voudrez. La rétribution des artistes se fait au chapeau, une participation libre mais indispensable. 

    Aujourd’hui, l’ambition de Dominique, est d’étendre le projet, pour accueillir un espace « librairie – tartinerie » comprenant également un espace de création culturelle, un écrivain public, et plus si affinités. 

    «Le Relais de Poche est dans son côté nuit avec la salle de spectacle, – explique Dominique – et il y avait encore de la place, donc, il est en cours de réalisation un espace Relais de Poche côté jour, qui sera un lieu toujours lié au texte français, où l’on pourra s’asseoir, manger un morceaux autour des livres, mais aussi un lieu de rencontres, d’échanges, avec des ateliers de créations culturelles, d’écrivains publics… tout ce que chacun y apportera et voudra y trouver».

    Afin de pouvoir bien structurer le projet et se mettre aux normes, l’association fait un appel aux dons sur la plate forme de financement participatif www.zeste.coop, adossée à la Nef, une banque éthique. 

    Ce carrefour des cultures devrait ouvrir le 2 septembre 2017, donc pour que vive la culture en Ariège, vous avez jusqu’à fin mai pour faire un petit « zeste » !  sur www.zeste.coop/le-relais-de-poche

    Relais de Poche
    2, rue de la République
    Verniolle
    06 71 59 82 98

    www.facebook.com/relaisdepoche
     
  • « L’Ariège aime le Vélo » : Amateurs de vélo, votre avis intéresse le département

    « L’Ariège aime le Vélo » : Amateurs de vélo, votre avis intéresse le département

    La pratique du vélo est en plein essor en France et nombreux sont les cyclistes, cyclotouristes et vététistes à parcourir routes, voies vertes et autres chemins de l’Ariège.

    Pour le Département, cet engouement représente un incontournable vecteur de développement et communication. A moins de 100 jours de l’accueil de l’étape du 14 juillet du Tour de France, entre Saint- Girons et Foix, le Département lance une grande enquête pour mieux connaître les profils et attentes des cyclotouristes et cyclosportifs qui arpentent les routes du territoire.

    Cette enquête est accessible à l’adresse suivante, jusqu’au vendredi 9 juin 2017 : ow.ly/Otfh30aMXHp

    A noter que les informations collectées resteront confidentielles. Elles permettront au Département et à ses partenaires d’identifier les axes d’améliorations de la pratique du vélo en Ariège, ainsi que de l’accueil de ses adeptes. Pour que « L’Ariège aime le Vélo » et le prouve !

    Sources : CD09

  • Une éternité à descendre les poubelles, Chroniques d’Olivier de Robert

    Une éternité à descendre les poubelles, Chroniques d’Olivier de Robert

    Nous allons tous y passer bonnes gens, c’est écrit et c’est la seule véritable égalité en ce bas monde. Mais pour combien de temps ?

    Voilà que les apprentis sorciers rêvent que quelques friqués puissent devenir immortels. Vrai ? Mais certains jours, franchement, on leur laisserait…

  • Partage, savoir-faire et convivialité à Lesparrou avec le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Partage, savoir-faire et convivialité à Lesparrou avec le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Le premier rendez-vous printanier du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, donné à Lesparrou,  fut un réel succès, et aura attiré près de 70 personnes ! Pourtant, le temps était plutôt estival en ce samedi 8 avril !

    Néanmoins, cela n’a pas refroidi les habitants du village, les habitués du Pays d’art et d’histoire, les descendants de peigniers ou toutes les personnes attachées à ce qui fait l’identité de notre territoire, et qui sont même venues de loin pour assister à cette animation exceptionnelle.

    Il faut dire que Bruno Evans, spécialiste de l’histoire du peigne, a fait un travail remarquable autour des flux et du commerce de la corne, et a réussi à démontrer, à une assistance complètement acquise, pourquoi et comment les régions de la Plata étaient connectées au Pays d’Olmes au XIXème siècle ; et comment ces flux ont reconsidérés le territoire.

    Erudit, affable, excellent orateur et avec une féroce envie de partager le fruit de ses recherches, Bruno a également évoqué ce négoce « intégral »  de la corne, puisqu’aucune partie de cette matière de demi luxe n’était un rebus. Il a fait de cette conférence un vrai moment d’échange et de partage.

    La convivialité n’aurait pas été au rendez-vous sans un accueil extrêmement chaleureux de la municipalité : plus qu’un verre de l’amitié, ce fut un vrai goûter gourmand et copieux qui fut servi au public nombreux ! Et, après une pause bien appréciée de tous, l’après-midi s’est poursuivi dans les ateliers Azema Bigou à Campredon.

    Remarquable d’enthousiasme, par la précision de son geste et tellement généreux dans le partage de son savoir-faire, M. Azema a littéralement touché le public en ouvrant les portes de son atelier et en détaillant chaque étape de la conception d’un peigne. Un public conscient de la chance d’être avec M. Azema, et cela peut-être pour une dernière visite.

    Une très belle animation et une reprise encourageante des animations pour le Pays d’art et d’histoire !

    Prochain rendez-vous à Mirepoix le samedi 29 avril  «Les autels de marbre au XVIIIème siècle : la polychromie du sacré»

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • En avril, l’agneau sera l’invité vedette dans les assiettes des 5.000 collégiens ariégeois

    En avril, l’agneau sera l’invité vedette dans les assiettes des 5.000 collégiens ariégeois

    Pour les quelque 5.000 demi-pensionnaires des collèges ariégeois*, un jeudi par mois est dédié aux saveurs et aux produits locaux. Après le poulet, la citrouille, la pomme de terre, l’azinat et les laitages, l’agneau sera en vedette le jeudi 20 avril dans les assiettes des collégiens.

    Le repas ariégeois dans lequel les produits locaux entrent majoritairement dans la composition des menus servis aux collégiens de l’Ariège est renouvelé chaque mois, en partenariat avec les responsables et les chefs cuisiniers des établissements ainsi que des diététiciennes du département.

    Pour le Conseil Départemental, cette démarche correspond à la politique engagée depuis 2008 dans le but de proposer au moins un repas par mois, concocté à base de produits locaux. Une initiative qui a pour principaux objectifs d’améliorer la qualité de la restauration dans les collèges, de soutenir les filières agricoles locales, et de sensibiliser les élèves sur l’origine et la diversité des goûts de l’ensemble des produits.

    Cette opération est également confortée par le dispositif initié par le Département en fin d’année 2015, visant à inciter les établissements à accroître leur approvisionnement en produits locaux, dans une logique de valorisation des filières agricoles locales.

    *Les collèges de Vicdessos et Mirepoix ne participent pas à l’opération, ne disposant pas d’un service de restauration géré par le Département.

    Source : CD09