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  • Perrine Laffont au sommet en Chine !

    Perrine Laffont au sommet en Chine !

    Perrine Laffont l’Ariégeoise de l’équipe de France de ski de bosses a enfin retrouvé le podium et à la première place pour la première fois de cette saison du championnat du Monde hier en Chine ! L’épreuve des duels aujourd’hui permettra d’y voir plus clair sur son classement mondial. 

    Perrine a signé la troisième victoire de sa carrière, après celles de Tazawako (Japon) et Moscou (Russie) en 2016. La voilà désormais sur la plus haute marche de son 4e podium de la saison, devant Britteny Cox. De plus Perrine Laffont conforte sa 2eme au général derrière l’Australienne.

    «Je suis de retour sur la plus haute marche du podium ici en Chine ! Beaucoup d’adrénaline et de plaisir sur cette piste technique ! »

    Samedi Perrine  déclarait à Ski Chrono (Dauphiné) «C’est cool ! (…) Il fallait que je me fasse confiance. Je suis passée au-dessus. Rien n’est acquis, peut être que demain ce sera plus compliqué avec les duels. Mais j’apprends.»

  • Bienvenue dans le petit village d’Artigat !

    Bienvenue dans le petit village d’Artigat !

    Décidément, le village d’Artigat fait parler de lui ! 

    Après sa filière Djihadiste et son émir blanc dont on a beaucoup entendu parler après les attentats de 2015, Artigat fait à nouveau la Une dans les colonnes de DDM : 

    L’ancien maire d’Artigat, avait comparu en janvier à la barre du tribunal correctionnel de Foix, poursuivi pour prise illégale d’intérêt dans une affaire immobilière qui remonte à la période où il était le premier magistrat de la petite commune de la Lèze. Il a finalement été condamné ce mardi à une peine de 5000€ d’amende avec sursis. (www.ladepeche.fr/article)

    Il n’en fallait pas plus à notre ami CIRE pour nous concocter un dessin dont il a le secret. 

    Bienvenue à Artigat ! Bienvenue en Ariège ! 

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

     

  • Foix, Danse au pluriel lance un financement participatif pour son 3ème spectacle

    Foix, Danse au pluriel lance un financement participatif pour son 3ème spectacle

    La 3ème Journée Internationale de la Danse en Ariège se basera sur la jeunesse, la ville et la danse. Au programme, 3 jours de spectacle de danse à Foix avec des danseurs amateurs mais également des danseurs professionnels et pré-professionnels pour un gala qui s’annonce fort en spectacle. Cette fois-ci, danse au pluriel dansera sur le Château de Foix, en centre ville, dans différents lieux de la ville, puis un gala de danse et un moment convivial auront lieu pour clôturer ces 3 jours de Journée Internationale de la Danse. 

     Afin que cette journée soit encore plus votre journée, l’association « Danse au pluriel » lance aujourd’hui un financement participatif. C’est à dire un financement qui vous permettra d’être acteur de la réalisation de cet évènement. 
     
    Pourquoi les aider ? 
    • Pour participer à la réalisation d’un évènement ambitieux et culturel, un évènement porteur de valeur (le partage, le plaisir, la découverte). 
    • Pour contribuer au développement et à la promotion de la danse sur le territoire de notre beau département et de notre belle région. 
    • Pour vous faire plaisir et être acteur de cette 3ème Journée Internationale de la Danse en Ariège, une des seules qui existe en France. 
     
    Oui, mais vous y gagnez quoi ? 
    • De 5€ à 100€, plusieurs contreparties sont disponibles, pour tous et pour chaque prix : des visuels dédicacés ; des places ; des t-shirts ; des consommations sur l’évènement ; des portes clés…

    Pour de plus amples informations sur l’opération https://fr.ulule.com/3eme-journee-danse/

    Danse au pluriel compte de nombreux soutiens ; la Région Occitanie, l’Assemblée Nationale, le Département de l’Ariège, l’ITI WorldWide pour l’UNESCO, la Ville de Foix, ainsi que plus de 18 partenaires privés. 

    Leur page Facebook : www.facebook.com/ladanseaupluriel

    Leur site internet : www.ladanseaupluriel.org

  • L’Ariège « frappe monnaie » pour le Salon International de l’Agriculture

    L’Ariège « frappe monnaie » pour le Salon International de l’Agriculture

    L’Ariège aura sa monnaie sur le salon de l’agriculture et ce c’est une entreprise de Lavelanet qui les a produit, celle de Guillaume Lopez.

    Conducteur de travaux à Toulouse, mais passionné depuis toujours par le bois, Guillaume Lopez crée son entreprise de mobilier en bois, LPZ, en juin 2014. Lavelanétien d’origine c’est tout naturellement qu’il s’installe dans sa ville natale.

    Un an plus tard LPZ devient LPZ Gravure et Découpe Laser. Avec sa machine pour faire de la découpe laser CO2 (jusqu’à 6mm d’épaisseur), il peut graver la signalétique intérieure extérieure (Plaques boîtes aux lettres, rues, etc…) des objets publicitaires (Portes clés, badges etc) ou encore des médailles, des plaques militaires, des plaques pour animaux de compagnie, des trophées…, le tout conçu et imaginé à Lavelanet. Guillaume Lopez travaille tous les matériaux (bois, plexiglas, verre, pierre, cuir, plastic, tissus, carrelage…)

    5000 pièces pour le Salon !

    Depuis, l’artisan Lavelanétien a conquis de nombreux marchés et c’est en janvier qu’il est chargé, par l’Agence de Développement Touristique Ariège Pyrénées, de frappé une monnaie ariégeoise pour le Salon International de l’Agriculture qui se tiendra à Paris du 25 février au 5 mars. Avec un côté pile représentant un mammouth et un côté face gravé «fabriqué en Ariège» ces pièces de monnaies seront distribuées aux lauréats des jeux et animations ou aux invités, leur permettant ainsi de consommer les produits ariégeois vendus sur le stand de 120m2 où se relaieront durant 9 jours, 17 exploitants producteurs et artisans. 

    LPZ Gravure et Découpe Laser
    11 rue Victor Hugo – Lavelanet 

    lpzgravure@gmail.com 
    www.facebook.com/societeLPZ

     

     
     
  • Ax-les-Thermes : la 3ème édition hiver du Festival Explos refuse du monde !

    Ax-les-Thermes : la 3ème édition hiver du Festival Explos refuse du monde !

    Mercredi 15 février, la troisième édition « WINTER » du Festival Explos à Ax-les-Thermes, a, pour la première fois de son histoire, refusé du monde. Phil Bence, l’organisateur de l’évènement y voit comme une récompense des efforts effectués depuis plusieurs années pour promouvoir ce festival d’images et de films Outdoor qui attire maintenant, été comme hiver, un public local et de vacanciers de plus en plus nombreux.

    Le début de soirée vers 18h00 n’annonce pas foule, quelques habitués commencent à peine à s’installer dans la salle café-musique du Casino où sont présents les partenaires historiques de l’événement : PETZL, le fabricant français de matériel d’escalade et de spéléologie et Telemark-Pyrénées, l’entreprise locale de vente à distance sur Internet.

    L’apéritif qu’a prévu d’offrir Laurent Boquet de la Ferme du Quié est prévu pour 18h30 et « la cantine » du Festival où une variété de « Chilis » carnés ou végétariens revisités à la mode du chef sont prévus ; l’occasion de permettre aux festivaliers de se restaurer avant une séance d’images explosives et de débats avec les réalisateurs de films.

    Pour le moment, seule la buvette du Festival où, comme à l’accoutumée c’est la Bière VALAX qui rafraîchit les convives, tourne à plein régime !

    L’apéro démarre, les stands se remplissent et les discussions autour de la montagne et des matériels font écho dans cette salle immense où la foule commence à investir les lieux : l’ambiance est à son comble et chacun, accoutré de sa doudoune fétiche ou de ses croquenots, touche l’ADN du festival.

    Nous sommes bien dans un monde de montagne et de passionnés !

    On se connait tous en définitive, la petite communauté de la vallée est venue à son rendez-vous hivernal annuel agrémentée de quelques touristes et prestataires techniques qui viennent de Toulouse ou d’ailleurs. Ce soir, tout le monde est d’ici et tout le monde revendique sa place : on n’est pas « touriste », on fait partie de cette communauté de passionnés de montagne et de sensations fortes, c’est pour ça qu’on est là !

    20h00 : la salle ouvre et la séance va enfin pouvoir commencer. Au bout de quelques minutes, Phil Bence va vérifier si tout le monde  pourra rentrer et compter les places sur les strapontins… Ça coince, la salle est pleine et avec regret, il l’annonce aux quelques retardataires qui sont obligés de repartir pour une autre soirée.

    Dommage pour eux, la soirée de plus de 3 heures se termine vers une heure du matin après 3 films, des échanges avec les réalisateurs, caméramen venus de l’autre coté d’autres montagnes, après la traditionnelle tombola du Festival…

    Phil Bence est crevé mais satisfait…ce sera une autre route pour la prochaine édition estivale…il va falloir trouver une solution pour les prochaines éditions pour faire rentrer tout le monde : pas question de décevoir les fans car la passion de la montagne ici, c’est sacré !

     

     

  • Des jeunes bretons visitent l’Ariège et ses environs

    Des jeunes bretons visitent l’Ariège et ses environs

    Après un premier échange en Bretagne durant l’été 2016 autour des activités nautiques, c’était au tour des jeunes bretons de Trégueux de venir découvrir les richesses de l’Ariège durant les vacances d’hiver. 

    Cet échange s’est fait dans le cadre du jumelage entre les villes de Lavelanet et de Trégueux. Comme thèmes principaux durant ce séjour, les activités autour de la glisse, la découverte du patrimoine et de la gastronomie.

    Outre ces 12 jeunes bretons, un groupe de 14 jeunes issus des secteurs Jeunesse de la Communauté de communes du Pays de Mirepoix et de Lavelanet ont participé, du dimanche 12 au samedi 18 février à ce camp.

    Lundi soir, Trégueusiens, Lavelanétiens et Mirapiciens ont été reçus en mairie par le Comité de jumelage et le maire de Lavelanet.

    Hébergés à l’internat du Lycée Jacquard, ils ont pu découvrir tout au long de la semaine diverses activités choisies par leurs soins avec le concours de leurs encadrants : José Lopez (CCPM), Gladys Munoz et Karine Tolosa animatrices à Lavelanet.

    Au programme : découverte de la cité de Carcassonne, ski aux Monts-d’Olmes mardi et mercredi, veillées, cinéma offert par le Comité de jumelage, découverte de la ville Rose et d’un trampoline parc, visite du marché de Lavelanet et du patrimoine local…

    Pour le Comité de jumelage Emilie Allabert adjointe en charge de la culture a dit son plaisir « à voir vivre de tels séjours d’échanges ». Propos relayés par Marc Sanchez qui a adressé « ses amitiés au maire de Trégueux, Christine Métois, son Conseil et ses administrés ».

  • La préfète de l’Ariège crée une commission locale d’information relatifs au permis exclusif de recherches minières à Couflens

    La préfète de l’Ariège crée une commission locale d’information relatifs au permis exclusif de recherches minières à Couflens

    La préfète de l’Ariège crée une commission locale d’information, de concertation et de suivi des projets et travaux relatifs au permis exclusif de recherches minières à Couflens

    A la suite de la publication au Journal officiel de la République Française du permis exclusif de recherches (PER) de mines à Couflens, le 11 février 2017, la préfète de l’Ariège a signé ce jour un arrêté créant une commission locale d’information, de concertation et de suivi relative à ces projets et travaux.

    La mise en œuvre des études et travaux d’exploration susceptibles d’être menés dans le cadre du permis exclusif de recherches nécessite en effet la concertation et l’information de l’ensemble des acteurs du territoire concernés par le projet d’extraction minière de la société Variscan Mines.

    Pour répondre à cette exigence d’échange et de transparence, la commission sera régulièrement réunie, et regroupe les membres de huit collèges: les services de l’État et établissements publics, les élus locaux et parlementaires, les associations agréées de protection de l’environnement, les associations locales s’étant positionnées sur le projet d’exploration minière, des organismes experts, les acteurs de l’économie et de l’animation du territoire, les organisations syndicales et patronales, ainsi que le porteur de projet.

    Lien vers l’arrêté : AP CLICS 23 fév 2017

    Comme s’y est engagé le secrétaire d’État chargé de l’industrie, le permis de recherche est accordé dans le cadre d’engagements pris par la société Variscan. Ces engagements doivent faire l’objet d’une convention entre l’État et cette société, actuellement en cours de rédaction, qui portera notamment sur la mise en oeuvre d’une étude approfondie sur la présence d’amiante dans le gisement. La commission locale d’information, de concertation et de suivi sera réunie en préfecture de l’Ariège dès signature de cette convention. Elle permettra d’en présenter le contenu, de préciser l’ensemble des éléments relatifs au PER, et donnera l’occasion d’échanges approfondis entre le porteur de projet et la société civile sur le programme d’étude et de recherches.

    Les travaux de la CLICS feront l’objet de comptes-rendus publiés sur le site internet de la préfecture de l’Ariège www.ariege.gouv.fr

    Source : Préfecture de l’Ariège 

  • Margaux février 2017, Cap au Sud

    Margaux février 2017, Cap au Sud

    C’est de Riverton, face au Détroit de Foveaux que j’écris cette nouvelle chronique. Le temps est sec et chaud, le soleil brûle ma peau d’Européenne mais ne m’empêche pas de profiter de la magie de cet endroit. Devant moi des bateaux de pécheurs, des surfeurs sur les vagues, des promeneurs sur une plage de sable fin, un horizon bleu turquoise et au bout, l’Antarctique !!

    Après quelques semaines chargées à faire du volontariat peinture, jardinage et embellissements extérieurs sur la ferme de Karen et Clayton j’ai fini par reprendre route. J’ai quitté Aotea le coeur lourd. On a beau dire … on s’attache aux gens qui ouvrent plus que leur porte. Qui partagent leur vie, celle de leur famille. Qui veulent vous connaître. Ce moment n’est jamais facile, surtout quand on s’est laissé la chance de partager un peu de notre humanité ; assez pour se rendre compte qu’on est tous tellement semblables dans nos rêves, nos joies, nos peurs. 

    Partir donc, en direction de la capitale, Wellington, a été un moment singulier où joie et tristesse se mêlent. D’autant que pour moi, atteindre Welli  (comme disent les gens d’ici), c’était aussi écrire la dernière ligne d’un sacré chapitre ! Car c’est aujourd’hui, à Wellington, que je me sépare de mon van. Après 5 mois d’aventures extraordinaires et presque 12 000 kilomètres parcourus ensemble il est temps de passer le volant à un nouveau voyageur. J’ai le coeur un peu serré et un peu nostalgie … mais le nouveau propriétaire est tellement content de l’avoir trouvé. Voilà les clés … Bonne route ma Duka !

    Me revoilà maintenant à pied avec l’essentiel, juste l’essentiel qui tient dans deux sacs Osprey. Je retrouve les transports en communs, les bus de jour, de nuit et les longues heures d’attente entre 2 correspondances, les retards et les imprévus … L’aventure, quoi ! L’aventure que j’aime tant. Je retrouve mes marques et mes réflexes, plutôt vite. Je passe un petit week end à Wellington, passe une soirée exceptionnelle avec un photographe rencontré quelques semaines plus tôt et sa femme, j’organise la suite … vers l’île Sud .. en mettant cap plein Nord !!! Et oui, il s’avère que remonter vers le Nord en dix heures de bus et prendre un avion depuis Auckland jusqu’à Queenstown soit plus économe qu’autre chose. Pas franchement « eco-friendly ». Pas franchement logique. Mais voilà, un détour de 1800 kilomètres ça coûte moins cher alors pourquoi faire simple quand on peut faire …

    900 kilomètres et 28€ Plus tard le bus de nuit me dépose à l’aéroport d’Auckland là où un Airbus toulousain m’envolera jusque dans le Sud du Sud ! La pluie n’a cessé de tomber. Diluvienne. C’est l’adjectif le plus proche de la réalité pour la décrire. En plus, il y a beaucoup de vent. Le vol est vraiment agité. J’essaie de me concentrer sur le paysage pour oublier les turbulences. 

    On rallie le Sud en moins de 2 heures ; là, je rencontre Stephanie ma nouvelle hôte qui nous conduit vers Kauana, leur ferme dans le Southland toujours plus au Sud, là où les touristes disent que c’est pas beau et que ça ne vaut pas le coup. Je veux voir par moi-même et être au contact des autochtones. Je suis impatiente.

    Elle me présente sa fille, son fils et son mari qui gère une ferme de 320 vaches et 2000 moutons. Rien n’est petit ici. Surtout quand on parle agriculture ! 

    Inutile de te dire que la famille est bien occupée. Ici les fermes se lèguent de père en fils, de famille en famille … on garde les terres. On aime la terre. Les voisins sont tous agriculteurs, on est cernés de pâtures et de champs. Le sud c’est un petit monde ou une grande famille … où tout le monde se connait – pour la petite info, il y a plus d’habitants dans la seule ville d’Auckland que dans toute l’île Sud -.

    Depuis que je suis arrivée je me fais surprendre par la beauté des paysages de l’archipel et depuis l’avion j’ai pu observer les Alpes Néo-Zélandaises, ses sommets enneigés et les lacs bleus de l’Otago … C’est prometteur !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 39.438 kms
    20.533
     en avion

    4.528 en bus
    1.024 en train
    13.303 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

  • La Bastide de Sérou, sur les routes de l’Ariège

    La Bastide de Sérou, sur les routes de l’Ariège

    Située dans le massif du Plantaurel entre Foix et Saint-Girons, La Bastide de Sérou fait partie du PNR des Pyrénées ariégeoises.

    Historiquement Pays des Serones, ancienne peuplade gauloise. Elle fut occupée un temps par les Romains attirés par la région pour l’abondance des gites métallifères. On trouve aussi des traces des Arabes, qui, refoulés vers les Pyrénées après leur échec de Poitiers, s’emparèrent de Foix en 732

    Au Moyen Âge, La Bastide-de-Sérou est chef-lieu de l’une des seize châtellenies du Comté de Foix. Des vestiges sont encore visibles (Amphores de Nescus, lac asséché d’Alzen, mines des Atiels, chemin gallo-romain vers Castelnau-Durban).

    En 1150, la Bastide-de-Sérou s’appelait Montesquieu (Mont Farouche) et était alors composée des quartiers Noir et de la Faurie. En 1246, Montesquieu devient la Bastide d’Antuzan.

    En 1252, la commune passe sous le régime de la charte de Roger IV de Foix qui remet en question le monopole des moulins et forges. La place retrouve son nom primitif et Roger IV l’entoura d’une enceinte de murailles avec quatre portes : la porte du Mas, la porte de Foix, la porte d’Arize et la porte de la Faurie.

    C’est au xive siècle que le bourg prend son nom actuel. Le château, mentionné en 1255, fut rasé sous ordre de Louis XIII. Il abritait une garnison du Comte de Foix, ainsi qu’une prison. Son imposante enceinte était suivie par des escoussières (chemin de ronde). La ville était encore enclose en 1672.

    A savoir :

    Lucien Lafont de Sentenac, directeur des haras de Cluny (années 1920) habitant à Estaniels (proche de La Bastide-de-Sérou) a réhabilité le cheval de Mérens comme cheval de compagnie.

    A voir :

    – Halle du 19éme (1830), avec ses trois mesures à grains en pierre (un hectolitre, un demi-hectolitre et un quart d’hectolitre) : construite sur l’emplacement d’anciennes halles (seconde moitié du XIIème siècle, incendiées en 1621, réparées en 1785), détruites au 19éme siècle qui comportaient 21 piliers.

    – Maisons anciennes à colombage (l’une d’elle remonte à 1645 ; les autres sont du 18éme)

    – Restes de fortifications (Voir étude de J. Baylé) ; Vestiges de remparts et des portes d’entrée ( qui étaient: Porte de Foix; Porte de la Faurie; Porte du Mas; Porte d’Arize) ; Ruines du château démoli au XVIIéme

    Château de La Bourdette (privé) : ayant appartenu à la famille de Morteau depuis le 17éme siècle, il est reconstruit au 19éme.

    – Ancien moulin à farine

    –  « Château de Bugnas » : construit au 17éme siècle sur des fondements datant du XIIème (privé)

    – Mine antique de cuivre gallo-romain au lieu-dit « Le Goutil ». Privé. M.H. : 20/04/1980

    – Tour du Loup : château du 13éme (mention en 1243). Privé. M.H. : 07/12/1994 (de la famille des comtes de Foix) : en cours de « restauration »…

    600px-Blason_ville_fr_La_Bastide-de-Sérou_(Ariège).svgBlason d’azur à une tour d’or sur une terrasse de sinople.

    Sources : fr.wikipedia.org / www.mairielabastidedeserou.fr / www.histariege.com

  • N’a peut-être pas existé… Chroniques d’Olivier de Robert

    N’a peut-être pas existé… Chroniques d’Olivier de Robert

    Avis aux tyrans, aux bombardeurs, et autres quêteurs d’immortalité sur le dos des autres, la postérité leur réserve peut-être (surement !) un cruel épitaphe : « N’a peut-être pas existé »…

  • Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras a lieu tous les ans à une date différente qui est fixée par rapport à la date de Pâques : Il s’agit de la veille du Mercredi des cendres, fête catholique qui marque le début du carême. Ainsi, le Mardi Gras est toujours fixé entre le 3 février et le 9 mars soit 47 jours avant Pâques. Cette année il tombe le 28 février.

    Le carême fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. La durée du Carême est de quarante jours sans compter les dimanches.

    La tradition voulait donc qu’en cette veille du début de période de privation, on faisait « gras » et on en profitait donc pour préparer des beignets, bugnes ou autres fritures mais aussi des crêpes. 

    C’est aussi le jour de mardi gras que s’achèvent la période des carnavals qui a commencé le 6 janvier,  jour de l’Epiphanie. Voilà la raison pour laquelle il est de tradition de se déguiser le jour de mardi-gras.

    En France il ne s’agit pas d’un jour férié, au contraire de la Suisse, du Portugal et du Brésil en particulier.

    La mi-carême, fêtée le jeudi de la 3ème semaine de carême, est également un jour de fête où on fait aussi des crêpes.

    Pourquoi faire autant de crèpes ?

    La logique du bon sens économique ! Le Carême est un temps de jeûne et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les œufs étaient interdits. Mais les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante. C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse pour beaucoup, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles.

    De la même manière, c’est pour vider les réserves qu’on fait des crêpes pour le mardi gras.

    Après la mi-Carême, on attend à nouveau vingt jours pour sortir, décorés de joie pascale, les œufs gardés en réserve.

  • Une maison hantée à Pamiers où aurait vécu Pagnol…Hum Hum

    Une maison hantée à Pamiers où aurait vécu Pagnol…Hum Hum

    C’est dans la dépêche cette semaine que CiRE à plongé son inspiration ; une maison hantée à Pamiers où aurait vécu Marcel Pagnol, vous vous rendez compte ?

    En effet, il paraitrait selon la dépêche que Marcel Pagnol qui fut professeur d’anglais au collège de Pamiers entre 1916 et 1919, aurait vécu dans une maison hantée de la ville à cette époque. C’est une vieille rumeur qui court la cité ariégeoise et qui sera évoquée le 25 février prochain, à l’occasion d’une conférence donnée à Pamiers par Yves Lignon, non pas sur ce sujet directement, mais sur les maisons hantées en général.

    En savoir plus sur : http://www.ladepeche.fr/article/2017/02/16/2518575-pagnol-vecu-maison-hantee-pamiers.html

    Alors pour les fans de soirées spiritisme, sentez-vous prêt et faites tourner les guéridons !

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