Étiquette : agriculture

  • La Bastide de Sérou, FESTIV AGRI : Concours Départemental de Labours – 20 août

    La Bastide de Sérou, FESTIV AGRI : Concours Départemental de Labours – 20 août

    Festiv’Agri est organisé par le Syndicat des Jeunes Agriculteurs de l’Ariège. C’est une occasion pour les Jeunes Agriculteurs de rassembler tous les publics afin de partager un moment convivial et festif autour du thème de l’agriculture.

    Cette année encore, il se déroulera le 20 aout à la Bastide de Sérou, petit village entre Foix et Saint Girons. C’est sur la place située derrière l’école et à proximité du terrain de rugby que vous y découvrirez toutes les animations proposées. Les jeunes agriculteurs ont concocté, comme à leur habitude, un programme qui ravira petits et grands comme des balades à dos d’âne, un taureau piscine, une pêche à la truite…

    Le public aura la possibilité de découvrir les différents animaux, une exposition de matériel neuf ainsi qu’une de tracteurs anciens sans oublier les stands des organisations professionnelles.

    Cette manifestation est l’occasion pour nous, Jeunes Agriculteurs, de démontrer la créativité et le dynamisme de notre profession et de faire partager notre passion du métier.

    Repas 100 % local

    A midi, le public pourra se restaurer sur le site, les Jeunes Agriculteurs ont fait le choix d’opter pour un menu 100% local proposé par une restauratrice du village. La viande, le fromage proviendront des exploitations situées à quelques minutes du lieu de l’évènement.

    A partir de 14h, les spectateurs pourront découvrir les différentes techniques de labour et encourager les participants. Les vainqueurs du concours de labour iront représenter l’Ariège lors de la finale régionale de labours le 2 et 3 septembre dans le Tarn.

    Les Jeunes agriculteurs remercient l’ensemble des partenaires qui les accompagnent lors de cet évènement.

  • Les éleveurs de montagne et les petites fermes abandonnés sur le bord de la route

    Les éleveurs de montagne et les petites fermes abandonnés sur le bord de la route

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Les éleveurs de montagne et les petites fermes abandonnés sur le bord de la route par le ministre de l’Agriculture et la FNSEA!

    Devant faire face un déficit budgétaire de plus d’un milliard d’euros pour financer la PAC 2018, le ministre de l’agriculture, aidé dans ses choix par les sections spécialisées de la FNSEA, a décidé d’envoyer un message fort aux éleveurs des massifs montagneux, et aux fermes de moins de 100 ha (3⁄4 des fermes françaises).

    En effet, pour 2018, le financement de l’ICHN (indemnités compensatoires des handicaps naturels) ne sera assuré qu’à hauteur de 48%. Or, cet outil, structurant pour nos zones de montagnes, car plafonné par actif agricole et pourvoyeur d’emploi, est indispensable aux maintien d’exploitations nombreuses dans nos vallées difficiles.

    De même, le paiement redistributif (aide majorée aux 52 premiers ha), mis en place par Stéphane Le Foll, pour tendre vers une plus juste répartition des aides entre tous les paysans, se voit lui aussi malmené.

    Ainsi, en plus des crises agricoles, des prédations incessantes, les paysans de montagne voient se fissurer ce qui semblait solide pour avancer malgré tout. Tout ceci, sans aucune consultation sérieuse et au mépris des engagements du programme PAC 2015-2020, engagements pris devant les paysans et qui doivent donc être tenus!

    Pour équilibrer le budget de cette PAC 2018, certes l’argent ne tombera pas du ciel mais l’ensemble du budget de la PAC peut être arbitré autrement par la France. Une partie des moyens du 1er pilier de la PAC doivent être redirigés vers le 2ème pilier de la PAC ; qui permet aux états de faire de vrais choix de politique agricole et de soutenir les territoires de montagne et certains modes de production (élevage à l’herbe, agriculture biologique, petites fermes diversifiées …). Et des économies sont possibles en plafonnant les aides du 1er pilier et en les ciblant vers les actifs. Concernant l’ICHN nous demandons un conditionnement : sièges d’exploitation en montagne et agriculteurs de moins de 65 ans.

    La confédération paysanne s’insurge contre cette véritable trahison et en appelle à tous les paysans, ainsi qu’aux élus pour faire pression sur ce gouvernement, pour que la montagne reste belle, certes, mais surtout vivante avec des paysans nombreux !

    David Eychenne
    Co porte-parole Confédération Paysanne Ariège
    06 47 65 08 33 

    Confédération Paysanne Ariège 32, avenue du Général de Gaulle- 09000 Foix-  05 61 02 14 31 – confariege@gmail.com

  • Limitation des prélèvements d’eau agricole dans l’Hers Vif

    Limitation des prélèvements d’eau agricole dans l’Hers Vif

    Depuis le mois de septembre 2016, début de l’année hydrologique, les cumuls de précipitations relevés sont en diminution par rapport à une année normale.

    En Ariège, la situation est aggravée cette année par le déficit d’enneigement en haute montagne. Cette situation nuit à l’alimentation habituelle des cours d’eau lors de la fonte des neiges. Les services de Météo – France prévoient en outre un été chaud et sec.

    La cellule de vigilance compétente pour l’Hers, a été informée, lors de la réunion du 8 juin dernier, du risque de net affaiblissement du débit de l’eau sur l’Hers. Cet affaiblissement a été constaté durant les jours qui ont suivis.

    Compte tenu de cette situation, la Préfète de l’Ariège a décidé, par arrêté préfectoral du 14 juin 2017, d’interdire un jour sur quatre les prélèvements agricoles en eau dans l’Hers Vif.

    Cette mesure s’appliquera à compter du 16 juin 2017, sur le secteur situé de la source de l’Hers à la Bastide de Lordat, et du 18 juin 2017 sur le secteur allant de Tremoulet à la confluence avec l’Ariège.

    L’arrêté préfectoral du 14 juin 2017, publié au recueil des actes administratifs, est consultable sur le site internet des services de l’Etat. http://urlz.fr/5ppa

    Source : Préfecture de l’Ariège

  • La Conf’Ariège est allée mouiller le maillot dans le Golf du Morbihan !

    La Conf’Ariège est allée mouiller le maillot dans le Golf du Morbihan !

    A l’occasion du 15ème congrès national de la Confédération paysanne qui fête ses 30 ans en 2017, 4 paysan(ne)s du département ont fait le déplacement à Muzillac dans le Morbihan.

    À la veille de scrutins nationaux importants, les confédérés ont réaffirmé la nécessité d’une transition vers l’agriculture paysanne pour assurer un développement harmonieux des territoires, des produits de qualité et un revenu pour tous les paysans !

    Il y a urgence, pour nous syndicalistes paysans, de pousser l’État à se doter d’outils législatifs, garants de prix rémunérateurs pour les paysans ! L’heure n’est plus à des actions de résistance face à la libéralisation galopante de l’économie affichée comme un étendard par certains, mais à une lutte de tous les instants comme le rapport d’orientation, voté à l’unanimité, nous y incite !

    Ce congrès électif a été aussi l’occasion de voir Laurence Marandola, installée à Auzat, élue au comité national en tant que titulaire de la région Occitanie, avec 5 autres collègues, et David Eychenne comme suppléant.

    Les justes combats que mène la Confédération paysanne (contre l’industrialisation de l’agriculture, contre la défense des paysans de montagne, pour une juste répartition des aides PAC, pour l’installation, pour la prise en compte des spécificités des petites fermes dans le plan de lutte contre la grippe aviaire, …), face à une FNSEA et une FDSEA ariègeoise aux abonnés absents, font de notre syndicat un atout majeur pour l’ensemble des paysans.

    David Eychenne
    Co porte-parole de la Confédération paysanne de l’Ariège

  • En avril, l’agneau sera l’invité vedette dans les assiettes des 5.000 collégiens ariégeois

    En avril, l’agneau sera l’invité vedette dans les assiettes des 5.000 collégiens ariégeois

    Pour les quelque 5.000 demi-pensionnaires des collèges ariégeois*, un jeudi par mois est dédié aux saveurs et aux produits locaux. Après le poulet, la citrouille, la pomme de terre, l’azinat et les laitages, l’agneau sera en vedette le jeudi 20 avril dans les assiettes des collégiens.

    Le repas ariégeois dans lequel les produits locaux entrent majoritairement dans la composition des menus servis aux collégiens de l’Ariège est renouvelé chaque mois, en partenariat avec les responsables et les chefs cuisiniers des établissements ainsi que des diététiciennes du département.

    Pour le Conseil Départemental, cette démarche correspond à la politique engagée depuis 2008 dans le but de proposer au moins un repas par mois, concocté à base de produits locaux. Une initiative qui a pour principaux objectifs d’améliorer la qualité de la restauration dans les collèges, de soutenir les filières agricoles locales, et de sensibiliser les élèves sur l’origine et la diversité des goûts de l’ensemble des produits.

    Cette opération est également confortée par le dispositif initié par le Département en fin d’année 2015, visant à inciter les établissements à accroître leur approvisionnement en produits locaux, dans une logique de valorisation des filières agricoles locales.

    *Les collèges de Vicdessos et Mirepoix ne participent pas à l’opération, ne disposant pas d’un service de restauration géré par le Département.

    Source : CD09

  • L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    Il y a quelques semaines, sur notre page FaceBook, nous avons été interpelés par un de nos « fans » qui nous donnait connaissance d’un article du journal écologique Reporterre intitulé :  «La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes» (voir l’article) et  nous indique que de nombreux cours d’eau ariégeois sont menacés. Lisant l’article, nous prenons connaissance de l’association «Le Chabot» avec qui nous prenons contact. Quelques jours plus tard nous rencontrons son porte-parole, Monsieur Henri Delrieu et son Président Monsieur Bernard Danjoie, au bord du ruisseau des Trois Bornes sur la commune de Montaut et ils nous expliquent le combat de l’association.

    L’association le chabot  est agréée association de protection de l’environnement, elle est est membre de France-Nature-Environnement (FNE). Elle est très attachée au principe de l’action en partenariat avec les autres associations intéressées au milieu naturel rivière : Comité Ecologique Ariégeois, Pêcheurs, associations de protection d’autres cours d’eau.

    Tout commence avec la Lema

    La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30 décembre 2006, transpose dans le droit français une directive européenne sur l’eau adoptée en octobre 2000. Cette loi a pour objectif — entre autres — de parvenir à un « bon état » écologique des masses d’eau douce d’Europe d’ici 2015 ( on devait atteindre 70% de bon état écologique des masses d’eau douce en 2015, en 2017 nous en sommes à 30%).

     La FNSEA, qui sait à quoi s’en tenir, y voit une menace directe : l’agriculture industrielle dissémine massivement des pesticides et pollue les rivières et les rivages avec ses nitrates. En 2014, l’Europe a d’ailleurs condamné une nouvelle fois la France pour sa politique trop laxiste contre l’épandage des nitrates. (Art. Repoterre)

    Le combat de l’association Le Chabot

    «Le 1er ministre, Manuel Valls, devant le congrès de la FNSEA, a été très clair» Explique Henri Delrieu  «moins de contrôles, des contrôles plus ciblés, donc à terme moins de fonctionnaires sur ces dossiers, moins de loi sur l’eau… et donc moins de protection de nos cours d’eau. »

    «Le ministère a donc confié une mission à notre députée Frédérique Massat qui a travaillé 25 points pour alléger la pression de la loi sur l’eau sur la profession agricole notamment. Dans cette proposition d’allègement figure la révision de la géographie hydrographique de la France, sans géographes, sans hydrologues, sans scientifiques, sans tenir compte des multiples jurisprudences, mais sous la pression du lobby agricole et pour satisfaire des intérêts particuliers et économique. Tout le travail qui a été effectué par des cartographes pendant plus de deux siècles est aujourd’hui remis en cause.»

    «L’enjeu aujourd’hui, est de redéfinir et cartographier ce qui sera désormais considéré comme un cours d’eau et donc « soumis à la loi sur l’eau » et aux contrôles y afférents – ou pas.

    Le réseau chevelu, constitutif de nos cours d’eau, mais souvent non cartographié et ne portant pas forcément de nom propre, est dans le collimateur et risque fort d’en prendre un vilain coup

    «Notre travail récent en partenariat avec le CIAPP (Conseil International pour la Protection des Pyrénées) nous a permis de voir rapidement les risques à partir de l’exemple d’un chevelu que nous venions d’étudier : le Crieu.  Des sources vont « disparaître », des tronçons ne seront plus pris en compte, des zones humides ne seront plus protégées, des affluents seront effacés.

    Tout au long de la concertation nous avons réaffirmé nos positions à savoir qu’un un cours d’eau est qualifié par :

    • la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, y compris un cours d’eau naturel à l’origine rendu artificiel par la suite,
    • la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, apprécié au cas par cas en fonction des données climatiques et hydrologiques locales.

    Cette appréciation du débit rend caduque toute définition qui exigerait plus de six mois de débit par an. Elle permet de reconnaître les cours d’eau à régime atypiques, temporaires et non permanents.

    Au regard des objectifs fixés par la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) d’atteinte du bon état écologique de l’eau, consciente du risque évident d’oublis sur une carte établie dans la précipitation et sous la pression de syndicats professionnels ayant clairement annoncés leur désir d’une cartographie réduite, notre association retient pour seuls critères, ceux reconnus et validés par les juridictions.

    Ainsi nous demandons à ce que soit retenu comme cours d’eau :

    • l’intégralité du linéaire du chevelu, constitutif à part entière de notre réseau hydrographique, tel que présent sur les cartes IGN au 1/25000 ième 
    • à partir des documents issus de BD Topo (Base de données topographiques) et BD Carthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère chargé de l’environnement), tous les cours d’eau recensés en bleu foncé ou clair, continu ou intermittents, nommés ou non, ainsi que tous ceux en rose (à quelques rares exceptions confirmées contradictoirement sur le terrain)
    • les affluents ou portions de cours d’eau, oubliés de la cartographie issus de BDC ou BD Topo, que nous ajoutons en rouge sur les extraits de carte ci-joints. Ces ajouts, très partiels et incomplets, ne limitant pas la base définitive des observations que nous pourrions relever ultérieurement.

    Ainsi, c’est cours d’eau par cours d’eau que se fait actuellement l’analyse. Vous comprendrez que les professionnels, agricoles, forestiers, industriels… qui ont des intérêts économiques forts à voir des cours d’eau disparaître et avec, leur protection, sont à l’œuvre et déjà bien organisés.

    Si nous restons l’arme au pied, ce sont des centaines de milliers de cours d’eau en France qui vont perdre leur statut de masse d’eau.

    Si nous n’intervenons pas, le rapport Massat aura donc abouti à une opération de « grand nettoyage par le vide » de la loi sur l’eau.

    Notre association s’est engagée très tôt sur ce difficile dossier. Nous avons à ce jour établis près de 100 fiches de reconnaissance cours d’eau. C’est considérable et notre action s’est fait connaitre au niveau national»

    Henri Delrieu – Porte parole de l’association « Le Chabot »

    Quelques exemples :  Cartographie des cours exemple

    Les articles de Reporterre: 

    reporterre.net/Quand-le-gouvernement-et-la-FNSEA-redessinent-la-carte-des-cours-d-eau

    reporterre.net/La-FNSEA-veut-faire-disparaitre-les-petits-cours-d-eau-de-nos-cartes

     

  • Deux millions d’euros pour les agriculteurs et éleveurs du PNR

    Deux millions d’euros pour les agriculteurs et éleveurs du PNR

    Le Comité régional de sélection des Projets Agro Environnementaux et Climatiques vient de rendre sa décision : le projet présenté par le Parc naturel régional (PNR) des Pyrénées Ariégeoises va bénéficier d’une enveloppe totale de presque 1,5 millions d’euros, pour la période 2017-2018.

    Ceux-ci viennent s’ajouter aux 500 000 euros attribués précédemment, sur la campagne 2015, soit un total de presque 2 millions d’euros. A l’échelle régionale, c’est l’une des plus importantes enveloppes financières mobilisées.

    Ces crédits sont destinés aux agriculteurs et éleveurs du PNR, pour le maintien de leurs « bonnes pratiques » agricoles et pastorales en lien avec l’environnement, le climat et la biodiversité.

    Cette année, 5 territoires du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises sont ouverts à la contractualisation dont 2 nouveaux : les zones à thématique « corridors » de la Trame Verte et Bleue du PNR et les pelouses où la présence du Lézard ocellé, espèce protégée, a été attestée.

    Grâce au programme Natura 2000, une des originalités de cette année est également d’ouvrir à la contractualisation les estives du Valier et du Biros, dans le Couserans ainsi que les Quiés du Tarasconnais. La Fédération Pastorale de l’Ariège animera ce dispositif auprès des éleveurs et groupements pastoraux concernés, pour une enveloppe totale de 1 million d’euros qui leur est destinée.

    Ainsi, depuis 2015, le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises a construit des projets agroenvironnementaux au bénéfice des agriculteurs sur les zones humides, les corridors biologiques, les sites Natura 2000… et certaines espèces à fort enjeu patrimonial : le papillon Azuré des mouillères et le Lézard ocellé.

    Les mesures agro-environnementales sont financées par l’Union Européenne (FEADER) et par l’Etat (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche). La Région Occitanie est l’autorité de gestion des fonds européens.

    Les agriculteurs et éleveurs des territoires concernés sont approchés dès à présent, afin de souscrire ces mesures dans le cadre de la campagne PAC-MAEc 2017, qui doit se terminer le lundi 15 mai 2017

  • La Bastide de Sérou, La Confédération Paysanne met les pieds dans le plat – 30 mars

    La Bastide de Sérou, La Confédération Paysanne met les pieds dans le plat – 30 mars

    Les éleveurs et éleveuses de la Confédération paysanne de l’Ariège, passionnés par leur métier et soucieux du bien-être animal, ont décidé de prendre la parole sur ce thème délicat.

    En effet, pour ne pas laisser les seuls « défenseurs » de la cause animale communiquer, souvent de manière caricaturale, sur les conditions de vie et d’abattage des animaux d’élevage, nous avons choisi d’ouvrir le débat et de sortir de l’entre-soi en organisant une grande soirée ouverte à tous !

    Un temps de débat et d’échanges suivra l’intervention de Jocelyne Porcher, sociologue et directrice de recherche à l’INRA, qui travaille depuis de nombreuses années sur ce thème, non pas contre, mais avec les éleveurs sur les conditions du bien-être animal. Participeront également à cette soirée, M. Rey directeur des abattoirs de Pamiers et Christophe Gouazé pour le collège des éleveurs de la SCIC de l’abattoir de St Girons.

    Aussi, paysans, éleveurs, consommateurs, élus, brisons les tabous et débattons sereinement ensemble d’un sujet sensible avant que l’actualité ne s’invite dans notre manière d’exercer notre métier.

    Venez nombreux jeudi 30 mars 2017 à La Bastide de Sérou à partir de 20h00, salle Jean Nayrou.

    David Eychenne
    co porte-parole de la Conf’09

  • La Bastide de Sérou, État des lieux des fermes de montagne et des productions diversifiées – 30 mars

    La Bastide de Sérou, État des lieux des fermes de montagne et des productions diversifiées – 30 mars

    L’ADEAR et la Confédération Paysanne mettent en avant une agriculture ariégeoise forte de sa diversité 

    Les fermes avec productions diversifiées (maraîchage, arboriculture, apiculture, PPAM, élevage laitier- fromager…) sont bien présentes en montagne ariégeoise, aux cotés et de façon complémentaire avec les activités pastorales transhumantes. Ces fermes valorisent de petites surfaces avec des productions de qualité, sont créatrices de valeur ajoutée et d’emplois, favorisent la structuration des territoires et le lien avec les consommateurs.

    Or, elles sont techniquement, administrativement et financièrement bien moins soutenues, voire pas du tout ; que ce soit dans le parcours à l’installation ou dans le développement de leurs activités. On constate aussi un manque crucial de données quantitatives et qualitatives relatives pour ces fermes.

    Depuis le colloque « Agriculture de Montagne » organisé à Ax-Les-Thermes en novembre 2015, la Confédération paysanne a ouvert un vaste chantier dans le département mais également avec les autres massifs français autour de ce sujet ; en particulier avec une étude statistique menée avec le Ministère de l’Agriculture et un projet de recherche mené en Ariège avec l’Université. Ce travail est aujourd’hui important afin d’apporter des solutions efficaces et innovantes pour soutenir ces productions et ainsi contribuer à faire vivre les territoires de montagne.

    Une première étude a donc été réalisée par des étudiantes de l’université de Foix. Elles ont rencontré et mené des entretiens auprès d’une vingtaine de paysan-ne-s ariégeois pour ensuite analyser les atouts, difficultés et besoins de ces fermes qui participent fortement à la richesse du territoire ariégeois.

    Nous vous invitons à venir nombreux participer au Café Paysan, jeudi 30 Mars prochain à 14 h, à la salle Jean Nayrou de la Bastide de Serou. Il s’agira d’un moment de rencontre entre paysans, universitaires, élus, citoyens et administrations pour présenter les enjeux et le contexte du projet, écouter la restitution de l’étude menée par les étudiantes, débattre sur la situation de ces productions en Ariège.

    David Eychenne
    co porte-parole de la Conf’09

    Matthieu Chatenet
    Président de l’ADEAR 09

  • Grippe aviaire : la Confédération paysanne de l’Ariège rencontre le sous-préfet de Pamiers

    Grippe aviaire : la Confédération paysanne de l’Ariège rencontre le sous-préfet de Pamiers

    Le 1er mars 2017, 4 membres de la Confédération paysanne de l’Ariège dont 2 éleveuses de volailles, ont rencontrés Mr Bernié , sous-préfet de Pamiers ; Mr Novellas, DDT de l’Ariège ; Mr Bontour et Mme Lacoste, DDCSPP de l’Ariège.

    Le virus est un virus présent dans la faune sauvage, certes, déclencheur peut-être, mais non la cause même de l’épidémie qui est directement en lien avec les filières longues et l’élevage industriel (grande concentration des reproducteurs, des couvoirs, immensité des élevages, entassement des animaux, régions saturés en élevage spécifique). Cette crise touche l’ensemble de la filière et l’emploi. Des couvoirs ferment, des vendeurs d’aliments mettent des salariés au chômage technique, des éleveurs se demandent s’il ne faut pas mieux tout arrêter et d’autres ont déjà arrêté… Les éleveurs qui pour la plupart ne sont pas naisseurs craignent dans quelques temps de ne plus réussir à s’approvisionner en poussins, et donc de ne plus avoir de production à vendre ! L’abattage préventif est un échec total et devient un abattage massif qui sera la cause d’une grosse perte de diversité génétique ! Les volontés de confinement ne sont pas acceptables : qualité des produits, atteinte à l’image des produits, au bien-être des animaux notamment au niveau sanitaire. Ce confinement ne supprimera pas la dissémination par la filière industrielle. Récemment, les éleveurs ont pris connaissance d’une augmentation (de 350% dans certains cas !) de la cotisation FMSE de la MSA, faisant porter aux agriculteurs le poids d’une crise qui vient de l’organisation industrielle de la production.

    La Confédération paysanne de l’Ariège demande à l’administration :

    de reconnaitre les impossibilités pour les petites unités de production d’appliquer à la lettre et au quotidien certaines mesures de biosécurité (lavage du tracteur à chaque fois qu’il quitte l’unité de production, particularités des fermes pédagogiques…) et d’en faire part à l’ensemble des éleveuses et éleveurs concernés afin qu’ils s’allègent de cette pression psychologique ;

    une adaptation aux petites structures et une simplification des fiches de suivi que les éleveurs doivent quotidiennement remplir et qui garantissent la mise en place des consignes de biosécurité ;

    la mise en place de nouvelles aides pour la mise en place des mesures avec un plancher de 1000 € d’investissement et non 3000€, ainsi que l’accès à ces aides aux cotisants solidaires.

    de lancer un travail à l’échelle départementale ou régionale sur la structuration de la filière. Dans un premier temps il faut favoriser plus de couvoirs, plus locaux, pour moins de transports. Des éleveurs sont aussi prêts à mettre en place leur propre couvoir pour avoir toute la chaine sur leur unité de production (de la reproduction à l’abattage et la vente), ce qui semble la seule issue à cette crise en favorisant aussi un travail sur la diversité des races, pour que la diversité des terrains immunitaires limite la fragilité à une épidémie. Pour cela, il faut mettre en place un soutien à la fois technique et financier.

    Sur toutes les questions évoquées, la délégation a été écoutée, des solutions ont été proposées, et nous souhaitons que des avancées sur la gestion de la crise avicole à court terme et sur le changement d’organisation de la filière à moyen terme se mettent en place après ces intéressants échanges.

    Foix, le 15 mars 2017
    David Eychenne,
    Co-porte-parole de la Confédération Paysanne 09

    32 avenue du Général de Gaulle – 09000 Foix           
    05 61 02 14 31 ( permanence les mardi, mercredi et jeudi)
    confariege@gmail.com

     
  • Prolongation de l’aide exceptionnelle aux jeunes bovins

    Prolongation de l’aide exceptionnelle aux jeunes bovins

    Dans un contexte de difficultés dans les secteurs de l’élevage européen, la Commission européenne a adopté le règlemement du 8 septembre 2016 afin d’octroyer une aide d’adaptation exceptionnelle aux secteurs de l’élevage en vue de stabiliser les marchés.

    Dans le cadre de ce règlement, la France a décidé de mettre en place une aide aux jeunes bovins pour inciter la sortie de jeunes bovins mâles plus légers et ainsi enclencher une dynamique de réduction de la production de viande sur le marché. L’aide permettra de compenser le manque à gagner de l’éleveur en lien avec le faible poids de l’animal lors de la vente.

    La direction départementale des territoires de l’Ariège informe les éleveurs de la prolongation du dispositif et du report de la période de dépot des dossiers de demandes d’aide.

    Bénéficiaires de l’aide

    Est considéré éligible à l’aide exceptionnelle le dernier éleveur détenteur d’un animal éligible l’ayant détenu au moins 60 jours.

    L’exploitation doit obligatoirement être immatriculée au répertoire SIREN de l’INSEE par un numéro SIRET actif au moment du dépôt de la demande et du paiement.

    Animaux éligibles à l’indemnisation

    Jeune bovins mâles issus de race allaitante (race à viande) ou croisés (définis comme animaux ayant l’un des deux parents issu d’une race à viande),

    Agés de 13 à 24 mois à la date de l’abattage si l’animal est abattu en France métropolitaine ou à la date de l’émission du certificat sanitaire si l’animal est exporté,

    Dont le poids est inférieur à 360 kg de carcasse si l’animal est abattu en France ou à 680 kg de poids vif pour les animaux exportés destinés à l’abattage (et non à l’engraissement),

    Abattus ou vendus à l’export du 1er janvier au 30 avril 2017. La date effective de l’export doit être antérieure au 15 juin 2017.

    L’aide forfaitaire est de 150 € par animal jusqu’à consommation de l’enveloppe allouée. L’indemnisation se fera à partir de 3 animaux éligibles soit 450 € d’aide minimum.

    Deux périodes de dépôt sont ouvertes auprès de France AgriMer par téléprocédure :

    – du 3 au 14 avril 2017 (période 1): uniquement les animaux éligibles du 1er janvier au 28 février,

    – du 2 au 31 mai 2017 (période 2): pour les animaux éligibles du 1er janvier au 30 avril.

    La demande peut se faire selon 2 modalités :

    – Par période de dépôt sous condition du respect des 3 animaux éligibles par demande,

    – En une seule fois pour l’ensemble des animaux éligibles du 1er janvier au 30 avril 2017 avec un minimum de 3 animaux éligibles.

    Contact à la direction départementale des territoires: Jean-Marc Maurel 05 61 02 15 48 jean-marc.maurel@ariege.gouv.fr

    Source : Préfecture de l’Ariège

  • Action des faucheurs volontaires :  La Confédération paysanne solidaire !

    Action des faucheurs volontaires : La Confédération paysanne solidaire !

     

    La Confédération paysanne de l’Ariège est solidaire de l’action de sensibilisation à la dangerosité des pesticides tels que le Glyphosate, menée par le collectif des Faucheurs Volontaires.

    Nous souhaiterions par ailleurs, que soit appliquée dans les plus brefs délais, la loi, même retoquée par les sénateurs, qui interdit la pulvérisation de pesticides à proximité immédiate des écoles et autres lieux accueillant du public sensible à ce risque de pollution.

    C’est une question de santé publique, dont agriculteurs et services de l’État doivent se saisir !

    David Eychenne
    Co porte-parole de la Confédération paysanne de l’Ariège