Étiquette : archéologie

  • Mazères : Atelier « Les jeux d’enfants au Moyen Age » – 10 octobre

    Mazères : Atelier « Les jeux d’enfants au Moyen Age » – 10 octobre

    Cet atelier permet aux enfants et aux plus grands de découvrir grâce à l’archéologie les jeux des enfants au Moyen Âge ! Jeu de la Moure, du toton ou du jonchet, ils n’auront plus de secrets.

    Plusieurs jeux seront mis à disposition pour jouer en famille…

    D’une durée de 2h l’atelier comprend une visite du musée en lien avec la thématique. Les familles sont invitées à prévoir un goûter. Pour ces animations les enfants devront être accompagnés d’un adulte

    Pour les 6-12 ans. Gratuit. Sur réservation (places limitées)

    mercredi 10 octobre de 15h00 à 17h00

    Musée de l’Hôtel Ardouin – Rue Castellane 
    09270 Mazères
    05.61.60.24.62

    www.ville-mazeres.fr/Musee-d-Ardouin

    www.facebook.com/museeardouin.mazeres

  • Mazères : Les ateliers archéologiques du Musée de l’Hôtel Ardouin – juillet / Août

    Mazères : Les ateliers archéologiques du Musée de l’Hôtel Ardouin – juillet / Août

    Le Musée de Mazères est consacré à l’histoire de la ville et aux personnages illustres qui y ont séjourné, notamment Henri IV, dernier comte de Foix.

    L’exposition permanente « Barbares en Gaule du sud », située sur deux niveaux, est dédiée à la fouille de la nécropole de Bénazet. Elle permet découvrir les Wisigoths, les Francs et les Aquitains, qui ont peuplé le midi toulousain au travers de leurs cultures et modes de vie grâce à plus de 200 pièces archéologiques originales.

    Découvrons le Moyen Age en famille

    Des ateliers destinés aux enfants de 6 à 12 ans. Ils durent 2h et comprennent une visite du musée en lien avec la thématique. Les familles sont invitées à prévoir un goûter. Pour ces animations les enfants devront être accompagnés d’un adulte. Ils sont gratuits et l’inscription est obligatoire au 05.61.60.24.62

    samedi 28 juillet : Découvre la vaisselle du Moyen Age ! 15h30-17h30

    Cet atelier permet aux enfants et aux plus grands de découvrir la céramique médiévale. De sa fabrication à sa redécouverte lors de fouilles, vous comprendrez le travail de l’archéologue (puzzle en 3D, remontage d’une copie de céramique médiévale…)

    samedi 11 août : Armes, bijoux et monnaie, le métal au Moyen Age 15h30-17h30

    Cet atelier permet aux enfants et aux plus grands de découvrir les objets en métal de l’époque médiévale : bijoux, fibules, épées, plaques-boucles, scramasaxe ou la monnaie… Vous pourrez réaliser un objet imitant le bronze, l’or ou l’argent, cloisonné de pierreries ou de verroteries.

    dimanche 19 août : Comment s’habille-t-on au début du Moyen Age ? 15h30-17h30

    Cet atelier permet aux enfants et aux plus grands de découvrir le vêtement mérovingien. Chaque participant pourra créer sa bourse, son fermoir ou ses chaussures.

    mercredi 29 août : Visite des 5 sens 15h30-17h30

    Visite inédite du musée suivie de mini-ateliers qui permettront aux enfants et aux plus grands de découvrir autrement le musée de Mazères et l’époque médiévale : toucher, sentir, voir, entendre et goûter.

    Musée de l’Hôtel Ardouin – Rue Castellane 
    09270 Mazères
    05.61.60.24.62

    www.ville-mazeres.fr/Musee-d-Ardouin

    www.facebook.com/museeardouin.mazeres

     

  • Goulier : Le castrum de Montréal-de-Sos, 16 ans de recherches archéologiques – 22 juin

    Goulier : Le castrum de Montréal-de-Sos, 16 ans de recherches archéologiques – 22 juin

    Une conférence de Florence Guillot, membre du Conseil scientifique du PNR Pyrénées ariégeoises.

    16 ans de fouilles, 3 ans de synthèse, une aventure humaine !

    L’oppi- dum de Montréal-de-Sos transformé en château par les comtes de Foix a livré quantités d’informations sur son histoire.

    Au cours de sa conférence, Florence Guillot dressera le bilan de la grande fouille archéologique de ce site occupé depuis la protohistoire jusqu’au XIVème siècle.

    Mairie de Goulier – Vendredi 22 juin à 20h30 – Entrée gratuite.

  • Tarascon / Saint-Lizier : Un week-end sous le signe de l’Archéologie et de la Préhistoire – 16 & 17 juin

    Tarascon / Saint-Lizier : Un week-end sous le signe de l’Archéologie et de la Préhistoire – 16 & 17 juin

    Cette année, la Nuit de la Préhistoire et les Journées Nationales de l’Archéologie se déroulent le même week-end. L’occasion est ainsi offerte de découvrir le très riche patrimoine de l’Ariège.

    Le 16 juin, Nuit de la Préhistoire au Parc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège

    La Nuit de la Préhistoire va permettre de visiter gratuitement le Parc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège de façon insolite, mystérieuse et gratuite de midi à minuit.

    Si tout au long de la journée, les visiteurs découvriront ou re- découvriront les animations du Parc de la Préhistoire comme l’atelier d’archéologie, le campement préhistorique, la taille du silex, l’allumage du feu ou encore le nouvel atelier d’art préhistorique «la grotte des bisons», la soirée sera l’occasion de proposer un spectacle où l’air sera le fil conducteur.

    À partir de 21h, des centaines de bougies vont illuminer les cascades, lacs, arbres et campement préhistorique. Cet éclairage naturellement intimiste et féérique incitera à déambuler, voyager et flâner dans le parc.

    À 22h30, la troupe «Porté par le vent» complètera cette mise en lumière en proposant une création artistique inédite alliant spectacle musical, animaux fantastiques lumineux et pyrotechnie. Un véritable ballet aérien et onirique attendra les visiteurs.

    Pour l’occasion, le restaurant du Parc proposera un menu spécial. La réservation est vivement conseillée mais que les retardataires se rassurent, une formule de restauration rapide sera également possible sur place.

    Les 16 et 17 juin, Journées Nationales de l’Archéologie au Parc de la Préhistoire de Tarascon-Sur-Ariège et au Palais des évêques de Saint-Lizier

    Rendez-vous culturel et scientifique national, les Journées Nationales de l’Archéologie ont pour objectif de sensibiliser le public à la richesse et à la diversité du patrimoine archéologique, aux résultats de la recherche et aux différentes disciplines et méthodes. Ces journées sont l’occasion de faire découvrir les nombreuses facettes de l’archéologie à travers la visite de chantiers de fouilles, de sites archéologiques, d’exposition temporaire ou autour de rencontres et de conférences avec les archéologues.

    Les 16 et 17 juin, le Centre de Conservation et d’Études (CCE) situé au coeur du Parc de la Préhistoire sera ouvert au public et permettra aux plus curieux de découvrir la richesse de ses collections.

    Ce lieu, au service de la recherche archéologique en Ariège, a pour vocation de conserver le mobilier archéologique du département et de le mettre à disposition des archéologues et des chercheurs. Si l’archéologie révèle parfois des «trésors», les traces et objets plus modestes fournissent souvent des informations primordiales à la compréhension d’une époque ou d’un site de fouille. Après une présentation des grands principes de l’archéologie et une visite guidée des différents espaces et de leurs fonctions, les visiteurs pourront admirer des objets archéologiques authentiques et jouer au jeu «Opération archéo». L’entrée est gratuite et sur réservation.

    À Saint-Lizier, c’est le rempart gallo-romain attenant au Palais des évêques que l’on pourra découvrir ou re- découvrir, des travaux de dévégétalisation ayant été fait au printemps.

    Il fait partie des biens culturels inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des «Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France». Datant de l’Antiquité tardive, ce rempart est presque entièrement conservé. Par ses dimensions, il est un précieux témoignage des systèmes de fortification de cette période dans les Pyrénées.

    Le 16 juin, à 16h, Robert Sablayrolles, professeur émérite d’histoire et archéologie romaines à l’université de Toulouse-Jean Jaurès, donnera une conférence sur le sujet suivie d’une visite du lieu.

    Le 17 juin à 16h, Robert Sablayrolles proposera une visite guidée du rempart.

    L’entrée est gratuite pour ces deux évènements et la réservation est conseillée.

    Infos pratiques
    05 61 05 10 10
    www.sites-touristiques-ariege.fr 

  • L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    Florence Guillot nous parle des 16 ans de fouilles archéologiques au château de Montréal-de-Sos et de la sortie de l’ouvrage collectif « Le castrum de Montréal-de-Sos – 16 ans de recherches archéologiques sur une fortification des Pyrénées Ariégeoises »

    Une interview passionnante dans laquelle Florence nous raconte 16 ans de travail sur un site majeur de l’Ariège.  

    Montréal-de-Sos est un éperon calcaire de la montagne pyrénéenne, tout en rudesse, en pentes, rochers et falaises. Depuis l’Age du Bronze moyen, les dominations sociétales s’y succédèrent, voire s’y emboitèrent.

    Ce sommet surplombe un bassin de vie de la haute vallée de l’Ariège, niché au pied de sommets culimnants au-delà de 3000 m d’altitude, aujourd’hui crête frontière entre France, Andorre et Catalogne. Le site est connu dans quelques rares actes médiévaux pour avoir été un castrum des comtes de Foix aux XIIIe et XIVe siècles.

    Treize années de fouilles archéologiques puis, trois annés d’études supplémentaires, ont permis de restituer une image des occupations humaines, tant pour leurs aspects architecturaux que pour leurs artefacts.

    Cet ouvrage présente ces résultats, de l’occupation protohistorique à celle de la fin du XIVe siècle de notre ère, traitant des bâtis, des espaces, des fonctions du site et des objest exhumés. Parmi ces derniers, des découvertes étonnantes ont été réalisées, telles ces centaines de pierres gravées de dessins, plus rarement de textes. L’une d’elles est un fragment inédit d’un poème de troubadour en occitan. Une autre porte la figuration de chevaliers et d’une fortification médiévale…

    L’ensemble des éléments mis au jour témoigne d’aspects peu connus sur la vie quotidienne des habitants de ce type de castrum montagnard.

    Montréal-de-Sos en chiffres 

    • Occupation du château de -1400 (époque du bronze) à +1400 (Comptes de Foix)
    • 30.000 heures de fouilles
    • 500 fouilleurs bénévoles
    • 15.000 heures d’études (pour établir les rapports de fouilles)
    • 2.000 heures d’écriture

    Le Château n’a néanmoins pas encore révélé tous ses secrets, puisqu’il reste encore un habitat exceptionnel à fouiller. Exceptionnel, car occupé entre le VIIème et le début IXème siècle après JC (haut moyen-âge). 

    «On fouille très peu cette époque là, c’est l’époque sur laquelle on a le moins d’informations. En général on trouve du cimetière, cela apporte des choses bien sûr, mais moins que de fouiller des habitats. On a pu en fouiller une toute petite partie, juste pour vérifier qu’il existait et qu’il n’était pas perturbé par les moyenâgeux. Il y aurait encore deux ans de fouilles mais ce serait exceptionnel pour les Pyrénées» explique Florence Guillot

    En attendant une suite éventuelle des fouilles de Montréal-de-Sos, vous pouvez toujours aller vous y balader, vous y découvrirez un panorama magnifique sur la Haute Vallée de l’Ariège. Et si vous voulez en savoir plus sur le château, rendez-vous à la Maison des Patrimoines d’Auzat, ou procurez vous ce passionnant ouvrage : www.librairie-archeologique.com

    Ont collaboré à cet ouvrage : Florence Guillot – Nicolas Portet – Nicolas Chassan – Enrico Cangini – Julie Massendari – Francis Dieulafait  – Guillaume Verrier – Arnaud Coiffé – Stéphane Bourdonne – Michaël Gourvennec – Isabelle Commandré

  • St-Lizier / Tarascon, Les journées nationales de l’archéologie – 17 et 18 Juin

    St-Lizier / Tarascon, Les journées nationales de l’archéologie – 17 et 18 Juin

    Rendez-vous culturel et scientifique national, les journées nationales de l’Archéologie ont pour objectif de sensibiliser le public à la richesse et à la diversité du patrimoine archéologique, aux résultats de la recherche et aux différentes disciplines et méthodes.

    Ces journées sont l’occasion de faire découvrir les nombreuses facettes de l’archéologie à travers la visite de chantiers de fouille, de sites archéologiques, d’exposition temporaire ou autour de rencontres et de conférences avec les archéologues.

    En 2017, le Service Patrimoine du Conseil départemental de l’Ariège et les Sites Touristiques Ariège s’associent à cet évènement national.

    Cette année, ce sont des visites commentées du rempart de Saint- Lizier qui seront proposées, les 17 et 18 juin. Inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des «chemins de Saint-Jacques- de-Compostelle en France », il date de l’Antiquité tardive. Presque entièrement conservé avec ses 740m de long et ses 5m de haut, il est un précieux témoignage des systèmes de fortification de cette période dans les Pyrénées.

    Guillaume Roquefort, archéologue et Guillaume Clément, architecte, feront revivre sa construction et découvrir son histoire. L’occasion également de d’apprécier cet édifice exceptionnel et d’accéder à des espaces non visibles habituellement.

    Les 17 et 18 juin, les curieux découvriront le Centre de Conservation et d’Études (CCE) et la richesse de ses collections archéologiques.

    Si l’archéologie révèle parfois des «trésors», les traces et objets plus modestes fournissent souvent des informations primordiales à la compréhension d’une époque ou d’un site de fouille.

    Après une présentation des grands principes de l’archéologie et une visite guidée des différents espaces et de leurs fonctions, les visiteurs auront le privilège d’admirer des objets archéologiques authentiques notamment le mobilier mérovingien issu de la nécropole de Tabariane (dite du Theillet). 

    Visites gratuites du rempart de saint-Lizier.
    inscription obligatoire. Départs à 11h et 15h.

    Visites gratuites du centre de conservation et d’Étude au Parc de la Préhistoire. inscription obligatoire. Places limitées.

    www.sites-touristiques-ariege.fr  – 05 61 05 10 10

  • Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos est un château public tenu par les comtes de Carcassonne, puis les comtes de Toulouse et enfin tombe dans le girons des comtes de Foix.

    Il y eu une grande reconstruction à la fin du XIIème siècle. C’est à cette époque que naissent tous les murs façonnés à la chaux. Un bel exemple est la « Tour du Campanal« 

    Au centre de la
    haute vallée de sos

    Sur la voix de communication entre le Comté de Toulouse et le Comté de Pailhas, le château est au centre des habitats de la Haute Vallée. Il domine, il rentre l’impôt, il rend la justice. Sa raison d’être c’est de tenir la Haute Vallée de Sos et de la gérer.

    Grande reconstruction
    au XIVème siècle

    A cette époque là, l’activité métallurgique se développe. On trouve une façon plus facile de fabriquer le métal, on en produit de plus grandes quantités, le prix baisse, la demande augmente. Le Comte de Foix impose une nouvelle taxe sur l’activité métallurgique.

    Le château a été conservé jusqu’au début du XVème siècle, date à laquelle il fut volontairement arasé par les comtes de Foix.

  • Les cavernes du Volp, un ensemble archéologique exceptionnel

    Les cavernes du Volp, un ensemble archéologique exceptionnel

    Double page de l'ouvrage La caverne des Trois-Frères
    Double page de l’ouvrage La caverne des Trois-Frères

    Ensemble archéologique exceptionnel, les trois grottes du Volp forment un des sites préhistoriques les plus importants des Pyrénées. Leur renommée est internationale car elles renferment des oeuvres d’art uniques au monde à l’image des célèbres bisons modelés dans l’argile, résumant à eux seuls la pensée symbolique des Magdaléniens d’il y a 17 000 ans. Ces grottes ne sont pas ouvertes au public.

    Situées sur la commune de Montesquieu-Avantès, les Grottes du Volp renferment de précieux témoignages de l’époque Magdalénienne et comprennent la faune classique représentée sur les parois des grottes ornées de l’aire franco-cantabrique (rennes, chevaux et bisons). C’est un petit ruisseau appelé le « Volp » qui les a creusées dans une colline calcaire, dans le prolongement l’une de l’autre.

    La découverte et l’étude de ces galeries sont liées à l’histoire de la famille Bégouën et des trois frères, Max, Jacques et Louis dont le père Henri avait acheté en 1893 les manoirs des Espas et de Pujol à Montesquieu-Avantès. En 1911, ils reconnaissent la grotte d’Enlène, en 1912 la grotte du Tuc d’Audoubert (et ses bisons d’argile), en 1914 la grotte des Trois-Frères. Les premiers relevés ont lieu en 1912 et les premières fouilles en 1914.

    La grotte d’Enlène

    Tête de cheval découpée et gravée sur os d'Enlène (cl. C. Fritz/ © Service d'Exploitation des Sites Touristiques de l'Ariège)
    Tête de cheval découpée et gravée sur os d’Enlène (cl. C. Fritz/ © Service d’Exploitation des Sites Touristiques de l’Ariège)

    Cette caverne, dont l’accès a toujours été facile, est le type même de la grotte-habitat. On y a trouvé des foyers, des restes d’animaux et un grand nombre d’objets travaillés : os et plaquettes gravés, propulseurs, etc. Durant le Bronze Moyen (1200 avant J.C.) elle a servi de nécropole, entièrement fouillée au 19ème siècle.

    la grotte du Tuc d’Audoubert

    Bisons modelés du Tuc d'Audoubert
    Bisons modelés du Tuc d’Audoubert

    Avec 640 m de longueur, le Tuc d’Audoubert est la plus profonde des trois cavernes du Volp. C’est aussi la seule à se développer sur trois niveaux géologiques.

    le Réseau Inférieur comprend le cours souterrain actif du Volp et sa résurgence permettant d’entrer dans la grotte; le Réseau Médian qui comprend lui des vestiges Magdalénien avec traces d’habitat et des gravures Pariétales; et le Réseau Supérieur que l’on atteint par un étroit corridor de 14 mètres de haut qui se développe sur un parcours difficile qu’une châtière sépare en deux parties, et qui présente outre des anthropomorphes des empreintes de passages des Magdaléniens sur son sol argileux, et c’est également dans la dernière salle de celle-ci que se trouvent les bisons d’argile.

    La Salle des Talons comporte 142 empreintes. Les Magdaléniens y ont aussi laissé des tracés digités sur le sol formant de longues lignes sinueuses et des séries de ponctuations formant une composition géométrique.

    La caverne des Trois-frères, anthologie d’un exceptionnel sanctuaire préhistorique*

    "Sorcier" - Entité anthropomorphe de la Grotte des Trois-Frères
    « Sorcier » – Entité anthropomorphe de la Grotte des Trois-Frères

    Comme les grottes de Lascaux, elle appartient à la catégorie des grottes-sanctuaires. Avec plus de 1300 gravures et peintures, elle représente à elle seule plus de la moitié du corpus pariétal des Pyrénées ariégeoises. La figure du Sorcier, peinte et gravée, est universellement connue et demeure l’une des icônes les plus populaires de l’art préhistorique.

    Les parois des Trois-Frères ont été polies par les ours des cavernes bien avant le passage des hommes, et c’est sur ce support idéal que les Magdaléniens exécutèrent de nombreuses et fines gravures.

    Cependant, des hommes d’une culture plus ancienne ont aussi fréquenté la grotte, comme l’attestent les mains négatives rouges de la Galerie des Mains et de nombreux panneaux gravés dans la zone du Tréfonds.

     

    Grâce aux membres de la famille Bégouën, inventeurs et propriétaires de la caverne, celle-ci est demeurée quasiment intacte à ce jour.

    *La caverne des Trois-frères : anthologie d’un exceptionnel sanctuaire préhistorique
    Robert Bégouën, Jean Clottes, Valérie Feruglio, Andreas Pastoors, avec la collaboration de Sébastien Lacombe, Jörg Hansen, Hubert Berke et al.,

    publié par l’Association Louis Bégouën, préface Henry de Lumley
    Editeur : Somogy éditions d’art (14 mai 2014)

    Sources :

    cavernesduvolp.com/
    www.hominides.com
    www.volvestre-patrimoine.info
    www.creap.fr

  • Fouilles archéologiques à Montréal-de- Sos

    Fouilles archéologiques à Montréal-de- Sos

    La grotte et la tour du Campanal à Montréal-de-Sos Ariège PyrénéesDu 24 juin au 10 juillet 2015 inclus (sauf le 29 juin et le 6 juillet), la mairie d’Auzat organise une opération de fouilles archéologiques à la fortification de Montréal-de- Sos, au-dessus du village d’Olbier.

    Des bénévoles vont participer à ce chantier et certainement faire de belles découvertes : l’opération redémarre sur des questionnements jamais abordés ! Nous avons hâte d’en connaître les résultats ! Il s’agit d’étudier la partie villageoise du château, alors que les anciennes fouilles avaient concerné la résidence aristocratique.

    Les archéologues espèrent y étudier des époques très peu connues en haute Ariège, autour du Moyen Âge central et peut- être du haut Moyen Âge, puis certainement de l’Antiquité, de l’âge du fer et de l’âge du Bronze…. Or, ces époques, tout particulièrement le Moyen Âge central, étaient mal lisibles dans le cœur du château, c’est pourquoi il a été prévu de changer de secteur et de fouiller les parties basses qui augurent avoir été occupées plus anciennement.

    Florence Guillot vous invite donc à venir rencontrer les fouilleurs, sur la fouille, le jour qui vous convient, du 24 juin au 10 juillet, et se tient à votre disposition pour toute information.

    En complément, la Maison des Patrimoines proposera des activités autour de ces fouilles :

    • Des visites commentées des fouilles archéologiques auront lieu le dimanche 28 juin de 9h30 jusqu’à 17 heures, qui permettront à ceux qui le souhaitent de venir rencontrer les fouilleurs en activité.
    • Un week-end d’initiation à la fouille archéologique aura lieu le samedi 4 et dimanche 5 juin de 9 heures à 18 heures, qui permettra de découvrir et de s’initier à la fouille archéologique.

    Pour plus d’information, n’hésitez pas à la contacter au 06 08 76 96 30 ou par mail : flo@lebarri.com

    Informations sur le site : www.lebarri.com/montreal.php

  • Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    chambonFabrice CHAMBON a passé ses études dans la ville rose, en 1996, il obtient une  maîtrise en Histoire et Archéologie (Université Toulouse le Mirail), puis en  1997 un DEA d’histoire .

    Passionné d’histoire et d’archéologie, il effectue un passage de quatre années dans le département de l’Aude entre 1994 et 1998 où il est Directeur de Fouille au château de Termes, s’en suit de 1998 à 2005 une autre expérience de Directeur de Fouille au château de Hagelet dans les Hautes-Pyrénées, il cumule dès 1998 un poste d’Attaché Culturel du site de Montségur, poste qu’il occupe encore à ce jour.

    « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège » Fabrice Chambon – août 2009 pour Azinat.com

  • Hélène Teisseire Archéologue, historienne : « dans mon cœur toujours demeure, par monts et par vaux tes montagnes m’accompagnent, jamais ne t’oublie et reviens toujours vers tes orrys »

    heleneteisseireHélène Teisseire est née à Toulouse en 1974 et a 2 enfants. Elle grandit à Foix, passe ses vacances à Ax-les-Thermes, ski de fond à Beille. Elle fait ses études à Toulouse, histoire, histoire de l’art et archéologie à l’UTM et sort diplômée en histoire/archéologie (DEA) et médiation du patrimoine (DESS), elle prépare aujourd’hui une thèse.

    Ses activités professionnelles liées à l’histoire et l’archéologie :

    -Assistante qualifiée de conservation du Patrimoine au CG09 (depuis 2008)

    -Directrice d’opérations archéologiques (Couserans 2004-2005, Ax-les-Thermes 2005-2009), opération en cours : fouilles programmées du site médiéval de Castel Mau à Ax-les-Thermes

    -Membre d’équipe de fouilles sur les sites de Montréal de Sos (Auzat), Tabariane (Teilhet), Bénazet (Mazères), Montaillou

    -Engagée dans plusieurs associations d’archéologues (archéologies, HAPPAH, Châteaux d’Ariège et d’ailleurs,…) pour promouvoir et développer l’archéologie et particulièrement l’archéologie ariégeoise

    -Membre du Programme Collectif de Recherche « Naissance, évolutions et fonctions des fortifications au Moyen Age dans les comtés de Comminges, Couserans et Foix» (Flo Guillot, directrice)

    Bibliographie succincte :

    – « De la villa de Acquis au Castrum de Ags : ébauche d’histoire », in actes du colloque « Pouvoirs pyrénéens : de la résidence aristocratique au castrum », Seix (09) 27-28 octobre 2007, Maison du Haut Salat, éd. La Louve, Cahors, 2009

    – Bourdoncle (S.), Guillot (F.), Lasnier (T.), Teisseire (H.), La vallée de La Bellongue (Pyrénées-Couserans) au Moyen Age, Revue du Comminges, Tome CXXII, pp.173-208, 2008

    – « Ax-Les-Thermes en quête de fortification », in Midi-Pyrénées Patrimoine, juin-septembre 2008, p. 9

    – Ax-les-Thermes et ses environs, Gloucestershire, éd. Alan Sutton, Coll. Mémoire en Images, 2005, 128 pages

    Ses rapports d’opérations archéologique sont en ligne sur le site http://chateaux09.free.fr

    « Dans mon cœur toujours demeure, par monts et par vaux tes montagnes m’accompagnent, jamais ne t’oublie et reviens toujours vers tes Orrys » Hélène Teisseire août 2009 pour azinat.com