Étiquette : carnet de voyage

  • Tour de France en Mob, la boucle est bouclée !

    Tour de France en Mob, la boucle est bouclée !

    Parti d’Ustou le 25 avril dernier nous avions laissé Jojo au Cap Gris-Nez début mai (voir notre article). Le 18 mai il était de retour chez lui à Bourdax sur la commune d’Ustou. 

    Saint Amand les eaux, la tour abbatiale.

    Cérons en Grande Aquitaine, Crasville la Rocquefort en Normandie, Bruille et Saint Amans dans le grand Nord, Charleville-Mézières dans le Grand Est, Saint-Paul Trois Châteaux dans la Drome, Sainte-Colombe sur l’hers…. (on en passe bien sûr)  puis Le Pom Mob’s club de Laroque d’Olmes pour dire bonjour au copains du club, Jojo rejoint enfin sont hameau de Bourdax.

    Il lui aura fallut 23 jours pour parcourir 3400 kilomètres en 20 étapes de 80 kilomètres à 285. La croix occitane et le stocker Azinat ont donc fait le tour de France, avec un petit passage chez nos amis belges.

    Mais à peine arrivé, Jojo pense déjà à repartir, avec le Pom Mob’s club cette fois ; les 24 heures mob de Carcassonne et surtout au départ du prochain BR2018, à suivre bien sûr fidèlement sur le blog  de Jojo et sur celui du Pom. Cette année, petite virée en Hispanie avant de rejoindre la fête de la Mobylette à Graulhet dans le Tarn.

    jojo.voyage.over-blog.org

  • Un tour de France en Mob !

    Un tour de France en Mob !

    C’est sous un beau soleil que Jojo, l’ariégeois est parti de Bourdax le 25 avril dernier. Son but : Faire le tour de France en Mob.

    Croix occitane à l’arrière, sticker Azinat à l’avant (ça fait plaisir) Jojo traverse le pays : d’Occitanie en Aquitaine, puis de Cérons à Royan, départ pour Jard sur Mer puis direction la Pointe-du-Raz, notre Mobeur est arrivé en Bretagne fin avril.

    Et le 1er mai, le voilà en Normandie au pied du magnifique Mont Saint Michel depuis lequel il nous a gentiment envoyer cette photo.

    Ce 4 mai Jojo fait escale chez des amis, à Crasville dans le département de la Manche. 

    Il reste encore du chemin à parcourir, mais quand on traverse la France en Mob, l’important c’est de prendre son temps, de découvrir autrement les petites histoires des pays traversés, les paysages, les gens.. bref c’est prendre le temps de vivre.

    Demain direction le Cap Gris-Nez, mais comme il le dis lui même « demain sera une autre histoire »

    Nous suivrons le tour de Jojo, on attend encore des photos, mais si vous voulez suivre son périple, c’est ici : jojo.voyage.over-blog.org

  • Margaux mai 2017, Akaroa rue Jolie

    Margaux mai 2017, Akaroa rue Jolie

    Je ne compte plus le nombre de candidatures et mails envoyés ces derniers mois. Tous restent lettre morte. C’est frustrant. Fatigant. Ca interpelle aussi : qu’est-ce que je ne fais pas bien ? Pourquoi n’ai-je pas de retour … moi, je n’attendais qu’une seule chose : une réponse. Un oui. Un non … mais quelque chose.

    Enfin, au moment où je n’y croyais plus «elle » finit par arriver et met un point final à la vie à la ferme. C’est étrange : ces deux petites têtes blondes qui ont animé la plus grande partie de mes journées ces derniers mois … je les vois surement pour la dernière fois. Il est temps de partir, de repartir.

    Je me le dis presque à chacune des rencontres merveilleuses que je fais … mais vraiment, sans l’ouverture d’esprit, la générosité et la bonne humeur de la famille de Stephanie et Bayden mon aventure n’aurait pas été tout à fait la même. En mettant le cap au Nord je sens bien que je suis déjà nostalgique de ces beaux souvenirs partagés.

    Deux correspondances de bus plus tard, c’est à Akaroa, petit village perdu sur la péninsule de Banks dans le Canterbury que je pose mon sac. Ici on est au bord de l’eau au coeur d’un très ancien super volcan.  On est aussi un peu loin de tout mais surtout, il y a 200 ans un groupe de baleiniers français a essayé d’élaborer une colonie ici … Quand je dis essayer c’est vraiment ça, Akaroa c’est un peu l’histoire d’un échec colonial français (que je vous invite à découvrir en détail sur la Toile)… Mais c’est aussi la ville la plus française de Nouvelle-Zélande. Les drapeaux tricolores sont omniprésents, d’ailleurs je monte les couleurs au-dessus de la Réception chaque matin et, si les croissants de Mazas me manquent vraiment, ici il faudra débourser 3 NZ$ pour une version locale. Un luxe tu l’auras compris.

    Il y a plusieurs restaurants français mais aussi, et surtout, un motel au bord de l’eau … où j’officie pendant 12 semaines. Je trouve rapidement ma place au sein de l’équipe (les gérants et les autres employées – un groupe cosmopolite et à géométrie variable en fonction de la durée de séjour de chacun -, et c’est tant mieux car il n’y pas une minute à perdre. Je suis littéralement « poussée » dans le grand le bain. L’expérience québécoise à Canopée Lits m’est vraiment utile. Les lits au carré … j’ai appris et ça tombe bien parce que dans les premières 24 heures, il y en a plutôt beaucoup à faire.

    Désormais, cependant, et si vous cherchez une destination insolite pour vous refaire une santé sachez que je suis la voix au bout du fil qui décroche et accueille les clients !! Oui, parce que j’ai été embauchée comme femme de chambre … puis finalement comme réceptionniste !! Cool, une expérience de plus et des compétences nouvelles à ajouter à mon CV.

    Dès le lendemain de mon arrivée, on accueillait une nouvelle recrue qui complète l’équipe. Maud, une jeune Française avec qui le contact passe très bien. Tout de suite on s’est trouvé des points communs : nos parcours qui sont similaires et différents à la fois, mais où chacune a trouvé dans le voyage une résonance presque évidente : Prendre le temps de se perdre pour mieux se retrouver.

    C’est donc ici, à Akaroa au coeur d’un ancien volcan que je prends mes quartiers d’hiver ! Ben oui, ici, la neige commence à saupoudrer les sommets et les températures se rapproche du zéro chaque matin … L’aventure néo-zélandaise n’est pas finie et me réserve encore plein de belles découvertes que je partage, évidemment, avec vous dès le mois prochain.

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 43.589 kms
    20.533 en avion
    5.186 en bus
    1.024 en train
    16.796 en voiture
    100 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

  • Margaux avril 2017, Aoraki

    Margaux avril 2017, Aoraki

    Je n’ai pas touché les pieds par terre … Mon quotidien sur la ferme est bien chargé, je range, je nettoie, j’occupe les enfants. Je cuisine aussi et conduis ici ou là aux activités des uns ou pour soulager d’une corvée les autres. En contrepartie j’ai le privilège de partager le quotidien de mes hôtes Kiwis. De vivre à leur rythme, selon leurs usages, leurs principes. Ca m’interroge de nous constater si semblables … et si différent.

    En tout cas, chaque jour, chacun vaque à ses occupations et la journée est toujours trop courte avant qu’on se retrouve pour partager un repas et se flanquer devant le petit écran de la télé depuis laquelle on observe les dégâts qu’a subi l’île Nord suite aux deux cyclones qui ont traversé le pays du Nord Ouest au Sud Est. Car non, ce n’était pas qu’en Australie. Sur l’île Sud on a eu « que » du vent. Mais quel vent !!!  Et une pluie battante … comme je n’avais jamais vu.
      
    Les journées défilent aussi vite que les kilomètres avalés par la Hyundai que mes hôtes me prêtent si gentiment. J’ai 5 jours off … sans enfant, sans horaire, sans contrainte ! Alors je roule. 1.450 kilomètres. Une fois de plus je me retrouve seule, face à la route avec comme compagnons le soleil, le vent et le goudron. On imagine pas à quel point voyager seul(e) ça endurcit. Allez … Je pars à la découverte du toit du pays : le Mont Cook (Aoraki – perceur de nuage) et ses impressionnants 3 800 mètres d’altitude avant de faire un tour du monde accéléré en passant des fjords aux forêts tropicales et des montagnes enneigés aux côtes de sable fin … blanc ou noir. 

    La côte n’est qu’à une heure de la ferme mais ici, dans le Southland, on travaille la terre alors on ne prend pas vraiment le temps de patauger dans l’eau. Je profite donc de ces quelques jours pour renouer le contact avec le turquoise et le bleu métallique de cet océan qui entoure et isole la Nouvelle Zélande du reste du monde. Et me sentir petite au milieu des éléments.
     
    Pour mes hôtes, le bout de la route de gravelle … c’est déjà le bout du monde. Tu comprends bien qu’on me prend un peu pour un Ovni moi qui ai osé m’aventurer « là haut » de l’autre côté du détroit de Cook et qui ne manque jamais une occasion de tracer mon chemin … d’aller voir ailleurs.
     
    Si le mois dernier j’ai eu la chance d’assister à la tonte des 2000 moutons e la ferme, cette semaine on me propose de voir et de participer à une traite au coeur de la ferme laitière. 4 heures du matin : 320 vaches en 2 heures chrono … ça ne chôme pas. On m’offre aussi des tickets pour aller voir un match de rugby au très nouveau stadium de Dunedin qui, bien qu’à 2h30 de « la maison » est un lieu où je vais souvent finalement. 

    Après avoir supporté l’USFoix et travaillé aux buvettes du Stadium de Toulouse, je retrouve vite mes vieux réflexes de supporter … Faut dire que j’en ai passé du temps au rugby !

    Dans quelques jours je quitte cette famille pour une nouvelle aventure. Un job ? Difficile … je ne comprends pas bien pourquoi mais ça accroche pas. Pas encore. Je garde espoir. Une autre famille d’accueil ? Je ne sais pas encore. J’aimerais bien gagner trois sous … faire autre chose mais les réponses se font attendre pourtant ce n’est pas faute de contacter des dizaines et des dizaines de personnes. On verra ce que l’avenir me réserve. Je reste positive et pleine d’espoir pour la suite. 

    Adishatz l’Ariège … à bien vite

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 42.930 kms
    20.533 en avion
    4.528 en bus
    1.024 en train
    16.745 en voiture
    100 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

  • Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    En ce début d’automne et après quelques mois passés en Ariège avec sa famille et ses amis, Margaux répond encore une fois à l’appel de l’aventure. Cette fois ce sera la Nouvelle Zélande. Dans ce premier épisode de son carnet de voyage, elle nous raconte son passage aux Etats Unis en attendant son envol pour le pays des Maoris !

    Nous l’accompagnerons encore une fois dans cette belle aventure en diffusant régulièrement ses aventures. Bon voyage Margaux, fais nous rêver !

    Pour moi, l’année 2016 a commencé le 25 Août ; le jour où, après une longue et magnifique halte en Ariège, j’ai emballé mes objectifs, vérifié mon passeport et refait mon sac. Je me sens plus sûre de moi après première année de « globe-trotting » solo. Grâce aux soutiens financiers du FDLA (Fonds départemental de loisirs actifs), de Fajip (Foix adolescence jeunesse information prévention) et de quelques nouveaux contributeurs, mon budget est bouclé. Et puis il y a vous. Azinat et ce rendez-vous mensuel avec ma chère Ariège ! Merci à tous pour votre aide et votre confiance.

    Changement notable cette année, je pars avec un sac-à-dos convertible de 60 litres. Notez que j’ai allégé mon paquetage : 30 litres de moins que l’année dernière … Il y a du progrès n’est-ce-pas ? Et un autre changement de taille. 1m87 précisément. Comme je vous le disais dans ma précédente Newsletter, cette année, je pars avec mon grand frère. Cédric, qui vient de finir un Master 2 à la Sorbonne, m’accompagne une partie du voyage avant de rentrer en Europe pour tracer sa propre route. Mais, en ce 25 août donc, il est 10 heures lorsque nous jetons un dernier regard sur les Pyrénées, puis la brique rose de Toulouse où nous serrons nos parents dans nos bras … une ultime fois. Ca y est, c’est le grand départ.

    californieNotre première semaine est parfaitement organisée. Pas une once d’aventure. Sur le papier. Nous avons eu des prix imbattables au départ du Royaume-Uni. Nous y passons 48 heures profitant de l’occasion pour découvrir l’une des plus (vieilles et) incroyables capitales européennes … Londres c’est magique ! En 48 heures, c’est au pas de charge que nous découvrons l’essentiel … le battement de coeur de la ville ! Nous reviendrons, un jour, faire les touristes. Deuxième dodo : check ; valises : refaites. C’est bon, on file à Heathrow. Pour 11 heures de vol. C’est sous une pluie diluvienne que le Boing 777 d’American Airlines décolle. Il est 12h25 et par la magie des fuseaux horaires, le vol AA109 atterrit à Los Angeles à 15h40 heures locales.

    losangelesPour reprendre notre souffle, il faut quelques jours !  Il faut bien ça pour s’acclimater au mercure qui tutoie les 40°C, l’humidité, la foule, l’atmosphère et le jetlag. Los Angeles est gargantuesque. Elle s’étale du nord au sud sur 71 kilomètres. Pamiers-Toulouse, quoi ! Vite fait, on se la joue touristes sur les étincelants Star Avenue et Sunset Boulevard, à un jet de pierre des maisons des stars dont on a que faire. Nous fuyons rapidement ces endroits-là. On veut de l’authentique, alors nous passons des heures à marcher. Aux boulevards coquets succèdent des quartiers glauques qui succèdent à des zones résidentielles puis … d’interminables parkings jouxtant des plages dorées, sur lesquelles sont posées des terrains de beach volley et des palmiers … De Santa Monica jusqu’aux, presque secrets, canaux de Venice Beach où de coquettes maisons se reflètent dans l’eau verte enjambée de ponts blancs, nous explorons. Le trajet semble interminable et nous crevons littéralement de chaleur.

    Tout juste le temps de prendre nos marques, nous repartons, prenons « un peu de hauteur » direction plein Est vers l’Utah. J’ai l’immense chance de revenir sur les routes du Grand Canyon, du Monument Valley. J’ai aussi la chance de partager ça avec mon frère. Ensemble nous découvrons des endroits qui m’avaient échappés l’année dernière, comme le Four Corners Monument par exemple, lieu historique et unique où convergent 4 états : Colorado, Utah, Arizona et Nouveau-Mexique.

    Evidemment, j’ai prévu de présenter Cédric à Shirley et Danny qui m’ont accueillie l’année dernière et avec qui une complicité s’était naturellement liée. On se retrouve comme si on ne s’était jamais quittés. Tous les quatre nous rafistolons des barrières à 2500 mètres d’altitude. Nous faisons des barbecues en pleine nature, allons tirer sur des cibles dans le désert, faisons de la pâtisserie à la maison et admirons les pétroglyphes gravés dans la roche écarlate … et on se quitte, les yeux pleins de larmes. Trop tôt.

    wyomingNotre itinéraire nous conduit sur les routes de l’Idaho et du Wyoming. Les paysages changent. Pas question de quitter la région sans voir Yellowstone. Et grand bien nous a pris car en l’espace de quelques heures nous avons vu bisons, wapitis, élans, biches, ours et même un grizzly, le tout à deux pas des 10 000 sources d’eau chaudes et presque 200 geysers que compte ce supervolcan à ciel ouvert.

    Nous traversons d’Est en Ouest le quasi-désertique Montana. Sur grand écran nous avons droit à des couchers de soleil spectaculaires. Ce sont de véritables chefs-d’oeuvres aux couleurs magnifiques … et au bout de la route ? Seattle. Dans l’état de Washington. Magnifique ville, les pieds dans l’eau où se tutoient bâtiments en briquettes et buildings de verre que cernent des forêts profondes qui donnent à la ville le surnom de «  Cité Emeraude ». Le contraste est aussi saisissant que grandiose ! A seulement 2h30 de route : Vancouver. La tentation est grande. Trop grande. Ni une, ni deux : on passe la frontière ! Nous nous offrons le luxe d’un tour de ville ; juste quelques heures, histoire de s’imprégner de la cosmopolite, de la belle Vancouver.

    oregonNous prenons la US-Route 26 Sud qui nous mène, après un bref stop au bord de l’Océan, tout droit à Portland dans l’Oregon. Ville agréable où il fait bon vivre. Les looks sont cools et assumés.  On s’habille dans les friperies plutôt que dans les grands magasins et on s’affiche plus vegan que carnivore ! Nous passons la nuit dans un motel miteux de série B à moins de 2 kilomètres de la gare ferroviaire d’où nous prenons un train, Amtrak, en direction de San Francisco. Jusque là, nous avons fait des milliers de kilomètres tassés dans des Greyhound pas toujours très confortables … la perspective de pouvoir étirer les jambes et se reposer dans un siège confortable relève du luxe.

    Et dans 4 jours, nous serons assis dans un Boeing 787, un Dreamliner d’American Airlines traversera le Pacifique pour rallier la Nouvelle-Zélande. En 13 heures qui font deux jours, puisque partant le soir du 25, nous atterrirons à Auckland le matin du 27  !

    Avant de quitter l’Amérique, nous avons un rendez-vous un peu spécial. Avec une compatriote installée en Californie. En effet, nous partagerons notre dernière après-midi à Los Angeles avec Soline qui a gentiment proposé de nous déposer à l’aéroport pour LE grand départ !

    A bientôt, d’Aotearoa !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 17.850 kms
    8874
      en avion

    3283 en bus
    1024 en train
    4612 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com/goingwest

    tripline

  • De Collingwood à Concord, New Hampshire, avec Margaux

    De Collingwood à Concord, New Hampshire, avec Margaux

     

    L'hiver au Canada avec Margaux

    En novembre, Margaux nous racontait son arrivée au Canada et ses premières impressions (voir l’article ICI). Aujourd’hui, elle nous compte la vie à Collingwood et son périple jusqu’au USA.
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    dyss
    En Ariège la neige et le froid, on connaît. Sauf que c’est quand même très méridional comme hiver. Même en Haute-Ariège, ça n’a rien à voir avec l’hiver canadien dont les températures très négatives et le vent taquin qui les réduit encore, vous coupe littéralement en deux.

    Il faut un petit temps d’adaptation en plus de vêtements appropriés, d’une excellente raison et d’une bonne gestion du temps pour décider de quitter son « home sweet home ». En effet, sortir nécessite une préparation incompressible d’environ dix minutes pour enfiler dans le bon ordre les cinq couches de vêtements qui sont en sandwich entre ma peau et mon manteau (spécial hiver acquis localement et garanti pour les températures autochtones). Inutile de préciser que l’on oublie jamais écharpe, bonnet et gants avant d’affronter l’hiver.

    Je pense quotidiennement à Françoise, qui se reconnaîtra, grâce à qui j’ai les pieds au sec et au chaud. Il fallait bien ça, tu avais raison. Merci. Je garde un pied en France, puisque début novembre je reçois un mail de l’association toulousaine Aparté qui me propose de participer à une expo photo dans la ville rose : Symbiose (http://www.aparté.com) Le concept est simple, je reçois l’image d’un photographe à laquelle je dois « répondre » en 48h par un autre cliché qui sera lui même envoyé à un nouveau photographe. Evidemment, il ne me faut que quelques secondes pour accepter ce super projet créatif – L’exposition a eu lieu le 13 décembre au Connexion Café à Toulouse et un article devrait être disponible dans les jours à venir sur le site d’Aparté.

    Sinon ? Je mange, dors, bois, échange, rêve, pense et parfois même je jure et rouspète en Anglais. En 24/7 c’est quand même tout un exercice !

    J’accompagne les enfants à l’école chaque matin et soir. L’école est à 6 blocks de la maison et la petite demie-heure qu’il faut pour faire l’aller-retour par -10°c est vivifiante. Très vivifiante. C’est comme peler la neige. C’est vivifiant. Pas très excitant, j’avoue, mais ça vous met en forme pour la journée, d’autant qu’il n’est pas rare qu’il soit indispensable de s’y coller plusieurs fois à quelques heures d’intervalle.

    En six semaines et quelques jolies balades alentours, est arrivée l’heure des au-revoirs Lachlan, Jordy et Jane qui m’ont accueillie 6 semaines à Collingwood dans leur univers ontarien. Ce fut une expérience riche et intéressante mais partir fait aussi partie du voyage. Ce n’est jamais un moment facile, des liens forts se tissent. D’humain à humain.

    Cap Est-Sud Est.

    En 2 jours, j’ai fait l’équivalent de vingt fois la route du Pastis (pour les non Ariégeois : Foix – le Pas de la Case, Andorre) avec ce premier vrai loooooooooong voyage en bus : 23 heures, 3 retards, 1 correspondance manquée, 5 heures de repos à l’hôtel, 4 sandwichs, 3 litres d’eau, une connexion wifi intermittente pour parcourir les 900 miles (1400 kms) qui me séparent de Concord, New Hampshire USA.

    Arrivée la veille chez Tara, Nat et leurs enfants, il est déjà temps pour moi de repartir. Nat me prête sa voiture jusqu’à leur retour, et c’est au volant d’un break VW rouge que j’arrive à Wolfeboro, quelques miles au sud, le 19 décembre pour rencontrer Christa, Peter, Liv et Nils, une incroyable famille homesco (école à la maison) germano-américaine de New-Durham avec qui je passe un Noël chaleureux dans un splendide chalet en bois au coeur d’une forêt dense …. et avec de vrais chiens de traineau.

    La balade de Noël sur le lac Winnipisaukee, la vue sur le Mont Washington, l’entrainement des chiens, les sorties avec Nat and Tara and Silas and Paulie and Maggie, le retour au Canada, en 2015 pour le coup, et la découverte d’une nouvelle famille … tout ça et un peu plus, je vous le raconte en images … le mois prochain !!

    Adichatz.

    [callout]1 195 kms en bus (Collingwood-Toronto-Ottawa-Montreal-Burlington-MONTPELLIER-Concord)
    357 kms en voiture (CANADA : Collingwood-Barrie-Thornbury Meaford-USA : Tamworth-West Ossipee-Wolfeboro-New Durham)
    DEPUIS LE 30 OCTOBRE 2014 – 6 404 Kilomètres parcourus[/callout]
    [nggallery id=103]
  • Margaux, la jeune ariégeoise qui conquiert le monde

    Margaux, la jeune ariégeoise qui conquiert le monde

    Margaux, la jeune ariégeoise qui conquiert le monde  Ariège Pyrénées

    [callout]Vue de la Canada National Tower à Toronto. Il ne faut que 58 vertigineuses secondes aux ascenseurs de la tour pour parcourir les 500 mètres qui nous sépare du sol. Les grattes-ciel sont sous mes pieds et, à travers d’épaisses vitres, je contemple le panorama, des berges du Lac Ontario à l’immensité de Toronto.[/callout]

    Première étape le Canada ou plutôt le Québec parce que ici on parle français Tabernacle !

    « Voilà 20 jours que j’ai quitté l’Ariège. Les six heures qui me séparent du Canada défilent .. 15h35, l’avion transperce la couche nuageuse qui recouvre Montréal, une dernière annonce est faite et nous voilà sur le tarmac de l’aéroport Elliot Trudeau.

    Aux portes des bureaux des douanes, l’attente est à la fois terrifiante et excitante : Le Canada est juste là ! Le temps de me poser 1 000 questions et ça y est, c’est mon tour. Un premier passage à la douane, puis à l’immigration et finalement le permis de travail m’est délivré … en 5 minutes chrono. Ce sésame en main, je récupère ma valise, prends la direction de la sortie et respire ENFIN l’air frais montréalais.

    Tout ici est grand. Imposant. C’est l’Amérique .. En Français, mais c’est quand même un sacré choc culturel.
    C’est un bus à étage que j’ai pris pour rallier Toronto quelques jours plus tard. Un bus à étage sur une route à 16 voies ! La N20 multipliée par 4 .. Vous voyez ? A Toronto, je n’ai pas résisté à monter en altitude .. Rien de tel qu’un tour sur la CN Tower. 15 fois fois la hauteur du chateau de notre belle Préfécture .. 500 mètres au-dessus du sol, vue sur les berges du Lac Ontario. Les roues des 4X4 qui m’arrivent jusqu’aux cuisses, le beurre de cacahuète vendu dans des pots de 2 kilos … Je suis bien sur le continent américain !

    Tout cela (les belles couleurs de l’automne à Montréal, une courte étape dans les immenses buildings de Toronto) aura duré une petite semaine et me voici sous la neige. Au bord du lac Huron, l’un des cinq Grands Lacs nord-américains, je découvre Collingwood une ville à peine plus grande que Pamiers. Le centre a gardé une âme « authentique » avec des bâtiments en briquettes rouges (à la toulousaine). En revanche, la route principale au nord est submergée de grandes chaines multinationales (à l’américaine) .. Le contraste est aussi inattendu qu’effrayant et c’est là que je vais passer une petite partie de l’hiver ! » Margaux

    [callout]DEPUIS LE 30 OCTOBRE 2014 – 6 146 Kilomètres parcourus :

    5 505 kms en Avion :  (Paris-Montréal)

    541 kms en Bus :  (Montréal-Toronto)

    100 kms  en Train :(Toronto-Barrie)

    Villes étapes : Montréal, QC Toronto, ON Collingwood, ON[/callout]

    [nggallery id=102]