Étiquette : Cathares

  • RECONCILIATION, dans les pas des Cathares

    RECONCILIATION, dans les pas des Cathares

    «RECONCILIATION, dans les pas des Cathares» est un film de Freddy Mouchard, metteur en scène et réalisateur. Destiné à sortir en salle au printemps 2019, l’équipe du film a besoin de soutien pour assumer en partie la dernière phase de la fabrication à savoir la post production : mixage, étalonnage, effets spéciaux.

    C’est pourquoi aujourd’hui Freddy Mouchard lance un appel aux dons sur la plate-forme de financement participatif Prorati.

    Depuis plus de 2 ans, il a commencé à produire et réaliser ce film de long métrage de fiction de 2 heures. Dans le respect de l’inspiration première, étape après étape, il a voulu faire un film de contenu spirituel tout en étant destiné à un large public.

    Bien évidemment tourné en Ariège, l’action se déroule entre aujourd’hui et le XIIIème siécle. Le parcours initiatique du personnage principal, permet de découvrir de manière inédite l’histoire et la sagesse des Cathares. 

    «C’est un film est très personnel tant dans sa forme que dans son contenu. C’est un film d’aventure historique et psychologique.
    J’aime la nature et la mettre en image pour la magnifier et faire partager au plus grand nombre sa beauté, sa sagesse. Je suis passionné d’histoire et c’est pourquoi j’ai fait pendant plusieurs années des documentaires historiques pour France 3.
    La spiritualité, le travail sur soi et la quête de transcendance accompagnent mon chemin de vie depuis des années.» explique Freddy.

    Synopsis 

    A peine arrivé à Montségur, La première démarche de Guillaume est de chercher à comprendre ce qui s’est passé dans cette région au XIIIe siècle lors des croisades contre les Cathares.

    Au fur et mesure des visites de châteaux, des lectures, des randonnées dans les montagnes, les mémoires du Moyen Age se réactivent. Plusieurs espaces temps sont simultanément en action.

    De retour à Paris, l’appel se renouvelle, Guillaume est submergé par les images du passé. Il décide de repartir de nouveau en Ariège.

    Au fil des quatre saisons, en immersion dans les montagnes, loin du monde des hommes, il renoue contact avec la spiritualité et l’art de vivre Cathare.

    Le chemin qui s’ouvre devant lui est un chemin de libération et de réconciliation avec tous les êtres et surtout ceux du passé.

    La sagesse des Cathares n’a pas disparu. Au-delà des époques, elle est toujours vivante et accessible pour celui qui veut s’en approcher.

    Si vous voulez en savoir plus et faire un don, rendez-vous sur le site : www.proarti.fr

  • Les « Rencontres de Montségur » se délocalisent dans l’Aude à Cailhau pour la journée annuelle d’études consacrée à l’Histoire du catharisme

    Les « Rencontres de Montségur » se délocalisent dans l’Aude à Cailhau pour la journée annuelle d’études consacrée à l’Histoire du catharisme

    Samedi 3 novembre, pour la séquence 2018, à l’invitation de la mairie de Cailhau et des amis d’Achille Laugé et grâce au soutien de l’Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne, l’association ariègeoise « Rencontres de Montségur », a permis au public venu en nombre d’assister aux conférences extrêmement sérieuses données par des intervenants exigeants sur l’histoire du catharisme dans notre région.

    Raymond Richard relatait les destins croisés (sans jeu de mots) des deux frères ennemis que furent au 13° siècle Chabert de Barbeira et Olivier de Termes.

    Patrick Ducome revenait sur l’historiographie de la Mémoire grâce à la démonstration exceptionnelle et à distance de l’historien Michel Roquebert sur ce constat que «La torture et la disparition des Cathares résultaient d’un système et non d’un accident de l’histoire ou d’une bavure! »

    Annie Cazenave, historienne, ingénieur CNRS, bien connue en France et à Foix où elle réside, a conquis l’auditoire par son intervention très vivante sur le « mythe d’Esclarmonde de Foix. »

    Gilles-Henri Tardy de La Roque d’Olmes, ancien diplomate et historien des religions, développait comment en passant par les Yézidis et les Bogomiles, le catharisme a pu s’implanter en Languedoc, suivi du billet d’Eric Delmas, venu de Carcassonne, pour poser quelques petites questions ponctuelles pour éclairer la réflexion.

    En conclusion de cette journée d’Etudes, Olivier Cébe, secrétaire de la société du souvenir et des études cathares, livrait un vibrant réquisitoire fort documenté sur l’identité et l’unité de notre territoire titré « Moyen âge… en eaux troubles ».

    Ce qu’il y a de remarquable dans cette Journée de Cailhau est la formidable adhésion des publics pour se retrouver unis pour une journée complète avec repas de midi et même du soir afin de prolonger les échanges. Grâce à sa formule inédite, elle promet avec les « Rencontres de Montségur » de devenir un incontournable rendez-vous des chercheurs et des curieux de l’histoire.

  • Les rencontres de Montségur – 17 mars

    Les rencontres de Montségur – 17 mars

    Les ‘Rencontres de Montségur’ se tiennent à l’Hôtel Costes, l’un des emblématiques lieux du village historique, elles connaissent chaque année un franc succès

    Programme

    Rencontres avec les chercheurs, écrivains, associations, curieux.. sur leur(s) raison(s) de travailler sur l’histoire des Cathares, la définition de leur étude, la démonstration de leur intérêt. Le bilan de l’année écoulée et leur(s) projet(s)

    Point sur l’actualité de Montségur ainsi que celle qui touche au catharisme, à l’histoire médiévale.
    Les intervenants :                      

    Annie Cazenave : Historienne médiéviste, auteur, chercheur au CNRS. « Images et imaginaire au Moyen Age, 2007″

    Philippe Martel : Professeur des universités émérite, travaillant sur l’histoire de l’espace occitan « Les Cathares et l’histoire. Le drame cathare devant ses historiens (1820-1992), Toulouse, Privat, 2002″

    débattront avec le public autour de cette question* :

    Doit-on… peut-on revisiter l’Histoire ?

    Samedi 17 Mars de 11h15 à 17 h 00

    Inscriptions à : rencontresdemontségur@laposte.net ou au 06 62 67 79 23

    Rencontres de Montségur : 157, village – 09300 Montségur –

    Pour inscription au repas de midi : 06 68 39 15 30 hotel.costes@hotmail.com

    *Débats animés par Patrick duCome, journaliste, pdt des rencontres

  • « Le Lac de feu » : Quand les extra-terrestres débarquent à Montaillou

    « Le Lac de feu » : Quand les extra-terrestres débarquent à Montaillou

    Depuis quelques jours, le petit village de Montaillou est au centre de l’intrigue d’une série de BD de science fiction américaine !

    «Le Lac de feu», c’est son titre, est une trilogie signée Matt Smith, illustrateur et Nathan Fairbairn scénariste travaillant dans l’industrie du comics book, et traduit par Anne-Sophie Bigot

    1220 après J.-C. la croisade contre les albigeois bat son plein quand un vaisseau spatial infesté d’une horde de prédateurs sanguinaires arrive dans le désert des Pyrénées françaises. lls tombent alors sur une petite bande de croisés et une hérétique cathare. Ces derniers devront faire équipe pour protéger le Royaume de Dieu et empêcher que ne s’installe l’Enfer sur Terre.Voyage entre le Royaume de Dieu et l’Enfer sur Terre.

    Suite à leur rencontre sanguinaire avec la menace étrangère, les croisés survivants et les hérétiques se réfugient derrière les murs de Montaillou. Mais quand la nuit tombera, tiendront-ils assez longtemps face aux démons de l’autre côté de la barrière, ou vont-ils se laisser diviser par la peur et les préjugés ?

    Pour le savoir, vous pouvez déjà lire les deux premiers tomes parus ce mois ci.

    • Le Lac de feu T1  – 10 janvier 2018
    • Le lac de feu Tome 2  – 24 janvier 2018
    • Le lac de feu Tome 3 à paraître  – 21 mars 2018

     

  • L’invité de la semaine : Sébastien Cros, écrivain – l’Acier et la Cendre

    L’invité de la semaine : Sébastien Cros, écrivain – l’Acier et la Cendre

    Sébastien Cros est né près des montagnes, mais pas celles d’ici, non celles de là-bas, les autres, les Alpes, mais ses parents sont ariégeois et c’est à l’âge de 15 ans il revient à Foix sur la terre de sa famille.

    Après des études de tourisme, Sébastien devient guide conférencier et fait ses premiers armes à au château de Montségur avec Fabrice Chambon. C’est de là que lui vient sa passion du catharisme. 

    Aujourd’hui guide-conférencier à la rivière souterraine de Labouiche, Il vient de publier, aux Éditions Édilivre, un recueil de nouvelles intitulé  » L’Acier et la Cendre ».

    Ce recueil traite, à travers six récits indépendants les uns des autres, des événements liés à la Croisade contre les Albigeois au treizième siècle en Occitanie. Il y est question, notamment, du massacre de Béziers, du grand siège de Toulouse en 1218, de la mort de Trencavel et de la vie à Montségur, entre autres choses.

    Ces récits sont inspirés d’événements historiques. La part belle est faite à l’Histoire, l’ésotérisme dans lequel baigne en général les ouvrages consacrés aux Cathares est ici mis de côté. 

    «À travers ces textes, j’ai voulu mettre en avant la formidable richesse de notre histoire ainsi que la grande tragédie qu’a été cet épisode de lutte contre l’hérésie qui a durablement marqué non seulement les mémoires, mais aussi le patrimoine et le terroir de l’Occitane.» explique Sébastien.

     

    Il y a près de huit cents ans, une tempête de foi et de flamme déferlait sur le grand sud-ouest de la France, avec pour but affiché d’éradiquer l’hérésie implantée dans toutes les couches de la société occitane. De cet affrontement sans merci nous sont parvenues des histoires tragiques où résonne la rumeur des batailles, où brûle le feu des bûchers allumés par l’Église, où brille l’espoir des gens simples à la recherche du salut. 
    De Simon de Montfort, terrible chef de la Croisade, à Raimond-Roger Trencavel, seigneur vaincu et humilié, du soudard qui ravagea Béziers au passeur anonyme sur les chemins de la liberté, ce recueil propose d’évoquer quelques-unes de ces tragédies, écho d’un temps où la folie et la foi allaient souvent de pair, tout comme l’acier et la cendre…

    www.edilivre.com

    Thème : Roman historique
    Format : Roman (134×204)
    Nombre de pages : 384
    Date de publication : 15/11/2017
    ISBN : 9782414125685

    Le livre est disponible en commande sur le site de l’éditeur, à la librairie Surre à Foix, ou sur commande chez votre libraire.

     

  • Montferrier, Le catharisme en marchant – 28 octobre

    Montferrier, Le catharisme en marchant – 28 octobre

    Espérons que les conditions météo soient réunies samedi 28 octobre, afin de maintenir l’animation initialement prévue le 10 juin par le Pays d’art d’histoire des Pyrénées Cathares !

    Le départ est prévu à 9h30 devant la mairie de Montferrier pour une marche d’environ 10 km animée par un passionné du catharisme : Jean-Louis Gasc.

    Proche de Montségur, site qu’il affectionne tout particulièrement, le conférencier vous donne rendez-vous avec l’histoire cathare et vous invite à partager la vie et le combat de ceux qui ont marqué notre territoire à tout jamais.

    Entre humour, anecdotes et témoignages puisés aux sources, Jean Louis Gasc sera accompagné au chant par Myliame, tout au long du chemin. En cours de route, une visite surprenante du village de la Peyregade sera assurée par un des passionnés à l’origine de la renaissance de ce hameau : Paul Maris.

    N’oubliez pas de vous chausser de bonnes chaussures et de prévoir un pique-nique. Le tarif de cette journée d’animation est de 3€.

    Renseignements au Pays d’art et d’histoire : 05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • « Pardon » pour le massacre des Cathares !

    « Pardon » pour le massacre des Cathares !

    C’est dans le cadre du jubilé de la miséricorde voulu par le pape François, que l’évêché de l’Ariège a décidé d’entamer une « démarche de pardon » pour le massacre des cathares.

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    Nous n’allons pas revenir en détail sur une histoire vieille de 800 ans et que tout bon ariégeois connait, surtout si vous êtes monté à Montségur écouter l’excellent Fabrice Chambon narrer la fabuleuse histoire des « bonshommes » et des « bonnes femmes » sur le pog. Mais, pour faire très court : à la fin de la croisade contre les albigeois, le 16 mars 1244, environ 200 Cathares ont péri dans un gigantesque bûcher au pied de Montsegur préférant la mort au reniement de leur foi.

    A peine plus de 800 ans plus tard, l’église fait son mea-culpa et on ne peut que s’en féliciter.

    Selon Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers : «Exterminer des personnes en raison de leurs convictions religieuses et politiques ne peut pas être un chemin […] et ici en Ariège, l’inconscient collectif reste marqué par ces blessures

    Bien que depuis ce temps de l’eau ait coulé sous les ponts, une messe sera célébrée le 16 octobre prochain dans l’église de Montségur. Il était temps.

    Bravo Monseigneur !

    Voir l’article sur : www.ladepeche.fr

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d'Usson, près de mille ans d'histoire Ariège Pyrénées

    Le château d’Usson, en occitan Lo Castèl de So, est la plus ancienne des deux forteresses du Donezan. Sa première mention est de 1035 , à l’époque propriété des comtes de Cerdagne, mais il est probable que sa création remonte à la fin du 10e siècle.

    Ce fut le château des anciens seigneurs de So et d’Alion.

    Pendant la croisade contre les albigeois, Bernard d’Alion, vassal important du comte de Foix et seigneur d’Usson, fait allégeance au roi de France Louis VIII en 1226 et se soumet à Simon de Montfort puis à son fils Amaury. Mais comme nombre de seigneurs du comté, il n’en continua pas moins de protéger les cathares. Bernard d’Alion enverra même des hommes d’armes à Montségur lors du siège de 1244  pour en renforcer la garnison.

    Selon les registres de l’inquisition, six parfaits échappèrent au bûcher de Montségur et se réfugièrent provisoirement à Usson.

    En 1258, Bernard d’Alion se fait arrêter puis il est brûlé à Perpignan pour cause d’hérésie.

    Par la suite, le château fut un puissant rempart face aux invasions espagnoles de l’époque moderne.  : comme ses voisins, Quéribus ou Peyrepertuse, son positionnement stratégique fut anéanti par l’éloignement de la frontière du royaume de France.

    Ne présentant plus guère d’intérêt stratégique le château d’Usson est démantelé en 1638 par Louis XIV. Il tomba définitivement en désuétude à la signature du traité des Pyrénées en 1659.

    Louis XIV le vend avec le Donezan en 1711 à un notable du comté de Foix, le marquis de Bonnac, seigneur de Bonrepaux. Le marquis de Bonnac fera réaménager le château par l’architecte Victor Canas. Les de Bonnac gardèrent leurs biens jusqu’à la Révolution où il furent vendus

    La révolution de 1789 sonnera le glas pour un grand nombre de châteaux détenus par la noblesse et celui d’Usson sera démantelé pierre par pierre et servira de carrière aux habitants des villages les plus proches.

    Depuis 1990, les ruines du château d’Usson ont été consolidées, des fouilles archéologiques entreprises et la Maison du Patrimoine du Donezan aménagée dans les écuries datant du XVIIIème siècle.

    Château d’Usson
    09 460 Rouze
    tél : 04 68 20 43 92
    tél (office de tourisme) : 04 68 20 41 37

    Sources :
    www.payscathare.org
    www.donezan.com
    www.photosariege.com

    Crédit photo : photosariège.com

  • Le chemin des bonshommes – la route des cathares

    Le chemin des bonshommes – la route des cathares

    Le chemin des bonhommes - la route des cathares Ariège PyrénéesLe Chemin des Bonshommes a été, du XIe au XVIe siècle, un axe économique important qui unissait l’Ariège et le Berguedà.

    Les derniers Cathares en exil, fuyant la prison, la spoliation et la mort, utilisaient tout naturellement cet itinéraire pour aller chercher refuge en Catalogne. Par les montagnes, les cols, allant de maison amie en abri précaire, ils gagnaient les terres catalanes vers l’Alt d’Urgell, la Cerdagne ou le Berguedà.

    211 kms en 9 ou 10 jours, 370 à 2517 m d’altitude, il passe la frontière au col de la Porteille Blanche à 2517m

    En passant par Roquefixade et  Montségur, les gorges de la Frau, Montaillou dans l’Aude, la haute vallée  l’Ariège et la merveilleuse réserve d’Orly, la Haute Vallée du Carol dans les Pyrénées Orientales, la Sierra de Cadi en Cerdagne espagnole, emprunter le chemin des bonshommes, c’est revivre l’épopée cathare en marchant dans le sillage des cathares qui partaient se réfugier en Espagne afin d’échapper aux inquisiteurs.

    Plus d’infos sur le GR 107 www.sentiers-pyreneens.com

  • Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde tous les 21 juin.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève à 6h13 exactement, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Un grand merci à Fabrice Chambon pour sa participation, sa disponibilité et sa bonne humeur. 

  • Montségur et catharisme : le trésor

    Montségur et catharisme : le trésor

    Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur nous présente quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares. Aujourd’hui épisode 7 : le Trésor

    Après la prise de Montségur, les survivants vont négocier la reddition. Quatre choses vont leur être accordées :

    – Pour ceux qui ne sont pas cathares, la vie.

    – Pour ceux qui sont cathares mais renonce à leur foi, la vie.

    – Honneur et biens

    – Dernier point sur lequel les historiens s’interrogent encore, c’est qu’à la demande du clergé cathare on accorde à Montségur 15 jours de trêve. En effet les cathares ne sont pas brulés le 2 mars 1244 au moment de la reddition mais le 16 mars.

    Pourquoi, dans les deux camps, s’est on accordé ces 15 jours ?

    Pendant ces 15 jours, quatre jeunes cathares reçoivent la mission d’évacuer Montségur. D’après les textes on sait qu’ils sont restés plusieurs jours sous le château et qu’ils se sont ensuite échappés par le col de la Peyre. De là ils gagnent Usson dans le Donezan, puis fuient en Italie. On sait que trois des ces jeunes cathares ont brulés sur un bucher en Italie.

    Le trésor perdu des cathares 

    On lit dans certains textes que les quatre jeunes cathares sont partis avec un sac. Mais qu’y avait il dans de sac ? Un trésor monétaire ? un trésor spirituel, peut être des textes hérétiques conservés par les Parfaits ? D’autres pensent que le trésor c’est ces jeunes cathares eux même partis pour prêcher la bonne parole ! certains parlent même du Graal !

    Mais comme aime a le dire Fabrice « peut être est-ce bien de ne pas vouloir répondre à tout, il faut toujours garder ici, à Montségur, une part d’imaginaire »

    Prochain et dernier épisode : le phénomène solaire du solstice 

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Montségur et catharisme : Après les cathares

    Montségur et catharisme : Après les cathares

    Après la reddition et le départ des cathares, Montségur va changer de propriétaires. ce sont les seigneurs de Lévis qui vont prendre possession de la contrée et du château.

    Avec Guy de Lévis, les seigneurs étaient arrivés de la vallée de Chevreuse et, contrairement aux autres croisés, ils restent dans la région et prennent le nom de « Seigneurs de Lévis de Mirepoix« 

    Alexandre de Lévis seigneur de Mirepoix et de Montségur

    C’est la statue que l’on peut voir sur l’hôtel de ville de Montréal (Quebec).

    Alexandre de Lévis est connu outre atlantique car il a été un des derniers français à se battre pour défendre le Québec contre les troupes anglaises. Ce sont donc ses ancêtres qui ont fait rebâtir le château tel que nous le voyons aujourd’hui.

    Ce château date, d’après les spécialistes, de la fin d XIIIème siècle et va être occupé pendant 300 ans.

    Il est abandonné sous le règne de louis XIII. Le château est alors démantelé, les pierres serviront à construire le village actuel de Montségur. La plupart des maisons du village ont d’ailleurs des pierres d’angle qui proviennent du château.

    Après Louis XIII, le château de Montségur va connaître 400 ans d’abandon.

    Il faudra attendre la fin du XIX ième et la plume d’un vieux pasteur protestant, Napoléon Peyrat, pour redécouvrir le mythe de Montségur

    Mais ce qui a réellement democratisé Montségur, c’est une  vielle émission de télévision « la caméra explore le temps » diffusée entre 1957 et 1966 sur RTF Télévision. les deux derniers épisodes sont consacrés aux cathares : Les Cathares : La croisade et Les Cathares : L’Inquisition.

    Si l’on en croit les villageois, le week-end après la diffusion il a fallut commencé à construire le parking.

    Voilà comment est parti l’histoire de Montségur et au delà de ça l’histoire des châteaux cathares

    Prochain épisode : Le trésor des cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

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