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  • Bélesta : Le Château d’Amont, la 3ème citadelle

    Bélesta : Le Château d’Amont, la 3ème citadelle

    Pour la deuxième année consécutive, les participants à l’épreuve reine du Trail des Citadelles, les 70 km, ont investi le Château d’Amont, situé sur les hauteurs de Bélesta, au 17ème kilomètre de la course.

    Si les deux citadelles emblèmes du Trail, Montségur et Roquefixade, sont rattachés à la tragédie cathare, le Château d’Amont fut édifié 3 siècles plus tard à l’occasion d’un autre conflit qui allait déchirer la France : les Guerres de Religion. Construit par le seigneur huguenot Jean-Claude de Lévis-Léran, surnommé le sire d’Audou, à partir de 1569, il fut le refuge d’une troupe protestante qui allait guerroyer pendant 30 ans contre les villes et les armées catholiques,

    Abandonné dès le 17 ème siècle, il fut livré aux pilleurs et démolisseurs,  et connut 3 siècles d’oubli. Rongé peu à peu par une végétation envahissante et menacé de disparaître, il fut raccheté en 2015 par l’association de sauvegarde du Château d’Amont qui a entrepris de le débarrasser des arbres, ronces et lierres qui le recouvraient. Après avoir nettoyé tours, remparts et l’enceinte d’une superficie de presque 2000 M², les membres de l’association mènent régulièrement des travaux de confortement et de reconstruction d’éléments de remparts.

    Comme Montségur et Roquefixade, le Château d’Amont est un vestige important de l’Histoire et fait partie du patrimoine régional. C’est ce témoin qu’ont pu découvrir les coureurs du Trail des Citadelles et qu’apprécieront tous les visiteurs intéressés par ce pan méconnu du passé ariégeois.

    Renseignements et contacts : Jean-Claude 06.76.64.80.05. ou Pascal 06.32.47.65.09.

  • Le Château de Pailhès, une antique forteresse

    Le Château de Pailhès, une antique forteresse

    Par PierreG 09 — Travail personnel
    Par PierreG 09 — Travail personnel

    Le Château se dresse parmi les arbres au sommet d’un piton isolé qui surplombe en falaise abrupte le village situé sur les rives de la Lèze. Il domine le carrefour stratégique des routes de Foix à Toulouse et de Pamiers à Saint-Girons.

    Il est possible que ce sommet d’un intérêt stratégique ait été occupé dès l’occupation romaine. Il est difficile, sans travaux considérables, d’identifier l’âge des constructions que les sols des caves laissent apparaître. Cependant, la majeure partie du bâti, y compris la tour d’escalier, le portail d’entrée et la façade Ouest, date du XIVème siècle.

    Il fut la propriété de puissantes familles. D’abord les Amiel, dès le XIémé siècle, puis les Villemur qui le conservèrent jusqu’au XVIIIème siècle.

    L’Histoire rapporte que Henri III de Navarre, (roi de Navarre et comte de Foix en 1579, futur Henri IV) a été l’hôte du baron à Pailhès du 30 novembre au 1er décembre 1579, comme en témoigne la correspondance publiée aux Archives Historiques de la Gascogne en 1886. Jusqu’en 1987, les visiteurs pouvaient admirer le « lit d’Henry IV », classé en 1965 et acquis par le Conseil Général de l’Ariège en juillet 1989. Il devait ensuite être exposé au château de Foix.

    Le château fut ensuite vendu à la famille Lafarge. Cette famille, très impliquée dans la vie locale eut à affronter les tourmentes de la Révolution. Elle construisit la chapelle castrale qui fut achevée et bénie en 1780. Au début du XXème siècle la baisse des revenus agricoles ébranla le système traditionnel et les derniers propriétaires, les familles Rouzeau et Bernardin, ne purent plus faire face aux dépenses nécessaires à l’entretien de ce château.

     Inhabité et livré au vandalisme le château a été racheté par des particuliers qui ont constitué l’Association de Défense et de Sauvegarde du Château de Pailhès.

    Il a été inscrit en février 1997 à l’Inventaire des Monuments Historiques.

    Sources : 

    fr.wikipedia.org
    www.passionchateaux.com
    www.photosariege.com

  • Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d'Usson, près de mille ans d'histoire Ariège Pyrénées

    Le château d’Usson, en occitan Lo Castèl de So, est la plus ancienne des deux forteresses du Donezan. Sa première mention est de 1035 , à l’époque propriété des comtes de Cerdagne, mais il est probable que sa création remonte à la fin du 10e siècle.

    Ce fut le château des anciens seigneurs de So et d’Alion.

    Pendant la croisade contre les albigeois, Bernard d’Alion, vassal important du comte de Foix et seigneur d’Usson, fait allégeance au roi de France Louis VIII en 1226 et se soumet à Simon de Montfort puis à son fils Amaury. Mais comme nombre de seigneurs du comté, il n’en continua pas moins de protéger les cathares. Bernard d’Alion enverra même des hommes d’armes à Montségur lors du siège de 1244  pour en renforcer la garnison.

    Selon les registres de l’inquisition, six parfaits échappèrent au bûcher de Montségur et se réfugièrent provisoirement à Usson.

    En 1258, Bernard d’Alion se fait arrêter puis il est brûlé à Perpignan pour cause d’hérésie.

    Par la suite, le château fut un puissant rempart face aux invasions espagnoles de l’époque moderne.  : comme ses voisins, Quéribus ou Peyrepertuse, son positionnement stratégique fut anéanti par l’éloignement de la frontière du royaume de France.

    Ne présentant plus guère d’intérêt stratégique le château d’Usson est démantelé en 1638 par Louis XIV. Il tomba définitivement en désuétude à la signature du traité des Pyrénées en 1659.

    Louis XIV le vend avec le Donezan en 1711 à un notable du comté de Foix, le marquis de Bonnac, seigneur de Bonrepaux. Le marquis de Bonnac fera réaménager le château par l’architecte Victor Canas. Les de Bonnac gardèrent leurs biens jusqu’à la Révolution où il furent vendus

    La révolution de 1789 sonnera le glas pour un grand nombre de châteaux détenus par la noblesse et celui d’Usson sera démantelé pierre par pierre et servira de carrière aux habitants des villages les plus proches.

    Depuis 1990, les ruines du château d’Usson ont été consolidées, des fouilles archéologiques entreprises et la Maison du Patrimoine du Donezan aménagée dans les écuries datant du XVIIIème siècle.

    Château d’Usson
    09 460 Rouze
    tél : 04 68 20 43 92
    tél (office de tourisme) : 04 68 20 41 37

    Sources :
    www.payscathare.org
    www.donezan.com
    www.photosariege.com

    Crédit photo : photosariège.com

  • Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde tous les 21 juin.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève à 6h13 exactement, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Un grand merci à Fabrice Chambon pour sa participation, sa disponibilité et sa bonne humeur. 

  • Montségur et catharisme : le trésor

    Montségur et catharisme : le trésor

    Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur nous présente quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares. Aujourd’hui épisode 7 : le Trésor

    Après la prise de Montségur, les survivants vont négocier la reddition. Quatre choses vont leur être accordées :

    – Pour ceux qui ne sont pas cathares, la vie.

    – Pour ceux qui sont cathares mais renonce à leur foi, la vie.

    – Honneur et biens

    – Dernier point sur lequel les historiens s’interrogent encore, c’est qu’à la demande du clergé cathare on accorde à Montségur 15 jours de trêve. En effet les cathares ne sont pas brulés le 2 mars 1244 au moment de la reddition mais le 16 mars.

    Pourquoi, dans les deux camps, s’est on accordé ces 15 jours ?

    Pendant ces 15 jours, quatre jeunes cathares reçoivent la mission d’évacuer Montségur. D’après les textes on sait qu’ils sont restés plusieurs jours sous le château et qu’ils se sont ensuite échappés par le col de la Peyre. De là ils gagnent Usson dans le Donezan, puis fuient en Italie. On sait que trois des ces jeunes cathares ont brulés sur un bucher en Italie.

    Le trésor perdu des cathares 

    On lit dans certains textes que les quatre jeunes cathares sont partis avec un sac. Mais qu’y avait il dans de sac ? Un trésor monétaire ? un trésor spirituel, peut être des textes hérétiques conservés par les Parfaits ? D’autres pensent que le trésor c’est ces jeunes cathares eux même partis pour prêcher la bonne parole ! certains parlent même du Graal !

    Mais comme aime a le dire Fabrice « peut être est-ce bien de ne pas vouloir répondre à tout, il faut toujours garder ici, à Montségur, une part d’imaginaire »

    Prochain et dernier épisode : le phénomène solaire du solstice 

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Montségur et catharisme : Après les cathares

    Montségur et catharisme : Après les cathares

    Après la reddition et le départ des cathares, Montségur va changer de propriétaires. ce sont les seigneurs de Lévis qui vont prendre possession de la contrée et du château.

    Avec Guy de Lévis, les seigneurs étaient arrivés de la vallée de Chevreuse et, contrairement aux autres croisés, ils restent dans la région et prennent le nom de « Seigneurs de Lévis de Mirepoix« 

    Alexandre de Lévis seigneur de Mirepoix et de Montségur

    C’est la statue que l’on peut voir sur l’hôtel de ville de Montréal (Quebec).

    Alexandre de Lévis est connu outre atlantique car il a été un des derniers français à se battre pour défendre le Québec contre les troupes anglaises. Ce sont donc ses ancêtres qui ont fait rebâtir le château tel que nous le voyons aujourd’hui.

    Ce château date, d’après les spécialistes, de la fin d XIIIème siècle et va être occupé pendant 300 ans.

    Il est abandonné sous le règne de louis XIII. Le château est alors démantelé, les pierres serviront à construire le village actuel de Montségur. La plupart des maisons du village ont d’ailleurs des pierres d’angle qui proviennent du château.

    Après Louis XIII, le château de Montségur va connaître 400 ans d’abandon.

    Il faudra attendre la fin du XIX ième et la plume d’un vieux pasteur protestant, Napoléon Peyrat, pour redécouvrir le mythe de Montségur

    Mais ce qui a réellement democratisé Montségur, c’est une  vielle émission de télévision « la caméra explore le temps » diffusée entre 1957 et 1966 sur RTF Télévision. les deux derniers épisodes sont consacrés aux cathares : Les Cathares : La croisade et Les Cathares : L’Inquisition.

    Si l’on en croit les villageois, le week-end après la diffusion il a fallut commencé à construire le parking.

    Voilà comment est parti l’histoire de Montségur et au delà de ça l’histoire des châteaux cathares

    Prochain épisode : Le trésor des cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    solstice Montségur 2015 Ariège Pyrénées

    Armés comme d’habitude de notre frontale, l’ascension commence à la nuit. On aperçoit déjà des petites lueurs en haut de la montagne, certains sont déjà arrivés.

    On nous dit quelquefois, « mais finalement c’est toujours la même chose le levé de soleil ! « . On pourrait le croire mais non, chaque année c’est différent. Tantôt nuageux, tantôt brumeux, tantôt clair… la lumière en haut de la montagne est toujours différente.

    solstice-homeL’ambiance aussi. Cette année, peut-être parce que c’est dimanche, il y a foule dans la salle basse, impossible de voir les « bâtons ardents » qui vont se dessiner sur les archères. Peu importe, nous restons hors des remparts et attendons le levé du soleil.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

    solstice montségur Ariège PyrénéesEt là le spectacle est magique : le soleil, petit disque orangé, apparaît à l’horizon, le silence se fait, la sérénité, le calme.. on se croirait au matin du monde.

    Comme à l’accoutumé, nous avons amené café et « chocolatines » pour une quarantaine de personnes… Tout le monde est heureux, la journée à bien commencé.

    Voir la vidéo de nos amis de France3 Laurent Winsback et Pascal Dussol : http://france3-regions.francetvinfo.fr

  • Le château de Lordat, sentinelle de la vallée de l’Ariège

    Le château de Lordat, sentinelle de la vallée de l’Ariège

    Le château de Lordat est l’un des plus anciens et des plus vastes châteaux féodaux du Comté de Foix. C’est un exemple typique de l’architecture militaire médiévale des Pyrénées ariégeoises.

    Situé sur la commune de Lordat, il occupe une position stratégique exceptionnelle sur un piton calcaire situé à 965 mètres d’altitude. Ses murailles surplombent le Sabarthès (la haute vallée de l’Ariège) de 400 mètres.

    Sa construction remonte vraisemblablement aux IXe et Xe siècles (le château de Lordat est mentionné dès 970) mais Il est fort probable qu’un fort ibère, puis romain a précédé cette forteresse. Sur le site on a découvert des artefacts celtiques, ainsi que des médailles qui témoignent qu’un castellum était déjà installé sur le piton à l’époque romaine.

    En 1034, il est cédé par Bernard, comte de Carcassonne, à son fils cadet Roger, premier comte de Foix.

    Vers 1244, après la prise de Montségur, il fut occupé par les cathares durant la croisade contre les Albigeois. A la fin du XIIIe siècle, le roi d’Aragon s’en empare et demande sa destruction.

    Le château est revendiqué par le roi d’Aragon, comte de Barcelone en 1272 lors de la saisie du comté de Foix par le roi de France. 1277. Le comte de Foix reconnaît la suzeraineté du roi de France sur le château de Lordat (qui est remis en gage au roi par le comte de Foix en 1283). Mais, en 1291, il est dit que Lordat est au comte de Foix.

    C’est à l’époque des guerres de religion que le château de Lordat fut abandonné par la famille de Lordat qui s’est installée dans le château d’Urs voisin. Démantelé sur ordre d’Henri IV en 1582, il tombera en ruines. « Son château était réputé si grand qu’il ne pouvait ruiner » (lettre du sire d’Audou à Henri IV).

    1830 : près de 600 « Demoiselles » incendient la forge et le château de Lordat

    Le château de Lordat a été classé monument historique le 18 septembre 1923

    Sources :
    www.belcaire-pyrenees.com
    www.histariege.com
    wikipedia.org

    Crédit photo : www.photosariege.com

  • Solstice 2014 à Montségur, on vous attend encore une fois

    Solstice 2014 à Montségur, on vous attend encore une fois

    Solstice 2014 à Montségur, on vous attend encore une fois Ariège Pyrénées

    C’est un moment unique en Ariège. Le levé du soleil sur le château de Montségur au solstice d’été. Pour la cinquième année consécutive, l’équipe d’Azinat vous donne rendez vous pour assister à cet événement exceptionnel avec les traditionnels café et viennoiseries.

    6h13, le spectacle commence, le soleil fait don de son premier rayon à la citadelle « cathare », passe par les « archères du mur » Est et se reflète dans celles du mur opposé

    Pour cet édition, des amis d’Espagne nous ont contacté pour nous accompagner, c’est dire si ce rendez-vous est un succès. José Luis devrait nous amener une petite spécialité, (mais ça c’est un secret !!!!)

    Cette année encore nous vous attendrons dès 5h15 au départ du chemin sur le parking. Munissez vous d’une lampe et de bonnes chaussures et d’un peu de courage, on vous promet vous ne le regretterez pas.

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    voir le solstice 2010

    voir le solstice 2011

    voir le solstice 2012

    voir le solstice 2013

    Crédit photos Trifine Cuvillier
  • Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    chambonFabrice CHAMBON a passé ses études dans la ville rose, en 1996, il obtient une  maîtrise en Histoire et Archéologie (Université Toulouse le Mirail), puis en  1997 un DEA d’histoire .

    Passionné d’histoire et d’archéologie, il effectue un passage de quatre années dans le département de l’Aude entre 1994 et 1998 où il est Directeur de Fouille au château de Termes, s’en suit de 1998 à 2005 une autre expérience de Directeur de Fouille au château de Hagelet dans les Hautes-Pyrénées, il cumule dès 1998 un poste d’Attaché Culturel du site de Montségur, poste qu’il occupe encore à ce jour.

    « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège » Fabrice Chambon – août 2009 pour Azinat.com