Étiquette : CMA

  • FabLab de la CMA : Visite du président de l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers

    FabLab de la CMA : Visite du président de l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers

    Le président de la CMA Joseph Calvi accueillait hier le premier bureau décentralisé de l’APCMA. L’occasion rêvée pour l’équipe de Flame de présenter un des rares (voire unique) Fablab à dominante artisanale hébergé dans une chambre de métiers.

    Bernard Stalter, le président de l’assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat était en visite en Ariège. Invité par son vice-président, Joseph Calvi, il y tenait son premier bureau délocalisé afin d‘être en contact avec le monde rural et montrer qu’on «innove sur ces territoires». Après une réunion sur Mirepoix où une partie de son équipe était descendu à la Maison des Consuls, il a visiter une entreprise et s’est arrêté dans les locaux de la CMA pour débattre de sujets locaux et nationaux.

    Bernard Stalter,  accompagné d’autres présidents de Chambres de métiers et de l’artisanat, est également venu visiter le fablab FLAME et a pu échanger avec les utilisateurs et un des animateurs et « Fab Manager » Philippe Huertas. FLAME est le premier fab lab à avoir été créé dans une Chambre de métiers et de l’artisanat en France.

    Voir le reportage réalisé par Azinat.com TV sur les débuts du FabLab FLAME il y a bientôt deux ans.

  • Pour Joseph Calvi, l’artisanat est capital pour le département

    Pour Joseph Calvi, l’artisanat est capital pour le département

    Il y a quelques jours, Azinat.com a rencontré Joseph Calvi, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège. Il nous livre son sentiment sur l’avenir de l’artisanat et son importance dans les territoires ruraux de montagne comme l’Ariège, et nous parle des projets de la chambre pour 2017.

    «Depuis six ans, malheureusement je trouve que l’on a plus été dans la résistance que dans la construction. On s’est beaucoup battu pour défendre l’apprentissage, ce qui peut paraître paradoxal puisque 80 % des jeunes qui sortent de notre CFA trouvent un emploi.

    Par la suite dans les 10 années qui suivent il y en a un sur deux qui va créer une entreprise, il est donc incroyable de ne pas être soutenu par les pouvoirs publics. On a vécu un phénomène assez particulier puisque l’auto-entreprise s’est transformée en micro entreprises c’est-à-dire un régime social et fiscal, ce phénomène c’est développé et le souci c’est que l’on a créé dans notre secteur une forme de précarité avec des entreprises qui, pour la plupart, ne gagnent pas le SMIC à l’heure et donc des protections sociales qui ne sont pas dignes d’un grand Pays.

    On a résisté et c’est venu à mener une concurrence que l’on pourrait qualifier de déloyale avec d’autres entreprises artisanales qui ne sont pas sur les mêmes charges fiscales et sociales. C’est regrettable que sur un même territoire et un même secteur économique que l’on ait inventé un système ou deux entreprises n’ont pas forcément les mêmes règles du jeu et ça nous a énormément occupé .

    L’artisanat est le premier employeur et la première force économique du département

    L’artisanat est le premier employeur et la première force économique du département, et nous avons l’intention de nous rapprocher de tous les hommes politiques du département qui veulent trouver des solutions d’avenir et d’emploi pour les jeunes de leur territoire. Je pense que si nous travaillons tous ensemble de façon intelligente, nous aurons demain un avenir positif dans notre département.

    Il est évident que le secteur qui a le plus souffert de la crise c’est le bâtiment. C’est un secteur où, s’il n’y a pas une politique de soutien derrière, et étant donné que c’est un très très gros employeur, il y aura, en terme d’emplois, des résultats catastrophiques. Ce que l’on peut regretter c’est que, au niveau national, on ai vu des politiques se mobiliser pour sauver des usines de 300 – 400 salariés, et ils ont bien raison, mais c’était une période où le bâtiment perdait 400 emplois par jour.

    Voilà demain les défis à relever pour l’artisanat : faire comprendre aux politiques que l’on a la solution de développement d’entreprises et de création d’emplois.

    la chambre de métiers de l’Ariège n’est pas très riche, c’est une des plus petite chambre de France, donc on doit trouver des solutions pour continuer à travailler et à bien travailler. On a créé il y a quelques années « la cité du goût et des saveurs » qu’on a repris d’une chambre à Saint-Brieuc, qui a inventé le concept, et on l’a adapté à une chambre de métiers rurale.

    Demain le FABLAB

    Aujourd’hui ça met en avant les professionnels ariégeois, les produits locaux et quelque part notre CFA, puisque la plupart des cours se déroulent dans le restaurant d’applications du CFA.

    Demain on va chercher et aider une nouvelle génération d’entrepreneurs avec le Fablab, des outils ultra modernes qui vont être mis à disposition des toutes petites entreprises pour leur permettre de se développer, mais aussi quelque part de créer ensemble, et d’amener une dynamique dans notre département.

    L’artisanat permet aux jeunes de rester au pays et de développer leur activité au pays

    Je suis Vice-Président National, et à ce niveau là je vais avoir un nouveau gouvernement qui va arriver prochainement et on aura à construire, avec ce nouveau gouvernement, l’avenir de l’artisanat et l’avenir de l’apprentissage et on va se mobiliser pour que, dans les décisions importantes que prendra ce gouvernement, l’intérêt que représente l’artisanat et l’apprentissage n’échappent pas aux politiques.

     L’atout de l’artisanat c’est qu’il est installé sur l’ensemble du territoire et qu’il forme les jeunes de l’ensemble du territoire, y compris ceux qui ont été abandonné ces dernières années.

    On travaille au quotidien pour améliorer la mobilité et de permettre à ces jeunes qui sont sur des zones de montagne de pouvoir trouver des entreprises et venir se rendre à l’apprentissage. On travaille aussi à leur trouver un hébergement et faire en sorte que l’apprentissage, y compris en milieu rural soit toujours un atout et qu’il permette à des jeunes d’avoir une vraie solution d’avenir, de rester au pays et de développer leur activité au pays.»

    Joseph Calvi pour Azinat.com

  • Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

    Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

    plame-carton-dessin

    C’est le 1er et 2 juillet que nous pourrons découvrir FLAME, la version « Beta » ou éphémère du futur FabLab de la Chambre des métiers de l’Ariège. Bien que le terme commence à ressortir dans la presse et dans le langage « entrepreneurial », revenons sur l’objectif d’un FabLab en même temps que sur les ambitions de la Chambre des Métiers.

    Un FabLab est un lieu ouvert au public, dans lequel il est mis à sa disposition des outils de fabrication numérique. L’objectif est de permettre à n’importe qui de pouvoir tester, fabriquer, développer, prototyper son projet, en lui facilitant l’accès à des moyens techniques et intellectuels par le partage des connaissances.

    Un lieu d’échange et de partage avant tout

    C’est la variété des connaissances et la pluridisciplinarité des individus qui font la force du Fablab, et qui permet de travailler sur tous les aspects de la fabrication d’un produit, d’une solution, d’une idée. L’objectif est de redonner aux individus le pouvoir de produire des objets eux-mêmes et avec les autres.

    Il existe une cinquantaine de structures sur notre territoire national, et de nombreux projets sont à l’étude dont deux en Ariège.

    «Les Fablabs sont d’abord des lieux d’échanges où l’entreprise artisanale pourra trouver des compétences et apporter ses savoir-faire »précise Gérard Roux porteur du projet à la CMA.

    La Chambre souhaite cibler notamment les métiers d’art et de l’agencement car la démarche Fablab partage avec les métiers d’arts le besoin de l’échange, de l’interdisciplinarité et de la créativité. Les métiers d’art apportent à l’artisanat une ouverture vers la culture, l’éducation et le tourisme, ouverture ancrée dans la tradition le respect des matières premières et des savoir-faire.

    Une proximité avec le CFM qui ne peut qu’être propice à l’initiative 

    «La proximité avec le CFM apportera une contribution en savoir-faire et en matériel mais également un dynamisme et une ouverture vers l’avenir des professions.

    Par cet outil et les nouvelles technologies, nous voudrions donner aux jeunes du CFA le goût de concevoir, de mener des projets, de fabriquer des objets . Ainsi nous pensons pouvoir les rendre plus ambitieux dans leur démarche professionnelle et leur donner envie d’être un jour des créateurs.» conclue Gérard Roux qui nous donne rendez-vous les 1er et 2 juillet pour ce test grandeur nature !