Étiquette : Histoire

  • Centenaire de l’Armistice, les enfants de Viviès se souviennent

    Centenaire de l’Armistice, les enfants de Viviès se souviennent

    C’est sur la proposition de René Dedieu, Maire de Viviès, et sous la houlette de plusieurs adultes dont Pauline Lemaître, conseillère municipale responsable de la commission enfants et Dominique Brette adjointe, qu’une douzaine d’enfants du village agés de 7 à 14 ans ont pris en main la commémoration du centenaire de l’armistice.

    Gabriel, Pénélope, Sol, Maël, Kalista, Luka, Morgane, Laura, Jordan Louca et Kélia n’ont pas compté leurs heures « péri scolaire » pour récolter des témoignages dont un série de lettres qu’un cousin du Maire envoyait à sa famille,  des objets et notamment une baïonnette de l’arrière grand-père de luka, ainsi que de nombreux documents qui ont permis de réaliser une exposition dans la salle de la mairie, ainsi qu’une lecture de « Pendant la Grande Guerre » le journal de la petite Rose dont le père est parti se battre.

    « Il nous a semblé qu’il fallait marquer le coup » explique Laura en seconde au Lycée de Mirepoix, « c’était au programme l’année dernière et nous avons fait un voyage scolaire à Verdun ». Pour Gabriel, en 4ème au collège de Mirepoix « Il est important de se souvenir des gens qui sont morts« .

    Voila donc une belle initiative pour le devoir de mémoire de la commune de Viviès. 

     

     

     

  • Grand jeu de l’été Azinat.Com TV

    Grand jeu de l’été Azinat.Com TV

    Azinat.com TV lance un Grand jeu de l’été pour vous permettre de gagner des places dans les principaux Festival d’été de l’Ariège !

    En 10 questions, vous pourrez vous retrouver gratuitement aux meilleurs spectacles des festivals partenaires de notre opération à Foix, Mirepoix, Lavelanet, Mazères du 14 juillet au 15 aout en plein coeur de l’été.

    10 questions chronométrées sur l’histoire de l’Ariège vous seront proposées et vous avez 30 secondes pour répondre à chaque question.

    Merci aux Festivals partenaires (voir ci-dessous) pour leur participation

    Démarrez  en cliquant sur le boutons ci-dessous (Attention vous ne pourrez jouer qu’une fois !)

     

    Les Festivals partenaires : (vous souhaitez être partenaires ? Il est peut-être encore temps !)

      

     

     

  • Georges Jolliot Batteur d’Armures, un artisan d’un autre temps

    Georges Jolliot Batteur d’Armures, un artisan d’un autre temps

    Armuriers au Moyen âge, batteurs d’armures aujourd’hui, Georges Jolliot fait perdurer un savoir-faire millénaire, à l’époque où les forgerons maitrisaient le fer à la seule force de leur main. 

    Dans le petit village de Montels, nous avons rencontré Georges Jolliot, Tailleur de pierre de formation, mais batteur d’armures par passion. Ils ne sont que 3 ou 4 en France et nous avons la chance d’en avoir un en Ariège.

    Georges est, à la base, artisan tailleur de pierres : «Tous les tailleurs de pierres ont un pied dans la forge, on forge nos propres outils, et j’avais ce vieux fantasme de l’armure» explique t’il. A la naissance de sa fille, il décide de rester à la maison quelques mois et commence à confectionner sa propre armure. Si le résultat est « plutôt risible » il y a quand un petit quelque chose et il confectionne une deuxième armure. De fil en aiguille et de bouche à oreille les commandes s’accumulent et Georges délaisse la taille de pierre pour se lancer dans le battage d’armures.

    Plus qu’un intérêt pour la période médiévale, c’est le coté technique qui le passionne «J’ai un goût pour la deuxième moitié du XVème siècle bourguignon en tant que reconstitueur, mais au point de vue armure, ce qui me plait, c’est la forme, le coté technique ; comment c’est fait, comment ça fonctionne…»

    Chaque projet proposé est fait à partir de documents historiquement « fiables », la plupart du temps à partir de pièces de musée, mais aussi d’iconographie – en complétant avec des pièces de musée – l’idée étant d’avoir quelque chose de crédible. 

    Toutes les pieces sont donc réalisées sans soudure et battues au marteau, certaines, comme les casques, sont realisées à chaud sur une forge à charbon. Tous les types de nervurations sont réalisés au marteau. La ligne de réalisation est une approche du travail medieval dans les limites du materiau,et des techniques de polissage.

    Les reconstitutions

    Quel est l’intérêt d’avoir ou de confectionner des armures si on ne peut pas s’en servir ? 

    Qu’elle soient publiques ou « off », 3 ou 4 fois par an, Georges participe avec des passionnés comme lui, a des reconstitutions médiévales. Le but est de reconstituer au plus proche la vie de cette époque. Il s’agit là de répliquer la vie d’un château avec la garnison, les femmes qui lavent le linge, la distribution des sols, de la messe…. et bien sûr quelque fois revivre une bataille célèbre.  

     

    www.facebook.com/georges.jolliot

     

     

  • Le 1er convoi de déportation de France est parti du Vernet d’Ariège !

    Le 1er convoi de déportation de France est parti du Vernet d’Ariège !

    « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre. » Winston Churchill

    En février 2015, l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège avait lancé un appel sur Internet et par voie de presse pour effectuer des recherches aux Archives Départementales de l’Ariège.

    Le but était de répertorier les noms des personnes internées et déportées afin de réaliser les panneaux qui seront installés sur l’Espace Gare-Wagon.
    Deux convois d’internement on été choisi symboliquement pour l’année 1939 :

    • 12 octobre 1939 : un convoi de 465 étrangers indésirables en provenance du camp de concentration de Roland Garros (75)
    • 5 décembre 1939 : un convoi de 224 Républicains Espagnols en provenance du fort de Collioure (66) quand ce dernier a été fermé

    ainsi que six convois de déportation, avec le premier convoi de déportation de France et le dernier parti du camp de concentration du Vernet d’Ariège à sa fermeture :

    • 25 juillet 1940, 178 étrangers indésirables remis aux autorités allemandes
    • 22 mars 1941, 98 étrangers indésirables déportés vers le camp de concentration de Djelfa en Algérie
    • 1er septembre 1942, 46 enfants juifs déportés
    • 18 juillet 1943, 107 Italiens rapatriés de force & encadrés par 127 carabiniers venus les chercher
    • 20 juin 1944, 43 étrangers indésirables déportés vers le camp de concentration de Dachau après qu’une unité de l’armée allemande ait pris le commandement du camp
    • 30 juin 1944, les 403 dernières personnes déportées vers le camp de concentration de Dachau pour les hommes et le camp de concentration de Ravensbrück pour les femmes par le tristement célèbre « Train fantôme »

    Dans un premier temps, ces recherches ont été concentrées sur les dossiers individuels des internés. Ce qui malheureusement n’a pas permis d’établir des listes complètes pour ces convois.

    L’Amicale a alors élargi son champ d’investigations, en consultant les rapports mensuels établis par l’administration du camp, le courrier des internés, et toutes sortes de documents d’archives.

    Aujourd’hui, le bilan de ce travail, qui a nécessité un millier d’heures de recherches et encore plus de temps pour la retranscription et l’exploitation de ces données donne 23 000 noms recensés en 2 listes :

    La première recense les noms de 10.000 personnes internées dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège entre février et septembre 1939 : militaires de la République Espagnole, civils espagnols : hommes, femmes, enfants et des membres des Brigades Internationales.

    La deuxième comprend les noms de 13.000 personnes internées dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège entre septembre 1939 et le 30 juin 1944.

    Ces 2 listes ont été dressées par des membres de l’Amicale et des amicaliennes/amicaliens. Elles ont aussi été complétées par d’autres sources : les recherches effectuées par Charles & Henri Farreny Del Bosque et une liste des personnes juives déportées fournie par l’association « Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) ».

    Grâce à ce travail, 55 convois de déportation ont été dénombrés ainsi qu’une liste de 6 226 personnes déportées vers des camps situés sur les territoires du Reich Allemand, en Algérie ou en Italie, entre le 25 juillet 1940 et le 30 juin 1944, date de fermeture du camp de concentration du Vernet d’Ariège.

    Parmi ces convois, celui du 25 juillet 1940 a attiré l’attention. En effet, si on étudie la chronologie de cette période, à savoir :

    • 22 juin 1940, signature de la convention d’armistice
    • 10 juillet 1940, Pétain reçoit les pleins pouvoirs
    • 25 juillet 1940, 178 étrangers indésirables sont remis aux autorités allemandes à Chalon-sur-Saône.

    nous pouvons en déduire que le premier convoi de déportation de France est parti du camp de concentration du Vernet d’Ariège ce 25 juillet 1940.

    Une des premières mesures politiques du gouvernement de l’État Français Fasciste a donc été de livrer 178 internés politiques aux autorités allemandes. C’est le début de la COLLABORATION française avec l’occupant allemand.

    Ce convoi d’hommes était composé de : 125 allemands, 12 autrichiens, 12 belges, 10 polonais, 10tchécoslovaques, 2 apatrides allemands, 2 luxembourgeois, 2 sarrois, 1 estonien, 1 français, 1 de nationalité indéterminée.

    Nous continuons nos recherches bien entendu, afin d’approfondir nos connaissances sur ce camp de concentration le plus répressif de France. Car on parle bien d’un camp de concentration implanté sur le territoire de la France et qui a eu pour caractéristiques :

    – d’avoir été créé par la Troisième République Française…

    – d’avoir été utilisé par l’État Français Fasciste pour y interner tous les étrangers indésirables présents sur son territoire, ainsi que les familles juives raflées avant leur déportation…

    – et au final d’avoir été dirigé à partir du 10 juin 1944 par une unité de l’armée allemande,qui a déporté 43 personnes le 20 juin 1944 et les 403 dernières personnes encore internées le 30 juin 1944.

    Raymond Cubells
    Président de l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège

    http://www.campduvernet.eu

    Voir notre reportage sur le Camp du Vernet

  • Le Château de Mirabat, sentinelle du Couserans

    Le Château de Mirabat, sentinelle du Couserans

    Daté du XIIème siècle, le château de Mirabat «regarde le bas», dont il ne reste qu’une enceinte de forme ovale, serait le plus ancien château d’Ariège et un des plus vieux des Pyrénées.

    Posé à 1272 m d’altitude à la confluence du Salat et de l’Alet dans le Haut Couserans, il est  plus haut que Montségur et dans un cadre plus sauvage.

    Déjà donné en ruines au XVIIème siècle, le château était un remarquable observatoire pour surveiller les cols de la chaîne pyrénéenne afin de prévenir une éventuelle invasion des Maures.

    De tour de feu pour surveiller , il devint, dès le XIIe siècle, un château de garnison du vicomte de Couserans afin de renforcer les frontières avec le Pallars.

    La taula, (table en gascon) mentionnée en 1243, témoigne d’un probable ancien péage ou lieu de change. Il semble alors dans les mains de Roger de Balaguer. Ce même Roger (ou son successeur homonyme) était au nombre des 4 coseigneurs de Seix avec le Roi de France en 1270.

    Légende

    En sortant du château, un surplomb abrite l’entrée d’une grotte. Une légende dit que ce souterrain rejoignait en contrebas le château de la Garde, autre tour de guet du Couserans. Mieux vaut ne pas s’y aventurer car, au bout de 8 mètres, il y a un puits vertical.

  • Le Château de Pailhès, une antique forteresse

    Le Château de Pailhès, une antique forteresse

    Par PierreG 09 — Travail personnel
    Par PierreG 09 — Travail personnel

    Le Château se dresse parmi les arbres au sommet d’un piton isolé qui surplombe en falaise abrupte le village situé sur les rives de la Lèze. Il domine le carrefour stratégique des routes de Foix à Toulouse et de Pamiers à Saint-Girons.

    Il est possible que ce sommet d’un intérêt stratégique ait été occupé dès l’occupation romaine. Il est difficile, sans travaux considérables, d’identifier l’âge des constructions que les sols des caves laissent apparaître. Cependant, la majeure partie du bâti, y compris la tour d’escalier, le portail d’entrée et la façade Ouest, date du XIVème siècle.

    Il fut la propriété de puissantes familles. D’abord les Amiel, dès le XIémé siècle, puis les Villemur qui le conservèrent jusqu’au XVIIIème siècle.

    L’Histoire rapporte que Henri III de Navarre, (roi de Navarre et comte de Foix en 1579, futur Henri IV) a été l’hôte du baron à Pailhès du 30 novembre au 1er décembre 1579, comme en témoigne la correspondance publiée aux Archives Historiques de la Gascogne en 1886. Jusqu’en 1987, les visiteurs pouvaient admirer le « lit d’Henry IV », classé en 1965 et acquis par le Conseil Général de l’Ariège en juillet 1989. Il devait ensuite être exposé au château de Foix.

    Le château fut ensuite vendu à la famille Lafarge. Cette famille, très impliquée dans la vie locale eut à affronter les tourmentes de la Révolution. Elle construisit la chapelle castrale qui fut achevée et bénie en 1780. Au début du XXème siècle la baisse des revenus agricoles ébranla le système traditionnel et les derniers propriétaires, les familles Rouzeau et Bernardin, ne purent plus faire face aux dépenses nécessaires à l’entretien de ce château.

     Inhabité et livré au vandalisme le château a été racheté par des particuliers qui ont constitué l’Association de Défense et de Sauvegarde du Château de Pailhès.

    Il a été inscrit en février 1997 à l’Inventaire des Monuments Historiques.

    Sources : 

    fr.wikipedia.org
    www.passionchateaux.com
    www.photosariege.com

  • Le chemin de croix de Raynaude

    Le chemin de croix de Raynaude

    Si vous avez déjà emprunté la route D119 reliant le Mas d’Azil à St Girons, à peu de distance de la célèbre grotte vous avez sûrement remarqué ces surprenants édifices religieux. Il s’agit de l’église de Raynaude et de son chemin de croix.

    Ce chemin de croix  présente la particularité d’être constitué de 14 petites chapelles ornées de quatorze tableaux, illustrant les quatorze étapes du chemin de croix. Elles s’échelonnent sur un chemin grimpant vers un calvaire érigé au sommet de la colline à l’emplacement de l’église d’origine.

    Le village de Raynaude était à l’origine situé sur la colline, mais, pour des raisons pratiques, les habitants ont, au cours du XVIIIe siècle, transféré petit à petit leur habitation dans la plaine à proximité de la route. Selon le cartulaire du Mas d’Azil, l’ancienne église était connue sous le nom de St Lizier d’Estilled même si on retrouve également le vocable de Saint Alby pour la désigner.

    Presque totalement détruite, pendant les guerres de religions, elle ne fut que sommairement remise en état et, en 1724 par l’évêque de Rieux qui constata que le toit était à refaire et qu’une partie de l’église était à rebâtir. Mais ce ne fut qu’en 1777 que les travaux promis par l’évêque furent entrepris. En 1860, l’église, trop petite et très dégradée, fut démolie.

    En 1862, l’Abbé Rousse débuta son ministère et prit possession de sa paroisse dans le petit village de Raynaude. Il constate que l’ancienne église est ruinée et qu’il n »y a pas de presbytère. Il entreprend la construction de l’église actuelle qu’il dédie à l’Immaculée Conception.

    Suivra la construction d’un presbytère et d’un orphelinat avec une école pouvant accueillir les enfants qui allaient jusque là à l’école protestante, ce qui était intolérable aux yeux de l’Abbé.

    Il la paracheva cette réalisation par 14 chapelles constituant un chemin de croix sur le flanc de la colline qui mène jusqu’au cimetière, le but étant de rehausser le prestige de l’église catholique dans cette vallée fortement marquée par le protestantisme. L’ensemble fut terminé en 1895 et consacré par Monseigneur Rougerie, évêque de Pamiers.

    En 1905, l’abbé Rousse justifia ses dépenses auprès de l’agent des inventaires des églises de la façon suivante : « sur un fond m’appartenant et sans le secours, ni de la commune ni de l’état, je commençai cette église et le presbytère attenant. Avec mon patrimoine, mes économies, mes privations, mes veilles, mes sueurs aussi et quelques dons personnels de personnes qui m’étaient dévouées, je suis arrivé au résultat que voilà« .

    La légende

    On raconte qu’un américain de passage accompagné d’un ami fut surpris de voir cet ouvrage inachevé et, ayant appris que les problèmes financiers en étaient la cause, remit au prêtre un chèque destiné à la finition des travaux. Si l’on en croit le bouche à oreille, ce mécène américain ne serait autre que John Davison Rockefeller le richissime industriel voyageant avec son ami Morgan.

    Dernièrement, les chapelles du chemin de croix ont été rénovées par l’A.A.P.R.E. (Association Ariégeoise des Personnes en Recherche d’Emploi). Elles ont retrouvé leur crépi, leur toiture et leurs murs de pierres sèches ont été relevés. Ce chantier a duré presque 6 mois principalement pendant l’hiver 2004-2005. L’inauguration a eu lieu le 3 juin 2005.

    Sources :

    www.photosariege.com
    www.lieux-insolites.fr
    www.arize.fr
    www.paperblog.fr

  • La tour de Montorgueil, la fortification d’Aynat

    La tour de Montorgueil, la fortification d’Aynat

    La tour de Montorgueil Ariège Pyrénées

    Construit entre 1163 et 1213, ce château fut abandonné dès le milieu du XIIIème siècle au profit du château de Calamès.

    Mentionnée pour la première fois en 1213 sous l’appellation castrum de Enato (fortification d’Aynat), elle dépend alors du comte de Foix.

    On ne sait pas exactement quand le site fut abandonné mais subsistent les ruines du premier étage d’un beau donjon rustique dont la particularité est d’être une tour a éperon, forme rare dans le secteur. Au début du siècle dernier, on pouvait encore remarquer 5 pans de mur.

    Le mur d’enceinte de la forteresse n’est par contre quasiment plus visible, ainsi que les bâtiments qui étaient construits au dedans. Le panorama sur la vallée et les ruines du château de Calamès (XIIIème-XVème siècle) est particulièrement impressionnant et vaut le déplacement.

    Au pied de la Tour une table d’orientation panoramique et un panneau explicatif rendent très agréable la visite de ce site.

    Des bénévoles des villages de Bédeilhac et de Saurat ont réalisé la consolidation de cette tour en 2008.

    On trouve dans un roman, « La Prophétie de l’Euprocte » de Dany Chevalier-Consola des mentions de la tour de Montorgueil et du château de Calames : « … Elle raconte, une fois encore, l’histoire tragique du pont de cristal qui reliait la tour de Montorgueil au château de Calames. » lepasdoiseau.fr

    Sources : 
    www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com
    latourdemontorgueil.e-monsite.com
    www.photosariege.com

  • Archives départementales, 14 km d’Histoire de l’Ariège

    Archives départementales, 14 km d’Histoire de l’Ariège

    Service autant administratif que culturel et patrimonial, les archives départementales gèrent les archives contemporaines de tous les services publics, conservent un patrimoine, le mettent à disposition des chercheurs et le valorisent par l’animation culturelle.

    Voici une définition très succincte des trésors que l’on peut trouver tout au long des 14 km de rayonnages consacrés à l’Ariège et à son histoire.

    Nous avons rencontré Claudine Palhiès, directrice, conservateur général du patrimoine, qui nous a conté l’Histoire des archives et nous a guidés dans les couloirs de cette vieille institution. Une véritable remonté dans le temps…

    Une société ne peut pas vivre sans archives

    Les archives existent depuis l’origine des sociétés, on a trouvé des salles d’archives dans les sociétés mésopotamiennes. A l’échelle de la France elles existent depuis le moyen âge ; les archives nationales existent depuis 1789 et les archives départementales ont été crées en 1795.

    90% des archives sont des archives publiques. La loi impose aux producteurs d’archives publiques : Conseil départemental, services départementaux de l’Etat, hôpitaux, lycées et collèges, chambres consulaires, organismes privés chargés d’une mission de service public, minutes et répertoires des notaires, de verser leurs archives, et aux services des archives de les recevoir de les répertorier et de les classer.

    Le reste des archives sont privées, elles viennent d’entreprises, d’associations, de personnes privées ou morales. Elles constituent une source importante de l’histoire, elles viennent compléter les archives publiques, et sont conservées dans des locaux pourvus de moyens techniques, qui garantissent la meilleure conservation possible.

    Les archives sont ouvertes à tous, c’est un droit du citoyen proclamé à l’époque révolutionnaire. Chacun peut venir y trouver la justification d’un droit, faire des recherches généalogiques ou historiques…

    Les documents récents font l’objet de tri tous les 10 ou 30 ans, à la suite de ce tri certains sont détruits. Ceux qui ne le sont pas pas sont jugées définitifs.

    Certaines archives ne sont pas communicables, parce qu’elles touchent la sécurité de l’Etat (police, préfecture), mais surtout parce qu’elle touchent la vie privée des personnes. L’accessibilité des archives ne doit pas se faire au détriment de la vie privée, c’est pourquoi elle relèvent d’un délai de 50 ans avant de pouvoir être communiquées.

    Centenaire de la Première Guerre : l’Ariège se souvient

    Depuis janvier 2014, le programme de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale a été lancé par les Archives Départementales de l’Ariège.

    Une action de sauvegarde du patrimoine privé a été menée. plusieurs dizaines de dons ont été enregistrés, portant chacun sur des ensembles de photographies, de lettres, de carnets et d’objets de toutes sortes (médailles, « artisanat des tranchées ») envoyées par les Poilus à leur famille ou ramenés par eux. Une exposition aura lieu aux services des archives départementale à la fin de l’année.

    Si vous avez de tels documents ou objet vous pouvez contacter les archives.

    Plus d’info : archives.minisite.ariege.inovawork.net.

    La semaine prochaine, Claudine Pailhès, nous parlera plus précisément de la documentation ariégeoise.

    Archives départementales de l’Ariège
    59 chemin de la montagne
    09000 FOIX 

    Tél. : 05 34 09 36 80
    archives.ariege.fr

  • La Chapelle des Cazazils, chez nos voisins audois

    La Chapelle des Cazazils, chez nos voisins audois

    La Chapelle des Cazazils Aude Ariège Pyrénées

    Le hameau des Cazazils apparaît dans la liste des possessions octroyées par Gui III de Levis à son fils avec la création de la seigneurie de Lapenne. Dès la première esquisse de la formation du département, en 1792, Cazazils fut absorbé par la localité de Lafage, plus peuplée.

    2« Thibaud de Lévis, deuxième fils de Gui de Lévis III, seigneur de Mirepoix, et d’Isabelle de Marly, reçut, lors du partage de la succession paternelle, fait avec ses frères les 5 novembre et le 12 décembre 1300, la moitié de Mazerolles et de la ville de Mirepoix, le moulin de Baron, la baronnie de Lapenne, (qui comprenait les lieux de Manses, Teilhet, Vals el Moncalin, Saint- Felix , Euque, Pouech-Grimaud, Cazasis ; les seigneuries de Plaignes, Signalens, Lignerolles, Orsans, Escueillens, Corbières, Courtauly, Saint-Benoît, Tournebouch ; les fiefs de Caudeval, de Roumengoux, une part sur les fiefs de (Cavanac et d’Alquier ; une partie des forêts de Bélène el de Plénefage; Toutes ces possessions étaient distraites de la terre du Maréchal. » (Gui de Levis Mirepoix, Maréchal de de la Foi).

    « Ount es anat ? Soun anat as Cazazils ! »
    Dicton Mirapicien D’après Michel RIVIERE (Historien)

    La Chapelle des Cazazils est répertoriée dès 1317 comme église « succursale » de Mirepoix lors de la création de son diocèse, et également en 1387 dans le répertoire du prévôt de St Etienne de Toulouse comme payant une redevance au chapitre de la cathédrale de Toulouse d’une géline et 6 sols toulousains.

    On sait très peu de choses sur l’église qui est dédiée à la Sainte-vierge, jusqu’en 1731, date à laquelle elle fut visitée pour déterminer les réparations incombant à l’évêque de Mirepoix.

    Dans les registres paroissiaux (AD 11) est notée la consécration d’une : « cloche appelée S. Therese de Cazazils fut bénie par permission de Mgr l’Evêque (Monseigneur François Honoré Casaubon de Maniban de Mirepoix), soutenue par M. Gleize et Dame de Ponillaimos de Rouvaïrolis (parrain et marraine) dans l’église de Cazazils, le 15 septembre 1726, par nous, soussigné Chayla prêtre».

    Cependant, Philippe JEGGU, habitant des Cazazils et adhérent de l’association « Les amis de la Chapelle des Cazazils » depuis sa création, a réalisé des photos de l’unique cloche dont est dotée la chapelle, révélant le fait qu’il ne s’agit pas de celle « sainte Thérèse ». Celle-ci est daté de 1675 et est consacrée à Saint Martin.

    « ihs ma s martine ora pro nobis – jesus marie saint martin priez pour nous« .

     

    dfd

    blason

    Le blason est sculpté dans un bloc de pierre (écu de pointe portant trois chevrons de sable surmontés de la crosse et la mitre) encastré dans la paroi. Selon Roger Hyvert (AD11- 1947), ce blason répond aux armes de Philippe de Lévis, mécène et évêque de Mirepoix (1497-1537) auquel il attribue une rénovation de la chapelle au début du 16eme S

    Un autre blason mais avec les attributs épiscopaux inversés (mitre à gauche et crosse à droite), est grossièrement inséré dans la paroi qui lui fait face.

     

    fdq

    Une visite effectuée en août 2014 par le personnel des Monuments Historiques a permis d’évaluer des objets et ornements liturgiques des 17e et 18e siècles qui mériteraient un classement au titre d’Objets du Patrimoine. La richesse de ces objets suggère qu’à cette époque la paroisse des Cazazils fut richement dotée.

    Insolite : 

    7On observe des phénomènes étranges la nuit de la lune rouge autour de la chapelle. Les bretons appelle ça un Korrigan.

    Voilà pour l’histoire de la Chapelle. Aujourd’hui, malheureusement, un litige oppose l’association « Les amis de la Chapelle des Cazazils » et la mairie de Lafage.

    En effet, d’important travaux doivent être effectués sur la charpente et la toiture. Après délibération du conseil municipal, une demande de subvention à donc été effectuée en 2014 auprès du sénateur et du député et un crédit de 33000 euros a été octroyé. En octobre 2015, au grand dam de l’association, une partie du conseil municipal conteste la délibération et abandonne les démarches.

    A ce jour donc, l’accès à la Chapelle est interdit et les crédits bloqués dans les tuyaux. Il seront perdus en 2019 si la situation ne se débloque pas.

    Pour plus d’informations sur la Chapelle : www.facebook.com

    Pour joindre l’association : lesamisdelachapelledescazazils@laposte.net

    crédit photos : Philippe JEGGU

  • Le château du Calamès, le gardien de pierre

    Le château du Calamès, le gardien de pierre

     jp.pomies@wanadoo.fr janvier 2013 - www.photosariege.com
    jp.pomies@wanadoo.fr janvier 2013 – www.photosariege.com

    La vallée de Saurat était autrefois protégée par quatre forteresses dont on remarque encore quelques débris : sur la rive gauche du ruisseau se dressaient celles de Montarguel et de Montjoui sur la rive droite, celles de Calamès et de Miramont.

    Le piton de Calamès porte encore à son sommet, et visibles de fort loin, les restes d’une tour. Si cette tour a pu appartenir à un château féodal, on peut supposer qu’elle prit la place de quelque tour de guet plus ancienne, sans doute de l’époque romaine, et qu’elle aurait pu succéder elle-même à un autel plus ancien édifié là-haut pour l’adoration d’un dieu païen, sans nul doute le Soleil.

    Il y a quelque cinquante ans, des paysans de Bédeilhac, village sis au pied du Calamès, questionnés au sujet de ces ruines, ont répondu ceci : «  On ignore ce que c’était, mais nous avons entendu dire que c’était d’origine grecque. « 

    Il apparait que Calamès faisait partie d’une importante ligne de défense qui protégeait cette partie du Haut comté de Foix avec les citadelles de Montréal de Sos (château d’Olbier), celles de Miglos, de Castel Merle et Génat.

    Peu mentionné dans les archives, le château de Calamès ne révèle son existence qu’en 1272. A cette époque, le comte de Foix, Roger Bernard, en porte-à-faux avec Philippe III, roi de France, est sommé de livrer les plus importantes forteresses du comté, au nombre desquelles furent nommées Foix, Ax, Montgrenier (Montgailhard), Montréal-de-Sos, Lordat et Calamès.

    Au pied du château furent retrouvées des centaines de pointes de flèches ainsi qu’un billon, monnaie royale du XIVe siècle. En 1672, 400 ans plus tard, il est décrit comme « ruine ».

    Mais certains prétendent que son origine pourrait remonter à la fin du VIII ème siècle lorsque Eudes, comte de Toulouse, fait édifier un certains nombre de tours de guet afin de surveiller le bassin de Tarascon qui n’avait pas été envahi par les Sarrasins.

    La randonnée du Calamès

    Cette randonnée au Calamès depuis Bédeilhac offre un magnifique point de vue sur la vallée de Saurat de Tarascon sur Ariège jusqu’au col de Port. Au sommet on y découvre les ruines du donjon de l’ancien château de Calamès. Ce château édifié au XIIème siècle appartenait aux comtes de Foix. Ayant perdu son intérêt stratégique, il fut abandonné au XIVème siècle. Durée: 2h environ aller-retour – en savoir +  www.photosariege.com

    Sources : 

    www.paysdetarascon.com
    saurat.a3w.fr/
    icietaudela.over-blog.com

     

  • Les Dolmens du Mas d’Azil

    Les Dolmens du Mas d’Azil

    Dolmen du Cap del Puech Vallée de l'Arize jp.pomies@wanadoo.fr 2011
    Dolmen du Cap del Puech Vallée de l’Arize jp.pomies@wanadoo.fr 2011

    Les dolmens européens ont été construits entre la fin du Ve millénaire av. J.-C. et la fin du IIIe millénaire av. J.-C.

    En Ariège, une quinzaine de dolmens ont été recensés. Onze se situent sur le canton du Mas-d’Azil.

    Tous semblables par leur architecture, ils diffèrent de part leur taille et leur implantation. Quasiment tous fouillés, ils ont révélé un nombre important d’ossements humains mais également des matériaux divers qui permettent de les dater (âge du bronze, c’est-à-dire fin de l’époque Néolithique) et qui fournissent des indications précises sur les rites funéraires de cette période.

    Le dolmen du Cap Del Pouech est situé, comme son nom l’indique, sur un lieu élevé. Il est formé de 5 pierres : quatre verticales soutenant une grande dalle. La fouille de ce dolmen a été effectuée par l’Abbé Pouech au milieu du XIXème siècle : il y a retrouvé de nombreux ossements humains.

     Le dolmen de Brillaud est aussi appelé Pierre St Martin. Situé à 564 mètres d’altitude, il est le plus élevé. Sommairement fouillé en 1864 puis, plus récemment, on y a retrouvé 535 dents humaines dont notamment la dentition entière d’un enfant.

     Le dolmen de Couminge était, quant à lui, complètement en ruine. Une équipe de Sapeurs Pompiers de Pamiers, en 1989, a contribué à sa restauration (ils possédaient, en effet, le matériel adéquat pour transporter et soulever ces blocs de pierre) Il est composé de deux pierres verticales supportant une impressionnante dalle dont le poids est estimé à plusieurs tonnes.

    Le dolmen du Peyré à Sabarat possède une dalle latérale méridionale effondrée et une dalle de couverture (3.20 x 2.50 x 0.58 m) toujours soutenue par les deux dalles latérales (longueur totale 2.90 m, hauteur 1.10 m) et par la dalle de chevet.
    Suite à des fouilles il a été découvert des haches polies, des ciseaux, des couteaux polis, des meules, des percuteurs, des burins, des grattoirs. A environ 600 m, a été découverte « la cachette du Peyré » contenant boucles, rouelles, tubes en spirales et des objets en bronze indéterminés.

    Les dolmens de Brillaud, de Couminge et du Cap del Pouech se trouvent sur le parcours de la randonnée: la boucle de la Quère.

    Sources :
    www.tourisme-arize-leze.com
    www.photosariege.com
    www.ariegepyrenees.com