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  • De la graine de champions en biathlon : entraînement au sommet à Beille en Ariège-Pyrénées

    De la graine de champions en biathlon : entraînement au sommet à Beille en Ariège-Pyrénées

    En hiver, l’entraînement est intense ; chaque mardi et jeudi après-midi, ces jeunes « désertent » les salles de classe car ils bénéficient d’un emploi du temps adapté à leur section. A ces deux demi-journées, il faut ajouter la séance du mercredi après-midi et les week-ends, où ont lieu le plus souvent les compétitions.

    Un rythme physique et psychologique déjà soutenu pour de jeunes collégiens : un premier défi à remporter.

     

    Un emploi du temps très chargé mais un rythme d’entraînement indispensable pour maintenir un bon niveau aussi bien en ski de fond classique, en skating ou encore en biathlon, car « l’objectif est aussi de les amener pour ceux qui veulent faire du biathlon plus tard, à un niveau leur permettant d’évoluer en compétitions nationales », explique Laure Bosc, triple championne Jeunes de Biathlon et désormais entraîneur Biathlon au niveau national.

    D’ailleurs, les plus grands (4ème et 3ème) reviennent tout juste d’une compétition nationale qui a eu lieu à la Seigne dans le Jura.

    Les compétitions restent une part importante du cursus de formation pour que les jeunes puissent prendre conscience de leur niveau et se confronter à d’autres compétiteurs de leur âge ; un moyen aussi de récompenser leurs efforts quand ils font un podium !

    Mais, comme tient à le souligner Laure, les compétitions se font de plus en plus rares dans les Pyrénées, ce qui les contraint souvent à se déplacer dans les Alpes, voire plus loin et donc cela ajoute de la fatigue supplémentaire dans un agenda déjà très chargé.

    Marier le ski de fond au tir et à la concentration : une initiation dès la classe de 6ème.

     

    Le tir est un élément de motivation qui attire de plus en plus de jeunes, comme le fait remarquer Arnaud Bosc, frère de Laure et également entraîneur pour les jeunes du ski club et de la section ski, « mais il faut être un bon skieur à la base car au niveau des courses, si le niveau en ski ne suit pas, ça ne le fait pas ».

    Le biathlon est en effet l’alliance du ski de fond, plutôt en skating, avec du tir à la carabine ; pour les moins de 14 ans, le tir à plombs est pratiqué : « ils arrivent sur zone ; les carabines sont déjà en place, réglées de manière homogène pour tous les concurrents et la carabine reste sur le tapis ».

    A partir de la catégorie Cadets « U16 » (moins de 16 ans), le jeune porte sa carabine 22lr tout au long de sa course dont la distance oscille entre 4,5 et 6 kms.

    (Re)Démocratiser l’activité ski de fond via le biathlon : une réalité déjà en marche grâce à l’Ecole de Ski Français de Beille.

     

    De la dynamique autour de l’activité ski de fond, il y en a chez ses jeunes du collège comme pour l’équipe d’entraînement qui les suit tout au long de l’année et qui assure, pour certains d’entre eux au sein de l’ESF de l’Espace Nordique de Beille, une initiation à l’activité Biathlon au grand public, comme nous l’explique Philippe, Moniteur ESF à Beille.

    Nous proposons des séances d’initiation au biathlon pour un public non averti qui peut s’essayer à l’activité même avec un petit niveau de ski, sur un mode plutôt ludique.

    Une manière de démocratiser l’activité et la faire reconnaître car, loin des images des Jeux Olympiques et du champion pyrénéen, Martin Fourcade, il faut reconnaître que le biathlon souffre, peut-être, d’une étiquette uniquement « de sport de compétition » alors qu’il peut être pratiqué par tout skieur de fond.

    Un engouement qui commence à prendre, notamment à destination des groupes de type comités d’entreprise qui, « dans le cadre d’une journée multi-activités, viennent à Beille pour s’initier aux disciplines nordiques dont le biathlon fait partie », ajoute Philippe.

    Aujourd’hui, le printemps se profile pour les jeunes de la section ski, la période un peu « relâche », « tout en essayant de conserver une condition physique », précise Laure. Puis l’entraînement reprend en juin sur des skis à roulettes où ils évoluent sur route en montée ou à plat, « car il n’y a pas de freins sur ces skis-là ».

    Après la classe de 3ème, ces onze jeunes pourront poursuivre leur scolarité et aller au bout de leur passion et de leurs espoirs au lycée climatique de Font Romeu tout proche ; en ayant fait quatre année au sein de la section ski du collège d’Ax-les-thermes, ils peuvent déjà prétendre à des bases solides en ski, en tir, bref en biathlon.

     

  • Explos Film Festival organise sa première « Winter Edition » le 17 février

    Explos Film Festival organise sa première « Winter Edition » le 17 février

    Trois films aventure sont prévus en projection au Casino d’Ax-les-thermes, mardi 17 février dès 20h30 : Sedna, Deep in Baffin et Mission Steeps et rencontre avec des invités de marque : Anne-Flore Marxer, François Kern et Rémi Loubet.

    Anne-FloreAzinatAnne-Flore Marxer, film SEDNA

    Anne-Flore Marxer, c’est le tourbillon du snowboard. Championne du monde freeride en 2011, ambassadrice du Snowboard World Day. Aujourd’hui, toujours compétitrice, Anne-Flore parcours l’univers de la glisse sur sa planche été comme hiver, de la neige aux vagues.

    Elle se concentre plus particulièrement sur ses projets photos et vidéos.

    François Kern, film DEEP in BAFFIN

    FrancoisKern_azinat

    Responsable de la promotion pour Adidas Outdoor sur la France, François travaille toute l’année pour skier tranquillement en hiver !

    Ses skis le conduisent où est la neige à travers les Alpes, voyages dont il rapporte photos et reportages pour différents médias.

    Sa pratique ne se résume pas pour autant au ski. Le trail, l’escalade, le vélo font aussi partie de ses loisirs en montagne.

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    Rémi Loubet, film  DEEP in BAFFIN

    Balayeur à la DDE, Rémi porte du fluo pour qu’on le voit bien (et parce que ça lui va bien) !

    Chargé d’opération risques naturels pour les routes du département de l’Isère, Rémi est aussi pisteur secouriste et artificier en hiver.

    Tout comme Damien et Thibaut, il n’en est pas à son premier voyage d’ampleur après Turquie, Slovénie, Kirghizstan et Amérique du Nord, et Baffin donne une nouvelle dimension à ses voyage cet hiver !

    Les montagnes, il les pratique à ski et en courant principalement, parfois en canoë ou en vélo.

     

     

     

     

     

    N’oubliez pas non plus de participer à la tombola avec de nombreux lots à remporter : des skis K2, des crampons Petzl, une montre alti Suunto, des casques et encore d’autres lots à venir ! Rendez-vous sur la page Tombola Winter Edition.

    Plus d’infoswww.explos-festival.com

    Rendez-vous le 17 février à 19h en ligne sur azinat.com pour suivre « le direct » avec les invités.

  • En Ariège, quand on coupe du bois, c’est que l’hiver approche (Blague)

    fete-noisette-2009Un Toulousain décide pour changer de  vie, loin des embouteillages et de la ville, d’aller se perdre au fin fond de l’Ariège. Connaissant de réputation la rigueur des hivers ariégeois, il décide de prendre ses précautions et coupe deux stères de bois. Histoire de se rassurer, il demande à un vieil autochtone si l’hiver sera rude, et s’il a coupé suffisamment de bois. L’ariégeois lui répond :

    -Ben oui macarel, l’hiver sera bien froid cette année.

    -Et mon bois, demande le toulousain, il y en a assez ?

    – Peut être, dit l’ariégeois, mais peut être que non. L’hiver risque d’être vraiment froid cette année.

    Inquiet, le toulousain décide de couper 2 stères de plus. S’enquérant à nouveau auprès de notre ami ariégeois, ce dernier lui dit que l’hiver sera vraiment très froid, et que sans doute il n’aura pas assez de bois. Fatigué et courbaturé, notre toulousain ne veut néanmoins prendre aucun risque et il coupe donc encore 2 stères de bois. Il demande alors à l’ariégeois si, cette fois, il a en aura assez pour passer l’hiver. Devant l’air perplexe du vieil homme, le toulousain fini par lui demander :

    – Mais au fait, comment savez-vous si l’hiver sera très rude ?

    – C’est simple, répond l’ariégeois d’un air savant, je regarde les tas de bois que les toulousains préparent !

  • Chronique d’un hiver ordinaire en Ariège (Blague)

     

    Sommet vallée de Tarascon

    12 août : On a emménagé aujourd’hui dans notre nouvelle maison, dans l’Ariège ensoleillée. Cet endroit est vraiment magnifique. Les montagnes sont si majestueuses. Je suis impatient de les voir couvertes de neige. J’adore cet endroit.

    14 octobre : l’Ariège est l’endroit le plus beau de la planète. Les feuillages passent par toutes les nuances du rouge et de l’orange. Je suis allé en promenade dans ces belles montagnes et j’ai aperçu des cerfs. Ils sont tellement gracieux. Ce sont sans doute les animaux les plus merveilleux sur terre. J’ai l’impression d’être au paradis. J’adore cet endroit.

    11 novembre : Bientôt l’ouverture de la chasse aux cerfs. J’ai du mal à imaginer qu’on puisse tuer des créatures aussi adorables. J’espère qu’il va bientôt neiger. J’adore cet endroit.

    2 décembre : Il a neigé cette nuit. Au réveil, j’ai vu que tout était recouvert de blanc. On dirait une carte postale. Nous sommes sortis pour déblayer la neige sur les marches et nous avons dégagé le chemin d’accès à la pelle. Nous avons fait une bataille de boules de neige (j’ai gagné) mais quand le chasse-neige est passé, nous avons dû reprendre les pelles pour dégager la neige qui a poussé dans notre chemin. Quel endroit merveilleux ! J’adore l’Ariège.

    12 décembre : Encore de la neige cette nuit. J’adore ! Le chasse-neige nous a refait une farce en encombrant le chemin. J’adore cet endroit.

    19 décembre : Encore de la neige cette nuit. Je n’ai pas pu aller travailler. Le chemin est obstrué par la neige. Je suis exténué à force de pelleter. Enfoiré de chasse-neige.

    22 décembre : Cette merde blanche est encore tombée toute la nuit. J’ai des ampoules plein les mains à cause de la pelle. Je suis sûr que le chasse-neige est planqué dans le virage et attend que j’aie dégagé le chemin. Le connard !

    25 décembre : Joyeux Noël de merde ! Encore cette saloperie de neige. Si seulement je pouvais mettre la main sur le fils de pute qui conduit le chasse-neige. Ma parole, je lui fais la peau à ce con ! Je me demande pourquoi ils n’ont pas rajouté du sel sur la route pour faire fondre cette putain de glace !

    27 décembre : Encore cette merde blanche la nuit dernière. Je suis resté enfermé trois jours, sauf pour dégager le chemin à chaque passage du chasse-neige. Je ne peux plus aller nulle part. La voiture est enfouie sous un tas de neige. Le gars de la météo dit qu’on doit s’attendre à 25 cm de merde cette nuit. Vous avez une idée de combien de pelletées ça représente 25 cm ?

    28 décembre : Le météorologue de mes deux s’est foutu dedans. Cette fois c’est plus de 80 cm qu’il est tombé. A ce train là, ça ne fondra pas avant l’été ! Le chasse-neige est resté coincé sur la route, et l’autre burne est venu à la porte pour m’emprunter une pelle. Après lui avoir raconté que j’avais déjà bousillé six pelles en dégageant la neige qu’il balançait dans mon allée, je lui ai cassé la dernière qui me restait sur sa sale gueule !

    vignette_glace4 janvier : J’ai quand même pu sortir aujourd’hui. Je suis allé au magasin acheter à manger et sur le chemin du retour, un connard de cerf est venu emplafonner l’avant de la voiture. Il a fait 3000 balles de dégâts. On devrait massacrer ces putains de bestioles. Je croyais que les chasseurs les avaient toutes tuées en novembre.

    3 mai : J’ai conduit la voiture au contrôle en ville. Vous me croirez si vous le voulez, la caisse est complètement bouffée par cette saloperie de sel qu’ils ont répandu partout sur la route cet hiver.

    10 mai : Les déménageurs sont là. On retourne à Paris. Je n’arrive pas à imaginer que quelqu’un sain d’esprit puisse avoir envie de vivre dans ce pays paumé !!!!!

    Et cet hiver, il est encore là cette année !