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  • Lavelanet, les élèves de CP de l’école George Sand et Lamartine font leur « grande lessive »

    Lavelanet, les élèves de CP de l’école George Sand et Lamartine font leur « grande lessive »

    Ce jeudi 23 mars 2017 Leurs œuvres sont « étendues » sur les grilles de l’école tout au long de la journée. Cette année, le thème proposé est « Ma vie, vue d’ici ».

    La grande lessive qu’est ce que c’est ?

    Il s’agit d’une installation artistique éphémère faite de fils, de pinces à linge et de réalisations plastiques de format A4 (dessins, peintures, photographies analogiques ou numériques, collages, poésies visuelles…) à partir d’une invitation commune à tous les participants, avant d’être suspendues un même jour et deux fois par an, dans les rues, dans les cours ou sur les places, avec le projet insensé de promouvoir la pratique artistique et de développer le lien social ! Dans le monde actuel traversé de crises de tous ordres, comment faire exister une telle utopie qui revient à se confronter − à mains nues ou presque − au moyen de la pratique artistique, à des questions qui n’ont ni la même urgence ni la même ampleur que celles qui nous assaillent au quotidien ?

    La grande lessive : une exposition mondiale !

    En reprenant le principe et le dispositif des « Grandes Lessives » d’autrefois qui réunissaient les habitants d’un même lieu, la plasticienne Joëlle Gonthier a créé fin 2006,une installation artistique éphémère dotée de dimensions poétiques et artistiques inédites, intitulée La Grande Lessive®. L’audience d’une telle proposition aurait pu ne pas dépasser la sphère privée ou l’étendue de la France, or l’écho a été immense. À ce jour, La Grande Lessive® a rassemblé 10 millions de participants dans des lieux situés dans 100 pays sur 5 continents !
    Sur le fil, nous ne sommes pas seuls, mais « avec » et « comme » d’autres, ici ou ailleurs. Cette dimension dédiée à l’altérité répond au besoin actuel de donner sens à ce que nous faisons et de comprendre ce qui nous anime. Dans les étendages soumis ce jour-là aux intempéries, se reconnaît alors l’image d’une vie qui ne tient qu’à un fil. Ce qui donnera de la force et qui fera oeuvre sera ainsi l’installation composée de plusieurs centaines de réalisations suspendues à des fils tout autour de la Terre.

    « Ma vie vue d’ici »

    Une même invitation a été adressée à tous les élèves : « Ma vie vue d’ici ».

    Il s’agit ainsi de concevoir une réalisation plastique à partir d’une même proposition (« Ma vie vue d’ici ») et d’un même dispositif (fil, pince et format A4) afin de « voir ce que cela donne ». Le jour de l’étendage devient l’occasion de découvrir et de partager des approches différentes, d’échanger des points de vue et d’entrevoir des prolongements possibles pour une prochaine « Grande Lessive » comme pour des projets communs sur un même territoire. « Ma vie vue d’ici » invite à porter un regard sur le monde où nous évoluons, depuis là où nous vivons, en fonction de qui nous sommes. L’enfant ne voit pas le monde à la même hauteur que l’adulte, et, quel que soit son âge, chacun discerne des priorités et des espaces différents selon sa propre histoire, ses conceptions et ses aspirations. Les étendages de La Grande Lessive® dévoileront de la sorte des univers différents et s’apparenteront à une vision kaléidoscopique.

  • Avec le Contrat de Territoire, c’est tout le Pays d’Olmes qui se redynamise

    Avec le Contrat de Territoire, c’est tout le Pays d’Olmes qui se redynamise

    Le contrat de territoire est né suite à la lauréatisation de Lavelanet du dispositif AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) Centre-bourg fin novembre 2014. Ce dispositif avait lauréates 54 projets émanent de communes et d’intercommunalités qui bénéficieront de 40 millions d’euros d’aides de l’État par an.

    Ce Contrat de territoire,lancé en juillet 2016, renforce toutes les initiatives portées par les différentes actions telles que : le TEPCV, la Maison des projets, le dispositif AIDER, le tourisme avec les « 4M » et workshop sur les friches industrielles. «L’idée étant de s’appuyer sur la même logique que les Contrats de ville, pour mobiliser, avoir un effet levier » soulignait Ronan Boillot alors secrétaire général de la préfecture, mettant en avant « l’occasion à saisir pour le Mirapicien et le Pays d’Olmes ».

    Après le diagnostic, le « portrait » du territoire effectué au cours de l’été, l’identification des points forts et des points faibles : emploi, scolarité, habitat, culture, lien social, sport, santé, sécurité…, les partenaires ont identifié trois volets qui permettront d’élaborer ce projet territorial : l’AMI centre-bourg permet de travailler sur l’habitat. Les dispositifs AIDER et TEP cv sur le tourisme. Il manquait la cohésion sociale. Maintenant tout le monde est mobilisé ; ce contrat de territoire assurera la cohérence de l’ensemble, au travers des 3 volets retenus : la cohésion sociale, le développement économique – emploi, et enfin, le cadre de vie.

    Ce mercredi 15 mars, Madame la Préfète, Marie Lajus, les organismes consulaires et les élus, étaient réunis en mairie de Lavelanet pour la signature du Contrat de territoire.

    « Il fallait relancer ce territoire » explique  la Préfète, «  pour que les fées accordent leurs baguettes magiques il fallait la méthode des contrats de ville : tout d’abord un diagnostic, ensuite une démarche commune, et enfin, la participation des habitants ».

    « Lavelanet et le Pays d’Olmes sont en mouvement, on est en train de construire » précise Marc Sanchez, maire de Lavelanet, et d’ajouter : «Il est à souhaiter, au travers de ces conventions et contrats, que des moyens financiers supplémentaires et exceptionnels, viendront appuyer tous les projets en cours, pour apporter une réponse à nos collectivités qui ont souffert, qui souffrent encore aujourd’hui, mais qui commencent à redresser la tête et redonne confiance à chacun d’entre nous, aux commerçants et à nos entreprises.»

     

  • Lavelanet, opéra « Le songe d’une nuit d’été » 23 mars

    Lavelanet, opéra « Le songe d’une nuit d’été » 23 mars

    D’après William Shakespeare, A Midsummer Night’s Dream en direct de l’Opéra Bastille

    Autour de Thésée, duc d’Athènes, et d’Hippolyte, reine des Amazones, s’entremêlent une querelle domestique entre le roi des elfes et la reine des fées, l’intervention du facétieux Puck et de son philtre magique ainsi que celle d’une troupe de comédiens amateurs.

    Le dénouement sera célébré à la manière d’un grand divertissement virtuose. Avec Le Songe d’une nuit d’été, c’est un des rares ballets narratifs de George Balanchine qui fait son entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris dont la réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix.

    Jeudi 23 Mars – 19h15
    Salle Marie-Christine Barrault (cinéma le Casino)
    Lavelanet

    www.lavelanet-culture.com/

  • Les portes ouvertes du Lycée jacquard ont rencontré leur public

    Les portes ouvertes du Lycée jacquard ont rencontré leur public

    Un petit retour  sur la journée du samedi 4 mars au lycée des Métiers des stations pyrénéennes LP Joseph Marie Jacquard, qui avait organisé la rituelle Journée Portes-Ouvertes. L’occasion pour les lycéens, leurs professeurs et le proviseur Bruno Pasquet d’accueillir les futurs élèves et leurs familles.

    L’établissement leur a ainsi offert l’opportunité de s’imprégner des filières proposées comme par exemple la 3ième PEP, CAP opérateur(trice) Logistique, les bacs professionnels – MEI (maintenance des équipements industriels des domaines skiables), Chimie verte et Métiers de l’eau, Gestion-Administration, Logistique – mais surtout le tout nouveau  BTS Métiers de l’eau mis en place pour la rentrée prochaine.

    Tout au long de la matinée, chacun a été pris en charge. Certains, comme Victor, 18 ans en terminale à Toulouse qui envisage de poursuivre ses études en BTS métiers de l’eau, s’en vont visiter le plateau technique qui lui est consacré. « Un plateau technique complet et des professeurs hors pair comme Geneviève Guibal ingénieure de formation » souligne Bruno Pasquet. Dans une salle, kheira, Mélanie, Émilie en 1re Chimie industrie métiers de l’eau, et Diégo en seconde animent un atelier sur la chimie verte ou comment la couleur d’un chou rouge se transforme par l’ajout de produits.

    Un peu plus loin, zoom sur les formations Gestion-administration, Logistique à l’extérieur, MEI ou bien encore sur le centre permanent des métiers de la Montagne. Là encore, on est surpris par la qualité des installations de cet établissement doté de plateaux technologiques de pointe, comme cette salle de musculation.

    Conseiller formation continue au GRETA de Foix, Gilles Godignon a rappelé les formations adultes dispensées ici : ski-man, vélo-man. Des formations innovantes, et permettant de travailler toute l’année sur les massifs. Marc Sanchez a souligné « le dynamisme de l’établissement, celui de son équipe dirigeante : une véritable locomotive toujours en recherche de nouvelles formations ».

    Le maire de Lavelanet rajoutant : « la commune est et sera toujours là pour soutenir le Lycée et ses équipes. Nous réfléchissons au logement des futurs étudiants (une douzaine accueillis à la rentrée prochaine en BTS), mais aussi à la mobilité et aux liaisons Lavelanet – Foix ».

    L’après midi, visiteurs et lycéens ont rejoint les Monts-d’Olmes afin de découvrir le travail des élèves sur la station.

    Plus de renseignements : joseph-marie-jacquard.entmip.fr

  • 1867 – 2017, un bel anniversaire pour l’Orgue de Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet

    1867 – 2017, un bel anniversaire pour l’Orgue de Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet

    Inauguré le 20 janvier 1867 par Eugène Puget  fils de Théodore Puget facteur d’orgues, l’Orgue  de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet fête cette année ses 150 ans. Ce «vieux Monsieur» à été classé au titre des Monuments Historiques en 2000, présentation par Philippe Lecoq organiste  de Lavelanet en vidéo.

    Nous avons rencontré il y a quelques jours, Monsieur Philippe Lecoq, organiste de la paroisse de Lavelanet depuis 1998. Venu de Normandie où il avait déjà des activités autour de l’Orgue, il est devenu organiste de Lavelanet depuis. C’est le prêtre de l’époque, le père Lasalle qui lui demande d’accompagner les offices et de jouer des pièces musicales.

    L’Orgue a été construit par la firme toulousaine « Théodore Puget » dont le grand-père, dit-on, était originaire de la région de Lavelanet – d’après le compte-rendu du concert d’inauguration.

    Cet orgue présente un certain nombres d’innovations par rapport à ce qui ce faisait à l’époque comme l’explique Philippe : 

    «L’orgue de Lavelanet présente une évolution caractéristique dans la facture des Puget et même plus généralement dans la facture du sud-ouest et de notre pays.  A cette époque Eugène prend de plus en plus d’importance dans la manufacture « Théodore Puget et fils » et il réalise ici un instrument entièrement expressif permettant de nuancer l’accompagnement du chant, mais aussi d’obtenir une grande variété d’effets sonores propres à faire « éprouver des sensations nouvelles, inconnues ».


    Eugène, un des neuf enfants de Théodore, avait la réputation, en plus de son talent d’organiste, d’être un excellent harmoniste. Il a réalisé à Lavelanet un instrument qui allie « une grande puissance … une entière plénitude sonore » et « une agréable diversité de timbres ».

    L’orgue de Lavelanet se situe encore à cette période charnière, déjà dépassée à d’autres endroits, entre l’apogée de l’orgue classique, qui disparaît pratiquement emporté avec la Révolution, et l’orgue romantique puis symphonique qui aura toutes les faveurs, jusqu’à la dernière guerre mondiale.

    Après la guerre, il y a eu des projets pour faire évoluer l’Orgue, de le transformer pour le mettre au goût du jour, mais le prêtre de l’époque s’y est opposé et l’Orgue est « heureusement » toujours dans état originel.

    L’association les Amis de l’Orgue de Lavelanet, créé en 2016, a pour but de promouvoir la préservation et le rayonnement musical de l’orgue et d’organiser les manifestations de cet anniversaire qui se dérouleront du 1er avril au 18 août. 

    Programme des manifestations organisées par l’association des Amis de l’orgue de Lavelanet

    Samedi 1er avril, 16h00, à l’église paroissiale : Concert-lecture « La Passion du Christ ». Texte de Charles Péguy (1873-1914) dit par le comédien-metteur en scène Olivier Chombart, avec illustrations musicales par Philippe Lecoq, organiste titulaire. En collaboration avec la paroisse (Gratuit)

    Mercredi 3 mai, après-midi, à l’église paroissiale : Atelier découverte de l’orgue pour les élèves de piano de l’Ecole municipale de musique « René Allabert ». Ils pourront avec leur professeur, Véronique Laborie, jouer sur l’orgue de courtes pièces qu’ils auront auparavant apprises avec elle.

    Mercredi 10 mai, 18h30, à l’église paroissiale : Concert avec les élèves des classes de cuivres et de piano de l’Ecole municipale de musique « René Allabert » et leurs professeurs : Pierre Louge-Soulé et Véronique Laborie. En collaboration avec l’Ecole de musique (Gratuit)

    Jeudi 11 mai, 21h00, au cinéma  » La Casino « : Ciné-concert avec l’organiste Jean-Baptiste Dupont, 1er prix du Concours international d’improvisation de St Albans (Angleterre, 2009). Films de Georges Méliès. En collaboration avec le cinéma « Le Casino ». (Entrée : 6 €*)

    Dans le cadre des Journées nationales des orgues :

    Samedi 13 mai, 10h30, 11h00, 11h30, 14h00, 14h30, à l’église paroissiale : visites de l’orgue. (Gratuit)

    Samedi 13 mai, 21h00, à l’église paroissiale : Concert par le duo « Vox Humana » : Bastien Milanèse et Julien Girard, orgue et chant. Mélodies françaises et « songs » anglaises et américaines, du XVIe au XXe siècle (Entrée : 8 €*)

    • Dimanche 14 mai, 14h30, 15h00, 15h30, à l’église paroissiale : Visites de l’orgue (Gratuit) et à 16h30 : Concert orgue et chant « Marie en Mai » : cantiques anciens par le chœur paroissial, lectures de poèmes par Olivier Chombard, orgue et chant par le Duo « Vox Humana » (Gratuit)
    • Dimanche 21 mai, 16h30, à l’église paroissiale : « Fauré en son temps » avec l’Ensemble vocal « Voix d’Apamée » dirigé par Alex Rivals et Stéphane Bois, orgue. « Requiem » de Fauré pour chœur, motets de Fauré et Saint-Saens et œuvres pour orgue. (Entrée : 10 €*)

    Haltes musicales du marché, les vendredis à 11h00 (durée : 40 mn)

    • 28 juillet : Saori Sato, orgue, et Patrick Vivien, Théorbe.
    • 4 août : Michel Alvarez, Michel Lassalle, trompette et Brian Sammons, orgue
    • 11 août : Jean-Claude Guidarini, orgue, et Nicole Fournier, soprano.
    • 18 août : Christine Genet, orgue, et Jean-François Gouffault, violon.
  • Lavelanet, Danse « Être ou Paraître » – 14 mars

    Lavelanet, Danse « Être ou Paraître » – 14 mars

    Être ou Paraître est un spectacle particulier où la voix, le souffle et le corps interagissent et doivent répondre parfois au même moment à l’émotion et à l’imaginaire du texte poétique.

    Servir ces textes, danser la poésie et devenir quelqu’un à travers ce périple nocturne…

    Les questions que je me pose n’ont parfois pas de réponse, mais elles déclenchent en moi un mouvement de pensées, de gestes, d’actions, d’émotions qui portent mon personnage, le malmènent aussi.

    C’est une délivrance à travers l’acte poétique de jouer et de danser. Chaque texte devient une étape à franchir, un seuil physique et émotionnel à dépasser.

    Je me « sacre » poète chaque soir pour révéler l’humanité à atteindre, l’ivresse à ressentir, le testament à la jeunesse d’Aragon, l’impuissance de Richard II… On se cherche un destin, une raison d’être là : c’est par les mots et la chair que le chemin s’éclaircit. Julien Derouault

    Compagnie Pietragalla-Derouault

    L’accueil de la compagnie s’inscrit dans le cadre de l’opération « Entrez dans la danse » en partenariat avec le Conseil Départemental de l’Ariège.

    Mardi 14 mars – 20h45
    Salle Marie-Christine Barrault (le Casino) – Lavelanet

    www.lavelanet-culture.com

  • Lavelanet, 19ème Printemps des Poètes – 9 mars

    Lavelanet, 19ème Printemps des Poètes – 9 mars

    Ce 19ème Printemps des Poètes sera l’occasion de mettre en avant notamment l’oeuvre de Léopold Sedar Senghor et de Tchicaya U Tam’si.

    Davy Kilembé et Hervé Lapalud se sont rencontrés en juin 2015 à Arras pour la création des DiDouDingues, spectacle rassemblant huit auteurs-compositeurs.

    De là est née une complicité qui ne demande qu’à grandir, se tisser et se métisser lors de ce Printemps des Poètes au thème d’Afrique(S).

    L’Afrique et ses musiques, l’un et l’autre les connaissent et s’en nourrissent. Hervé compose avec la kora (harpe africaine) et les sanzas (pianos à pouce) et Davy pratique entre autres les percussions.

    Mais l’un et l’autre sont aussi des « facteurs de chansons » singuliers enracinés dans l’amour des mots, du son et du sens, tous deux notamment amoureux de Brassens.

    En compagnie de Claude Fèvre, entre poésie et chanson, entre rythme et frissons, ils nous inventent une soirée inédite, émouvante, africalinante …

    Jeudi 9 mars – 20h45
    Salle Georges Méliès (cinéma Le Casino) Lavelanet

    www.lavelanet-culture.com

  • Cérémonie à Foix : 40 nouveaux « ariégeois » naturalisés à la préfecture

    Cérémonie à Foix : 40 nouveaux « ariégeois » naturalisés à la préfecture

    C’est dans le cadre prestigieux des salons de la préfecture que 40 nouveaux français ont reçu des mains de madame la préfète de l’Ariège, Marie Lajus, leur document officiel de naturalisation jeudi dernier à Foix. Accompagnés pour la plupart de leurs élus des différentes communes d’appartenance, leur émotion a été grande devant une salle comble…témoignage en vidéo.

    Devenir français n’est pas une mince affaire et ça se gagne : un long processus administratif, une bataille personnelle qui ne peut être mû que par la forte volonté de devenir français.

    Souvent le chemin est long comme Mariam qui vient de Géorgie et qui a dû, alors qu’elle était toute jeune passer par l’aide de nombreux amis « ariégeois » et même des manifestations devant la préfecture pour obtenir une régularisation pour rester sur le sol français et ensuite, et enfin, la naturalisation tant attendue pour permettre une intégration pleine et entière dans la société civile.

    Pour Mariam, c’était beaucoup d’émotion jeudi soir, elle qui aujourd’hui poursuit des études de droit en troisième année à Toulouse et qui a dû passer par toutes ces étapes.

    Beaucoup d’émotions, après un long parcours !

    Devenir français, c’est un long parcours qui aboutit parfois à une naturalisation qui «donne des droits mais aussi des devoirs» comme le précise Marie Lajus, notre pays se nourrit d’apport de population de tout horizons et de tous les pays ; Jeudi soir c’était 14 « nationalités » qui demandaient à devenir français (Roumanie, Géorgie, Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Maroc, Algérie, Afghanistan, Guinée, Arménie, Ukraine) pour 40 personnes qui étaient accueillies par la république.

    Et c’est ainsi qu’Alice, Eléna, Mariam, Outhman, Ruben, Anne, Anton, Gakier, Philippe, Jaouad, Denis, Nauman,Paulo, Yousri, Stéphanie, Joyce, Adam, Ihia, Redane, Juliette, Mathias, Cécile, Saïd, Naïma, Shamsul Haq, Diane, Kadiatou, Rabah, Luciano… ont rejoint la longue lignée des français naturalisés qui pour certains encore, enorgueillissent la république à l’instar d’Émile Zola, Marie Curie, Jean Ferrat, François Cavanna, etc.

    A noter plus récemment que Manuel Valls, ancien premier ministre fût lui aussi naturalisé en 1981. 

  • Entretien avec Marie-Hélène Lehérissey, arrière petite-fille de Georges Méliès

    Entretien avec Marie-Hélène Lehérissey, arrière petite-fille de Georges Méliès

    Lors de l’inauguration des salles du Cinéma le Casino de Lavelanet, nous avons rencontré Marie-Hélène Lehérissey la petite fille de Georges Méliès. Ravie d’avoir été invitée à cette inauguration où elle a put donner le nom de son aïeul à une des salles principales du Casino, elle nous donne ses premiers ressentis sur ce petit coin d’Ariège qu’elle découvre pour l’occasion. 

    «Je suis très touchée parce que c’est vrai qu’ici il y a quelque chose de plus, je ne sais pas quoi. Il y a visiblement une équipe formidable, des gens qui ont l’air de bien s’entendre et qui font des choses intéressantes et qui ont un accent magnifique qui fait plaisir à entendre et qui met de la gaité supplémentaire […]

     […] et puis je trouve que tout ceux qui participent, participent à quelque chose de plus important. Au-delà il y a de la culture sous toutes ses formes : du théâtre, du cinéma, de la peinture… je pense que ça permet,  quand on est proche de ça et quand on pratique ces choses là, ça permet de comprendre les autres, de s’élargir, ça permet de comprendre les différences et qu’est ce qu’on en manque en France en ce moment. Je trouve ça très important vraiment.

    […]Je suis à la retraite, j’ai travaillé pendant 40 ans comme monteuse de film, 30 ans à TF1 et à part ça je fais de la tapisserie d’Aubusson et je m’occupe, au sein de notre association «L’association des amis de Georges Méliès – cinémathèque Méliès», de l’entretien et du montage des films pour les mettre de manière facile à regarder, d’en faire la programmations et de les présenter et de les bonimenter. J’ai appris les boniments avec mon grand-père André Méliès qui avait vu son père faire les boniments […] c’est très amusant et je fais ça depuis 40 ans de manière systématique dans le monde entier et j’ai eu la chance, il y a 20 ans, de travailler avec mon fils qui a la culture familiale et c’est aussi un rêve absolu, pour toute les mamans de travailler avec leurs enfants. […]

     […] Il y a un jeune qui m’a dit un jour : Méliès c’est le troisième M, il y a Mozart, il y a Molière et il y a Méliès ; Mozart c’est la musique, Molière à fait entrer la comédie dans les théâtres et Méliès est le créateur des trucages mais aussi le premier à faire de la mise en scène, et je trouve que là, ça dit tout.» 

     

  • L’Ariège « frappe monnaie » pour le Salon International de l’Agriculture

    L’Ariège « frappe monnaie » pour le Salon International de l’Agriculture

    L’Ariège aura sa monnaie sur le salon de l’agriculture et ce c’est une entreprise de Lavelanet qui les a produit, celle de Guillaume Lopez.

    Conducteur de travaux à Toulouse, mais passionné depuis toujours par le bois, Guillaume Lopez crée son entreprise de mobilier en bois, LPZ, en juin 2014. Lavelanétien d’origine c’est tout naturellement qu’il s’installe dans sa ville natale.

    Un an plus tard LPZ devient LPZ Gravure et Découpe Laser. Avec sa machine pour faire de la découpe laser CO2 (jusqu’à 6mm d’épaisseur), il peut graver la signalétique intérieure extérieure (Plaques boîtes aux lettres, rues, etc…) des objets publicitaires (Portes clés, badges etc) ou encore des médailles, des plaques militaires, des plaques pour animaux de compagnie, des trophées…, le tout conçu et imaginé à Lavelanet. Guillaume Lopez travaille tous les matériaux (bois, plexiglas, verre, pierre, cuir, plastic, tissus, carrelage…)

    5000 pièces pour le Salon !

    Depuis, l’artisan Lavelanétien a conquis de nombreux marchés et c’est en janvier qu’il est chargé, par l’Agence de Développement Touristique Ariège Pyrénées, de frappé une monnaie ariégeoise pour le Salon International de l’Agriculture qui se tiendra à Paris du 25 février au 5 mars. Avec un côté pile représentant un mammouth et un côté face gravé «fabriqué en Ariège» ces pièces de monnaies seront distribuées aux lauréats des jeux et animations ou aux invités, leur permettant ainsi de consommer les produits ariégeois vendus sur le stand de 120m2 où se relaieront durant 9 jours, 17 exploitants producteurs et artisans. 

    LPZ Gravure et Découpe Laser
    11 rue Victor Hugo – Lavelanet 

    lpzgravure@gmail.com 
    www.facebook.com/societeLPZ

     

     
     
  • Lavelanet a obtenu deux lauriers du label « Ville active et sportive »

    Lavelanet a obtenu deux lauriers du label « Ville active et sportive »

    Montpellier a accueilli les 7, 8 et 9 février, SportColl, le premier forum visant à accompagner les collectivités, les acteurs sportifs et le mouvement sportif. De la gestion des équipements aux dernières innovations exposées par les acteurs économiques de la filière sport, SportColl a présenté des solutions adaptées aux problématiques des territoires à travers des conférences, des tables rondes et des ateliers de formation.

    À l’issue de ce forum a eu lieu la remise du label « Ville active et sportive » co-organisé par la Direction des Sports du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et l’ANDES (Association Nationale des Élus du Sport), en présence de Thierry Braillard Secrétaire d’État en charge des Sports et sous le parrainage de Tony Estanguet, président du Comité de candidature Paris 2024.

    Le label « Ville active et sportive »

    Ce label, accordé pour une durée de deux ans, a pour objet de valoriser les communes qui développent des politiques volontaristes pour promouvoir l’activité physique et sportive, sous toutes ses formes, et accessible au plus grand nombre. Cette labellisation à 4 niveaux, vise également à récompenser les villes qui contribuent par ce biais à l’animation et l’attractivité de leur territoire, au renforcement du lien social, au tourisme et au bien-être des concitoyens.

    Marc Sanchez président de l’ANDES a souligné le succès de cette promotion, avant de remercier les 175 villes récompensées et d’indiquer : « l’intérêt des Français (68% des personnes ayant répondu à un sondage, ndlr) pour les équipements sportifs de proximité est indiqué comme rôle catalyseur d’animation et d’attractivité pour le territoire. Dans les territoires ruraux, cette attente est encore plus marquée, car cela est considéré comme un véritable service public du sport ».

    Pour le président de l’ANDES, pas de doute : « le sport est facteur de développement et de transformation de nos territoires et de nos villes qu’il convient de penser dans une politique transversale en lien avec l’éducation, le social, les scolaires, la santé, l’urbanisme. Le sport étant également vecteur d’économie et d’emplois ».  

    Pour en revenir à Lavelanet et à l’obtention de deux lauriers du label « Ville active et sportive », le 1er édile qui était accompagné pour l’occasion d’André Cassan adjoint en charge du sport et d’Erald Gast chargé de mission sport, s’est félicité pour la commune. « Ce label est une reconnaissance du travail effectué, des moyens humains et financiers mis en place par la municipalité ; mais aussi de l’implication de nos associations et leurs bénévoles ».

  • Restaurant Le Paquito, un morceaux d’Espagne à Lavelanet.

    Restaurant Le Paquito, un morceaux d’Espagne à Lavelanet.

    Nés à Lavelanet et d’origine espagnole de la région l’Abacete, Yannick et Aymeric Munoz ont repris en 2012 le restaurant fondé par leur père en 1999, Le Paquito.

    Situé à l’origine place Henri Portet le restaurant, suite à un incendie en aout 2015, à déménagé à l’ancienne « Bulle » bien connu des lavelanétiens.

    Cuisine traditionnelle, spécialités espagnoles et pizza au feu de bois sur place ou à emporté, Aymeric et Yannick travaillent en famille et avec les amis. 

    Yannick est pizzaiolo, Aymeric se distingue au service et à l’accueil avec sa femme et sa belle soeur, David leur ami d’enfance se charge de la cuisine. Une jeune équipe qu’est venue renforcer Romane une jeune apprentie. 

    Avec son foie gras poêlé aux figues, sa cocotte brioché aux saints-jacques, sa salade César ou encore sa paella, sa zarzuela et autre fideua et bien sur sa pizza au feu de bois, le Paquito est un petit restaurant familial ou l’on trouve une cuisine maison, simple et de qualité accompagnée d’un accueil sympathique.