Étiquette : légendes

  • Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde tous les 21 juin.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève à 6h13 exactement, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Un grand merci à Fabrice Chambon pour sa participation, sa disponibilité et sa bonne humeur. 

  • Montségur et catharisme : le trésor

    Montségur et catharisme : le trésor

    Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur nous présente quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares. Aujourd’hui épisode 7 : le Trésor

    Après la prise de Montségur, les survivants vont négocier la reddition. Quatre choses vont leur être accordées :

    – Pour ceux qui ne sont pas cathares, la vie.

    – Pour ceux qui sont cathares mais renonce à leur foi, la vie.

    – Honneur et biens

    – Dernier point sur lequel les historiens s’interrogent encore, c’est qu’à la demande du clergé cathare on accorde à Montségur 15 jours de trêve. En effet les cathares ne sont pas brulés le 2 mars 1244 au moment de la reddition mais le 16 mars.

    Pourquoi, dans les deux camps, s’est on accordé ces 15 jours ?

    Pendant ces 15 jours, quatre jeunes cathares reçoivent la mission d’évacuer Montségur. D’après les textes on sait qu’ils sont restés plusieurs jours sous le château et qu’ils se sont ensuite échappés par le col de la Peyre. De là ils gagnent Usson dans le Donezan, puis fuient en Italie. On sait que trois des ces jeunes cathares ont brulés sur un bucher en Italie.

    Le trésor perdu des cathares 

    On lit dans certains textes que les quatre jeunes cathares sont partis avec un sac. Mais qu’y avait il dans de sac ? Un trésor monétaire ? un trésor spirituel, peut être des textes hérétiques conservés par les Parfaits ? D’autres pensent que le trésor c’est ces jeunes cathares eux même partis pour prêcher la bonne parole ! certains parlent même du Graal !

    Mais comme aime a le dire Fabrice « peut être est-ce bien de ne pas vouloir répondre à tout, il faut toujours garder ici, à Montségur, une part d’imaginaire »

    Prochain et dernier épisode : le phénomène solaire du solstice 

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Le Pont du Diable, du mythe à la réalité

    Le Pont du Diable, du mythe à la réalité

    Les ponts du diable sont légions en France : en Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon, Savoie, etc. On y retrouve le mythe associé à des eaux tumultueuses, capables d’emporter des vies humaines.

    La dénomination de « pont du diable » désigne des ponts anciens qui, d’après les légendes locales, auraient été construits soit par le diable lui-même, soit grâce à son aide, ou, dans certains cas contre son gré.

    Les légendes ariégeoises disent que le diable avait passé un pacte qui lui permettrait d’emporter l’âme du premier qui viendrait à franchir le pont. On lui envoya un chat (noir évidemment) avec une casserole attachée à la queue, le diable tomba dans la rivière.

    Là où les histoire diffèrent, c’est à propos de celui qui a passé le pacte.

    Dans « La legendo del pount del diable » tirée du livre  « La Mandrette- Mémoire d’Ariège » – Ed. LACOUR/REDIVIVA, l’histoire raconte que c’est Raymond Roger (Comte de Foix), qui, furieux de n’avoir pas pu traverser l’Ariège entre Ginabat et Montoulieu, ordonna au Baron de Saint-Paul, de construire un pont :

    Une autre version dit que, pour faciliter les échanges commerciaux, c’est un habitant de Ginabat qui passa un marché avec le Diable.

    Adelin Moulis lui met en scène une belle femme nue qui raconte au diable qu’elle a été contrainte à la prostitution par des brigands, puisqu’elle a été sauvée par saint Antoine, qu’elle est devenue ermite non loin de là. Elle demande au diable de reprendre le dernier sequin qui lui a été donné par un brigand, après quoi elle se donnera à lui. Mais quand le diable a pris la pièce dans sa main, il hurle de douleur et il se précipite dans la rivière. Les démons arrivent en masse pour détruire le pont, les cloches des églises des alentours se mettent à sonner et les chassent : le pont est ainsi sauvegardé.

    Adelin Moulis, Légendaire de l’Ariège, rééd. Lacour, Nîmes, 1995

    Pendant très longtemps, les origines de ce pont sont tombées dans l’oubli, au point que la légende a pris le dessus.  Le pont était néanmoins décrit comme un ouvrage fortifié médiéval, mais il ne figurait sur aucune carte ancienne.

    Un historien ariégeois, Jean-Jacque Petris, remet en cause totalement les origines du Pont du Diable. L’auteur, qui a effectué de nombreuses recherches sur le pont, notamment aux archives départementales, balaye l’idée que le monument ait pu être construit à l’époque médiévale. D’après lui, le pont est beaucoup plus récent. Il aurait été construit en 1836 et serait l’œuvre d’un riche industriel de Saint-Paul-de-Jarrat, polytechnicien de surcroît, Léo Lamarque, qui voulait, avec son frère et son beau-frère, faire face à la perte de vitesse des forges à la catalane.

    Jean-Jacques Pétris, « Pont du Diable, mythes et réalités », Archives ariégeoises, no 3,‎ 

    On remarquera d’ailleurs que les panneaux routiers qui indiquaient « Pont du Diable XIIIe siècle » ont été remplacés par d’autres qui ne donnent pas de date.

    Et vous, vous préférez laquelle d’Histoire ?

    Sources : wikipédiala Dépêche du Midi – chateau.over-blog.net

  • Dany Chevalier-Consola,  » la prophétie de l’Euprocte » 20 déc Foix

    Dany Chevalier-Consola,  » la prophétie de l’Euprocte » 20 déc Foix

    Dany Chevalier-Consola, " la prophétie de l'Euprocte" Ariège PyrénéesDans les Pyrénées ariégeoises, au Souleilhan, à la veillée, tous écoutent la vieille fée Corba. Elle raconte, une fois encore, l’histoire tragique du pont de cristal qui reliait la tour de Montorgueil au château de Calamès.

    Dans l’un demeurait Bluette, la jeune fée ; dans l’autre Otto, le fils du seigneur. Pourtant en ce soir de printemps 1962, tous sont inquiets : voilà une semaine qu’Hippolyte, le fermier de l’Artigue, a disparu par une nuit d’orage, près de l’Infère, ce terrible torrent qui s’engouffre dans la grotte de Siech où vivent les Euproctes.

    Corba pense qu’Hippolyte a été victime d’un maléfice alors que les gendarmes disent qu’il est parti. Parti ? Mais où ? Sans son bâton, c’est impossible ! Baptiste son fils, Anaïs l’institutrice et Stella l’enfant de Montorgueil partent à sa recherche…

    Rencontre avec l’auteure l’illustratrice Flora Taverner le samedi 20 décembre à partir de 15h00 à la librairie SURRE  MAJUSCULE à Foix

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    Disponible dans les librairies d’Ariège et chez l’éditeur
    Edition Le Pas d’oiseau
    176, chemin de Lestang, appt 23
    31100 Toulouse
    Site-catalogue : www.lepasdoiseau.fr

  • Contes de derrière la porte

    Contes de derrière la porte

    Contes de derrière la porte Arège-9PyrénéesJ’ai tourné la clé et j’ai ouvert la porte. Je ne le regrette pas du tout, parce que derrière cette porte, j’ai trouvé du beau monde. Comment vous faire partager cette quête si ce n’est en écrivant un livre, un bouquet de vingt contes, nouvelles, légendes, histoires et anecdotes.

    Après « RIBAMBELLE : un certain regard sur les femmes d’Ariège », Pierre Ricard récidive avec son nouveau recueil « Contes de derrière la porte ».

    Cama Crusa E L’uèlh Dubert , Esclarmonde, La messa de las pàurs, L’ours et le laboureur … Ces contes mettent en scène, le merveilleux, le fantastique, l’extraordinaire. Le plus souvent, des personnages, des animaux, des « peurs » qui entretiennent un certain climat, un livre à mettre entre toutes les mains

    « Certains personnages, je les connais depuis mon plus jeune âge. Ma grand-mère, en particulier, avait le don de mêler ces êtres peu recommandables à des moments de la vie courante, du quotidien. »

    Toujours édité à compte d’auteur, ce livre est disponible au tarif de 13 euros. Pour les frais d’envoi, il faut ajouter 2 euros. Si vous êtes intéressés, merci de contacter Pierre Ricard 63 Grand-Rue 31310 Latrape.
    Tel : 06 48 13 37 28,   05 61 90 75 83   courriel : cric-crac@laposte.net