Étiquette : mirepoix

  • Pays d’art et d’histoire, découverte d’un nouveau site

    Pays d’art et d’histoire, découverte d’un nouveau site

    Le pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares propose des visites inédites de la nécropole de Tabariane récemment aménagée. Elles seront conduites par Marina Salby guide conférencière et auront lieu les 25 juillet et 15 août.

    C’est l’occasion d’une balade mêlant de très beaux points de vue sur les Pyrénées et des connaissances historiques sur la période mérovingienne. On a trouvé à Tabariane des sépultures datables du VIe siècle au début du VIIIe siècle. C’est très intéressant car cela constitue un témoignage conséquent des pratiques funéraires de l’époque : tombes construites en bois avec des planches non clouées, regroupements des défunts au sein d’une même sépulture… Cela donne des renseignements sur les usages de l’inhumation habillée par les objets qui ont pu être retrouvés.

    Certains sont exceptionnels comme les plaques-boucles de ceinture, en alliage cuivreux, finement gravées. Des aménagements ont été faits pour que ce lieu devienne un lieu de promenade, respectueux de sa destination première et fournissant de riches informations sur une période notre histoire. La visite comprend une balade de 2,7 km ponctuée des commentaires retraçant toute l’histoire du village de Teilhet, de ses différentes implantations pour que nous comprenions mieux où nous vivons et pourquoi nous sommes installés là !!!

    Rendez-vous à 15h30 devant l’Eglise de Teilhet.
    La participation est de deux euros. Munissez-vous de chaussures de marche.
    Renseignement : Office de Tourisme du Pays de Mirepoix –  05 61 68 83 76

  • Théâtre « La vieille et la bête »

    Théâtre « La vieille et la bête »

    Dédié à son père musicien, La vieille et la bête est sa dernière création. Dans une ambiance de cabaret des années 30, La vieille et la bête emprunte à l’univers du conte et se compose de quatre séquences ayant pour thèmes communs la mort et l’amour. En reine tragique, Ilka Schönbein évoque d’abord, avec une sensualité sombre, le destin d’une petite danseuse qui voulait devenir une grande ballerine. A partir de matériaux de récupération et de la précision métronomique du geste s’impose l’image vaporeuse de La Petite danseuse d’Edgar Degas.

    Avec ses masques du corps en papier mâché, véritables prolongements d’elle-même, évocations puissantes de notre pluralité, elle traque en nous l’enfant intérieur, joue avec ses rêves, ses démons, brode des contes pour adultes, sur un air de Grimm et autres frères pas si sages, parfois terribles. Sur une estrade, dans un décor de paille et de pommes, elle est à tour de rôle jeune ballerine et vieille femme agonisante, petit âne en mal d’amour et tout le bestiaire. Semeuse de facéties, elle tente de distraire la mort.

    Ilka Schönbein dit des contes qui nous ressemblent, un double de nous-mêmes où toutes les facettes, les détours, les aspects les plus secrets, l’humanité des temps anciens sont là bien présents pour être interprétés, contournés, détournés. Ils agissent sur nous comme des saute-frontières, intemporels et toujours d’actualité. Ilka Schönbein tresse trois récits merveilleux sur la vieillesse et la mort qui se glissent dans la trame initiale pour venir nous raconter la décrépitude et le désir de vivre, le souvenir des temps anciens et la fatalité du temps qui passe. L’univers artistique d’Ilka Schönbein est de ceux qui marquent profondément les spectateurs. Entre précision du geste et émotion charnelle, elle tisse les images de la vie et nous les livre en partage dans une expérience sensible qui laisse à chacun des souvenirs inoubliables.

    Irrévérencieuse, Ilka Schönbein déteste la mièvrerie. L’émotion à fleur de peau et l’humour grinçant en bandoulière, elle régale les enfants et leurs parents de contes dont elle n’édulcore ni la beauté, ni la laideur. Au bout du conte, c’est le public qui en sort renversé…d’émerveillement.

    Venue d’Allemagne, sillonnant depuis des années les routes d’Europe dans sa caravane, Ilka Schönbein a forgé son art d’abord dans la rue. Cette artiste à la silhouette menue semble tout droit sortie d’un tableau expressionniste et sa présence sur scène est magnétique. En symbiose avec des marionnettes qui lui collent à la peau, elle est la mère de tous ses doubles et incarne les mille personnages d’une histoire. Son langage visuel et plastique conjugue la marionnette, la danse et le mime grâce à une maîtrise de la métamorphose qui est le plus puissant de ses sortilèges.

    Aux fées elle préfère les sorcières, et les zones d’ombre où se larvent tous les secrets de l’adulte inaccompli. La mise en images de ces forces souterraines provoque ainsi un trouble profond et durable. Racontée par cette véritable sculpture vivante, la fable devient fascinante, tout simplement.

    Mardi 22 mai à 20h45 à Mirepoix – Salle Paul Dardier
    avec MiMa, l’Estive, la commune de Mirepoix et le Pays des Pyrénées Cathares.

  • Premier concours photos des maisons « Eco jolies »

    Premier concours photos des maisons « Eco jolies »

    La communauté de communes du Pays de Mirepoix organise comme chaque année les « journées de l’environnement et de l’éco construction » qui se dérouleront du 29 mai au 2 juin 2012 avec comme point d’orgue le « Salon » organisé sur la place centrale de Mirepoix le samedi 2 juin.

    Une  nouveauté cette année  le premier concours photo organisé avec  l’association «Ecorce», sur le thème des maisons «Eco-jolies». Ce concours photo s’adresse aux particuliers et sera largement récompensé : stages d’écoconstruction organisés par Ecorce, livres, matériel, etc.

    L’association Ecorce accompagne de nombreux écoconstructeurs dans leur démarche : formations, stages, visites de chantiers et maisons, chantiers participatifs, mise en relation avec des artisans. Nombreuses sont maintenant les maisons éco construites dans le paysage mirapicien. Avec une constante : les constructeurs sont toujours et à juste titre fiers de leur œuvre et fiers de pouvoir montrer et faire visiter leur maison. Nombre d’entre eux ont pris des photos à tous les stades de la construction et constitue donc le premier public visé par ce concours photo. Mais ce concours s’adresse plus largement à tous ceux qui veulent témoigner sur les maisons éco construites, les matériaux écologiques, les énergies renouvelables…

    Pour plus de renseignements et obtenir le bulletin de participation :
    Communauté de Communes du Pays de Mirepoix
    1 Chemin de la Mestrise
    09500 MIREPOIX
    05 61 68 13 02

    L’envoi doit exclusivement être adressé ou déposé  vant la date du 20 Mai 2012 impérativement.

  • Bernard Garcia « la fin du monde en 2012 ? Bugarach c’est pas loin et puis c’est pas grave en Ariège on a toujours eu 100 ans de retard »

    Ariégeois d’origine et forcément de coeur, Bernard Garcia est né le 2 avril 1956 à LAVELANET d’une famille paysanne, et il est père d’un garçon, Nicolas né en 1988.  De 1956 à 1969  il passe son enfance dans la ferme familiale où il se familiarise aux petits travaux agricoles. Après une scolarité primaire à l’école du village de Chalabre, il entre en secondaire au lycée de ST GIRONS puis de FOIX.

    Attiré par le tourisme (animateur en club de vacance en Tunisie,Grèce, …, responsable de bureau de représentation touristique pour le Tour Operateur FRAM , responsable commerciaux du CDT de l’Aude), il obtient  son Brevet de Technicien Tourisme en 1976. Dix ans plus tard c’est la création de PYRENE VOYAGES, agence réceptive en PAYS CATHARE et Grand Sud Ouest. Cette PME  ariégeoise, dont il est toujours à la tête, compte aujourd’hui 7 points de ventes, 17 collaboratrices et réalise un volume d’affaires de 6M€.

    En 1994 il acquiert et réhabilite « La Maison des Consuls » à MIREPOIX et la transforme en  hôtel de charme de 8 chambres avec un concept de Bistro de Pays.

    Parallèlement, il cumule plusieurs fonctions représentatives : Fondateur du club Parfum de France regroupant 30 agences réceptives. Vice président de la chambre de commerce de l’Ariège depuis 1992. Président de l’UMIH 09 depuis 2001 et vice président MIDI PYRENEE. Vice président fondateur du club Hôtel de charme en MIDI PYRENEE. Administrateur national du SNAV depuis 2007. Administrateur d’AS voyages depuis sa création par la fusion AFAT/SELECTOUR en 2010.

    Si l’on demande à Bernard Garcia sa vision de l’Ariège, il répond :

    « Je vois une industrie touristique « bio », la mise en scène de notre patrimoine pour l’offrir au regard des autres et la préservation de l’authenticité par la vie. Non aux villages musées oui aux villages vivants, en trouvant le juste équilibre entre commerce de tradition et de proximité et ceux, plus saisonniers, dédiés aux visiteurs. Et après la révolution de jasmin et celle du Nil, à quand celle de l’ AZINAT, pour une Ariège ouverte à toutes les idées dans la tolerance et le respect »

    Bernard Garcia pour Azinat, février 2011 : « la fin du monde en 2012 ? Bugarach c’est pas loin et puis c’est pas grave en ARIEGE on a toujours eu 100 ans de retard »

  • Mirepoix a fêté sa Pomme et « Palafrugell »

    Les 16 et 17 octobre dernier c’est déroulée la 12ème édition de la fête de la pomme à Mirepoix. Une édition particulière cette année puisqu’elle correspondait au 25ème anniversaire du jumelage avec notre voisine catalane « Palafrugell ». Pas étonnant donc que le thème choisi cette année fût l’Espagne. Malgré le froid de ce week-end automnal, les visiteurs ont pu apprécier comme chaque année le superbe travail des bénévoles de l’association « Mirepoix en Avant »,  taureau, castagnettes, couple de danseurs… toute une ville aux couleurs de la pomme et de l’Espagne. L’ambiance fût donc encore une fois festive et conviviale durant ces deux jours  avec les traditionnelles démonstrations de fabrication de jus de pomme et distillation, le marché de la pomme par les producteurs locaux, le marché artisanal, du flamenco, des bandas, le défilé de vieux tracteurs par les Tapedurs Bellopodiens…

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  • Florent Adroit un ariégeois au festival EMERGENZA à Toulouse chante ARIEGE MOUN PAIS

    florent-adroit-concert-armounpaisFlorent Adroit présentait pour la première fois en concert, le nouveau morceau « ARIEGE MOUN PAIS » au Festival EMERGENZA au Studio One à Toulouse Mercredi 5 mai à l’occasion de la demi-finale. Une soixantaine de Fans venant d’Ariège et de Toulouse sont venus l’encourager lui et ses trois camarades (Ludovic à la basse, Xavier à la guitare et Mickaël à la batterie). La présence de tous ses fans n’a malheureusement pas permis à Florent de se qualifier pour la finale, les votes se faisant à main levée, mais comme il le dit lui même, « on est venus là pour se faire plaisir » et c’est vrai qu’on s’est fait plaisir, surtout quand le groupe a entonné  « ARIEGE MOUN PAIS », l’hymne ariégeois revisité  avec des accents reggae.

    Cet été le groupe partira certainement en tournée avec Radio Montaillou et enchaînera festivals et concerts. On leur souhaite beaucoup de succès.

    Les photos du concert à visionner

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  • Meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui commence sous la neige

    mirepoix-neige2009, une année fétiche pour l’Ariège s’est terminée, 2010 la nouvelle année commence en fanfare sous la neige pour le plus grand bonheur des ariégeois qui attendait cet épisode avec impatience. La neige c’est l’or blanc du département qui fait vivre le haut des vallées grâce à ses stations de ski. Une année qui commence donc sous le signe des glissades…et pas que dans les stations !!

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  • Florent Adroit : « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité « 

    Florent Adroit : « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité « 

    florentadroit1Après une enfance passée à la découverte de la musique et des instruments (clavier – accordéon), Florent Adroit commence sa carrière musicale en créant plusieurs groupes et orchestre avec des amis de sa région de Mirepoix dans l’Ariège. Ils se produisent le plus souvent dans des fêtes locales et Florent Adroit se fait un nom parmi les formations variétés/rock. En octobre 2004, il monte un projet jeune pour financer une partie d’un single nommé « Angelo« .

    A 23 ans, il devient membre de la Sacem en tant qu’auteur – compositeur – interprète. Une année plus tard, « Flo » décide de quitter sa région et de s’installer à Toulouse pour son travail mais aussi pour se produire seul sur scène et sortir ses chansons de l’ombre. Il monte un nouveau défi jeune dans le but cette fois de créer sa propre carrière, et c’est avec succès qu’il obtient celui-ci avec pour objectif de sortir son premier CD : »Les Châteaux« .

    L’appel de la scène étant trop fort, Florent reprend du service dans un orchestre mais n’en oublie pas sa carrière solo, un premier album apparait où plusieurs chansons vont être très appréciées lors des représentations et autres scènes régionales, notamment « Le Grand Voyage », « Toulouse« , « Amour« , « Le Train » ou encore « Les Histoires des Autres« .

    « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité » Florent Adroit – août 2009 pour Azinat.com

  • Pays des Pyrénées Cathares : 800ème anniversaire de la croisade

    montsegurQualifiés d’hérétiques, de cathares ou de parfaits par ceux qui les dénoncent, ils se nomment eux-mêmes bons hommes et bonnes femmes et leurs fidèles, bons croyants. On a lancé contre eux une vaste croisade…

    Loin des origines orientales qu’on veut bien lui prêter, le catharisme est une forme médiévale de christianisme. Ses adeptes se considèrent comme la vraie Eglise du Christ et des apôtres à la différence de Rome qui a, selon eux, dévoyé l’héritage initial. Dès le XIe siècle, dans différentes parties d’Europe, les condamnations se multiplient. En Occitanie, en revanche, le catharisme trouve un terreau propice. Le catharisme se diffuse dans le comté de Toulouse et dans les vicomtés réunis par la famille des Trencavel – Carcassonne Béziers, Albi et Limoux-. Le monde féodal méridional est moins structuré et centralisé que son pendant du nord. On y trouve de nombreuses et complexes co-seigneuries ; des liens de vassalité denses. Une fois qu’il a touché la classe aristocratique, le catharisme peut, dans ce contexte, s’ancrer facilement et profondément. Dans le village fortifié autour du château que l’on appelle le castrum, les habitants se côtoient continuellement. Leurs maisons sont enserrées à l’intérieur du rempart au pied de la tour féodale et les pratiques des uns influent sur celles des autres. C’est d’autant plus vrai que les religieux cathares vivent au cœur des bourgades, priant et travaillant à la vue de tous. Ils occupent des maisons communautaires ouvertes dont on compte une cinquantaine à Mirepoix, dont certaines sont fondées pour les femmes comme à Dun ou Lavelanet. Leur église est organisée ; elle propage sa foi et dispense les sacrements.

    Lorsque Innocent III accède au siège pontifical en 1198, la réponse des autorités catholiques va se faire plus musclée. Dès 1208, le nouveau pape s’appuie sur le prétexte de l’assassinat de son légat, Pierre de Castelnau, pour appeler à une croisade. Elle démarre en 1209. Comme pour toutes les autres croisades, il s’agit d’une guerre contre les infidèles permettant de déposséder et de tuer. La différence est que cette croisade-ci se déroule en terre chrétienne. Les armées du nord déferlent sur le Languedoc avec pour objectif de chasser de leurs terres, afin de les remettre à de bons catholiques, tous ceux qui protègent l’hérésie. Bûchers collectifs, massacres de civils, pillages se succèdent.

    C’est à Béziers en juillet 1209 qu’est prononcée cette phrase tristement célèbre : « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Les chevaliers que l’on va alors appeler les faydits sont dépossédés au profit des barons du nord, la famille de Lévis notamment pour la terre de Mirepoix et du pays d’Olmes.

    Après la mort en 1218 du célèbre chef de guerre croisé, Simon de Montfort, l’espoir renaît et les reconquêtes se multiplient. Il est de courte durée. A partir de 1226, le roi de France, Louis IX, intervient à la tête d’une puissante armée. L’alliance du roi et du pape conduit à la défaite du Midi. Par le traité de Meaux en 1229, les terres du comte de Toulouse reviennent à sa fille Jeanne promise au jeune frère du roi, Alphonse de Poitiers. Si le sort politique du Languedoc est scellé il n’en est pas de même pour les églises cathares qui entrent dans la clandestinité. Montségur abrite les évêques successifs du Toulousain mais aussi le clan seigneurial Péreille-Mirepoix et ses défenseurs. Ce nid d’insoumis offre une double résistance : à l’ordre catholique romain et à l’ordre royal français.

    En 1244, après un an de résistance, les assiégés se rendent. En cette journée du 16 mars, deux cents vingt religieux choisissent le bûcher plutôt que d’abjurer. Ce n’est pas encore la fin du catharisme puisque qu’il y aura des croyants jusqu’au XIVe siècle avec un renouveau en Haute Ariège mais c’est la fin de l’Eglise cathare structurée en Occitanie.