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  • Goulier : Le castrum de Montréal-de-Sos, 16 ans de recherches archéologiques – 22 juin

    Goulier : Le castrum de Montréal-de-Sos, 16 ans de recherches archéologiques – 22 juin

    Une conférence de Florence Guillot, membre du Conseil scientifique du PNR Pyrénées ariégeoises.

    16 ans de fouilles, 3 ans de synthèse, une aventure humaine !

    L’oppi- dum de Montréal-de-Sos transformé en château par les comtes de Foix a livré quantités d’informations sur son histoire.

    Au cours de sa conférence, Florence Guillot dressera le bilan de la grande fouille archéologique de ce site occupé depuis la protohistoire jusqu’au XIVème siècle.

    Mairie de Goulier – Vendredi 22 juin à 20h30 – Entrée gratuite.

  • L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    Florence Guillot nous parle des 16 ans de fouilles archéologiques au château de Montréal-de-Sos et de la sortie de l’ouvrage collectif « Le castrum de Montréal-de-Sos – 16 ans de recherches archéologiques sur une fortification des Pyrénées Ariégeoises »

    Une interview passionnante dans laquelle Florence nous raconte 16 ans de travail sur un site majeur de l’Ariège.  

    Montréal-de-Sos est un éperon calcaire de la montagne pyrénéenne, tout en rudesse, en pentes, rochers et falaises. Depuis l’Age du Bronze moyen, les dominations sociétales s’y succédèrent, voire s’y emboitèrent.

    Ce sommet surplombe un bassin de vie de la haute vallée de l’Ariège, niché au pied de sommets culimnants au-delà de 3000 m d’altitude, aujourd’hui crête frontière entre France, Andorre et Catalogne. Le site est connu dans quelques rares actes médiévaux pour avoir été un castrum des comtes de Foix aux XIIIe et XIVe siècles.

    Treize années de fouilles archéologiques puis, trois annés d’études supplémentaires, ont permis de restituer une image des occupations humaines, tant pour leurs aspects architecturaux que pour leurs artefacts.

    Cet ouvrage présente ces résultats, de l’occupation protohistorique à celle de la fin du XIVe siècle de notre ère, traitant des bâtis, des espaces, des fonctions du site et des objest exhumés. Parmi ces derniers, des découvertes étonnantes ont été réalisées, telles ces centaines de pierres gravées de dessins, plus rarement de textes. L’une d’elles est un fragment inédit d’un poème de troubadour en occitan. Une autre porte la figuration de chevaliers et d’une fortification médiévale…

    L’ensemble des éléments mis au jour témoigne d’aspects peu connus sur la vie quotidienne des habitants de ce type de castrum montagnard.

    Montréal-de-Sos en chiffres 

    • Occupation du château de -1400 (époque du bronze) à +1400 (Comptes de Foix)
    • 30.000 heures de fouilles
    • 500 fouilleurs bénévoles
    • 15.000 heures d’études (pour établir les rapports de fouilles)
    • 2.000 heures d’écriture

    Le Château n’a néanmoins pas encore révélé tous ses secrets, puisqu’il reste encore un habitat exceptionnel à fouiller. Exceptionnel, car occupé entre le VIIème et le début IXème siècle après JC (haut moyen-âge). 

    «On fouille très peu cette époque là, c’est l’époque sur laquelle on a le moins d’informations. En général on trouve du cimetière, cela apporte des choses bien sûr, mais moins que de fouiller des habitats. On a pu en fouiller une toute petite partie, juste pour vérifier qu’il existait et qu’il n’était pas perturbé par les moyenâgeux. Il y aurait encore deux ans de fouilles mais ce serait exceptionnel pour les Pyrénées» explique Florence Guillot

    En attendant une suite éventuelle des fouilles de Montréal-de-Sos, vous pouvez toujours aller vous y balader, vous y découvrirez un panorama magnifique sur la Haute Vallée de l’Ariège. Et si vous voulez en savoir plus sur le château, rendez-vous à la Maison des Patrimoines d’Auzat, ou procurez vous ce passionnant ouvrage : www.librairie-archeologique.com

    Ont collaboré à cet ouvrage : Florence Guillot – Nicolas Portet – Nicolas Chassan – Enrico Cangini – Julie Massendari – Francis Dieulafait  – Guillaume Verrier – Arnaud Coiffé – Stéphane Bourdonne – Michaël Gourvennec – Isabelle Commandré

  • Auzat : conférence «Fouilles archéologiques 2011 à 2015, découvertes du haut Moyen Âge à Montréal-de-Sos» – 31 janvier

    Auzat : conférence «Fouilles archéologiques 2011 à 2015, découvertes du haut Moyen Âge à Montréal-de-Sos» – 31 janvier

    « Fouilles archéologiques 2011 à 2015, découvertes du haut Moyen Âge à Montréal-de-Sos (Auzat-Ariège) » avec Florence Guillot, Communauté de Communes de Haute-Ariège, CNRS Traces. 

    13 ans de fouilles, 3 ans de synthèse, une aventure humaine ! L’oppidum de Montréal-de-Sos transformé en château par les comtes de Foix a livré quantités d’informations sur son histoire. La conférence vous en propose une synthèse.

    Mercredi 31 janvier à 20h30
    Salle de conférence de la maison des patrimoines à Auzat
    2,50€ plein tarif.

  • Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos est un château public tenu par les comtes de Carcassonne, puis les comtes de Toulouse et enfin tombe dans le girons des comtes de Foix.

    Il y eu une grande reconstruction à la fin du XIIème siècle. C’est à cette époque que naissent tous les murs façonnés à la chaux. Un bel exemple est la « Tour du Campanal« 

    Au centre de la
    haute vallée de sos

    Sur la voix de communication entre le Comté de Toulouse et le Comté de Pailhas, le château est au centre des habitats de la Haute Vallée. Il domine, il rentre l’impôt, il rend la justice. Sa raison d’être c’est de tenir la Haute Vallée de Sos et de la gérer.

    Grande reconstruction
    au XIVème siècle

    A cette époque là, l’activité métallurgique se développe. On trouve une façon plus facile de fabriquer le métal, on en produit de plus grandes quantités, le prix baisse, la demande augmente. Le Comte de Foix impose une nouvelle taxe sur l’activité métallurgique.

    Le château a été conservé jusqu’au début du XVème siècle, date à laquelle il fut volontairement arasé par les comtes de Foix.

  • Montreal de Sos : Episode 3  les carolingiens

    Montreal de Sos : Episode 3 les carolingiens

    L’origine de château de  Montréal-de-Sos, remonte à l’époque carolingienne. A l’époque Charles le Chauve a totalement réorganisé la région et l’a fait rentrer dans le royaume des Francs, au moins du point de vue administratif.

    Ce qu’ont mis en évidence les fouilles du château de Montréal, c’est l’ampleur des restructurations à l’époque carolingienne, au moins les trois quart du site de 8000 m2 nous explique Florence.

    C’est une des grandes étapes des fouilles, et ce qui est très intéressant c’est que l’on connait très mal les époques antérieurs au XIIIème siècle. Le site va donc servir à toutes les fouilles régionales pour regarder la vie quotidienne à l’époque carolingienne.

    « C’est très exceptionnel de trouver du carolingiens en place comme ça, et en montagne c’est quasiment unique. Déjà que le site est exceptionnel on a en plus cette chance qu’XIIIème XIVème siècle ils n’aient pas tout recouvert » se réjouie Florence

  • Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos est un site de domination.

    Dès lors que la société est structurée, qu’il y a du monde et que l’on passe à un système agro-sylvo-pastoral, qui prend forme à partir de l’age du bronze entre 2000 et 1000 avant JC, il y a des dominations qui s’exercent : les dominations ici s’emboitent, elles ont des formes différentes et mais elles sont toujours là.

    «On trouve aussi des cabanes de bergers (Orry) qui nous permettent d’analyser l’évolution des populations.» précise Florence Guillot

    Nous avons des datations dans les charbons, jusqu’au néolithique ancien. Mais il commence à y avoir des tessons de céramiques à partir du Bronze Moyen, vers 1400 avant JC, et ça augmente jusqu’au Moins 700 av JC et jusqu’à l’an zéro.

    Tous les habitants sont au pieds du site et le site domine. Ces sites de domination sont spécifiques : la population change au cours de l’histoire, mais les sites sont toujours là et la domination est toujours présente.

    Nous avons différentes phases d’habitat, mais aussi beaucoup de lieu de culte. La domination s’exerce à cette époque aussi et surtout par le culte. On trouve sur Montreal de Sos des urnes funéraires, des fragments de lieux de cultes, des céramiques fines et des fragments de Vénus de l’époque Gréco-romaine.

    On a attrapé assez peu d’aménagement de cette période, peut-être un ou deux murs, mais on sait qu’il ne s’agit pas d’une occupation légère car nous avons beaucoup d’éléments.

    La foret que nous connaissons aujourd’hui n’est pas la forêt primitive

    D’un point de vue technique, on carotte également des tourbières et on analyse les pollens qui nous permettent d’avoir une idée de la population et de paysages.

    A l’origine, Il y a de la forêt  jusqu’à des altitudes de 2200 metres. Mais peu à peu l’homme va exploiter la forêt, la brûler pour le chauffage et pour les forges, et ce, jusqu’au 19eme siècle où il ne restait plus que quelques 7 hectares de bois ou de forêts dans la vallée.

    Aujourd’hui la forêt  domine de nouveau à 70%,  mais avec d’autres espèces. Ce qui repousse n’est pas du tout ce qu’il y a avait à l’origine,

    Le forêt repousse spontanément ou par apport de nouvelles variétés, mais la foret primitive a été modifiée par l’homme, ce n’est plus une forêt »naturelle ».

  • Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Nous sommes dans la vallée du Vicdessos et Montréal de Sos, site archéologique bien connu surplombe la vallée. « Sos » veut dire la vallée comme Casteron de Sos ou Montreal de Sos. « Sos » est un toponyme Pyrénéen avant le latin. Le site est fouillé depuis 13 ans et constitue une des plus grosses fouilles des Pyrénées à l’heure actuelle.

    Chaque année pendant un mois, scientifiques et bénévoles fouillent pour retrouver des traces de vie des habitants d’autrefois.

    Les scientifiques, chacun dans leur spécialité (verre, fer, céramiques,…)  font des analyses et produisent des rapports de fouilles et organisent des conférences ouvertes au public plus ou moins avertis.

    120 000 fragments d’objets ont été extraits du site de Montréal depuis 13 ans. «Les objets ou surtout les fragments d’objets de la vie quotidienne, c’est ce qu’on trouve ou du moins c’est ce qui s’est conservé»

    On va trouver des elements en fer ; des clous, des crampons, mais aussi des boucles …

    Chaque fragment est difficile à analyser car c’est souvent très petit. Les fragments sont numérotés et donné à analyser à  chaque « spécialiste »  qui produiront leurs analyse.

    Comment se passent les fouilles à Montréal de Sos

    On cherche des couches de sols ; chaque couche veut dire quel chose, les elements mobiliers nous intéressent car ça date les périodes de chaque couche et nous informent qui vit mais le but c’est de faire l’histoire du site en faisant de la fouille lente couche par couche.

    Le site de Montréal de Sos fait 8000 mètres carré, on arrive à savoir ce qu’était les bâtiments. (ce qui a été fouillé représente seulement 800 metres sur les 8000)

    Tout s’étudie mais pourtant on ne fouillera pas tout… il en restera pour les successeurs de Florence et des benevoles

    Il y a très peu de site qu’on sont fouillé dans les Pyrénées et c’est un gros effort de la part de la mairie d’Auzat d’aider et de financer les fouilles de Montreal, comme l’aide du Conseil départemental qui contribue également.

     

    Il y a peu de choses avant les époques du moyens age et c’est rarement fouillé et c’est ce qu’on cherche sur Montreal de Sos à connaitre la vie quotidienne des gens à ces époques encore peu connues.

  • Florence Guillot « Fortifications  mediévales dans les Pyrénées » Comtés de Foix Comminges Couserans

    Florence Guillot « Fortifications mediévales dans les Pyrénées » Comtés de Foix Comminges Couserans

    Dans le cadre du 21ème Salon du livre de l’Histoire locale de Mirepoix, Florence Guillot interviewée par Stéphane Bourdoncle, nous parle de l’ouvrage « Fortifications  mediévales dans les Pyrénées » Comtés de Foix, Comminges, Couserans. »

    Changement de décors. Nous quittons les grands couverts de Mirepoix pour rencontrer Florence dans le superbe cadre de Montréal de Sos.

    Le PCR (Programme Collectif de Recherches) étudie depuis 10 ans les fortifications médiévales, de la Haute Garonne à la vallée de l’Ariège. C’est un ouvrage scientifique comprenant de l’archéologie, de l’histoire et de la linguistique.

    « Fortifications  mediévales dans les Pyrénées » est un agrégat d’études produits par une poignée de scientifique mais lisible par « monsieur tout le monde« , l’idée étant de communiquer scientifique sans sortir d’ouvrages de vulgarisation.

    La période couverte va du Xème au XIIIème siècle car il y a peu de fouilles sur le haut moyen âge

    Le château de Montréal de Sos est la plus grosse fouille du secteur

    Fortifications mediévales dans les Pyrénées Éditions In extenso
    editions-in-extenso.com
    HISTOIRE, RÉGIONALISME
    Prix : 23 €
    ISBN 979-10-91148-07-8