Étiquette : patrimoine

  • St Julien de Gras Capou, De toutes les couleurs avec le Pays d’art et d’histoire ! – 24 septembre

    St Julien de Gras Capou, De toutes les couleurs avec le Pays d’art et d’histoire ! – 24 septembre

    Samedi 24 septembre, vous verrez la vie en bleu avec le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares !

    Il est difficile de parler des couleurs, et cela pour de multiples raisons. Les ressources documentaires sont faibles, le temps transforme les couleurs, les conditions d’éclairage changent d’une société à une autre, et puis, nous ne voyons pas comme voyaient nos ancêtres ! Dans l’histoire des couleurs, il est intéressant de remarquer qu’elles sont souvent ambivalentes et, que la symbolique des couleurs évolue encore et toujours.

    Marina Salby, animatrice du Pays d’art et d’histoire, entame une série de conférences autour de la thématique des couleurs, dont le premier volet se déroulera dans l’église de Saint-Julien-de-Gras-Capou. Elle démarrera sur ce site par l’étude du bleu, cas particulier car son histoire est celle d’un renversement de valeur. Elle évoquera les peintures du chœur de l’église, et comparera avec d’autres exemples du traitement de cette teinte dans des édifices religieux ou civils du territoire.

    Le rendez-vous est à 14h30 dans l’église de Saint-Julien-de-Gras-Capou et le tarif de cette animation est de 3€.

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Le patrimoine au fil de l’eau avec le Pays d’art et d’histoire – 11 septembre

    Le patrimoine au fil de l’eau avec le Pays d’art et d’histoire – 11 septembre

    Afin d’apporter de nouvelles clés de lecture originales et insolites à son public, et tout en gardant un lien fort au patrimoine, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares propose des nouvelles offres de visites guidées.

    Les animations à bord d’un canoë en font partie ! Après une première édition sur le Touyre, qui a remporté un large succès, Michael Hurtade, guide de rivière de l’entreprise yakay kayak et Marina Salby, guide conférencière, vous donnent rendez-vous le dimanche 11 septembre, sur l’Hers !

    Découverte insolite du patrimoine et de l’activité canoë en eau vive, au fil de l’Hers. Entre Lagarde et Moulin-Neuf, sur 8 km de rivière, les deux intervenants vous invitent à découvrir l’activité canoë en eau vive et surtout à poser un autre regard sur notre patrimoine.

    La visite est limitée à 15 personnes, il est donc indispensable de réserver au 05 61 05 52 03 avant le mercredi 7 septembre. L’activité sera maintenue sous réserve d’une météo favorable.

    Le tarif de l’animation est de 18€, matériel fourni.

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Le patrimoine caché du château de Lagarde – 4 septembre

    Le patrimoine caché du château de Lagarde – 4 septembre

    Dans le cadre de sa nouvelle politique de médiation intitulée « Les décalés du Pays d’art et d’histoire », le Pays des Pyrénées Cathares vous propose une visite inédite et insolite du château de Lagarde.

    Bel exemple d’architecture militaire et résidentielle, les vestiges du château ne sont accessibles qu’en partie à la visite, et cela pour des raisons de sécurité. L’intérieur est donc impénétrable…..sauf pour un drone !

    Si vous avez toujours rêvé de braver l’interdit le Pays d’art et d’histoire vous donne rendez-vous le dimanche 4 septembre à 14h30 au château de Lagarde, sous réserve de conditions climatiques acceptables, pour faire voler ce petit joujou de technologie, certaines parties cachées ou inaccessibles vous seront enfin révélées…

    Après une visite guidée classique assurée par Marina Salby, animatrice du Pays d’art et d’histoire, le drone de la société Drones and Co basée à Mirepoix, s’envolera pour vous dévoiler le patrimoine caché du château…

    Cette visite, initialement programmée au printemps, a été annulée en raison des conditions météorologiques, il est donc préférable de se renseigner au préalable au 05 61 05 52 03

    Le tarif de cette animation est de 5€.

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Tour et église romane à Sainte-Foi – 25 juillet

    Tour et église romane à Sainte-Foi – 25 juillet

    La prochaine visite de l’été proposée par le Pays d’art et d’histoire se déroulera lundi 25 juillet dans le village de Sainte-Foi.

    Marina Salby, guide conférencière, vous fera découvrir l’extérieur de la demeure médiévale dénommée la « Tour de Sainte-Foi » en raison de son imposante tour rectangulaire. Marina lira quelques éléments essentiels de la façade de la maison forte, pour en donner ses grandes étapes de construction avant de terminer par les heures sombres de ce bâtiment qui accueillera une colonie agricole pénitentiaire au milieu du XIXe siècle.

    La visite se fera en complément de celle de l’église qui se situe à proximité. Son aspect général renvoie à la période romane même si les textes qui en parlent sont plus tardifs. Ces lieux historiques offrent par ailleurs une très belle vue sur les Pyrénées.

    Le rendez-vous est à la mairie le 25 juillet à 14h30. Le tarif d’entrée est de trois euros. Et, si vous ne pouviez pas y assister, vous avez une chance de vous rattraper le lundi 15 août à 14h30.

    Prochaine visite estivale mercredi 27 juillet à 14h30 au château de Gargas à Viviès, pour y découvrir son décor de stuc.

    Renseignements : 05 61 05 52 03

  • Le Château de Mirabat, sentinelle du Couserans

    Le Château de Mirabat, sentinelle du Couserans

    Daté du XIIème siècle, le château de Mirabat «regarde le bas», dont il ne reste qu’une enceinte de forme ovale, serait le plus ancien château d’Ariège et un des plus vieux des Pyrénées.

    Posé à 1272 m d’altitude à la confluence du Salat et de l’Alet dans le Haut Couserans, il est  plus haut que Montségur et dans un cadre plus sauvage.

    Déjà donné en ruines au XVIIème siècle, le château était un remarquable observatoire pour surveiller les cols de la chaîne pyrénéenne afin de prévenir une éventuelle invasion des Maures.

    De tour de feu pour surveiller , il devint, dès le XIIe siècle, un château de garnison du vicomte de Couserans afin de renforcer les frontières avec le Pallars.

    La taula, (table en gascon) mentionnée en 1243, témoigne d’un probable ancien péage ou lieu de change. Il semble alors dans les mains de Roger de Balaguer. Ce même Roger (ou son successeur homonyme) était au nombre des 4 coseigneurs de Seix avec le Roi de France en 1270.

    Légende

    En sortant du château, un surplomb abrite l’entrée d’une grotte. Une légende dit que ce souterrain rejoignait en contrebas le château de la Garde, autre tour de guet du Couserans. Mieux vaut ne pas s’y aventurer car, au bout de 8 mètres, il y a un puits vertical.

  • Le Château de Pailhès, une antique forteresse

    Le Château de Pailhès, une antique forteresse

    Par PierreG 09 — Travail personnel
    Par PierreG 09 — Travail personnel

    Le Château se dresse parmi les arbres au sommet d’un piton isolé qui surplombe en falaise abrupte le village situé sur les rives de la Lèze. Il domine le carrefour stratégique des routes de Foix à Toulouse et de Pamiers à Saint-Girons.

    Il est possible que ce sommet d’un intérêt stratégique ait été occupé dès l’occupation romaine. Il est difficile, sans travaux considérables, d’identifier l’âge des constructions que les sols des caves laissent apparaître. Cependant, la majeure partie du bâti, y compris la tour d’escalier, le portail d’entrée et la façade Ouest, date du XIVème siècle.

    Il fut la propriété de puissantes familles. D’abord les Amiel, dès le XIémé siècle, puis les Villemur qui le conservèrent jusqu’au XVIIIème siècle.

    L’Histoire rapporte que Henri III de Navarre, (roi de Navarre et comte de Foix en 1579, futur Henri IV) a été l’hôte du baron à Pailhès du 30 novembre au 1er décembre 1579, comme en témoigne la correspondance publiée aux Archives Historiques de la Gascogne en 1886. Jusqu’en 1987, les visiteurs pouvaient admirer le « lit d’Henry IV », classé en 1965 et acquis par le Conseil Général de l’Ariège en juillet 1989. Il devait ensuite être exposé au château de Foix.

    Le château fut ensuite vendu à la famille Lafarge. Cette famille, très impliquée dans la vie locale eut à affronter les tourmentes de la Révolution. Elle construisit la chapelle castrale qui fut achevée et bénie en 1780. Au début du XXème siècle la baisse des revenus agricoles ébranla le système traditionnel et les derniers propriétaires, les familles Rouzeau et Bernardin, ne purent plus faire face aux dépenses nécessaires à l’entretien de ce château.

     Inhabité et livré au vandalisme le château a été racheté par des particuliers qui ont constitué l’Association de Défense et de Sauvegarde du Château de Pailhès.

    Il a été inscrit en février 1997 à l’Inventaire des Monuments Historiques.

    Sources : 

    fr.wikipedia.org
    www.passionchateaux.com
    www.photosariege.com

  • Le chemin de croix de Raynaude

    Le chemin de croix de Raynaude

    Si vous avez déjà emprunté la route D119 reliant le Mas d’Azil à St Girons, à peu de distance de la célèbre grotte vous avez sûrement remarqué ces surprenants édifices religieux. Il s’agit de l’église de Raynaude et de son chemin de croix.

    Ce chemin de croix  présente la particularité d’être constitué de 14 petites chapelles ornées de quatorze tableaux, illustrant les quatorze étapes du chemin de croix. Elles s’échelonnent sur un chemin grimpant vers un calvaire érigé au sommet de la colline à l’emplacement de l’église d’origine.

    Le village de Raynaude était à l’origine situé sur la colline, mais, pour des raisons pratiques, les habitants ont, au cours du XVIIIe siècle, transféré petit à petit leur habitation dans la plaine à proximité de la route. Selon le cartulaire du Mas d’Azil, l’ancienne église était connue sous le nom de St Lizier d’Estilled même si on retrouve également le vocable de Saint Alby pour la désigner.

    Presque totalement détruite, pendant les guerres de religions, elle ne fut que sommairement remise en état et, en 1724 par l’évêque de Rieux qui constata que le toit était à refaire et qu’une partie de l’église était à rebâtir. Mais ce ne fut qu’en 1777 que les travaux promis par l’évêque furent entrepris. En 1860, l’église, trop petite et très dégradée, fut démolie.

    En 1862, l’Abbé Rousse débuta son ministère et prit possession de sa paroisse dans le petit village de Raynaude. Il constate que l’ancienne église est ruinée et qu’il n »y a pas de presbytère. Il entreprend la construction de l’église actuelle qu’il dédie à l’Immaculée Conception.

    Suivra la construction d’un presbytère et d’un orphelinat avec une école pouvant accueillir les enfants qui allaient jusque là à l’école protestante, ce qui était intolérable aux yeux de l’Abbé.

    Il la paracheva cette réalisation par 14 chapelles constituant un chemin de croix sur le flanc de la colline qui mène jusqu’au cimetière, le but étant de rehausser le prestige de l’église catholique dans cette vallée fortement marquée par le protestantisme. L’ensemble fut terminé en 1895 et consacré par Monseigneur Rougerie, évêque de Pamiers.

    En 1905, l’abbé Rousse justifia ses dépenses auprès de l’agent des inventaires des églises de la façon suivante : « sur un fond m’appartenant et sans le secours, ni de la commune ni de l’état, je commençai cette église et le presbytère attenant. Avec mon patrimoine, mes économies, mes privations, mes veilles, mes sueurs aussi et quelques dons personnels de personnes qui m’étaient dévouées, je suis arrivé au résultat que voilà« .

    La légende

    On raconte qu’un américain de passage accompagné d’un ami fut surpris de voir cet ouvrage inachevé et, ayant appris que les problèmes financiers en étaient la cause, remit au prêtre un chèque destiné à la finition des travaux. Si l’on en croit le bouche à oreille, ce mécène américain ne serait autre que John Davison Rockefeller le richissime industriel voyageant avec son ami Morgan.

    Dernièrement, les chapelles du chemin de croix ont été rénovées par l’A.A.P.R.E. (Association Ariégeoise des Personnes en Recherche d’Emploi). Elles ont retrouvé leur crépi, leur toiture et leurs murs de pierres sèches ont été relevés. Ce chantier a duré presque 6 mois principalement pendant l’hiver 2004-2005. L’inauguration a eu lieu le 3 juin 2005.

    Sources :

    www.photosariege.com
    www.lieux-insolites.fr
    www.arize.fr
    www.paperblog.fr

  • La Chapelle des Cazazils, chez nos voisins audois

    La Chapelle des Cazazils, chez nos voisins audois

    La Chapelle des Cazazils Aude Ariège Pyrénées

    Le hameau des Cazazils apparaît dans la liste des possessions octroyées par Gui III de Levis à son fils avec la création de la seigneurie de Lapenne. Dès la première esquisse de la formation du département, en 1792, Cazazils fut absorbé par la localité de Lafage, plus peuplée.

    2« Thibaud de Lévis, deuxième fils de Gui de Lévis III, seigneur de Mirepoix, et d’Isabelle de Marly, reçut, lors du partage de la succession paternelle, fait avec ses frères les 5 novembre et le 12 décembre 1300, la moitié de Mazerolles et de la ville de Mirepoix, le moulin de Baron, la baronnie de Lapenne, (qui comprenait les lieux de Manses, Teilhet, Vals el Moncalin, Saint- Felix , Euque, Pouech-Grimaud, Cazasis ; les seigneuries de Plaignes, Signalens, Lignerolles, Orsans, Escueillens, Corbières, Courtauly, Saint-Benoît, Tournebouch ; les fiefs de Caudeval, de Roumengoux, une part sur les fiefs de (Cavanac et d’Alquier ; une partie des forêts de Bélène el de Plénefage; Toutes ces possessions étaient distraites de la terre du Maréchal. » (Gui de Levis Mirepoix, Maréchal de de la Foi).

    « Ount es anat ? Soun anat as Cazazils ! »
    Dicton Mirapicien D’après Michel RIVIERE (Historien)

    La Chapelle des Cazazils est répertoriée dès 1317 comme église « succursale » de Mirepoix lors de la création de son diocèse, et également en 1387 dans le répertoire du prévôt de St Etienne de Toulouse comme payant une redevance au chapitre de la cathédrale de Toulouse d’une géline et 6 sols toulousains.

    On sait très peu de choses sur l’église qui est dédiée à la Sainte-vierge, jusqu’en 1731, date à laquelle elle fut visitée pour déterminer les réparations incombant à l’évêque de Mirepoix.

    Dans les registres paroissiaux (AD 11) est notée la consécration d’une : « cloche appelée S. Therese de Cazazils fut bénie par permission de Mgr l’Evêque (Monseigneur François Honoré Casaubon de Maniban de Mirepoix), soutenue par M. Gleize et Dame de Ponillaimos de Rouvaïrolis (parrain et marraine) dans l’église de Cazazils, le 15 septembre 1726, par nous, soussigné Chayla prêtre».

    Cependant, Philippe JEGGU, habitant des Cazazils et adhérent de l’association « Les amis de la Chapelle des Cazazils » depuis sa création, a réalisé des photos de l’unique cloche dont est dotée la chapelle, révélant le fait qu’il ne s’agit pas de celle « sainte Thérèse ». Celle-ci est daté de 1675 et est consacrée à Saint Martin.

    « ihs ma s martine ora pro nobis – jesus marie saint martin priez pour nous« .

     

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    blason

    Le blason est sculpté dans un bloc de pierre (écu de pointe portant trois chevrons de sable surmontés de la crosse et la mitre) encastré dans la paroi. Selon Roger Hyvert (AD11- 1947), ce blason répond aux armes de Philippe de Lévis, mécène et évêque de Mirepoix (1497-1537) auquel il attribue une rénovation de la chapelle au début du 16eme S

    Un autre blason mais avec les attributs épiscopaux inversés (mitre à gauche et crosse à droite), est grossièrement inséré dans la paroi qui lui fait face.

     

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    Une visite effectuée en août 2014 par le personnel des Monuments Historiques a permis d’évaluer des objets et ornements liturgiques des 17e et 18e siècles qui mériteraient un classement au titre d’Objets du Patrimoine. La richesse de ces objets suggère qu’à cette époque la paroisse des Cazazils fut richement dotée.

    Insolite : 

    7On observe des phénomènes étranges la nuit de la lune rouge autour de la chapelle. Les bretons appelle ça un Korrigan.

    Voilà pour l’histoire de la Chapelle. Aujourd’hui, malheureusement, un litige oppose l’association « Les amis de la Chapelle des Cazazils » et la mairie de Lafage.

    En effet, d’important travaux doivent être effectués sur la charpente et la toiture. Après délibération du conseil municipal, une demande de subvention à donc été effectuée en 2014 auprès du sénateur et du député et un crédit de 33000 euros a été octroyé. En octobre 2015, au grand dam de l’association, une partie du conseil municipal conteste la délibération et abandonne les démarches.

    A ce jour donc, l’accès à la Chapelle est interdit et les crédits bloqués dans les tuyaux. Il seront perdus en 2019 si la situation ne se débloque pas.

    Pour plus d’informations sur la Chapelle : www.facebook.com

    Pour joindre l’association : lesamisdelachapelledescazazils@laposte.net

    crédit photos : Philippe JEGGU

  • Les Dolmens du Mas d’Azil

    Les Dolmens du Mas d’Azil

    Dolmen du Cap del Puech Vallée de l'Arize jp.pomies@wanadoo.fr 2011
    Dolmen du Cap del Puech Vallée de l’Arize jp.pomies@wanadoo.fr 2011

    Les dolmens européens ont été construits entre la fin du Ve millénaire av. J.-C. et la fin du IIIe millénaire av. J.-C.

    En Ariège, une quinzaine de dolmens ont été recensés. Onze se situent sur le canton du Mas-d’Azil.

    Tous semblables par leur architecture, ils diffèrent de part leur taille et leur implantation. Quasiment tous fouillés, ils ont révélé un nombre important d’ossements humains mais également des matériaux divers qui permettent de les dater (âge du bronze, c’est-à-dire fin de l’époque Néolithique) et qui fournissent des indications précises sur les rites funéraires de cette période.

    Le dolmen du Cap Del Pouech est situé, comme son nom l’indique, sur un lieu élevé. Il est formé de 5 pierres : quatre verticales soutenant une grande dalle. La fouille de ce dolmen a été effectuée par l’Abbé Pouech au milieu du XIXème siècle : il y a retrouvé de nombreux ossements humains.

     Le dolmen de Brillaud est aussi appelé Pierre St Martin. Situé à 564 mètres d’altitude, il est le plus élevé. Sommairement fouillé en 1864 puis, plus récemment, on y a retrouvé 535 dents humaines dont notamment la dentition entière d’un enfant.

     Le dolmen de Couminge était, quant à lui, complètement en ruine. Une équipe de Sapeurs Pompiers de Pamiers, en 1989, a contribué à sa restauration (ils possédaient, en effet, le matériel adéquat pour transporter et soulever ces blocs de pierre) Il est composé de deux pierres verticales supportant une impressionnante dalle dont le poids est estimé à plusieurs tonnes.

    Le dolmen du Peyré à Sabarat possède une dalle latérale méridionale effondrée et une dalle de couverture (3.20 x 2.50 x 0.58 m) toujours soutenue par les deux dalles latérales (longueur totale 2.90 m, hauteur 1.10 m) et par la dalle de chevet.
    Suite à des fouilles il a été découvert des haches polies, des ciseaux, des couteaux polis, des meules, des percuteurs, des burins, des grattoirs. A environ 600 m, a été découverte « la cachette du Peyré » contenant boucles, rouelles, tubes en spirales et des objets en bronze indéterminés.

    Les dolmens de Brillaud, de Couminge et du Cap del Pouech se trouvent sur le parcours de la randonnée: la boucle de la Quère.

    Sources :
    www.tourisme-arize-leze.com
    www.photosariege.com
    www.ariegepyrenees.com

  • Le Château de Gudanes

    Le Château de Gudanes

    Le Château de Gudanes Ariège Pyrénées

    Entre juin et juillet 1256, Stéphanie Pradier, une cathare, fait une déposition devant l’inquisition de Carcassonne. Elle affirme avoir été accueillie à Gudanes par Raimond Batalha co-seigneur de Château-Verdun. Elle y aurait résidé

    pendant près de 6 mois avec plusieurs autres compagnes. D’autres hérétiques y furent hébergés entre 1245 et 1247. Le château est par la suite mentionné dans un document de 1445 sous le terme « ostal de Agudanas« .

    A l’époque des Guerres de Religion, qui causèrent de grands ravages dans le Sabarthès, le château appartenait à Fantillon de Sales. Ce dernier, défenseur farouche du protestantisme, accorda l’asile aux Protestants qui avaient fuit Pamiers.

     En 1580, les habitants des villages de la baronnie, qui ne partageaient pas les convictions religieuses de leur seigneur, assiégèrent le château de Gudanes. Fantillon de Sales fut contraint de quitter le château de nuit pour s’échapper dans les montagnes. Les assiégeants saccagèrent le château, pillant les meubles, détruisant les documents importants. Ils le démolirent sans qu’il soit possible de dire dans quelle mesure.

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    « Château de Gudanes 1669 » par Bribes, arpenteur du domaine de Gudanes aux ordres de Louis de Froidour.
    Archives Départementales de la Haute Garonne, Eaux et forêts B1, folios 195 et ss..
    Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons
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    Le château fut par la suite réparé ou reconstruit car on le retrouve par la suite dans la documentation.

    Le château se transmet par la suite de père en fils au sein de la famille de Sales : Jérôme de Sales (jusqu’en 1692), son fils Jean-Pierre (1672-1724) et enfin Louis Gaspard de Sales qui y naquit le 8 janvier 1707.

    C’est ce dernier qui fit reconstruire le château tel qu’on peut encore le voir aujourd’hui.

    Louis Gaspard de Sales « marquis de Gudanes, baron de Château-Verdun et d’Aston, seigneur de Montgaillard, Luzenac, Lordadais et autres places, commandant pour le Roi dans la province de Foix » laissa un empreinte importante dans l’histoire du château. Il entendait tenir son rang de grand seigneur et vivre dans le luxe, il entrepris  donc la construction du château actuel vers 1741. Les travaux durèrent jusqu’aux environs de 1750, les jardins furent aménagés à la même époque.

    Surmontant le Pech de Gudanes, visible de loin en longeant cette partie de la vallée de l’Ariège, le château était à cette époque la plus imposante demeure seigneuriale du pays de Foix

    En 1776, les parcs et les jardins du château furent dévastés par la crue exceptionnellement forte de l’Aston. En 1783, Louis Gaspard de Sales se décide à faire donation du château de Gudanes et de son domaine à sa fille Marie Thérèse Joséphine.

    Mais l’histoire de Château de Gudanes ne s’arrête pas là.

    Le château, propriété depuis 1989 d’investisseurs anglais qui avaient un temps songé à le transformer en appartements de luxe, avant de renoncer face aux exigences posées par les Monuments historiques qui ont classé le bâtiment en 1994, est depuis laissé à l’abandon.

    C’est une autre aventure qui l’attend aujourd’hui avec Karina et Craig Waters, un couple d’australien, qui le rachète en 2013.  Ils se sont lancé dans un chantier pharaonique pour le rénover.

    Afin de raconter cette épopée, Karina a ouvert un blog et une page Facebook . Et l’histoire continue.

    Sources et photos :  Wikipédia

  • La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    L’évolution du paysage, le pastoralisme et les abris de pierres sèches, l’eau, l’aventure de l’aluminium et l’usine Pechiney, l’exploitation du minerai de fer dans la mine du Rancier, les fouilles au château de Montréal-de-Sos…  l’histoires des hommes et des femmes qui ont façonné la vallée.. la Maison des Patrimoines met en valeur et fait la promotion de tout ce patrimoine de la vallée d’Auzat et du Vicdessos.

    Dans les trois salles d’expositions, permanentes ou ponctuelles, on trouve une muséographie moderne et ludique, adaptée aux enfants. Une large place est faite à l’image. Les salles s’agrémentent de plusieurs maquettes, de diaporamas, d’une carte postale animée et parlante et des mobiliers médiévaux provenant des fouilles archéologiques de Montréal-de-Sos.

    La maison des patrimoines propose également une dizaine de conférences tout au long de l’année, des films documentaires ou de fictions ainsi que des balades culturelles sur des sentiers thématiques (Villages typiques accrochés à la montagne, anciens chemins miniers, habitats d’estives, châteaux-forts ou site de fouilles archéologiques…).

    La maison des patrimoines rouvrira ses portes à partir du 28 octobre, allez donc y découvrir la fabuleuse histoire de la vallée du Vicdessos. A cette occasion, vous pourrez y découvrir l’exposition « La santé des ouvriers-paysans du haut Vicdessos au fil des siècles« 

    Pour retrouver les animations : blog.lebarri.eu

    Maison des Patrimoines – Le barri 09220 Auzat
    05 61 02 75 98 
    infos@lebarri.com
    www.lebarri.com

  • Cheval et Patrimoine – 28 juin Roumengoux

    Cheval et Patrimoine – 28 juin Roumengoux

    Cheval et Patrimoine Ariège PyrénéesAu programme : 

    Randonnée montée et attelée au départ du lycée de Mirepoix (découverte du GR 7 et de la voie verte cathare, château de Lagarde, village de Roumengoux).

    Animations équestres au village de Roumengoux ouverte au grand public (présentation de disciplines équestres : équitation western, équitation naturelle, balade à poney gratuite pour les enfants..

    Découverte et visite guidée (église de Roumengoux, chemin des Fontaines, table d’orientation …)

    Repas à midi (cavaliers, et grand public). Repas sous chapiteau (sur réservation) & buvette

    En collaboration avec La commune de Roumengoux, Anais Champarnaud, Sonia Laroche, Cédric Petit, l’ ANCCAP, l’association Randacheval, le centre équestre de Roumengoux

    Inscription et informations : www.cdteariegepyrenees.fr