Étiquette : personalité

  • Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Après une formation de  mécanicien tourneur fraiseur ajusteur, Jean-Paul Tisseyre est employé chez Ariélux, une entreprise de maroquinerie du Pays d’Olmes, mais sa passion c’est les couteaux. Enfant, il a fabriqué son premier outil pour accompagner son père à la chasse. Très vite il en fabrique un second puis un troisième, il a attrapé le virus.

    Quasiment autodidacte et sous l’impulsion de ses proche, il décide d’en faire son métier. La vente des ses premiers couteaux lui permet d’investir dans son parc de machine. Il enchaine les salons, fait des rencontres. Son succès ira grandissant jusqu’à obtenir, en 2007, le titre de meilleur ouvrier de France.

    Il y a 15 ans, il invente et brevète un mécanisme de fermeture pour couteau pliant.

    Il travaille la corne bien sûr, le bois, la nacre …, mais également des matériaux plus « étranges » comme l’ivoire, la molaire de mammouth, la pierre de météorite, le rostre d’espadon, etc « si c’est suffisamment solide pour faire un manche de couteaux, on peut tenter le coup. » nous dit-il.

    Sa véritable passion c’est de créer la pièce unique, « mon couteau préféré, c’est le dernier que j’ai fabriqué. » 

    « Il faut savoir que les couteaux que je fabrique, personne n’en a besoin ».

    Le site de Jean-Paul Tisseyre : www.couteaux-tisseyre.com

  • Vivre mon métier en Ariège : Marc Mesplié, photographe

    Vivre mon métier en Ariège : Marc Mesplié, photographe

    Dans le cadre de notre série  » vivre mon métier en Ariège  » nous avons rencontré Marc Mesplié qui a choisit son  » Pays  d’Olmes » pour exercer sa passion.

    « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir. »  C’est ce que nous avait dit Marc Mesplié en 2009. Et c’est ce qu’il à fait.

    Après avoir travaillé 15 ans dans une usine textile à Bélesta, Marc entreprend des études de photographies à Cahors. Muni de son diplôme de photographe, il va faire des stages en France et en Europe.

    Il a envisagé de s’installer à Paris et même à New York « C’est plus rapide, c’est plus fou… mais ça demandait de l’investissement et beaucoup de motivation, on travaille vite là bas mais on tombe vite… » explique t’il.

    Alors tout naturellement, en 1993, il revient sur la terre de ses ancêtres et s’installe avec sa femme Cécile et ses deux filles à Bélesta, dans l’usine même où il a travaillé et qu’il a « relooké » en studio de photographies.

    Il travaille d’abord comme photographe publicitaire puis est rapidement amené à faire des portraits. Passionné de musique il fait également beaucoup de photos de concert.

    Ce samedi pluvieux où Marc nous reçoit dans son studio c’est une séance photos en argentique à laquelle nous assistons.

    Pour une série sur les jumeaux qu’il a commencé il y a quelques années, Léna et Susie se prêtent aux jeux des grimaces sous l’oeil avertit et concentré du photographe.

    www.mesplie.fr