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  • L’invité.e de la semaine : Pierre Sipra, Président de Mirepoix en Avant

    L’invité.e de la semaine : Pierre Sipra, Président de Mirepoix en Avant

    Nous avons reçu cette semaine dans nos locaux, Pierre Sipra Président de « Mirepoix en avant », l’association des commerçants, artisans et professions libérales, qui s’évertue comme toujours depuis plus de 20 ans à embellir et faire vivre la belle bastide de Mirepoix.

    Avec lui nous avons évoqué : les réelles missions que l’association devrait accomplir, l’organisation des différentes manifestations, mais aussi les difficultés à faire vivre une association et recruter des membres et des bénévoles. 

    Mirepoix en Avant c’est, à ce jour, plus de 30 adhérents et 6 membres du Bureau 

    Pierre Sipra –  Garage automobile Sipra

    Marie Hernandez – Mirepoix Optique

    Martine Lacroix du magasin  Perles 

    David Villa – vente ambulante 

    Anne Dreyer – Les Saveurs des Couverts 

    Martina Leyendecker – création de vêtements

    Depuis le début de cette années, deux nouveau venu dans l’association : 

    L’épicerie d’Amont

    La Flambée 

    Manifestations 

    • Marchés nocturnes de l’été les jeudis 12 et 26 juillet et les jeudis 9 et 23 août 
    • Traditionnelle Fête de la Pomme les 20 et 21 octobre
    • Les marchés de Noël  les dimanches 9 et 16 décembre

    Contact :

    Mairie Place Maréchal Leclerc
    09500 MIREPOIX
    05 61 68 10 47 / 06 76 66 71 58
    mirepoixenavant@gmail.com
    page Facebook

  • Margaux, avril – mai 2018 : Avenue Saint Véran

    Margaux, avril – mai 2018 : Avenue Saint Véran

    Si tu suis les péripéties de la famille Vallet, alors dans ton carnet d’adresses tu as déjà raturé et corrigé notre adresse plus de 20 fois. En 30 ans de mariage, 24 déménagements… La vie parfaitement normale de gens tout à fait classiques en fait (blague) 

    Du coup tu penses bien que déménager, changer, faire et défaire sont des notions plutôt (très) familières chez nous. D’ailleurs, touts petits déjà on s’adaptait aux contextes, aux usages, aux personnes différentes… Ça nous faisait grandir. D’un coup. Souvent, mes parents, mon frère et moi avons eu cette discussion « peut-être que, si nous avions fait autrement… nous aurions pu… vous auriez eu… ». Moi, je n’ai jamais regretté cette vie de nomade des temps modernes : j’aime le changement, j’aime quand les choses bougent ; quand ça se bouscule et quand tout évolue tout le temps… c’est grâce à tout ça que l’imprévu ne me fait plus peur. 

    En cultivant mes souvenirs d’enfance au 4 coins de la France, j’ai réalisé qu’il existait un endroit sur cette planète que je connais mieux que tout autre : souviens-toi des pélicans imaginaires qui volaient au-dessus du toit, des histoires à rallonge que je vous racontais innocemment au bord du canapé beige, des coups de gueule… dans le bureau, de nos mesures marquées dans l’encadrement de la porte. De l’empreinte de nos mains sous les carreaux de la salle-de-bains, de l’odeur du sous-bois dans la pinède et la couleur du feu qui crépite dans l’immense cheminée… souviens-toi des éclats de rire en famille, des mille et une cachettes, du magnet-domino collé sur le frigo depuis 20 ans, des lézards sur la terrasse, de l’échiquier géant qui joue les cadrans solaires, des odyssées merveilleuses que l’on menait, mon frère et moi dans le jardin… Sans oublier les nuits étoilées prétextes imparables pour nous raconter l’Univers, les astres et les improbables vies au-delà de la nôtre. Mes invisibles souvenirs de petite fille sont dans les murs de cette maison ; ils marquent chaque recoin de la Sweety… et je suis seule à les voir. Quand je repense à mon enfance, c’est toujours ici que mon esprit revient se cacher, quelque part au milieu des pins et des chênes grandioses. Ici, pas besoin d’attendre la nuit pour rêver. 

    Petite, j’ai toujours idéalisé cette maison. La maison familiale, celle de mes grands-parents, de mon arrière grand-mère. Celle où il faisait bon vivre sous le soleil de Provence… Grande, je la vide. Je tire un trait. Un trait pour toujours ; j’apprends à comprendre que nous ne reviendrons plus. Plus jamais… ce définitif, je ne l’avais jamais vraiment pris en compte. Alors hier j’ai fait le tour. Je me suis allongée un grand moment sur le carrelage brûlant d’une des terrasses et j’ai pris le temps. Le temps de m’imprégner, de ressentir, de regarder. Et j’ai vu. J’ai vu les nuages onduler  au-dessus du toit… et j’ai entendu les branches des arbres craquer dans le vent. J’ai vu les oiseaux se poser, chanter et les écureuils courir dans la forêt. Puis, en me relevant, j’ai vu cet horizon qui m’appelle ! D’ici on voit à des kilomètres et, entre les barreaux en fer forgé vert de la rambarde, j’ai vu la lumière rasante d’un timide soleil de printemps se jeter sur la face Ouest du clocher du village… Encore un brin de couleur avant la nuit. 

    Plus tard, je suis sortie et les étoiles brillaient fort au-dessus de la maison. Bien sûr j’ai pensé à toi. Je me suis adossée au mur et j’ai eu peur. Peur d’oublier. Je réalise que c’est très bête de le présenter comme ça et, bien que je n’ai aucune envie de vivre dans le passé, je réalise doucement que bientôt tout sera fini ; j’y aurai contribué. C’est pas facile.  Même si je ne peux que mesurer le poids de ces murs et comprendre la charge d’une telle bâtisse… Je comprends… Mais c’est un déchirement de devoir se défaire de 4 générations de souvenirs. De constater que cet endroit, autrefois merveilleux, est aujourd’hui un fardeau. Un fardeau qu’aucune de nos épaules ne peut soutenir. 

    Ces 2 derniers mois de vide-maison quasiment ininterrompu ont été éprouvants. Émotionnellement. Physiquement. Quotidiennement. 

    Chaque jour, en plus des émotions qu’il faut dompter, il faut gérer des choses. Des choses bêtes, sans portée… qui te bouffent la vie : ranger le lave-vaisselle, faire à manger et les courses, nettoyer, anticiper, organiser… et vendre ou donner en souriant aux gens ! Ceux qui négocient nos souvenirs bradés… Ceux qui se doutent, et abusent… Ceux qui annulent sans prévenir… sans se douter des conséquences de leur inconséquence. Les gens, quoi ! Un quotidien sans filtre ni forme. Avec des grands hauts. Et des grands bas. Des doutes. Beaucoup. Du courage… tellement. Et, comme si ça ne suffisait pas, une vie chronométrée, millimétrée depuis des semaines… J’ai envie de fuir. J’ai envie de rester. J’ai envie de rire. Et de pleurer. Alors, à la première occasion, avec Cédric on redécouvre la région de naissance de notre grand-père. Entre les oliviers centenaires et les lavandes parfumées on s’offre une trêve de tout. Des rendez-vous administratifs, des cartons, du rangement, des gens, des obligations… et même de nous. Bonus, Laure, que je ne te présente plus, vit dans la région donc les moments suspendus, on se les offre en dégustant un thé. On les brûle autour d’une chicha. Toutes les occasions de se revoir sont un prétexte pour changer d’atmosphère… pour souffler un instant ; se ressourcer. Rien qu’un moment. Et puis, en dehors de nos virés sur Aix, Cédric et moi avons plaisir à parcourir la belle Provence et à imprimer NOS souvenirs : La Bastide, Saint-Michel, Mane, Oraison, Pierrevert… et aujourd’hui, à Forcalquier, en haut de la citadelle, la vierge dorée semblait nous observer. Haletants après l’effort d’un dénivelé très pavé, main dans la main, on a regardé s’envoler au-dessus de nos têtes, dans le vent chaud et l’air lourd d’une journée orageuse, nos tracas quotidiens. On est montés ; on a vu. Puis on est descendus et on a lu les mots d’amour qu’une vieille femme venait de coucher sur le papier, s’adressant aux cieux « protège mes enfants et petits enfants qui sont des êtres merveilleux » … Il semblerait que là-haut, l’horizon ait laissé place à un avenir dégagé.

    Dans 4 semaines, c’est moi qui donnerai le dernier coup de clé à la maison. Derrière la porte, un espace vidé. Complètement. De tout les épisodes de nos vies. Dans 4 semaines nous aurons tous fermé ce livre-là et chacun commencera une nouvelle vie. Même la Sweety. Boucler la boucle… reprendre la route avec pour seul bagage des souvenirs à trimbaler vers l’horizon. Dans 4 semaines j’enfilerai (à nouveau) mon uniforme pour une saison à Bourg Saint-Maurice (d’où je t’enverrai ma prochaine newsletter), je serai plus forte, plus riche, plus déterminée encore avec des projets plein la tête et des envies plein le coeur !! 

    Et puis, dès l’automne je reprends mes aventures là où je les ai laissées …dans l’hémisphère Sud.

    Voir le journal complet sur : margauxvallet.wixsite.com

    Kilomètres parcourus depuis janvier 2018 : 4042 Kms

    653 en avion
    0 en bus
    0 en train
    3.389 en voiture
    0 en bateau

    Kilomètres parcourus de septembre 2017 à janvier 2018 : 36.825 kms

    25.090 en avion
    2.435 en bus
    3.583 en train
    5.717 en voiture
    0 en bateau

    175.830 kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014

  • L’invité.e de la semaine : Jacques Soucasse et Hélène Nirascou Co-Présidents de l’association PPERMS

    L’invité.e de la semaine : Jacques Soucasse et Hélène Nirascou Co-Présidents de l’association PPERMS

    L’Association PPERMS a pour but de voir la reprise de l’exploitation de la mine de Salau dans le cadre de la mine responsable. Elle a vue le jour en octobre 2015 suite au refus du permis de Recherche à l’unanimité par le Conseil Municipal de Couflens.

    Le premier objectif de l’association a donc été de défendre le Permis de recherche et de faire en sorte qu’il soit accordé par l’Etat mais aussi, dans le cas d’une exploitation de la mine, imaginer cette exploitation dans le cadre d’une mine responsable. 

    Nous avons reçu dans nos locaux les deux co-Présidents, Jacques Soucasse et Hélène Nirascou, pour faire le point avec eux des différentes polémiques qui secouent le projet de réouverture. voir la première partie de l’interview ICI

    Siège de l’association PPERMS :  
    BP12 – 09140 SEIX  
    perminesalau@gmail.com
    www.perminesalau.jimdo.com

    A voir ou revoir aussi l’interview des co-présidents de « Stop mine salau« 

  • 3 questions à Philippe Forcioli « La fêtes aux Amis » – 31 mai à L’estive

    3 questions à Philippe Forcioli « La fêtes aux Amis » – 31 mai à L’estive

    Philippe Forcioli sera sur la scène de l’Estive le 31 mai pour fêter ses 40 ans de carrière. Des « noces d’émeraude » qu’il fêtera avec ses amis chanteurs et musiciens rencontrés au cours de ces 40 ans de balades et de ballades.

    «J’ai toujours puisé on inspiration
    dans mon coeur et dans ma vie»

    A cet occasion, il s’est gentiment prêté au jeu des 3 questions. Il nous dis, sans trop en dévoilé, ce qui se passera sur la scène jeudi prochain. Il nous raconte également où et comment il puise son inspiration, et ses futurs projets  

    Philippe Forcioli invite donc ses amis et le public pour une soirée exceptionnelle.

    Figure libre de la chanson au verbe haut et généreux, il a été accueilli en résidences de création pour la « Jeanne d’Arc » de Joseph Delteil avec Hélène Sage, pour son projet « 14 auteurs pour 14-18 », pour la préparation d’un album autour de l’œuvre de René Guy Cadou.

    Les spectateurs l’ont découvert en randonnée chantée, dans des lectures de textes (Giono, Pagnol, Daudet, Bobin…), pour des concerts à Foix et dans les villages d’Ariège.

    Rendez-vous à l’Estive 

    Jeudi 31 mai à 19h30

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

     

  • L’invité.e de la semaine : Jacques Soucasse et Hélène Nirascou Co-Présidents de l’association PPERMS

    L’invité.e de la semaine : Jacques Soucasse et Hélène Nirascou Co-Présidents de l’association PPERMS

    Il y a deux mois nous avons reçu dans nos locaux Marcel Ricordeau et Jacques Renoud les Co-Présidents de l’Association « Stop Mine Salau ». Avec eux nous avions abordé l’historique de l’exploitation de la mine, la polémique sur la présence d’amiante, la protection de l’environnement, des taux – supposés ou non- de tungstène et d’or contenus dans la mine…. 

    Aujourd’hui c’est au tour de Jacques Soucasse et Hélène Nirascou Co-Présidents de l’association PPERMS (Pour le Projet d’Etude et de Recherche de la Mise de Salau) de venir s’exprimer.

    L’Association PPERMS a pour but de voir la reprise de l’exploitation de la mine de Salau dans le cadre de la mine responsable. Elle a vue le jour en octobre 2015 suite au refus du permis de Recherche à l’unanimité par le Conseil Municipal de Couflens. Le premier objectif de l’association a donc été de défendre le Permis de recherche et de faire en sorte qu’il soit accordé par l’Etat mais aussi, dans le cas d’une exploitation de la mine, imaginer cette exploitation dans le cadre d’une mine responsable. 

    Siège de l’association PPERMS :  
    BP12 – 09140 SEIX  
    perminesalau@gmail.com
    www.perminesalau.jimdo.com

  • Et si vous deveniez « suiveur » d’Ours ?

    Et si vous deveniez « suiveur » d’Ours ?

    Devenez le temps d’une journée un expert du suivi de terrain. L’espèce emblématique des Pyrénées n’aura plus de secret pour vous !

    Comment sont suivis les ours dans les Pyrénées ? C’est ce que vous propose de découvrir l’association Pays de l’Ours – Adet en vous accompagnant une journée sur les traces de l’ours des Pyrénées.

    Pour la deuxième année, Pays de l’Ours – Adet propose aux passionnés de Nature de participer à une journée de prospection d’indices de présence de l’ours brun dans les Pyrénées.
     
    Guidés par un accompagnateur en montagne – expert du réseau ours Brun, en petit groupe de 8 personnes maximum, vous pourrez parcourir un des itinéraires spécialement équipé pour relever les traces, poils crottes, photos et vidéos des ours du secteur.

    Les indices de présence sont collectés selon un protocole scientifique et transmis pour analyse au Réseau Ours ; les images sont visionnées sur place, à l’endroit-même où l’animal est passé !

    Une journée hors du temps, en connexion avec la Nature et l’espèce emblématique de nos forêts de montagne. Émotions & échanges passionnés garantis.

    Les sorties auront lieu les samedis 9 – 16 – 23 et 30 juin 

    Informations et réservations : www.surlestracesdelours.fr

  • Camon : 16 ème Fête des Roses – 19 et 20 mai

    Camon : 16 ème Fête des Roses – 19 et 20 mai

    La fête des roses, c’est tout un village qui se mobilise pour faire connaître son patrimoine, ses valeurs et ses racines dans une ambiance authentique, familiale et chaleureuse.

    Les bénévoles de l’association Ostal Per Totis qui portent cet évènement depuis 16 ans sont maintenant bien rodés à l’organisation.

    Chaque année, nous essayons d’améliorer l’accueil et le contenu de cette fête. C’est avec grand plaisir que nous voyons, ce jour-là, Camon envahi par des visiteurs venus de toute la région pour admirer notre beau village

    Cette année à nouveau nous nous faisons un plaisir de vous inviter à notre traditionnelle Fête des Roses. Toute l’association s’active depuis plusieurs semaines pour vous proposer une magnifique fête des roses 2018 dont la grande nouveauté est : le premier Festival de Musique des Roses de Camon.

    Alors n’hésitez plus et venez découvrir Camon, le village aux cent rosiers….

    La fête des roses c’est avant tout un marché aux plantes, aux rosiers, aux plantes vivaces et plants de potager mais aussi un marché artisanal et gourmand, avec des produits 100% locaux et plus d’une quarantaine d’exposants.

    Dimanche 20 mai tout au long de la journée, diverses animations, gratuites :

    A 10h : balade sur le sentier des cabanes à la découverte des collines de Camon au départ de l’office de tourisme – balade accessible à tous – prévoir baskets et/ou chaussures de marche (sur inscriptions au 05 61 68 12 07 du 14 au 20 Mai).

    De 14h30 à 17h30 : initiation à la poterie pour les enfants – devant l’atelier de Jeanine Chikitou (impasse des écoliers).

    Toute la journée : exposition « Jardins de Trottoir » (un autre regard sur les plantes sauvages) et exposition de peintures.

    Sur la place Philippe de Lévis, le stand de restauration rapide de l’Ostal Per Totis propose des assiettes bio 100% Camonaises, des assiettes de fromages Ariégeois, et des assiettes végétariennes. Sans oublier le stand de crêpes maison et la buvette avec, entre autre, la bière artisanale du Grand Bison de Lavelanet.

    Cette journée sera, aussi l’occasion de découvrir l’église de Camon et son tabernacle rénové en partenariat, avec la Fondation du Patrimoine.

    Le premier festival de musique 

    Samedi 19 Mai 20h30 (Eglise de Camon) « Ensemble de violoncelles de l’Orchestre National du Capitole »

    Sarah Iancu, Pierre Gil, Philippe Tribot, Vincent Pouchet, Élise Robineau, Christopher Waltham, Benoît Chapeaux, Gaël Seydoux, Thomas Dazan, Sébastien Laurens, Marie Girbal, Léa Birnbaum, sont tous violoncellistes à l’Orchestre National duCapitole. Rien de tel qu’un feu d’artifice pour ouvrir ce festival, et c’est ce que proposeront ces 12 violoncellistes. Un feu d’artifice qui mettra en valeur les différents aspects de l’instrument, au fil des siècles, en cheminant avec des compositeurs et des styles aussi variés que Tchaikovsky, Weill, Elgar, Popper ou Berio pour n’en citer que quelques uns.

    Dimanche 20 mai à partir de 14h00, dans le cloître de l’Abbaye

    Daltin Trio

    Le Daltin Trio offre une musique largement inspirée par le jazz. Mais derrière les atmosphères de cette musique de référence, on discernera le tourbillon d’une valse sur des airs populaires, et si l’on tend encore un peu l’oreille, une tarentelle vous mènera jusque sous les lampions d’un petit bal lointain, avec son petit air demusette.

    De la signature musicale de ces trois artistes sous la houlette de Grégory Daltin, vont affleurer des influences marquées par le Nu Jazz et les musiques du monde, avec une rythmique puissante et épaisse qui vient déposer au creux de l’oreille une mélodie effleurée et prégnante comme une ritournelle populaire dans un équilibreparfait.

    Mais avant de rechercher les origines qui ont coloré la musique de ces trois artistes, le plus important est de suivre le chemin sur lequel elle nousconduit.Uncheminsurprenantcarau- delàdutalent,c’estl’inventivité qui vient ici nourrir en priorité la simplicité jubilatoire d’un répertoire qui va forcément porter loin, très loin, la beauté, la virtuosité et l’évidence d’une musique parfois in-entendue jusqu’ici.

    Duo Kanazoé Diabaté – Laurent Planells – Duo Balafon et Batteries

    C‘est l’histoire d’un griot voyageur qui, lors de son exil, puise le son dans la tradition et le magnifie dans la rencontre. Sesbaguettesdeviennentinvisiblestantellesbondissentsursonxylophone aux notes bien aiguisées

    Dimanche 20 mai 17h00 (Eglise de Camon) “Ensemble La Main Harmonique”

    Emmené avec passion par Frédéric Bétous, l’ensemble La Main Harmoniqueentreprend l’exploration des chefs-d’œuvre polyphoniques de la Renaissance, animé par l’envie de partager les richesses d’un répertoire musical encore peu représenté au concert et ancré dans le présent par une activité de commande à des compositeurs d’aujourd’hui, dans un esprit de découverte toujours renouvelé.

    Ils présenteront les Madrigaux de Claudio Monteverdi. Transposant avec génie l’univers des passions en musique, Monteverdi disaitlui-mêmeque«labonnemusiquedoitavoirl’émotionpourbut.»Où mieux que dans notre état amoureux nous est-il possible de percevoir ces« affetti »?C’est dans ce stato amoroso que s’opèrent les transformations subtiles de l’âme, que jaillissent les élans désespérés du cœur, et bien plus encore…

    Pass Festival à 25€ pour les 2 concerts dans l’église et les concerts du cloître

    Réservations au 05 61 68 12 07 à compter du 14 mai 2018 ou mairie@camon09.org

     

  • L’invité.e de la semaine : Pierre-Yves Sagorin, Président du Zéro Nine BMX de Pamiers

    L’invité.e de la semaine : Pierre-Yves Sagorin, Président du Zéro Nine BMX de Pamiers

    Nous avons reçu cette semaine dans nos locaux, le Président du club de BMX de Pamiers Pierre-Yves Sagorin. L’occasion de parler d’un club qui a le vent en poupe avec 80 pilotes.

    Le club a été créé en 2010, il est l’émanation du club « AC Pamiers » qui s’est scindé il y a 8 ans afin de créer une section BMX et construire une piste dédiée. A l’époque une dizaine de pilotes constituait le Zéro Nine BMX, ils sont aujourd’hui 80. 

    La piste de BMX, que l’on ne manque pas d’apercevoir lorsqu’on se trouve sur la 4 voies, a vue le jour en 2014 grâce à des financements de la Mairie de Pamiers, de l’Etat, du Conseil Département et du Conseil Régional. «Elle est aujourd’hui une des plus belle piste du Grand Sud-Ouest et tous les grands clubs nous l’envie» explique le Président.

    La majorité des pilotes du Zéro Nine BMX ont entre 6 et 14 ans, mais dès lors que l’on a abandonné les petites roues on peut adhérer au club. 

    L’événement du club cette année se déroulera le week-end du 2 et 3 juin avec l’organisation : le samedi, de la 3ème manche du challenge France qui accueillera les meilleurs pilotes nationaux, et le dimanche, la coupe d’Occitanie qui rassemblera les meilleurs pilotes de la Région. Entre 700 et 800 pilotes sont attendus sur les deux jours. 

    Pour les accompagnateurs et les visiteurs un village commerçant et gourmand sera l’occasion de découvrir de la restauration rapide et locale ainsi que le fameux poulet basquaise du club qui, aux dires du Président, est connu et reconnu dans toute l’Occitanie. 

    En point d’orgue le samedi à partir de 18h00 un concert du groupe Drakkar.

    «Il n’y a pas d’autre solutions que de venir sur ce week-end BMX» conclu le Président 

    Rendez-vous donc les 2 et 3 juin sur la piste de BMX de Pamiers

    www.09bmx-pamiers.fr

  • « Le Plateau », le nouveau roman de Jean-Marc Bonnel

    « Le Plateau », le nouveau roman de Jean-Marc Bonnel

    En novembre 2017, nous avions reçu dans locaux, Jean-Marc Bonnel écrivain et conteur. Il nous avait raconté avec son bel accent mêlé d’Ariège et de Provence, son histoire, de sa naissance à Lavelanet à sa vie de libraire à Marseille et sa passion pour les livres et les histoires. Il était alors en pleine écriture d’un  nouveau roman.

    La plupart de ses ouvrages sont des textes qui offrent un style très particulier, les mots chantent et son accompagnés par une poésie des mots « très méridionale ». Il est l’auteur La dernière nuit, l’Odyssée des fous, Instants magiques n°1, 2, 3, Plus que nature. Et auteur de trois spectacles : Le voyage imaginaire, Le retour en farce, Instants plus que magiques.

    Son nouveau roman vient donc de paraître. « Le plateau » c’est l’histoire de sept survivants d’un accident d’avion sur un plateau de haute montagne, sur fond de réchauffement climatique.

    Voir ou revoir l’interview de Jean-Marc Bonnel : ICI

    Quatrième de couverture

    La fonte des glaciers modifie le système climatique. Le dernier des glaciers se retire à pas de géant. Des pluies diluviennes s’abattent sur la Terre. L’eau de la misère ruisselle sur les peuples.
    Un avion en perdition atterrit en catastrophe sur un plateau en haute montagne. Sept des occupants échappent à la mort. Parmi eux, un homme s’impose comme chef. Son autorité annonce une dictature. La terreur s’installe.
    Sur le Plateau souffle un vent d’amour et de poésie. Un roman à suspense, une fiction sur le pouvoir et sur les conséquences du réchauffement de la planète.

    Le plateau
    de Jean-Marc Bonnel
    chez les Presses littéraires
    Collection(s) : Détours romanesques

     

    Son blog : www.bonneljeanmarc.com

  • L’invité.e de la semaine : Frédérique Massat du SDE 09

    L’invité.e de la semaine : Frédérique Massat du SDE 09

    Nous parlerons cette semaine de transition énergétique avec Frédérique Massat du Syndicat des Energies de l’Ariège. Notre ancienne parlementaire qui avait oeuvré en son temps pour le développement de politiques liées à la transition énergétique, met aujourd’hui en application ce dossier. La transition énergétique concerne tout le monde et est souvent symbolisée par la voiture électrique qui commence à parcourir les routes ariégeoises et avec elle son parc aujourd’hui assez conséquent de bornes de recharges que l’on peut retrouver un peu partout en ville à Foix, Pamiers, Ax-les-Thermes, Saint-Girons et autres villes pour totaliser aujourd’hui plus de 45 points de distribution… 

    Mais la transition énergétique c’est aussi d’autres technologies, d’autres accompagnements que le Syndicat des Energies de l’Ariège met en oeuvre pour que l’Ariège qui fut en son temps un des berceaux de la Houille Blanche, devienne aujourd’hui un département d’excellence sur les nouvelles énergies …Frédérique Massat nous explique comment en 10 minutes d’interview vidéo.

  • L’invité de la semaine : Philippe Ward, écrivain – Artahe le dieu ours

    L’invité de la semaine : Philippe Ward, écrivain – Artahe le dieu ours

    Philippe Laguerre alias Philippe Ward, vient nous parler d’ours !

    Son dernier roman, dont il nous parle ici, c’est aussi le premier. «Artahe le dieu ours», qu’il a décidé d’écrire il y a une trentaine d’années, le jour où, déçu par un roman, il se dit qu’il pourrait faire mieux et se lance dans l’écriture de son premier ouvrage, « Artahe » l’histoire d’un Dieu Ours dans les Pyrénées. Cela lui prendra 10 ans, « Je me suis rendu compte que ce n’était pas si facile d’écrire, et puis l’Ours en Ariège c’est un sujet sensible » explique t’il.

    Aujourd’hui, grâce aux éditions Cairn, Artahe est de retour !

    « J’ai pris pour thème l’animal emblématique des Pyrénées : L’ours. C’est un roman très personnel, car ma famille paternelle est originaire de Gourbit depuis… l’homme préhistorique. Ce roman je le traîne dans ma tête depuis que jeune, mes parents m’ont amené visiter le Château de Foix où il y avait un squelette d’ours préhistorique, cette vision est toujours ancrée en moi. Je pense qu’elle est à l’origine du roman. L’ours reste pour moi mon animal totem. Artahe est pour moi un hymne aux Pyrénées, même si le sujet est devenu au fil des années très polémique, voir politique et même dangereux. »

    Après dix années passées à Paris, Arnaud revient vivre à Raynat, village pyrénéen moribond. Il retrouve avec émotion Berthe Galy, une vieille femme malade qui a aidé sa grand‐mère à l’élever après la mort de ses parents et Cathy, une amie d’enfance qu’un accident a rendu aveugle. Son retour coïncide avec l’apparition d’un mystérieux ours qui ne se contente bientôt plus de massacrer des moutons et s’attaque aux hommes.

    Deux bras puissants se refermèrent sur lui. La terreur disparut aussitôt, il se sentit enveloppé par une fourrure douce et soyeuse qui réchauffa son corps. Sa dernière pensée fut pour le simple mot que venait de prononcer l’ombre, un mot qu’il n’avait jamais entendu et pourtant qu’il connaissait : Artahe !

    • Broché: 288 pages
    • Editeur : Editions Cairn (27 février 2018)
    • Collection : Polar
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2350686140
    • ISBN-13: 978-2350686141

     

  • Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » dernière partie

    Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » dernière partie

    La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants… 

    Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.

    Après avoir abordé l’historique de l’exploitation de la mine et la polémique sur la présence d’amiante, la protection de l’environnement, il est question aujourd’hui des taux – supposés ou non- de tungstène et d’or contenus dans la mine.

    Pour les co-présidents, il est aberrant d’annoncer des taux de tungsten et d’or en outre assez énorme, puisque aucune recherche n’a commencé. Les seuls documents existant sur le potentiel du gisement sont des documents du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et de la l’ancienne SMA (Société des mines d’Anglade) qui indiquent 3000 t de tungstène et beaucoup d’amiante « non prédictive » et d’arsenic !

    Le taux présumé de 2% est faux ; les teneurs exploitées étaient plutôt, de 1976 à 1986 de 1%, c’est seulement dans les derniers mois d’exploitation, en 1986, lorsque la direction a donné l’ordre de « piller » le gisement, que les teneurs du minerai extrait ont pu atteindre 2% voire plus. En terme de teneur, si l’on compare à certaines mines d’aujourd’hui où on exploite à des teneurs de 0,3%, les teneurs étaient effectivement élevées. Mais ces exploitations produisent trois fois plus de déchets et utilisent trois fois plus de produits de traitements, trois fois plus d’énergie….

    En ce qui concerne de prétendus travaux scientifiques qui démontreraient que le minerai, particulièrement riche en tungstène, est également riche en or (supérieur à 5 g/t) !!!  ce qui préserverait la future exploitation des fluctuations sur le cours du tungstène, et garantirait l’économie du projet sur le long terme, messieurs Ricordeau et Renoud expliquent que la SMA avait cherché à l’époque à récupérer l’or – environ 1g par tonne  – mais n’était jamais arrivée à récupérer à la fois l’or et le tungstène

    L’association Stop Mine Salau organise, avec ses soutiens, Couflens Salau Demain, Le Comité Écologique Ariégeois, APRA Le Chabot, Monnaie 09, ATTAC 09, Solidaires 09, Les Faucheurs Volontaires 09, Les Urgentistes du Climat, Zad-31, ADDEVA 81, ANPER-PY, Le CIAPP, Les Amis de la Terre MP, France Nature Environnement Midi Pyrénées, Ban Abestos France, Association Henri Pézerat, José Bové, EELV, La France Insoumise, Le Coucou, … une marche citoyenne le 07 avril 2018 à Saint Girons.
    Rendez vous à 10h sur le parking du Centre Aquatique de Saint Girons.
    Cette marche citoyenne a pour but d’informer les populations sur les problématiques actuelles
    du PERM de Couflens concernant les recherches minières à Salau et notamment :
    – Sur la présence avéré d’amiante à Salau confirmée récemment par Géodéris.
    – Sur l’irrespect des règlementations et des législations par les acteurs du PERM avec une certaine complicité de l’administration.
    – Sur le rachat de Variscan Mines SAS par Apollo Minerals Ltd – dans les faits par Juniper Capital Partners Ltd, une société offshore basée aux Îles Vierges, aujourd’hui, le plus important actionnaire d’Apollo Minerals Ltd.
    – Sur la violation, délibérée, de la zone de protection du gypaète.