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  • Margaux, février mars 2018 : Savoie ou quoi ?

    Margaux, février mars 2018 : Savoie ou quoi ?

    Ce matin c’est une vague d’émotion qui me transporte de la Provence à la Savoie. De la joie à la tristesse, je passe des rires aux larmes sur les 400 kilomètres qui me séparent de mon point de chute. Il parait qu’on parle d’ascenseur émotionnel.

    Le terme est plutôt juste puisque moins d’un mois après avoir envoyé ma candidature, passé un entretien et reçu un mail de confirmation d’embauche, j’embarquais pour une semaine de vacances au Maroc, une semaine d’aventure en Islande avant de renter en Provence dans le chaos le plus total pour les obsèques de mon grand père.Tu comprends que les sentiments se bousculent et qu’après la peine, la peur et l’appréhension c’est l’excitation de retrouver mes amis qui prend le dessus. Je quitte donc la belle Provence pour les terres abruptes de la Savoie dans un micmac d’émotions.

     Au fil des kilomètres le paysage se transforme.

    Je passe Valence, Grenoble puis m’engage sur la N90. Jusqu’au bout de la route ; jusqu’à Bourg Saint Maurice qui est enfin en vue. Je traverse la ville ; je tourne à droite. Je gare la voiture et c’est avec un sourire difficile à cacher que j’entre dans la réception pour tomber dans les bras de Laure que je n’ai pas vue depuis 5 mois. Laure, tu remets ? Septembre dernier, Quebec, Canopée Lit… Mais si, tu te souviens forcément : l’atmosphère du Saguenay… cet endroit fabuleux. Les nuits fraîches, étoilées ; les lumières de Tadoussac ; les mouches qui piquent ; la musique trop forte et la bière chaude. Je t’ai forcément parlé de la forêt boréale. Omniprésente, Envahissante. Je t’ai raconté le réconfort des soirées ensemble, les rires partagés, les regards échangés. Tu remets maintenant ? Si tu ne te rappelles pas de mes récits, moi, je me souviens encore du goût des larmes salées qui coulaient sur mon visage au moment où il a fallu se dire au revoir. Au moment où il a fallu mettre un point final tout en se promettant de se retrouver un jour.

    Et bien c’est ici et maintenant qu’on se retrouve. Laure d’abord. Karen et Romain ensuite. Sandra pour finir. Tous, devant une fondue (qui remplace la poutine québécoise) on est là… à plus 5 000 kilomètres de notre point de rencontre initial. Improbable je te l’accorde. Mais on se l’était promis … 

    Tu t’en doutes, très vite on se raconte nos vies, nos retours, nos arrivées et nos départs… On retrouve la complicité laissée au Quebec. On se retrouve. En toute simplicité. On s’offre du temps et des souvenirs : 700m de descente en luge, les promenades des chiens, les commérages du coin, les repas au soleil, le façonnage, sur les hauteurs de la ville, d’un bonhomme de neige féminin et breton. La découverte des produits locaux, l’aventure en Suisse, les péripéties avec notre colocataire bulgare, les histoires, les films, la musique et les livres échangés. La pyrogravure, la mort absolue et brutale du blinder, la fondue qui prend pas, le brookie de la joie, le diplodocus de Légo, l’insatiable faim de Flip … j’en passe surement, j’en oublie forcément mais les souvenirs s’accumulent ! 

     Je pose mes valises juste un mois ; j’apprends à découvrir une nouvelle région et une culture aussi atypique qu’intéressante. Car très vite tu apprends – sans cliché – qu’un Savoyard, il aime ses skis plus que la charcuterie, moins que sa belle-mère, mais pas autant que le fromage. Il vit dans un chalet à la montagne et sur sa voiture il affiche l’auto-collant « in tartiflette we trust ». Lui seul sait que le Gruyère a des trous plus petit que l’Emmental et que l’Abondance n’a rien de comparable au Beaufort. Il n’a pas besoin de frigo puisqu’il a de la neige. Il n’a pas besoin de chauffage puisqu’il a du génépi.

    Un vrai Savoyard poivre son assiette avant de manger une raclette. Il boit de la bière de pain d’épices et de l’alcool de sapin, si possible fait maison, éventuellement à partir d’une recette familiale.

    Il aime les pâtes roses… à la Myrtilles, beige… aux noix ou marrons… aux champignons quand il ne les mange pas carrées, au sarrasin -Crozets- et couvertes de Reblochon (et si tu as prononcé rOblochon, tu es invité à sortir de la pièce et à courir vite et loin !!).

    Le Savoyard aime les noix… il aime retrouver son goût partout… dans les yaourts, les confitures et même dans les savons. En revanche il n’aime personne. En commençant par les Haut-Savoyards ! Mais, à bien y réfléchir, il aime encore moins ses voisins, ceux de la vallée d’en face (d’ailleurs, peu importe dans quelle vallée tu te trouves, les gens d’en face, tu les aimes pas. Par principe). C’est pas moi qui ai dit « mieux vaut avoir une taupe dans son jardin qu’un Mauriennais comme voisin » (Mauriennais, habitant de Maurienne, vallée voisine .. je te fais pas un dessin, tu as compris).

    Un Savoyard a cette chance d’habiter à deux pas de l’Italie et de la Suisse, entre lacs et montagnes ; il est aussi rustre que touchant et il a réussi à conquérir le monde entier avec une idée de génie : fusionner des patates chaudes et du fromage coulant. C’est le Roi de l’affinage, le dieu de l’AOC, une sorte de génie des temps modernes. Et tout comme les mangeurs de Galettes (Bretagne), de Bouillabaisse (Provence), de Garbure (Occitanie) ou de Poutine (Québec), il plane au-dessus des terres de la Savoie, (mangeurs de Farcement), des rêves d’Indépendance et d’Autonomie.

    La légende dirait même qu’il circule dans les villages encaissés, de faux permis Savoisiens  -Ces gars sont prêts à tout – et ils seront (peut-être) un jour aussi libres que leur drapeau qui virevolte fièrement dans l’air pur et frais de leur belles montagnes. Alors, Savoie ou quoi ? 

     Bref, moi j’ai posé mes valises en Savoie pour un travail je te rappelle.

    3 jours après mon arrivée dans la vallée de la Tarentaise on me remettait uniforme, badge et clés histoire d’être fin prête à accomplir ma tache quotidienne : nettoyer ! Et je ne te cache pas qu’il a fallu inspirer profondément au moment de mettre les gants, de remplir les sceaux de détergent pour astiquer (2 fois par jour) les 35 lavabos, 11 wc, 9 douches ainsi que les sols, parois, vitres et rigoles … aaaah les rigoles !!!

    Mais l’expérience s’est avérée bénéfique et riche d’enseignements… sur l’humanité. Sur ces touristes qui ont des yeux qui ne voient pas et des oreilles qui n’entendent pas… ou plus. Pour toute cette tranche de la population, on dirait que payer une caution ou louer un emplacement donne des droits (inacceptables et injustifiés)

    « Bien oui mais avec Germaine ça fait 35 ans qu’on vient ici… et c’était mieux avant ». Et donc M’sieur, tu me dis ça parce que ?… tu veux un pin’s ? Une médaille ? Non parce que, vraiment, il n’y a rien de glorieux à parcourir, chaque hiver de chaque année, des centaines de kilomètres pour se garer au même emplacement, du même camping, de la même ville… depuis 35 ans. Vraiment. La Gloire est ailleurs…

    Mais pas de panique ! La fin des vacances approche ; on va déposer un petit mouchoir sur toutes ces déconvenues ; on va continuer à embaumer l’air d’un parfum de pin chimique histoire de taquiner les narines de nos chers clients (qui, entre nous, n’ont pas toujours raison).

    Et malgré les horaires matinaux, les journées à nettoyer, les clients difficiles et les envies d’ailleurs, rien n’a été plus plaisant que de participer à cette aventure en ayant la satisfaction d’apporter « ma » pierre à l’édifice. Imagine… toutes ces histoires qui nous ont fait pleurer, hier et aujourd’hui, ce sont les mêmes qui nous feront rire demain. 

     Ce mois Savoyard a été marqué de convivialité. On s’est retrouvés. On s’est rencontrés. On a partagé un quotidien hors du commun et au jour 30 de cette aventure arrive le temps de repartir. Ma besace s’alourdit encore des souvenirs uniques de nos échanges, des moments partagés, d’amitiés fidèles, de retrouvailles conviviales, de rencontres fabuleuses, de la découverte d’une région belle et atypique

    En attendant, au volant de ma petite Fiat, je quitte la Vallée un contrat en main (car je reviens deux mois cet été), un sourire au lèvre et une larme dans l’oeil de vous quitter, vous qui avez ensoleillé cet hiver encore plus fort que le Soleil de Provence. On se retrouve dans quelques semaines… avant que je ne reparte en Septembre…

    D’ici là, je vais mettre ma vie d’aventures entre parenthèses, juste un temps, histoire de travailler en Béarn, en Provence, en Savoie et d’économiser pour un nouveau voyage sur notre belle Terre.

    D’ici au plaisir de t’écouter me raconter tes propres aventures, de lire tes messages ou d’entendre ta douce voix, je te souhaite tout le bonheur du monde en ce début de printemps.

     Adishatz mon ami(e)

     

     

    Voir le journal complet sur : margauxvallet.wixsite.com

    Kilomètres parcourus depuis septembre 2017 : 36.825 kms

    25.090 en avion
    2.435 en bus
    3.583 en train
    5.717 en voiture
    0 en bateau

    171.788 kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014

  • Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » 2ème partie

    Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » 2ème partie

    La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants… 

    Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.

    Dans un premier entretien Marcel Ricordeau et Jacques Renoud sont revenus sur l’historique de l’exploitation de la mine et de la polémique sur la présence d’amiante.

    Aujourd’hui, il est question de la protection de l’environnement – Il est a rappeler que la mine est incluse dans le site Natura 2000 « Massif du Mont Valier » – : préservation de l’habitat et de la reproduction du Gypaète barbu, préservation de la rivière Salat et ses sources….

    et des irrégularités constatées par l’association : Réouverture de la route de la mine sans autorisation, héliportage sur la zone sensible de la reproduction du Gypaète, construction d’un mur sur une parcelle communale sans autorisation… 

    La semaine prochaine nous reviendrons sur les taux (supposés ou non) de tungstène et d’or contenus dans la mine

    www.stopminesalau.com

     

    L’association STOP MINE SALAU organise, avec ses partenaires, APRA le Chabot, le Comité écologique Ariégeois et l’association Gratte Papier, une journée d‘information sur la « Mine de Salau » à Toulouse le Samedi 31 mars 2018, à « La Chapelle » 36 rue Danielle Casanova.

    Au programme de cette journée : conférences, débats, projections….

    – Rachat de Variscan, qui vient de recevoir 700 000€ de Crédit d’impôt recherche, par Apollo Minerals, et malversations financières.
    – Attribution d’un permis de recherche en Espagne.
    – Non respect des règlementations et des législations.
    – Non respect de l’environnement…

  • Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau »

    Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau »

    La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants… 

    Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.

    Une conversation de 45 minutes que nous allons diffuser en plusieurs parties pour plus de clarté.

    Dans ce premier entretien revenons à l’historique de l’exploitation de la mine et de la polémique sur la présence d’amiante. 

    La mine a été ouverte au début année 70 et a fermée en décembre 1986 à l’époque où il y avait un dumping chinois sur le tungsten. Mais le e dumping chinois a servit de prétexte à la fermeture. La plupart des mines de tungstène dans le monde, sauf les chinoises ont fermé à la fin des années 80, mais toutes ont rouvert. Certaines après quelques mois, d’autres après plusieurs années, après avoir modernisé leurs installations.

    La mine de Salau est restée définitivement fermée – pourquoi ?

    Depuis les années 1983-84 des maladies liées à l’amiante se déclaraient chez les mineurs de Salau. Plusieurs maladies professionnelles ont été reconnues et la direction s’est sans doute servit du prétexte du « dumping chinois » pour étouffer dans l’œuf les problèmes d’amiantes : la mine de Salau a fermé le 24 décembre 1986 et la direction donnait l’ordre de démanteler les installations le 17 janvier 1987.

    Les syndicats CGT et FO communiquaient beaucoup à partir des années 1983-84 pour alerter la direction et l’État sur les conséquences de l’amiante sur la santé des mineurs. Pour preuve, plusieurs thèses universitaires, des rapports de l’INSERM et du CNRS, du BRGM, des témoignages de médecins, d’infirmières, des affirmations des personnels de la DREAL, des personnels de Géodéris, témoignent du fait qu’il y avait de l’amiante à Salau du temps de l’ancienne exploitation… 

    La semaine prochaine : La protection et la sauvegarde d’un cadre et d’un style de vie

  • Manouch’Muzik Festival de Mazères : découvrez le programme et profitez des promos

    Manouch’Muzik Festival de Mazères : découvrez le programme et profitez des promos

    A l’occasion de l’avant-première samedi dernier, Jean-Louis Sorel à dévoilé le programme de la quatrième édition du Manouch’Muzik Festival. Azinat.com vous propose un petit montage vidéo avec à la Barre le président du Festival et le Trio Nicolas Grosso en résidence…

     
    Découvrez en vidéo le Programme du 4ème Manouch’ Muzik Festival à Mazères du 10 au 12 août 2018 sur www.festivalmazeres.fr.
     
    Et Profitez dès à présent de l’OFFRE PASS PROMO.
     

    Festival IN – 3 Soirées / 6 Concerts Prestige avec : Ven. 10 : Tato Garcia // Cyrille Aimée & Adrien Moignard trio ; Sam. 11 : Léa Llinares // BGKO ; Dim. 12 : Le Maestrio // Steeve Laffont invite Stochelo Rosenberg.

    Profitez de l’offre de lancement avec la vente des 100 premiers Pass à Prix Promo. De -18% à -40%. Ouverture complète de la billetterie à l’issue de la Promo.

    Festival OFF – 27 Concerts Gratuits avec : Les Pères Peinards, Elisa la Chispa, Gadjo Gadjistan Zizany, Savignoni trio e lo Papet, Vamp, The Gipsy’s, Les Bicyclettes, Janes Romanes et Kiko & Gipsyland.

    Que le voyage commence ! A partager sans modération.

  • L’invité de la semaine : Michel Larive député de l’Ariège

    L’invité de la semaine : Michel Larive député de l’Ariège

    Azinat.com  a reçu il y a quelques jours, Michel Larive député de l’Ariège. Membre de la commission éducation, culture, mais aussi jeunesse, sport, innovation et recherche, il nous précise quels sont les enjeux des dossiers qu’il traite pour l’Ariège et leur incidence pour l’avenir .

    Nous commencerons bien entendu sur le sujet des fermetures de classes sur le département et l’importance de ne pas négliger les plateaux techniques et filières développées dans nos établissements scolaires et de formation professionnelle. Pour Michel Larive ce n’est pas parce que notre territoire est préservé qu’il n’y faut rien y faire, bien au contraire, mais ceci doit se faire en cohérence avec nos spécificités.

    Economie, service public, fibre optique, savoir-faire et anciennes filières, tels sont les sujets qu’ils souhaite faire émerger et suivre, quels rôles se donne t’il et quelles missions depuis sa prise de mandat, nous vous invitons à le découvrir…le tout en vidéo.

    PS : à noter que quelques soucis techniques lors de notre plateau TV avec Michel Larive, ne nous ont pas permis de publier la totalité de l’entretien.

     

  • L’invitée de la semaine : Florence Rouch présidente du SMECTOM du Plantaurel

    L’invitée de la semaine : Florence Rouch présidente du SMECTOM du Plantaurel

    Florence Rouch, présidente du SMECTOM du Plantaurel est l’invitée de la semaine sur le plateau d’Azinat.com TV. On parle de tri et de déchets en Ariège pour 80% de la population du département. 

    Chacun connait le SMECTOM du Plantaurel et ses préoccupations en matière de traitement des déchets et de gestion du centre d’enfouissement et de valorisation du biogaz de Berbiac à Manses.

    Comme chacun le sait, c’est surtout en consommant le moins possible de déchets qu’on en produit le moins et Florence Rouche tenant à la rappeler également.

    Certes chacun peut se retrouver démuni parfois face à la démarche de tri sélectif, car les consignes de tris sont parfois différentes dans le temps, ou selon les régions, car elles dépendent de la manière et des technologies de traitement des centres dédiés.

    Pourtant le tri est essentiel si on veut limiter la production de déchets et l’enfouissement de ceux-ci. D’ailleurs la préfète de l’Ariège a donné des objectifs assez stricts pour les années à venir ; s’ils ne sont pas respectés le risque est la fermeture définitive du centre de Berbiac et l’envoi hors département des déchets pour leur traitement.

    Ce risque existe et avec lui une évolution vers le haut des taxes sur les ordures ménagères à terme pour les ariégeois.es.

  • Ax-les-Thermes : Explos Film Festival Winter 2018 – 21 février

    Ax-les-Thermes : Explos Film Festival Winter 2018 – 21 février

    Pour la quatrième édition de la session Winter de l’Explos Film Festival, Phil Bence son organisateur est venu nous parler du programme 

    Quatrième édition donc pour ce festival d’hiver, organisé pendant les vacances d’hiver, à l’heure ou la station est pleine et les touristes en demande d’activités complémentaires.

    A partir de 18 h : 

    Stand des nouveaux matériels : PETZL – TÉLÉMARK PYRÉNÉES – BLACK CROW –VALANDRÉ

    Rencontre avec Jeff MERCIER, expert en Cascade de Glace, membre du Team Petzl.

    Rencontre avec Bruno COMPAGNET, Skieur pro, créateur de Black Crow

    Restauration avec les bons produits locaux de la FERME du QUIÉ, boire un verre de bière locale VALAX et déguster les BISCUITS du MOULIN

    Rencontres  et échanges avec les invités.

    Exposition photo – Peio Gaillard – Skieur infatigable et photographe de talent, Peio arpente ses Pyrénées inlassablement et dans ses moindres recoins à la recherche d’instants de glisse précieux avec ses partenaires de jeu.

    A 18h00, une séance de projection gratuite juste après la journée de ski avec deux films au programme :

    Histoire d’un Ski avec Aurélien DUCROZ
    Glisse et fun
     avec le team pyrénéen de What’s Your Name

    A 20h30, une soirée pour découvrir plusieurs facettes de la montagne hivernale.

    Nocta, un clip d’intro onirique
    Portrait
     d’Enzo Valax, jeune champion et local de l’étape
    Glace et Chien de traineau avec le voyage de Jeff Mercier
    Aventure et Freeride avec Adrien Coirier et l’équipe de Maewan.

    En fin de soirée : Tirage de la TOMBOLA du festival WINTER avec nos partenaires de la soirée :

    Rendez-vous mercredi 21 février partir de 18h00 au Cinéma – Casino d’Ax les Thermes
    Promenade Paul Salette

    Toutes les infos et réservation : explos-festival.com

  • L’invité.e de la semaine : Claude Fressonnet « Université Populaire en Kercob »

    L’invité.e de la semaine : Claude Fressonnet « Université Populaire en Kercob »

    Claude Fressonnet est venue dans nos locaux nous parler de la jeune « Université Populaire en Kercob » qui organise le 18 février sa première conférence à Chalabre.

    Une Université populaire, c’est un organisme, très souvent une association, d’éducation populaire, dont l’objectif est la transmission de savoirs théoriques ou pratiques pour tous. 

    Il s’agit là d’organiser de conférences avec débat et ouvertes à tous.

    L‘Université Populaire en Kercob, dont le siège est à Chalabre dans l’Aude couvrira donc la petite région du Kercorb, ainsi il y aura des conférences à Montbel et Moulin Neuf. 

    Pour la première, qui aura lieu le dimanche 18 février à Chalabre, c’est un grand Monsieur qui leur fera l’honneur de l’ouverture, puisque Jean Clottes, paléontologue, ancien Directeur des Antiquités préhistoriques de la région Midi- Pyrénées et Président du Comité International d’Art Rupestre de l’ICOMOS viendra parler de «L’art rupestre des cavernes des Pyrénées».

    Cette première sera également l’occasion de la première assemblée Générale qui se déroulera à 14 h, juste avant la conférence. Vous êtes les bienvenus si vous voulez faire partie du Conseil d’administration.Un nombre de 6 à 15 personnes est requis, venant de préférence de différents villages. Vous pouvez proposer votre candidature, de préférence à l’avance (upek11@laposte.net), ou bien le jour-même de l’AG. Il vous sera demandé simplement de vous présenter, nom, prénom, village ainsi que très succinctement votre motivation.

    Les conférences sont ouvertes à tous, elles sont gratuites pour les adhérents et à participation libre pour les non-adhérents.Votre adhésion (10 € par an) est la bienvenue, mieux encore votre participation au sein de l’association sera vivement souhaitée, un des buts d’UPEK est de faire vivre les villages !

    1ère conférence :

    Dimanche 18 Février 2018 à 16 h à CHALABRE, salle de l’Abattoir : « L’art rupestre des cavernes des Pyrénées » par Jean CLOTTES

    Le reste du programme : 

    Samedi 24 Mars 2018 à 16 h à MOULIN NEUF, salle des Fêtes : «La communication entre les arbres » par Francis HALLÉ, botaniste spécialisé dans les arbres et les forêts des tropiques, ancien professeur à l’université des sciences de Montpellier. Auteur de nombreux livres, dont “Plaidoyer pour l’arbre”.

    Vendredi 20 avril à 20 h 30 à Villefort, salle des fêtes, : « Les plantes médicinales » par Moutsie CLAISSE, ethno-botaniste et auteure de nombreux ouvrages sur les plantes.

    Vendredi 25 mai à 20 h 30 à Montbel, Maison du Lac : « Nos chères poubelles : le prix bientôt rédhibitoire des ordures ménagères » par Simone VERDIER, maire de Manses, déléguée environnement et vice-présidente de la Communauté des Communes du Pays de Mirepoix, vice-présidente du SMECTOM du Plantaurel

    Contact : Université Populaire en Kercorb (UPEK), Mairie de Chalabre, 1 Cours Sully, 11230 CHALABRE. Courriel : upek11@laposte.net Blog : upek.over-blog.com

  • Margaux janvier 2018, à mon grand père qui rêvait d’être pilote d’avion …

    Margaux janvier 2018, à mon grand père qui rêvait d’être pilote d’avion …

    Aujourd’hui il vole au dessus du ciel et il tutoie les étoiles qu’il aimait tant contempler. Je dédie cette newsletter à papy Marcel. Mon grand père chéri qui a inspiré son dernier souffle de vie jeudi dernier dans le doux cocon de son logement provençal près de sa femme, qu’il aimait tant.

    Agadir 10-17 janvier 

    Je marche pieds nus sur le sable de la plage d’Agadir. Le soleil est brûlant aujourd’hui. Aussi brûlant que ce qu’un hiver marocain puisse offrir .. le thermostat affiche plus de 20°C .. Quand je pense qu’il y a 72 heures je tremblais sous les -25° degrés québécois (ressenti officiel -39°C… à cause du vent)
    Le ciel bleu est filtré par des teintes beiges. Un ciel de désert, typique du souvenir d’enfant de ma petite mère avec qui je partage ici 7 jours de repos, de douceurs, de miel et d’amandes.

    Je marche pieds nus sur le sable et mes pas m’amènent vers l’eau. Vers les eaux. Celles de l’Atlantique. Le courant est fort et les vagues salées ne cessent d’aller et venir sur le sable fin et compact de la plage. Les plus audacieux ont enfilé une combinaison, attrapé leur planche et courent affronter le remous. Les plus farouches se contentent de contempler la scène, de marcher le long du rivage… où ils s’octroient une trêve bercés par le vent et les vagues.

    Je marche pieds nus et des histoires d’enfance me reviennent. Les odeurs d’une cuisine délicieusement orientale … Papy préparant le thé à la menthe ; ma grand mère et sa mère prenant à pleines poignées la semoule brûlante sortant d’une première cuisson à la vapeur pour enrober chaque grain d’huile d’olive. Chacun à son tour, ou dans une improbable cacophonie toute méridionale, racontait une version de son quotidien aventureux au Moyen-Orient. On me racontait l’infini désert, les miraculeuses oasis, vertes et fraîches… et les palais magnifiques richement décorés de marbres, de dorures et de cristal. On me peignait, en quelques mots, la couleur des couchers du soleil, l’odeur des épices et la saveur de mets qui régalaient nos repas familiaux.

    Je marche… et je pense. Me voilà à l’aurore de mes 25 ans et pour la toute première fois je me trouve sur le continent de naissance de ma grand-mère, de sa mère et de sa mère avant elles. Des générations de vies. Des générations d’histoires. D’histoires et de souvenirs qui me sont forcément familières. Chez moi ça sentait comme ici. Du Raz El Hanout au Paprika. De la coriandre à la menthe. Ça sentait l’Orient à pleine bouffée. Ça sentait la chaleur ; ça sentait le vent. Le désert et l’océan. … C’est simple dans le fond : ça sentait le bonheur !

    Maman et moi avons trouvé ici l’appétit oublié et rattrapé le temps perdu. 7 jours pour se retrouver et profiter de l’autre à la frontière du désert majestueux et de l’infini océan. Une semaine loin de tout mais près de toi et Dieu que le temps fut doux à tes côtés maman.

    Sans transition aucune après cette semaine de douceurs orientales, il fut temps de quitter Agadir, et c’est un taxi très couleur-local qui nous conduisit vers l’aéroport Al-Massira nous offrant, du même coup, une dernière suée par sa conduite très… intuitive. Il suffit de trois heures pour passer de l’explosion de couleurs du Maghreb aux multiplies nuances de gris de la région parisienne. Mais Paris ne sera qu’une étape.

    Maman me quitte là, elle rentre dans le Sud ; moi, c’est mon frère Cédric que je retrouve à la capitale.
    Orly bus bondé, Métro Denfert Rochereau surchargé puis le RER B vers Paris CDG. Nous quittons l’hexagone destination Londres. Dans l’aéroport de Gatwick nous trouverons une fontaine pour nous hydrater, une banquette pour nous reposer une courte nuit sous les néons et les écrans des départs/arrivés. 03h30 : fin de la nuit.

    Nous passons sécurité et douane. Il nous reste 1 vol. Un cap.

    Islande 18-25 janvier 

    Tu commences à me connaitre maintenant. Nous partons mais nous n’avons rien prévu. Prévoir c’est planifier. Planifier c’est tricher. Nous n’avons pas de d’idées préconçues en tête, par contre on sait déjà que nous fuirons les lieux touristiques. Seul notre instinct nous guidera le long de la route 1. Si ça nous plait à gauche, c’est là qu’on ira, sinon on continuera tout droit sur la Route d’Or. Les kilomètres défilerons sous nos yeux et seules les routes fermées ou trop enneigées seront un obstacle.

    Depuis le hublot de notre avion c’est un paysage lunaire qui défile sous nos yeux. Du blanc. Du blanc. Puis une route, noire. Un pays en monochrome en somme -Il semblerait qu’ici les couleurs n’apparaissent que dans les cieux-
    9h36 : notre avion se pose sur le tarmac de l’aéroport de Keflavik. Il fait nuit noire. L’air est glacé. Nous découvrons la petite citadine aux pneus cloutés que nous venons de louer pour une semaine. Cédric enchaîne sa deuxième journée sans sommeil. Nous avons les yeux marqués, les traits tirés et des envies de découvertes et d’aventures qui tiraillent nos entrailles et nous prennent là… au fond du bide. Partir. Partir. Partir et découvrir. La neige est fraîche sur les bas-côtés. La route est parfaitement praticable. Le temps est fabuleusement beau.
    Nous sommes prêts. Direction plein Nord. On récupère quelques victuailles locales sur la route, quelques brochures et un plan de la ville, puis du pays par région. L’itinéraire n’est pas encore très clair ; il se dessine au fur et à mesure. De quoi d’autre avons-nous besoin au final ? Rien de plus que nos pieds pour nous porter et notre mémoire pour se souvenir de ce que nos yeux observeront.

    Demain nous passerons un moment à Reykjavik, la capitale la plus au Nord du monde -T’imagines il y a un an et demi j’étais aux antipodes, à Wellington, la capitale la plus au sud du monde- Reykjavik héberge 60% de la population islandaise, c’est LA grande ville du pays. Avec ses maisons colorés, ses immeubles au pied de l’Océan et les montagnes de l’Esja en fond, c’est une carte postale grandeur nature… une surprenante étape sur notre trajet. Très vite nous traçons sur la route 1 que nous ne quitterons presque plus jusqu’à Akureyri, à environ 400 kilomètres de l’endroit où nous nous sommes réveillés ce matin.

    Le jour suivant, nous passons le 66è parallèle Nord. Oui, là-haut, tout en haut de la carte. Cédric et moi regardons l’horizon… Au loin, c’est le cercle arctique. Quasiment à portée de main. Mais pour l’atteindre, ou presque, il faudra affronter -23°C , le vent, la neige, le verglas et les congères sur la route. Sois en certain, rien ne pourra nous dérouter de notre objectif : aujourd’hui, c’est écrit, nous longerons l’Eyjafjörður, le plus long fjord islandais avec comme unique cap Siglofjörður à moins d’un quart de degré du Cercle Polaire. Le ciel est bas. Le ciel est blanc. La route est longue. Elle est blanche, elle est glacée. l’Eyjafjörður est majestueux autant par la force de ses vagues que par son courant et ses couleurs d’un bleu-gris profond. Quelle merveilleuse journée.

    1 semaine, 1 800 kilomètres. 7 jours, 7 facettes… Cette semaine fut aussi douce qu’une poésie.

    Nous quittons les terres de glace. Nous quittons le dépaysement blanc. 3 heures d’avion jusqu’à Gatwick, 2 de plus pour rallier Toulouse. Le retour est interminable. Il y a 6 mois c’est ici que nous nous étions quittés alors que je partais pour le Canada. Aujourd’hui j’y retrouve ma mère que j’ai quittée il y a une semaine et mon père que je n’ai pas revu depuis 6 mois… Encore 1h30 sur  l’A64 jusqu’à Pau et nous pourrons nous poser. Quelques jours. Bientôt, un nouvel environnement et de nouvelles aventures qui m’attendent en plein coeur des Alpes.

     

     

    Voir le journal complet sur : margauxvallet.wixsite.com

    Kilomètres parcourus depuis septembre 2017 : 36.825 kms

    25.090 en avion
    2.435 en bus
    3.583 en train
    5.717 en voiture
    0 en bateau

    171.788 kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014

  • L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    Florence Guillot nous parle des 16 ans de fouilles archéologiques au château de Montréal-de-Sos et de la sortie de l’ouvrage collectif « Le castrum de Montréal-de-Sos – 16 ans de recherches archéologiques sur une fortification des Pyrénées Ariégeoises »

    Une interview passionnante dans laquelle Florence nous raconte 16 ans de travail sur un site majeur de l’Ariège.  

    Montréal-de-Sos est un éperon calcaire de la montagne pyrénéenne, tout en rudesse, en pentes, rochers et falaises. Depuis l’Age du Bronze moyen, les dominations sociétales s’y succédèrent, voire s’y emboitèrent.

    Ce sommet surplombe un bassin de vie de la haute vallée de l’Ariège, niché au pied de sommets culimnants au-delà de 3000 m d’altitude, aujourd’hui crête frontière entre France, Andorre et Catalogne. Le site est connu dans quelques rares actes médiévaux pour avoir été un castrum des comtes de Foix aux XIIIe et XIVe siècles.

    Treize années de fouilles archéologiques puis, trois annés d’études supplémentaires, ont permis de restituer une image des occupations humaines, tant pour leurs aspects architecturaux que pour leurs artefacts.

    Cet ouvrage présente ces résultats, de l’occupation protohistorique à celle de la fin du XIVe siècle de notre ère, traitant des bâtis, des espaces, des fonctions du site et des objest exhumés. Parmi ces derniers, des découvertes étonnantes ont été réalisées, telles ces centaines de pierres gravées de dessins, plus rarement de textes. L’une d’elles est un fragment inédit d’un poème de troubadour en occitan. Une autre porte la figuration de chevaliers et d’une fortification médiévale…

    L’ensemble des éléments mis au jour témoigne d’aspects peu connus sur la vie quotidienne des habitants de ce type de castrum montagnard.

    Montréal-de-Sos en chiffres 

    • Occupation du château de -1400 (époque du bronze) à +1400 (Comptes de Foix)
    • 30.000 heures de fouilles
    • 500 fouilleurs bénévoles
    • 15.000 heures d’études (pour établir les rapports de fouilles)
    • 2.000 heures d’écriture

    Le Château n’a néanmoins pas encore révélé tous ses secrets, puisqu’il reste encore un habitat exceptionnel à fouiller. Exceptionnel, car occupé entre le VIIème et le début IXème siècle après JC (haut moyen-âge). 

    «On fouille très peu cette époque là, c’est l’époque sur laquelle on a le moins d’informations. En général on trouve du cimetière, cela apporte des choses bien sûr, mais moins que de fouiller des habitats. On a pu en fouiller une toute petite partie, juste pour vérifier qu’il existait et qu’il n’était pas perturbé par les moyenâgeux. Il y aurait encore deux ans de fouilles mais ce serait exceptionnel pour les Pyrénées» explique Florence Guillot

    En attendant une suite éventuelle des fouilles de Montréal-de-Sos, vous pouvez toujours aller vous y balader, vous y découvrirez un panorama magnifique sur la Haute Vallée de l’Ariège. Et si vous voulez en savoir plus sur le château, rendez-vous à la Maison des Patrimoines d’Auzat, ou procurez vous ce passionnant ouvrage : www.librairie-archeologique.com

    Ont collaboré à cet ouvrage : Florence Guillot – Nicolas Portet – Nicolas Chassan – Enrico Cangini – Julie Massendari – Francis Dieulafait  – Guillaume Verrier – Arnaud Coiffé – Stéphane Bourdonne – Michaël Gourvennec – Isabelle Commandré

  • L’invité.e de la semaine : Florent Adroit concert à Mirepoix – 3 février

    L’invité.e de la semaine : Florent Adroit concert à Mirepoix – 3 février

    Après une enfance passée à la découverte de la musique et des instruments, Florent Adroit décide de se produire seul sur scène et de sortir ses chansons de l’ombre après 9 ans en tant que chanteur avec les orchestres de la région Midi-Pyrénées.

    Il sort sont premier CD single : « Les Châteaux » en 2004 en référence aux châteaux cathares et plus particulièrement à celui de Montaillou, petit village occitan.

    Un premier album de Florent Adroit intitulé « Le Grand Voyage » apparaît et plusieurs chansons vont être très appréciées lors de représentations et autres scènes régionales, à noter : « Le Grand Voyage », « Toulouse », « J’aime », « le Train », ou encore « Les histoires des Autres » et bien sûr un nouvel hymne ariégeois : « Ariège Moun Païs »

    C’est à partir de septembre 2016 que les nouvelles chansons sont proposées sur les réseaux sociaux par des clips vidéos, comme « si la terre est ronde », ou encore, « l’Air méditerranéen » ainsi qu’une rubrique sur sa chaîne youtube intitulée « Fa-La reprise » où Florent Adroit s’éclate à reprendre des chansons de l’émission « The Voice » ou d’autres, qu’il a envie de partager avec ses fans.

    Programme : 2h de concert Florent Adroit (compositions et reprises), suivi d’une soirée disco avec Festayre Animation.

    Samedi 3 février 2018 à partir de 19h
    Salle Paul Dardier (ancienne gare de Mirepoix)

    tout public / gratuit

    Il est possible de se renseigner à l’office de tourisme du Pays de Mirepoix (05 61 68 83 76), et d’adhérer à l’association pour la modique somme de 8 euros (valable pour la saison).

     

  • 3 questions à Nasser Djemaï avant la représentation de « Vertiges » à Foix – du 31 janvier au 8 février

    3 questions à Nasser Djemaï avant la représentation de « Vertiges » à Foix – du 31 janvier au 8 février

    Nasser Djemaï va  présenter du 31 janvier au 8 février à l’Estime «Vertiges», l’histoire de Nadir qui, à ce tournant de la quarantaine, suite à son divorce, et apprenant la maladie de son père décide de se rapprocher de sa famille pour retrouver un peu de calme.

    Après Invisibles et Immortels, Vertiges  est en quelque sorte le  troisième volet d’une trilogie, qui  tourne autour de : l’identité, la religion, la vie dans les cités de banlieue….

    Lui  même enfant d’immigré, Nasser Djemaï a expliqué au micro d’Azinat.com quel est la part d’autobiographie dans ces textes et particulièrement dans « Vertiges »  ?

    Un théâtre poétique et politique, l’histoire d’une France oubliée.

    « Vertiges » est une fable à la fois drôle, tendre et cruelle. Elle ouvre sa porte sur le quotidien d’une famille d’origine étrangère devenue française pour des raisons oubliées. Orpheline de sa propre histoire, cette famille tente de colmater les fissures d’un navire en plein naufrage. Elle ne va rien nous expliquer, elle existe devant nous, avec nous, dans sa quête de sens, sa quête de soi.

    Procédant par touches, Nasser Djemaï déploie sa mise en scène à la limite du fantastique – réaliste et onirique – pour apporter sa pierre à l’édifice d’une réflexion sur l’écriture de notre trop bruyant roman national : comment éviter cette place toujours assignée aux chapitres de la violence, de la terreur ou de l’échec ? Comment se projeter vers un avenir qui ressemblerait aux enfants de la terre d’accueil et non aux enfants de la honte ? Qui sont ces individus portant le sceau d’une faillite sociale ? N’y a-t-il dans leur existence que maladresse et bassesse ? Faut-il embellir les choses pour supporter le regard ?

    Les enfants du siècle portent au fond de leur âme toutes les interrogations de notre conscience collective : que transmettre ? Comment se réinventer dans un monde en pleine mutation ?

    Ce spectacle est en lien avec l’opération Tous au Théâtre, plus d’infos sur cet événement en cliquant ici ! 

    Du mercredi 31 janvier au jeudi 8 février à 20h45
    Samedi 3 février à 17h à l’Estive
    Relâche le dimanche 4 février

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

    Crédit photo : Jean Louis Fernandez