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  • Conseil communautaire de la Haute-Ariège :  un budget 2017 axé sur l’attractivité et la vitalité du territoire

    Conseil communautaire de la Haute-Ariège : un budget 2017 axé sur l’attractivité et la vitalité du territoire

    Le Conseil Communautaire de la Communauté de communes de la Haute-Ariège, s’est réuni le jeudi 13 avril 2017 à Aston. Cette séance a été consacrée au premier vote des budgets primitifs.

    Alain Naudy, président de la CCHA, a rappelé en introduction que les prévisions ont été revues à la baisse, faisant passer l’épargne brute sous la barre des 10%. Plusieurs raisons à cette situation :

    • Des charges de personnels ajustées,
    • Les charges de gestion plus importantes que prévues en raison de situations non réglées avant la fusion,
    • La nécessité de couvrir le déficit de fonctionnement des régies et des budgets annexes (en particulier les stations de ski, la restauration collective et la régie du Sabanech).

    Dès cette année, les services et les élus de la CCHA seront appelés à maitriser les dépenses et à rechercher des économies. C’est dans ce cadre que la CCHA pourra poursuivre les investissements vitaux au dynamisme et à l’attractivité de son territoire.

    Le Président Naudy a ainsi fixé le cap pour les mois à venir : « aucun aspect et aucune piste ne seront écartés concernant aussi bien le fonctionnement que l’investissement. Des choix seront donc à faire et surtout à assumer ! ».

    La promesse de ne pas augmenter les impôts des ménages est tenue. Seul l’impôt sur les entreprises (CFE) augmente mais celle-ci avait déjà été annoncée. Comme toute collectivité, depuis plusieurs années, la Communauté de communes doit faire face aux baisses de dotation de l’État. Pour autant, la Haute-Ariège est avant tout un territoire solidaire : la preuve avec la dotation de solidarité dont bénéficient désormais le Donezan et le territoire d’Auzat-Vicdessos. Cette solidarité est essentielle pour les communes et garante du développement et de l’aménagement du territoire.

    Le programme d’investissement est ambitieux, avec près de 8 millions d’euros et plus de 30 projets inscrits. Près de 60% des investissements sont consacrés au développement économique et touristique du territoire. Objectif : créer une nouvelle vitalité. En résumé, un budget 2017 adopté à l’unanimité et axé sur l’attractivité pour préparer dès maintenant la Haute-Ariège de demain.

    Les dossiers présentés en Conseil :

    • L’annonce de la création officielle de l’Office de tourisme intercommunautaire avec la signature des conventions entre la Communauté de communes du Pays Tarasconnais et la CCHA. Son périmètre d’action s’étend du Tarasconnais au Donezan en passant par les territoires d’Auzat-et-Vicdessos et des Vallées d’Ax. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour le tourisme ! Pour cette année, la CCHA a adopté une subvention de 694 516 euros.
    • L’adoption du schéma départemental d’amélioration d’accessibilité des services public. S’inscrivant dans le cadre de la loi Notre, cet outil apporte un plan d’actions pour les années à venir afin de maintenir et développer un accès de proximité et de qualité des services publics au plus grand nombre.
    • Le lancement de 2 marchés publics :
    1. Les travaux de voirie d’accès à la future usine d’embouteillage d’eau située à Mérens-les-Vals.
    2. L’acquisition pluriannuelle de 3 dameuses pour les sites de stations de ski présentes en Haute-Ariège (Ascou-Pailheres, Goulier Neige et Mijanes-Donezan).

    En conclusion, la nouvelle Communauté de la Haute-Ariège est sur de bons rails !

    Source : Communauté de communes de la Haute-Ariège

  • Avec le Contrat de Territoire, c’est tout le Pays d’Olmes qui se redynamise

    Avec le Contrat de Territoire, c’est tout le Pays d’Olmes qui se redynamise

    Le contrat de territoire est né suite à la lauréatisation de Lavelanet du dispositif AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) Centre-bourg fin novembre 2014. Ce dispositif avait lauréates 54 projets émanent de communes et d’intercommunalités qui bénéficieront de 40 millions d’euros d’aides de l’État par an.

    Ce Contrat de territoire,lancé en juillet 2016, renforce toutes les initiatives portées par les différentes actions telles que : le TEPCV, la Maison des projets, le dispositif AIDER, le tourisme avec les « 4M » et workshop sur les friches industrielles. «L’idée étant de s’appuyer sur la même logique que les Contrats de ville, pour mobiliser, avoir un effet levier » soulignait Ronan Boillot alors secrétaire général de la préfecture, mettant en avant « l’occasion à saisir pour le Mirapicien et le Pays d’Olmes ».

    Après le diagnostic, le « portrait » du territoire effectué au cours de l’été, l’identification des points forts et des points faibles : emploi, scolarité, habitat, culture, lien social, sport, santé, sécurité…, les partenaires ont identifié trois volets qui permettront d’élaborer ce projet territorial : l’AMI centre-bourg permet de travailler sur l’habitat. Les dispositifs AIDER et TEP cv sur le tourisme. Il manquait la cohésion sociale. Maintenant tout le monde est mobilisé ; ce contrat de territoire assurera la cohérence de l’ensemble, au travers des 3 volets retenus : la cohésion sociale, le développement économique – emploi, et enfin, le cadre de vie.

    Ce mercredi 15 mars, Madame la Préfète, Marie Lajus, les organismes consulaires et les élus, étaient réunis en mairie de Lavelanet pour la signature du Contrat de territoire.

    « Il fallait relancer ce territoire » explique  la Préfète, «  pour que les fées accordent leurs baguettes magiques il fallait la méthode des contrats de ville : tout d’abord un diagnostic, ensuite une démarche commune, et enfin, la participation des habitants ».

    « Lavelanet et le Pays d’Olmes sont en mouvement, on est en train de construire » précise Marc Sanchez, maire de Lavelanet, et d’ajouter : «Il est à souhaiter, au travers de ces conventions et contrats, que des moyens financiers supplémentaires et exceptionnels, viendront appuyer tous les projets en cours, pour apporter une réponse à nos collectivités qui ont souffert, qui souffrent encore aujourd’hui, mais qui commencent à redresser la tête et redonne confiance à chacun d’entre nous, aux commerçants et à nos entreprises.»

     

  • Le Département de l’Ariège organise le colloque national de l’Association des Nouvelles Ruralités

    Le Département de l’Ariège organise le colloque national de l’Association des Nouvelles Ruralités

    Dans le cadre des rencontres thématiques initiées par l’Association Nationale des Nouvelles Ruralités (ANNR), l’Ariège a choisi d’accueillir le colloque « Culture et ruralité », le jeudi 16 mars à l’Hôtel du Département, à Foix.

    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, accueillera Patrice Joly, son homologue de la Nièvre et Président de l’ANNR, avant de rencontrer les acteurs du monde associatif culturel de l’Ariège qui se mobilisent sur l’ensemble du département. En présence d’élus d’autres départements et de Martine Esteban, Présidente de la Commission Culture du Département de l’Ariège, échanges et retours d’expériences nourriront les travaux à venir de l’Association Nationale des Nouvelles Ruralités.

    Ces échanges avec les territoires permettront en effet à l’ANNR de soumettre des actions concrètes aux candidats à l’élection présidentielle. Pour l’Ariège, c’est un manifeste de 9 propositions qui sera rédigé et diffusé.

    Sources : CD09

  • Le contrat de ruralité : nouvel outil de mise en valeur, de coordination et de structuration des politiques publiques territorialisées

    Le contrat de ruralité : nouvel outil de mise en valeur, de coordination et de structuration des politiques publiques territorialisées

    Deux contrats de ruralité ont été signés avec le pôle d’équilibre territorial et rural de l’Ariège et avec la communauté de communes du Couserans-Pyrénées, en présence de l’ensemble des représentants de l’Etat, de la région et du département et de leurs partenaires (collectivités, Caisse des Dépôts et Consignations, chambres consulaires, etc…) à la préfecture de l’Ariège, le 7 février 2017.

    Le contrat de ruralité, nouvel outil de mise en valeur, de coordination et de structuration des politiques publiques territorialisées, a été lancé par le gouvernement lors du troisième comité interministériel aux ruralités du 20 mai 2016.

    A partir d’une volonté exprimée par les élus locaux, il doit permettre d’accompagner la mise en œuvre d’un projet de territoire à l’échelle d’un bassin de vie, en fédérant l’ensemble des partenaires institutionnels, économiques et associatifs autour d’un programme d’actions pluriannuel.

    Pour conforter et coordonner les interventions publiques à l’échelle infra-départementale

    -Pour l’État, ils participent de la mise en œuvre locale des mesures des comités interministériels aux ruralités, pour les engagements pris par l’État et ses opérateurs.

    – Pour les collectivités territoriales et les acteurs publics, ils constituent un socle partagé leur permettant d’apporter un soutien aux projets des territoires, de faire état de leur intervention, ou de renforcer celles-ci.

    – Ils visent la coordination entre les dispositifs déjà en place (dispositifs contractuels, appels à projets…), notamment ceux portés par les conseils régionaux et départementaux, dans le cadre de leurs compétences.

    -L’approche partenariale entre l’État et les collectivités territoriales se traduira aussi par l’adossement des contrats au volet territorial du contrat de plan Etat-région

    Pour fédérer autour de projets de territoire

    Les contrats sont signés à l’échelle des pôles d’équilibre territoriaux et ruraux (PETR) ou des établissements publics de coopération intercommunale dont le périmètre est suffisamment vaste pour porter un projet de territoire sur un bassin de vie autour de 6 thématiques:

    • L’accès aux services et aux soins,
    • La revitalisation des bourgs-centres notamment à travers la rénovation de l’habitat et le soutien au commerce de proximité,
    • L’attractivité du territoire (activités économiques, numérique et téléphonie, tourisme…),
    • Les services liés à la mobilité des habitants (interne au territoire et vers les agglomérations),
    • La transition écologique,
    • La cohésion sociale.
       

    Une méthodologie partagée

    Un diagnostic du territoire est réalisé en vue de l’élaboration partagée du projet qui constitue le socle du contrat. Le contrat de ruralité qui couvre la période 2017/2020:

    – Recense les thématiques et priorités issues du projet de territoire qui seront déclinées en actions,
    – Précise les calendriers prévisionnels de réalisation: actions prioritaires, projets à engager par année, développement de nouveaux projets à moyen terme,
    – Identifie les partenaires financiers et leurs critères d’intervention,
    – Liste et valorise les actions déjà en cours des signataires et pour l’Etat les mesures locales des comités interministériels aux ruralités.

    Les modalités de financement

    Le contrat a vocation à mobiliser les financements des signataires pour les projets inscrits dans le cadre des compétences de chacun :

    – Crédits d’État (DETR, FNADT des volets territoriaux des CPER, fonds de soutien à l’investissement public local),
    – Crédits et subventions des collectivités territoriales (département et région),
    – Crédits des communes et EPCI concernés (maîtres d’ouvrage des projets),
    – Fonds européens structurels d’investissement ( FEDER, FSE, FEADER ).

    Pour l’État, en 2017, une enveloppe de 216 millions d’euros est dédiée aux contrats de ruralité au sein du fonds de soutien à l’investissement public local afin de compléter les crédits de droit commun. L’enveloppe régionale s’élève à 20,4 millions €. L’enveloppe sera répartie entre les départements après examen des projets par les territoires. Ces derniers pourront bénéficier de crédits d’investissement de droit commun (DETR, FNADT). Les crédits d’investissement (DETR, FSIPL, FNADT) alloués au département de l’Ariège pour 2017 devraient dépasser 15 millions d’€ soit une augmentation de 20% par rapport à 2016.

    Les enjeux locaux

    Deux contrats de ruralité ont été élaborés qui couvrent tout le territoire du département.

    Le contrat du PETR de l’Ariège a fait l’objet de déclinaisons territoriales afin de répondre aux enjeux de chaque territoire:

    • Communauté d’agglomération Foix – Varilhes
    • Communautés de communes du pays d’Olmes et du pays de Mirepoix
    • Communauté de communes de la Haute-Ariège
    • Communauté de communes du pays de Tarascon
    • Communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées
    • Communauté de communes Arize-Lèze

    Le contrat de la communauté de communes Couserans Pyrénées regroupe le territoire de la nouvelle communauté de communes.

    6 axes d’actions

    •  l’amélioration de l’accessibilité des services au public et des services essentiels à la population notamment dans le cadre des actions conduites autour du schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public,
    •  l’amélioration du cadre de vie, des logements et de la mobilité dans le cadre de la requalification des centres-bourgs,
    •  l’accompagnement de l’attractivité résidentielle, économique et touristique dans le cadre du schéma départemental de développement touristique,
    •  le développement de l’économie sociale et solidaire,
    •  l’accélération des transitions énergétiques et numériques au titre du développement durable et pour agir contre la fracture numérique,
    •  l’accompagnement de la politique de la ville en matière de renouvellement urbain et d’accompagnement des publics vulnérables.

    Source : Préfecture de l’Ariège

     

  • Augustin Bonrepaux :  « Le département fait preuve de volontarisme »

    Augustin Bonrepaux : « Le département fait preuve de volontarisme »

    Maire D’Orlu (1966-1995) , maire d’Ax-Les-Thermes (1995-2001), conseiller Général du canton d’Ax-Les-Thermes (1976-2001), Député de l’Ariège (1981-2007), Président du Conseil Général de l’Ariège depuis le 23 mars 2001, Augustin Bonrepaux est ariégeois d’Origine né à Perles-et-Castelet.

    Augustin Bonrepaux : "Le département fait preuve de volontarisme"

    En tant que Président du Conseil Général il nous présente les grandes lignes de la politique départementale pour 2013.

    « L’année 2013, comme la précédente, va être une année difficile pour l’Ariège » déclare Monsieur Bonrepaux. « Le chômage dépasse 12%, on observe  un accroissement de la précarité, le nombre de bénéficiaires du RSA  est deux fois plus élevé en Ariège que la moyenne nationale avec 6000 allocataires… »

    Pour 2013 les investissements sont en hausse de 10% et beaucoup d’interventions seront nécessaires pour le désenclavement du Couserans et du Pays d’Olmes, les réseaux (plus de 3 millions 1/2 pour les réseaux d’eau et d’assainissement), les collèges (restauration du collège de Foix, construction d’un collège à Mazères), le maintien à domicile des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, les enfants en difficulté, les maisons de retraite (agrandissement des maisons de Mirepoix et de Luzenac), le très haut débit, la santé avec le projet de construction de deux hôpitaux, à Lavelanet et à Tarascon…

    De grands chantiers en perspective pour cette année qui débute.

    « C’est une année qui va nécessiter beaucoup d’implications, beaucoup d’interventions (…) les choses sont loin d’être réglées mais je vais demain à la présidence de la République et la semaine prochaine, avec les parlementaires, chez le premier Ministre et j’espère qu’à partir de là les choses se développeront un petit peu, » conclut le Président.

    L’interview complète.