C’est à Roumengoux, au coeur des Pyrénées Cathares, que s’est déroulée l’assemblée générale du Pays, suivie d’un atelier de réflexions et d’échanges concernant la politique touristique territoriale, grand débat s’il en est.
En présence de Jean-Louis Guilhaumon, Vice-président de la Région Midi-Pyrénées en charge des politiques territoriales et du tourisme, Marc Carballido, Président du Pays des Pyrénées Cathares et Vice-président de la Région Midi-Pyrénées en charge des politiques transfrontalières et de la montagne, des élus des communautés de communes et de la population, le tourisme, Montségur et Mirepoix étaient au coeur des débats, parfois animés.
Le Région Midi-Pyrénées en chiffres c’est : 5 millions de visiteurs par an, 26 grands sites labellisés, 8ème au rang national des destinations touristiques, 6ème au rang international, 7% du PIB régional, 4,5 milliards de chiffre d’affaires, 4 millions d’euros investit par an sur les 26 grands sites sur 3 ans…
Mais qu’en est-il du Pays des Pyrénées Cathares ?
Pour Marc Carballido la bonne échelle pour développer le tourisme, c’est celle du Pays, et la notoriété du Pays doit avoir un sens non seulement pour ses habitants mais aussi à l’international, c’est pourquoi le choix du nom s’est porté sur Pyrénées et Cathares connus dans le monde entier.
Le Pays a deux sites remarquables labellisés, Montségur avec 75.000 visiteurs fréquentant le château durant les périodes d’ouverture et dégageant environ 70.000 € de bénéfices, et Mirepoix dont l’Office de Tourisme renseigne près de 50.000 visiteurs par an mais en accueille trois fois plus. C’est donc plus de 200 000 visiteurs qui foulent le sol du Pays des Pyrénées Cathares
Un enjeux économique considérable et comme le fait remarquer Marc Carballido, avoir le label c’est principalement fournir des efforts pour se mettre en capacité d’accueillir cette clientèle et la garder. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas négliger l’importance des petits sites alentour comme la fontaine de Fontestorbes, le château de Roquefixade, Roquefort les Cascades, l’abbaye de Camon, l’église rupestre de Vals… il faut donc construire la mise en réseau des Grands Sites ainsi que leur promotion et leur commercialisation, reste à construire cette offre…
L’assemblée générale s’est conclu par un apéritif convivial, autour de produits 100% Pays évidemment.


Pierre Bertrand est né le 17 août 1949 dans les Hautes Pyrénées, à Lourdes. Dix ans plus tard, il se glisse dans les bagages de ses parents qui avec ses deux frères quittent ses Pyrénées natales pour la Ville Rose. Après des études secondaires chez les jésuites du Caousou, il intègre les Beaux Arts de Toulouse. Il s’installe comme décorateur-créateur d’architecture intérieure-designer, activité qu’il exercera pendant douze ans. Ne résistant plus à l’appel des cimes, il s’établit en Ariège. Après cinq ans à Ax les Thermes, il découvre le tourisme comme gérant de crêperie le temps d’une saison d’hiver. Dans la foulée, il crée avec un ami l’Office de la Montagne de la Haute Vallée de l’Ariège qui a pour but de faire découvrir la montagne ariégeoise, son milieu naturel, humain et culturel, à travers la randonnée en montagne. Pendant cinq ans, au fil des saisons, il exerce deux métiers : accompagnateur en montagne et perchman à la station de Bonascre. « Je vivais en montagne, je vivais la montagne, j’étais le plus heureux des hommes. Mais les fins de mois étaient difficiles ». C’est alors qu’il accepte une place de chargé de mission montagne au Syndicat Mixte Contrat Station Vallée Haute Ariège (topoguides, schéma de développement de la randonnée, création de refuges gardés, d’accueil de stations…) Quatre ans plus tard, on lui confie la direction du Syndicat Mixte de Développement des Vallées d’Ax. En 1998, les élus des vallées d’Ax préparent la mutation du Syndicat Mixte en communauté de communes. Parallèlement, ils créent un office de tourisme territorial. Spécialiste du tourisme de montagne, c’est tout naturellement qu’il devient, directeur de