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  • A la Toussaint, le froid revient et met l’hiver en train

    A la Toussaint, le froid revient et met l’hiver en train

    La Toussaint est une fête catholique, en l’honneur de tous les saints du panthéon catholique, et non une fête chrétienne.

    Les protestants ne fêtent pas la Toussaint alors que l’église orthodoxe la fête le premier dimanche après la Pentecôte.

    Comme son nom l’indique, elle est dédiée à tous les saints connus (tous les saints canonisés) et inconnus (ceux qui sont dans la béa­titude divine).  Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté.

    La Toussaint, c’est la fête des saints et non la fête des morts ! Celle-ci a lieu le 2 novembre. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là !

    Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l’Apocalypse de saint Jean, la première lettre de saint Jean et sur les Béatitudes de l’évangile selon saint Matthieu.

    Trois voix sont requises pour une béatification :

    – Celle du peuple chrétien par la réputation de sainteté ;

    – Celle de l’Eglise par le Pape, avec l’aide de la Congrégation pour les cause des Saints par la déclaration de l’héroïcité des vertus (héroïcité signifie un don de soi total et durable dans l’amour) ou du martyre du Serviteur ou de la Servante de Dieu, qui est alors appelé Vénérable ;

    – Celle de Dieu par un miracle survenu en lien avec la prière par l’intercession du Serviteur de Dieu.

    Un délai de cinq ans après la mort de la personne concernée est requis, pour ne pas confondre la réputation de sainteté avec un enthousiasme populaire passager. Mais le Pape peut en dispenser, comme ce fut le cas récemment pour Mère Teresa de Calcutta et pour Jean-Paul II.

    Quelques dictons :

    « De Saint Michel à la Toussaint, laboure grand train »

    « à la Toussaint, sème ton grain »

    « Vent de Toussaint, terreur du marin »

    « La Toussaint venue, laisse ta charrue »

  • A la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur

    A la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur

    A la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur Ariège Pyrénées

    « fête des chandelles », est la traduction du latin festa candelarum. Il s’agit pour les fidèles de célébrer le fait que « Jésus est lumière », ainsi que la pureté de la vierge Marie.

    La Chandeleur commémore donc la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d’être consacré au seigneur

     La Chandeleur dans la culture populaire : les crêpes

    C’est une tradition que l’on fait remonté à la coutume de distribuer des galettes aux pèlerins venant à Rome, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l’hiver approche et que l’on a encore des réserves de nourriture.

    Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d’un dessert « gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors de la fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme).

    L’hypothèse de l’ours

    Longtemps en Europe, l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et dans une moindre mesure celtes, célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles.

    Du XIIe au XVIIe siècle, la chandeleur fut appelée « chandelours » dans de nombreuses régions (notamment Alpes, Pyrénées, Ardennes) où le souvenir du culte de l’ours était encore très présent.

    Aux États-Unis et au Canada, on associe à la date du 2 février une autre fête, le « jour de la marmotte » (Groundhog Day) où la tradition veut qu’on observe la réaction d’une marmotte à la sortie de son terrier. Si elle en sort et ne voit pas son ombre (du fait des nuages dans le ciel), c’est signe que l’hiver finira bientôt. Au contraire, si elle voit son ombre (du fait du ciel dégagé), cela signifiera que l’hiver durera encore 6 semaines.

    Ce 2 février, faites des crêpes au sucre, des crêpes à la confiture, des crêpes au chocolat, des crêpes au caramel … peu importe, faites des crêpes

    A la Chandeleur, le froid fait douleur.
    A la Chandeleur, le jour croît de deux heures.
    A la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur.
    Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure.

  • Cuisinez ariégeois !

    Cuisinez ariégeois !

    L’Azinat et la Rouzolle bien sûr, plat emblématique de l’Ariège, la mounjetado évidemment, mais il existe aussi une cohorte d’autres plats de notre beau terroir. C’est pourquoi nous vous proposons ici, un petit florilège de livres de recettes ariégeoises. A consommer sans modération.

    L’Ariège est un terroir de montagnes, de collines et de vallons, elle dispose d’une terre et d’un climat propice à nombre de cultures dont nos fameux haricots comme le coco de Pamiers ou encore le lingot de Lavelanet.

    Parmi les spécialités qui font la renommée des bonnes tables de l’Ariège arrivent en tête l’Azinat, potée de choux dont chaque village a ses variantes, et la Mounjetado ou estouffat de mounjes, le cassoulet ariégeois.

    FARCI, ROUZOLE ou PILOTA : Ils se retrouvent dans toutes les grandes soupes. Ils sentent bon l’ail, l’échalote et les fines herbes et sont faciles à réaliser.

    recettes-paysanesEgalement au menu : le millas, dessert paysan à base de maïs et de froment concocté le jour où l’on tuait le cochon, et la croustade, régal de pâte feuilletée à l’ancienne fourrée de pommes tièdes, sans oublier la pescajoune, une grosse crêpe le plus souvent aux pommes acides.

    Et c’est pas fini, dans certains livres de cuisine on trouve également le gâteau de Massat ou le perat de Vicdessos

    Viandes, charcuteries, fromages, champignons… de l’entrée au dessert, en toute saison, on peut cuisiner ariégeois avec des produits locaux. Il y a toujours un agriculteur ou à éleveur à proximité.

    La cuisine c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont. Curnonsky

    Les livres de recettes ariégeoises

    Connaitre la cuisine ariégeoise – Auteur Francine Claustres – Edition Sud ouest

    Recettes Paysannes en Ariège – Auteur : « Collectif » – Editeur : Du Curieux – Collection : RECETTES PAYSAN

    La cuisine de l’Ariège occitane et gasconne – Auteur Pierrette Chalendar – Editions LACOUR

    Cuisine du Comté de Foix d’hier et d’aujourd’hui – Auteur Pierrette Chalendar – Editions LACOUR

    Cuisine ariégeoise traditionnelle, recettes de lectrices – Editions LACOUR

    L’Ariège à table. recettes d’hier et d’aujourd’hui NOËL noëlle – Editions LACOUR

    L’Ariège à table. recettes familiales et recettes de restaurateurs Ariégeois   NOËL noëlle – Editions LACOUR

    La cuisine du Comté de Foix et du Couserans, – Auteur Christian Bernadac – Editions LACOUR

    La cuisine ariégeoise à travers onze de ses restaurateurs – Auteur ‘collectif » – Editions LACOUR

    vous pouvez trouver la plupart de ces livres sur : www.editions-lacour.com

  • L’aïgo bullido ou thourin ariégeois

    L’aïgo bullido ou thourin ariégeois

    L'aïgo bullido ou thourin ariégeois Ariège PyrénéesAïgo bullido se traduit en français par « eau bouillie », mais il ne s’agit pas là uniquement d’eau bouillie. Les deux principaux ingrédients sont l’ail et l’oeuf. On retrouve la recette sur nombre de sites et livres de cuisine.

    Certains la prétendent typiquement ariégeoise, d’autres provençale, d’autre encore issue d’une tradition basque. Michel Bras, dans son restaurant « Lou Mazuc », voilà plus d’une trentaine d’années la proposait déjà dans son antre gourmand alors sis en plein centre de Laguiole.

    Quelque soit la région, la base de l’aïgo bullido, c’est de l’eau bouillie avec des gousses d’ail écrasées. Pour la version basque on trouvera des piments d’Espelette et dans la recette provençale on ne met pas les blancs d’oeufs.

    l’aïgo bullido saouva la vida (l’eau bouillie sauve la vie)

    la recette de l’aïgo bullido, la seule, la vrai, l’originale, la recette ariégeoise :

    Pour 4 personnes, portez 1,5 l d’eau salée et poivrée à ébullition, jetez-y 6 gousses d’ail émincées et laissez cuire 20 min à petit feu. Cassez ensuite 2 oeufs, mettez le blanc dans le bouillon et réservez les jaunes dans un bol. Cuisez encore 10 min. Pendant ce temps, montez les jaunes avec 1 cuillère à soupe de vinaigre puis ajoutez dans le bouillon hors du feu. Enfin, versez dans une soupière et servez avec du pain. Bon appétit ! Suggestion : vous pouvez y faire tremper des croûtons ou des restes de pain rassis.

    Et comme il n’est pas rare que les plats régionaux s’accordent avec des vins produits dans la région, on ne pourra que vous conseiller un vin ariégeois

    Crédit photo : Connaitre la cuisine ariégoise – Auteur Francine Claustres – Edition Sud ouest

  • Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée  Ariège Pyrénées

    Le Gâteau des Rois, par Jean-Baptiste Greuze, 1774 (musée Fabre).

    L’Épiphanie donc ou Jour des Rois est une fête chrétienne commémorant la visite des rois mages à l’enfant Jésus. Épiphanie provient du grec Epiphaneia, qui signifie “manifestation”, ainsi cette fête célèbre la manifestation de Dieu parmi les hommes le 6 janvier de chaque année.

    Ce jour n’étant pas férié, l’épiphanie est fêtée le premier dimanche après le 1er janvier. La date est donc variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de janvier, sauf si ce dimanche tombe le jour de l’an, auquel l’Épiphanie a lieu le 2e dimanche de janvier.

    L’étoile du Berger

    Certains astronomes ont émis l’hypothèse, en recoupant d’anciens écrits ou des faits scientifiques, que celle-ci était la comète de Halley, une nova ou bien la conjoncture de Jupiter, Saturne et Mars. Ces différents événements eurent lieu entre 11 et 5 avant J-C, et les rois-mages étaient probablement astrologues. Peut-être ne faut-il chercher que la symbolique de l’étoile dans le récit biblique.

    une fête païenne

    Avant d’être associé à la religion chrétienne, le 6 janvier était une fête païenne qui correspondait au solstice d’hiver, qui avait lieu 12 jours après le culte de Mithra, également une fête païenne la renaissance du jeune dieu-soleil, et qui était fixée au 25 décembre suivant le calendrier julien imposé par César. S’en suivait 12 jours et 12 nuits durant lesquels le dieu-soleil venait à maturation, et pendant lesquels démons et enchantements venaient restaurer le chaos primordiale à la renaissance du soleil.

    Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Pour éviter toute forme de triche, le plus jeune enfant choisit la part de chacun après s’être glissé sous la table.

    Galette ou gâteau des Rois ?

    Dans la majeure partie de la France, il n’y a pas de débat sur la recette de la galette. Les habitants désignent par le terme « galette des rois » le gâteau à la frangipane. On y trouve rarement la recette de la couronne aux fruits confits appelé « couronne bordelaise ».

    En revanche au sud d’une ligne Bordeaux -Nice, Il existe un débat sur « la véritable galette des rois ». Si la recette à la frangipane est connue et consommé par une partie de la population, cette galette est désignée par le terme péjoratif de « galette parisienne ». Cela permet de l’opposer à la recette locale qui est une brioche avec des fruits confits. Cette recette est appelé « couronne des rois » ou Gâteau des Rois.

    Les déplacements des populations en France, souvent du nord au sud, fait cependant que la proportion de la consommation de galette des rois « parisienne » a tendance à croitre dans le sud.

    A Toulouse, Il se vend huit couronnes pour deux « parisiennes ». Mais selon les professionnels cette part augmente régulièrement avec les Néo-Toulousains.
    Dans les Pyrénées, la couronne reste privilégiée mais « la parisienne » représente, en 2014, 20 à 30 % et en augmentation.
    à Bordeaux, la brioche est privilégiée et est même explicitement appelé  » couronne bordelaise ». alors que le même produit est simplement appelé « gateau des rois » ailleurs dans le sud voir « galette provencale » en région Paca.

    Traditionnellement vendue et consommée quelques jours avant et après cette date, on peut consommer cette galette tout le mois de janvier, voire jusqu’à la fin de carnaval dans les départements français d’outre-mer.

    Sources : icalendrier.fr  Wikipédia

  • Dimanche ce sera la fête des pères

    Dimanche ce sera la fête des pères

    bonnefetepapa Ariège Pyrénées

    Dans les pays catholiques, on a célébré les pères de famille dès le Moyen Âge à la date du 19 mars, jour de la saint Joseph. Mais, les pères étaient déjà célébrés au temps des romains. En effet, une cérémonie avait lieu chaque année en février, dans le but de rendre hommage aux pères décédés.

    Cependant, la fête des pères telle que nous la connaissons aujourd’hui est née aux Etats-Unis. On raconte qu’à la suite du sermon du jour de la fête des mères en 1909, une jeune femme, Sonora Smart Dodd, proposa pour la première fois de célébrer la fête des pères. Ayant été élevée par son père, suite au décès de sa mère, elle souhaitait lui démontrer sa reconnaissance.

    C’est en 1924 que le président des États-Unis, Calvin Coolidge fut d’accord avec l’idée d’une journée particulière de l’année pour fêter les pères, mais ce n’est, en fait, qu’en 1966 que le « Father’s Day »  deviendra officiel sous la présidence de Lyndon B. Johnson.

    En France, la date de la fête des pères fut officialisée en 1952, grâce à une promotion lancée par un fabricant de briquets. A cette époque, comme les hommes fumaient encore beaucoup, la compagnie Flaminaire (actuellement connue sous le nom BIC) a eu l’idée de proposer une occasion où l’on pourrait offrir un briquet à un père, afin d’augmenter ses ventes (au même titre que la fête des grands-mères, créée par la marque de café Grand’Mère). La marque prit l’image traditionnelle du père qui fume et lança l’idée de célébrer les pères un jour dans l’année. La date choisie pour la fête des pères fut celle du troisième dimanche de juin et cette tradition se poursuit encore aujourd’hui.

    La fête des Pères n’a jamais été fixée par décret dans les années 50, seule la fête des Mères est inscrite dans le code de l’action sociale et des familles.

    dreamguides.edreams.fr

    www.joursferies.fr

    icalendrier.fr

    wikipedia.org

  • Pommiers d’Ariège

    La culture des pommes et des pommiers en Ariège n’est certes pas une tradition ancestrale comme elle peut l’être dans les Pyrénées atlantiques, la Galice en Espagne. Elle a permis cependant à des générations d’Ariégeois de trouver là un fruit qui pouvait se conserver et se ramasser jusque fort tard en automne. La pomme a bien sûr été utilisée pour faire de l’eau de vie et chacun amenait sa récolte au bouilleur de cru qui passait (il n’en reste quasiment plus en activité) dans le village. Depuis quelques années la pomme d’Ariège est redevenu à la mode. On en tire du jus de pomme et une variété de cidre. Le renouveau de la culture des pommiers a été fortement promue par l’association RENOVA (Daumazan) avec son opération « Vergers de plein vents ». La pomme est également fêtée à Mirepoix chaque année à la fin Octobre.