Étiquette : traditions

  • Le 28 mai les mamans seront à l’honneur !

    Le 28 mai les mamans seront à l’honneur !

    Si cette tradition n’est pas vieille comme le monde, elle perdure cependant depuis un certain nombre de siècles.

    La fête des mères remonte au temps de nos ancêtres les gaulois, c’est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l’honneur de Rhéa et Cybèle, la Grande Mère des dieux et notamment mère de Zeus.

    La date de la fête des Mères varie d’un pays à l’autre, mais la majorité d’entre eux ont choisi de la célébrer en mai. En France elle a lieu le dernier dimanche de mai, excepté quand le dimanche en question est celui de la Pentecôte.

    En France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C’est le premier qui a évoqué l’idée d’une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d’honorer les mères de familles nombreuses.

    Le village d’Artas en Isère revendique être le « berceau de la fête des Mères ». En effet le 10 juin 1906, à l’initiative de Prosper Roche, fondateur de l’Union fraternelle des pères de famille méritants d’Artas, une cérémonie en l’honneur de mères de familles nombreuses eut lieu. Deux mères de 9 enfants reçurent, ce jour-là, un prix de « Haut mérite maternel ». Le diplôme original créé par Prosper Roche est conservé dans la bibliothèque de l’Institut de France avec les archives de l’association.

    La version moderne de la fête des mères nous viendrait directement des Etats-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d’instaurer une journée en l’honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.

    Quelle qu’en soit l’origine, dimanche 28 mai pensons à nos mamans !

  • 1er mai, la fête du travail et du muguet

    1er mai, la fête du travail et du muguet

    « Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l’air et le printemps et l’horizon immense… » Victor Hugo

    Mais pourquoi offre t’on du muguet le 1er mai  jour de la fête du travail ? A priori ces deux événements ont des origines différentes et le hasard les a rassemblés.

    Ce samedi 1er mai 1886 à Chicago, un mouvement revendicatif est lancé par les syndicats américain pour la journée de 8 heures. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le 20 juin 1889, le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago.

    Quant au fait d’offrir du muguet, c’est le roi Charles IX qui officialisa les choses. Ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d’en offrir chaque année aux dames de la cour. Puis, dans les années 1900, les couturiers offraient des brins de muguet aux clientes.

    Le muguet appelé aussi lys des vallées ou gazon du Parnasse, car la légende dit qu’il fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, afin que les neuf muses qui l’entouraient puissent  fouler ce tapis vert sans blesser  leurs pieds délicats (charmante attention…), a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur.

    Alors quoi de mieux en ce 1er mai que d’offrir un peu de bonheur…. si cela vous plait évidemment !

    « Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
    Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
    La campagne, les bois, les ombrages charmants,
    Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
    Le sentier qui finit où le chemin commence,
    Et l’air et le printemps et l’horizon immense,
    L’horizon que ce monde attache humble et joyeux
    Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
    Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
    Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
    Que l’arbre pénétré de parfums et de chants,
    Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
    Et l’ombre et le soleil et l’onde et la verdure,
    Et le rayonnement de toute la nature
    Fassent épanouir, comme une double fleur,
    La beauté sur ton front et l’amour dans ton coeur ! »

    Victor Hugo Extrait du recueil : Les chants du crépuscule

  • En Ariège, lundi de Pâques on casse les oeufs !

    En Ariège, lundi de Pâques on casse les oeufs !

    Pâques est la plus importante fête chrétienne après Noël. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible, le troisième jour après sa passion. Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables entre le 22 mars et le 25 avril. De ce jour de Pâques dépend, l’Ascension et la Pentecôte.

    Mais pourquoi des oeufs ?

    Pâques, c’est également la fin du jeûne du carême. Dès le IVème siècle, l’usage des oeufs pendant la pénitence de quarante jours est interdit par l’Eglise. Une grande quantité d’oeufs se trouvant entassée dans les provisions de ménage, le moyen le plus expéditif de s’en débarrasser était de les donner aux enfants et de les manger.  C’est aussi l’occasion de la faire la fête avec un bon repas après les restrictions imposées par le carême et l’hiver.

    Dans le sud ouest, principalement en Midi-Pyrénées  et dans le Languedoc Roussillon, l’omelette du lundi de pâques est une très forte tradition qui continue au fil du temps. Si le temps le permet, elle se fait au feu de bois en pleine nature.

    L’occasion pour beaucoup de villages d’organiser la première fête de l’année en rassemblant ses ouailles autour de fameuse omelette de Pâques. Des milliers d’oeufs seront cassés ce jour là, espérons que les poules soient à la hauteur !

    Sources :
    Wikipédia
    www.joyeuse-fete.com
    blog-domi.over-blog.fr

  • Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras, entre Carnaval et Carême.

    Mardi gras a lieu tous les ans à une date différente qui est fixée par rapport à la date de Pâques : Il s’agit de la veille du Mercredi des cendres, fête catholique qui marque le début du carême. Ainsi, le Mardi Gras est toujours fixé entre le 3 février et le 9 mars soit 47 jours avant Pâques. Cette année il tombe le 28 février.

    Le carême fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. La durée du Carême est de quarante jours sans compter les dimanches.

    La tradition voulait donc qu’en cette veille du début de période de privation, on faisait « gras » et on en profitait donc pour préparer des beignets, bugnes ou autres fritures mais aussi des crêpes. 

    C’est aussi le jour de mardi gras que s’achèvent la période des carnavals qui a commencé le 6 janvier,  jour de l’Epiphanie. Voilà la raison pour laquelle il est de tradition de se déguiser le jour de mardi-gras.

    En France il ne s’agit pas d’un jour férié, au contraire de la Suisse, du Portugal et du Brésil en particulier.

    La mi-carême, fêtée le jeudi de la 3ème semaine de carême, est également un jour de fête où on fait aussi des crêpes.

    Pourquoi faire autant de crèpes ?

    La logique du bon sens économique ! Le Carême est un temps de jeûne et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les œufs étaient interdits. Mais les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante. C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse pour beaucoup, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles.

    De la même manière, c’est pour vider les réserves qu’on fait des crêpes pour le mardi gras.

    Après la mi-Carême, on attend à nouveau vingt jours pour sortir, décorés de joie pascale, les œufs gardés en réserve.

  • Saint Valentin, all you need is Love !

    Saint Valentin, all you need is Love !

    La vie est un sommeil, L’amour en est le rêve ; Et vous auriez vécu si vous aviez aimé. 
    Alfred de Musset

    14 février, le jour de la Saint-Valentin, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour. C’est également la fête des commerçants, à l’image de Noël, de la fête des mères, des pères, des grands-mères…. Mais, la fête des amoureux n’a pas toujours eu cet aspect mercantile.

    Dans l’Antiquité, Le 15 février, les Romains célébraient avec faste le dieu Faunus Lupercus, dans une grande fête païenne dédiée à l’amour et à la fécondité (Fête des Lupercales). Pour contrer cette célébration parfois débauchée, le Pape Gélase Ier, en 495, décida de marquer plus solennellement saint Valentin. C’est dans cette tentative d’enduire d’une patine chrétienne ces rites désormais ancrés dans la tradition populaire, qu’il décide de l’anticiper au 14 février. Ainsi fut supprimée progressivement la dernière fête païenne. 

    Saint-Valentin

    Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase 1er, en 495. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers martyrologes :

    • Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIème siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia.
    • Valentin de Terni, un évêque d’Interamma (le Terni moderne), qui a également souffert le martyre dans la deuxième moitié du IIIème siècle et qui a également été enterré sur la Via Flaminia.
    • un troisième Valentin, ayant vécu en Afrique avec d’autres compagnons.

    Selon le Martyrologe romain de 1705, les deux premiers Valentin (morts à la même période et enterrés au même endroit), seraient en fait une même personne, présentée sous ses deux fonctions successives.

    Cependant, l’origine réelle de cette fête de Saint-Valentin, telle qu’on la connait aujourd’hui avec une connotation amoureuse, remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux se mettent en couple. Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et s’appellent chacun leur Valentin.

    En Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n’est pas rare qu’une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.

    Quoi qu’il en soit, aujourd’hui la Saint-Valentin est l’occasion parfaite pour tous les couples de s’offrir des petits cadeaux, de tester quelques jeux coquins, bref, de briser la routine du quotidien.

    Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire – J’ai vu tous les soleils y venir se mirer – S’y jeter à mourir tous les désespérés – Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire. 
    Les Yeux d’Elsa  – Louis Aragon

     
  • Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure

    Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure

    La Chandeleur ou Fête des chandelles, est une fête populaire d’origine païenne liée à la lumière. Elle correspond aussi à une fête religieuse chrétienne autrement appelée la Présentation du Christ au Temple. Elle a lieu le 2 février, soit 40 jours après Noël.

    « fête des chandelles », est la traduction du latin festa candelarum. Il s’agit pour les fidèles de célébrer le fait que « Jésus est lumière », ainsi que la pureté de la vierge Marie.

    La Chandeleur commémore donc la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d’être consacré au seigneur

     Pourquoi faire des crêpes à la chandeleur ?

    C’est une tradition que l’on fait remonté à la coutume de distribuer des galettes aux pèlerins venant à Rome, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l’hiver approche et que l’on a encore des réserves de nourriture.

    Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d’un dessert « gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors de la fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme).

    L’hypothèse de l’ours

    Longtemps en Europe, l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et dans une moindre mesure celtes, célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles.

    Du XIIe au XVIIe siècle, la chandeleur fut appelée « chandelours » dans de nombreuses régions (notamment Alpes, Pyrénées, Ardennes) où le souvenir du culte de l’ours était encore très présent.

    Le jour de la marmotte

    Aux États-Unis et au Canada, on associe à la date du 2 février une autre fête, le « jour de la marmotte » (Groundhog Day) où la tradition veut qu’on observe la réaction d’une marmotte à la sortie de son terrier. Si elle en sort et ne voit pas son ombre (du fait des nuages dans le ciel), c’est signe que l’hiver finira bientôt. Au contraire, si elle voit son ombre (du fait du ciel dégagé), cela signifiera que l’hiver durera encore 6 semaines.

    Quelques dictons de la chandeleur 

    A la Chandeleur, le froid fait douleur.
    A la Chandeleur, le jour croît de deux heures.
    A la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur.
    A la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur.

    Le 2 février donc, faites des crêpes au sucre, des crêpes à la confiture, des crêpes au chocolat, des crêpes au caramel (beurre salé) … peu importe, faites des crêpes

     

  • Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Le Gâteau des Rois, par Jean-Baptiste Greuze, 1774 (musée Fabre).

    Melchior, Balthazar et Gaspard figurent dans un épisode de l’Évangile selon Matthieu, qui, ayant appris la naissance de Jésus, viennent « de l’Orient » guidés par une étoile pour rendre hommage « au roi des Juifs » et lui apporter à Bethléem des présents d’une grande richesse symbolique : or, myrrhe et encens.

    L’Épiphanie donc ou Jour des Rois est une fête chrétienne commémorant la visite des rois mages à l’enfant Jésus. Épiphanie provient du grec Epiphaneia, qui signifie “manifestation”, ainsi cette fête célèbre la manifestation de Dieu parmi les hommes le 6 janvier de chaque année.

    Ce jour n’étant pas férié, l’épiphanie est fêtée le premier dimanche après le 1er janvier. La date est donc variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de janvier, sauf si ce dimanche tombe le jour de l’an, auquel l’Épiphanie a lieu le 2e dimanche de janvier.

    L’étoile du Berger

    Certains astronomes ont émis l’hypothèse, en recoupant d’anciens écrits ou des faits scientifiques, que celle-ci était la comète de Halley, une nova ou bien la conjoncture de Jupiter, Saturne et Mars. Ces différents événements eurent lieu entre 11 et 5 avant J-C, et les rois-mages étaient probablement astrologues. Peut-être ne faut-il chercher que la symbolique de l’étoile dans le récit biblique.

    une fête païenne

    Avant d’être associé à la religion chrétienne, le 6 janvier était une fête païenne qui correspondait au solstice d’hiver, qui avait lieu 12 jours après le culte de Mithra, également une fête païenne la renaissance du jeune dieu-soleil, et qui était fixée au 25 décembre suivant le calendrier julien imposé par César. S’en suivait 12 jours et 12 nuits durant lesquels le dieu-soleil venait à maturation, et pendant lesquels démons et enchantements venaient restaurer le chaos primordiale à la renaissance du soleil.

    Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Pour éviter toute forme de triche, le plus jeune enfant choisit la part de chacun après s’être glissé sous la table.

    Galette ou gâteau des Rois ?

    Dans la majeure partie de la France, il n’y a pas de débat sur la recette de la galette. Les habitants désignent par le terme « galette des rois » le gâteau à la frangipane. On y trouve rarement la recette de la couronne aux fruits confits appelé « couronne bordelaise ».

    En revanche au sud d’une ligne Bordeaux -Nice, Il existe un débat sur « la véritable galette des rois ». Si la recette à la frangipane est connue et consommé par une partie de la population, cette galette est désignée par le terme péjoratif de « galette parisienne ». Cela permet de l’opposer à la recette locale qui est une brioche avec des fruits confits. Cette recette est appelé « couronne des rois » ou Gâteau des Rois.

    Les déplacements des populations en France, souvent du nord au sud, fait cependant que la proportion de la consommation de galette des rois « parisienne » a tendance à croitre dans le sud.

    A Toulouse, Il se vend huit couronnes pour deux « parisiennes ». Mais selon les professionnels cette part augmente régulièrement avec les Néo-Toulousains.
    Dans les Pyrénées, la couronne reste privilégiée mais « la parisienne » représente, en 2014, 20 à 30 % et en augmentation.
    à Bordeaux, la brioche est privilégiée et est même explicitement appelé  » couronne bordelaise ». alors que le même produit est simplement appelé « gateau des rois » ailleurs dans le sud voir « galette provencale » en région Paca.

    Traditionnellement vendue et consommée quelques jours avant et après cette date, on peut consommer cette galette tout le mois de janvier, voire jusqu’à la fin de carnaval dans les départements français d’outre-mer.

    Sources : icalendrier.fr  Wikipédia

  • Saint-Girons, le groupe Biroussan sur tous les fronts

    Saint-Girons, le groupe Biroussan sur tous les fronts

    C’est en 1921 Monsieur Alphonse Sentein créa une association appelée  » Groupe Folklorique Biroussan ». L’idée lui était venue au retour de la première guerre mondiale. Alphonse Sentein, ainsi que Mademoiselle Mahenc, tous deux instituteurs dans les villages du Biros, avaient décidé de fonder une association dont le but était de relancer l’activité collective au lendemain des affres de la guerre.

    Cette année, le Groupe d’Arts et Traditions Populaires LES BIROUSSANS s’est énormément investi comme les années précédentes, non seulement pour faire perdurer les traditions et les coutumes de la Vallée du Biros et faire fonctionner le groupe, mais aussi pour répondre aux nombreuses demandes locales, nationales et internationales qui lui sont parvenues.

    Depuis l’an passé des ateliers et des cours d’instruments traditionnels sont donnés par l’école de musique et par des professeurs diplômés qui viennent pour perfectionner et former de nouveaux musiciens. Des cours qui seront reconduits en 2017.

    Les MASSIPOUS et les JOESIS, enfants de l’école de folklore du groupe Biroussan, sont encadrés et formés tous les ans aux danses traditionnelles, aux chants mêlant Français et Occitan, à la musique et ceci depuis plus de 36 ans par des bénévoles du groupe adulte. C’est à Campan en Juin dernier, dans les Hautes Pyrénées, que s’est déroulé le 12ème Rassemblement des Groupes Enfantins de la Fédération Languedoc Gascogne Pyrénées, Fédération Nationale à laquelle le groupe est affilié depuis 1948.

    Le 19ème festival SENT-JOAN Beth e Gran labellisé par le Conseil Département de l’Ariège, s’est déroulé du 21 au 25 juin 2016 dans le Couserans, avec cette année une nouveauté puisque le groupe invité s’est rendu dans les écoles primaires de St-Lizier et de Lorp pour faire découvrir aux enfants les traditions, les costumes, les instruments et les danses du Groupe Portugais de PORTO da CRUZ de MADERE, groupe avec lequel « les Biroussans » on fait un échange puisque qu’ils se sont rendus à Madère au mois d’août. C’est la deuxième fois consécutive que le groupe Biroussan se déplace et se produit à MADERE permettant ainsi de faire profiter nos traditions au sud comme au nord de l’île cette année.
    Le festival s’est délocalisé aussi cette année au Mas d’Azil pendant une journée sur l’invitation de l’association fête de la figue avec un grand spectacle devant la grotte ce qui à permis à nos invités Madériens de découvrir le site.

    En novembre, le samedi 05 à partir de 19h et toujours dans le cadre du Festival SENT-JOAN se tiendra la 7 ème NUIT du TRAD’ au foirail de Saint-Girons; grande soirée conviviale qui attire de plus en plus de monde tous les ans. Cette année, les groupes invités sont ARREDALH qui animera la bodega et le repas, Duo VIDAL-VIDAL, COIFFURE JOZIANE et pour finir la soirée BOUILLEUR DE SONS. Les musiciens du groupe Biroussan joueront aussi au moment des changements de Plateau. Le groupe profite de cette soirée pour mettre en avant les artisans et le produits locaux.

    De nombreux bals Trad’ ont été animés au cours de l’année en période creuse et en été comma chaque année à SENTEIN pour les touristes, ainsi que des Bals à SEIX avec TRADADOU.

    Le groupe a participé cette année encore à de nombreuses sorties locales notamment à La Tour du Crieu, Bonnac sur Lez pour le Carnaval, Prat-Bonrepaux pour la lutte contre le cancer du sein, Pamiers animation du marché, Mas d’Azil pour la foire Agricole, Festival et Fête de la figue, Sentein pour la Transhumance en Biros et le 15 Aout pour la fête, Castillon pour le Tistival, Campan pour le rassemblement des groupes enfantins, Monistrol sur Loire Festival international, ST-Girons pour le Grand Défilé d’Autrefois le Couserans et pour le Forum des Associations, Sabarat pour la Fête locale, La Bastide de sérou bal trad’ pour les premières rencontres des Amis des Parcs de la grande région Occitanie mais aussi participation à l’inauguration du Centre Aquatique du Couserans et à l’inauguration du Théâtre de Verdure à TOURTOUSE sans oublier le très beau voyage à MADERE et à PORTO SANTO ou le groupe a été superbement accueilli et remarqué  …

    Le groupe Biroussan se positionne comme un acteur majeur dans le Couserans, aussi bien dans le domaine patrimonial, touristique qu’économique. Espérons que 2017 soit tout aussi riche en projets et que malgré la conjoncture le groupe pourra les mener à bien.

    Si vous souhaitez rencontrer et rejoindre le groupe, rendez-vous au FORUM des associations le 24 septembre à Saint-Girons

    www.biroussan.com

  • L’écomusée d’Alzen, les traditions pour demain

    L’écomusée d’Alzen, les traditions pour demain

    Niché au coeur du parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises, l’Écomusée d’Alzen vous invite à toucher le passer au travers de sa ferme et ses races préservées, son jardin et ses légumes rares, ses corps de ferme anciens, ses expositions, son restaurant et de ses animations.

    l’histoire commence dans les années 90 avec quatre copains qui se réunissaient tous les dimanches matin pour réfléchir au moyen de faire perdurer les traditions. Grace à des financements européens, dont le programme Leader, et à la persévérance d’André Rouch, maire d’Alzen, et ses trois amis, l’écomusée a pu voir le jour.

    La maison et la ferme d’Albert et Sidonie

    Juste avant de mourir, Albert avait demandé au maire de ne rien toucher dans sa maison. La promesse a été tenue. Rien n’a changé dans l’ancien corps de ferme : la cuisine et la salle du rez-de-chaussée, avec son four à pain, sa cuisinière en fonte et ses vieux journaux, la pendule, les chambres et leur mobilier, la veste et le béret d’Albert sont toujours pendus à la patère. Même l’ancien téléviseur est resté en place, où vous pourrez d’ailleurs visionner un reportage fait sur le village dans les années 70.

    Au travers de la ferme, typiquement Ariégeoise, et ces animaux des Pyrénées, on découvre la préservation des races locales pyrénéennes (vache Casta, brebis castillonnaise, chèvre des Pyrénées, cochon noir gascon) et une pratique respectueuse de l’agriculture biologique. 

    Le Jardin

    Aromatique et potager, c’est un lieu idéal de découverte de la nature : des plantes aromatiques, des arbres et des légumes anciens ou oubliés, des variétés locales qui ont disparu de nos assiettes, le compost et toutes les pratiques du jardinage biologique qui permettent d’abandonner les produits phytosanitaires et surtout d’économiser l’eau.

    L’exposition principale

    On y découvre l’histoire d’Alzen, de l’école, de l’église, des champs et du village, ainsi que celle des nombreux petits villages des Pyrénées, des populations qui vivaient de la terre au travers de leurs outils, leurs objets, leurs vieilles photos de classe et les textes d’archives. 

    La Salle des Jougs

    Elle est installée au coeur d’une ancienne étable du corps de ferme, elle met en scène les objets nécessaires au labourage de la terre et au battage des champs.

    Le restaurant

    Au calme de la terrasse, sous l’ombre d’un arbre, La table paysanne offre une cuisine savoureuse, faite à partir des  productions de la ferme et du jardin, ainsi que d’un approvisionnement local en produits bio et fermiers.

    La boutique

    Pour terminer la visite, l’écomusée  vous propose une sélection de création d’artisans locaux : poteries, céramiques, couteaux, outils, livres, jeux…, et des savoureux produits de la ferme, miels et confitures.

    Une plongée dans la vie d’autrefois, un retour aux traditions, un brin de nostalgie dans la maison d’Albert et Sidonie, c’est tout ce que propose l’écomusée et on ne peut que vous conseiller d’y aller.

     

    Adultes  :  5€
    Enfants (-14 ans)  :  2,50€
    Gratuit jusqu’a 4 ans

    ouverture 
    Juin : Samedi et Dimanche  :  10:30 – 18:00
    Juillet & Aout : Tous les jours  :  10:30 – 18:30
    Septembre à Novembre : Samedi et Dimanche :  10:30 – 18:00

    Vidallac
    09240 Alzen

    Contact:
    Tél: 05 61 02 74 51

    Mail: ecomusee.alzen@gmail.com

     

  • Beaujolais Nouveau, cette année plus que jamais, un Symbole

    Beaujolais Nouveau, cette année plus que jamais, un Symbole

    Beaujolais Nouveau, cette année plus que jamais un Symbole

    Alors on ne va pas rater ça, surtout pas cette année, même si l’on a pas forcément le coeur à la fête.

    Le cru 2015 du Beaujolais Nouveau débarque aujourd’hui, alors sortons, rendons nous dans les bars, les restos, sur les terrasses des cafés, avec nos amis, nos voisins et levons nos verres.

    Un peu d’histoire

    Le beaujolais nouveau, ou beaujolais primeur, est un vin de primeur produit dans le vignoble du Beaujolais, au sein des appellations d’origine contrôlée beaujolais et beaujolais-villages, essentiellement à partir du cépage gamay.

    Le 8 septembre 1951, un arrêté paru au Journal officiel dispose que les vins d’appellation d’origine ne peuvent être vendus qu’à partir du 15 décembre. Cependant, suite aux réclamations des syndicats viticoles, une note du 13 novembre 1951 précise « dans quelles conditions certains vins peuvent être commercialisés dès maintenant sans attendre le déblocage du 15 décembre ». C’est cette note qui de fait a créé l’appellation « beaujolais nouveau ».

    Pendant les quinze années suivantes, la date fut variable, et ce n’est qu’à partir de 1967 qu’elle fut fixée au 15 novembre jusqu’en 1985, année lors de laquelle elle fut fixée au troisième jeudi de novembre, d’une part pour des raisons de calendrier, car il tombait trop près du jour férié du 11 novembre (anniversaire de l’armistice de 1918), d’autre part pour des raisons pratiques, car il arrivait que cela tombe un week-end.

  • Folklore enfantin de l’Ariège, d’après Adelin Moulis

    Folklore enfantin de l’Ariège, d’après Adelin Moulis

    Folklore enfantin de l’Ariège, d'après Adelin Moulis

    Toutes les coutumes et superstitions autour du bébé, les berceuses et les comptines qui vont l’accompagner tout au long de son enfance sont transmises dans notre belle langue d’oc ardemment défendue par le Félibre natif de la haute vallée de l’Hers.

    Avec l’aimable participation du groupe de musique traditionnelle « Ja pòdes creire », un cd-rom d’une dizaine de titres vient enrichir ce document. Vous pourrez aussi y écouter les enfants de la « Calandreta » de Pamiers qui s’exercent aux difficultés de prononciation de la langue occitane sur lesquelles Adelin Moulis avait certainement déjà trébuché.

    200 pages, format à l’italienne A4, couverture cartonnée, nombreuses illustrations en couleur… Prix 32 € avec le cd

    Pour acheter l’ouvrage contacter : paulgarrigues@wanadoo.fr  ou   alanvidal@laposte.net

    En savoir plus sur Adelin Moulis : verniolle.fr/mairie_ancien/adelinmoulis

  • Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition.

    Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition.

    Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition. Ariège Pyrénées

    Photo : wikipédia - auteur inconnu

    Le chabrot était fait régulièrement pour des soupes comme la bréjaude ou la garbure. Cette action nécessitait l’usage du récipient traditionnel utilisé pour servir les soupes, soit un bol profond de forme sphérique, soit une écuelle. Il était le plus souvent sans poignée, en terre cuite, de forme bombée et quelque peu étroit.

    Cette pratique était autrefois très courante et se pratique aujourd’hui encore notamment chez les personnes âgées dans les campagnes.

    L’origine du mot « chabrot » serait tiré de l’occitan de l’ouest signifiant « chevreau ». Certains pensent que c’est parce que les chèvres aspirent les liquides plus qu’elles ne les lapent. Faire chabrot signifierait donc, peut être, « boire comme une chèvre », mais malheureusement, les explications concernant le lien entre cette pratique et le chevreau restent très vagues.

    Le mélange de soupe avec du vin se fait selon des proportions qui sont propres à chacun. Mais il était établi qu’une seule règle qui voulait que l’on versât du vin jusqu’à ce que la cuillère posée au fond de l’assiette fut cachée.

    On lui attribue généralement des vertus « énergétiques et réconfortantes« 

    Au Poitou et en Saintonge, on utilise aussi le mot « »godaille » et en gascon, on utilise aussi le terme « godala »

    [notice]À la soupe ! À la soupe !
    Voici l’heure du chabrot.
    Nous, on a le vin en poupe
    Quand on a le bouillon tout chaud
    On verse un’ rasade
    De vin rouge bien costaud.
    Si, de plus on est malade
    Pour guérir, faisons chabrot

    Roland Manoury, musicologue et poète auvergnat
    [/notice]